Daniel Ménard (DM) : Dans la deuxième partie, nous abordons le sujet : “Brûler les mémoires de l’âme”. Bernard, quand on applique certains champs d’activité comme l’informatique, on veut éliminer un fichier, on va dans un gestionnaire de fichiers, on efface le fichier c’est simple. Est-ce qu’il y a des possibilités équivalentes pour un être humain d’avoir accès à sa mémoire et de brûler une mémoire, d’éliminer, d’effacer une mémoire avec simplement la reconnaissance de cette mémoire ? Est-ce qu’il est possible pour un individu de simplement éliminer une mémoire ?
Bernard de Montréal (BdM) : Brûler la mémoire de l’âme, ça ne veut pas dire éliminer la mémoire. Brûler la mémoire de l’âme ça veut dire neutraliser les pensées qui la mettent en vibration. Une mémoire est toujours bonne. Peut-être que l’Homme veut vivre des expériences sur le plan matériel, la mémoire n’est pas nécessairement bonne, mais au niveau de l’évolution elle est bonne. Une mémoire d’abord... Une mémoire, ça ne se brûle pas. La mémoire de l’âme, ça ne se brûle pas dans le sens que ça ne s’élimine pas. C’est toujours conservé quelque part dans les plans, dans les archives.
Où on emploie l’expression : “brûler la mémoire de l’âme”, c’est dans le contexte où l’on veut dire que, là où l’Homme sur le plan matériel vit une souffrance par rapport à une mémoire, cette souffrance-là elle est actualisée par ses pensées, sa façon de penser, et ce sont ses façons de penser là qui doivent être neutralisées. Ceci neutralise la mémoire de l’âme sur le plan mental. Quand on parle de brûler une mémoire, on parle de contrôler, neutraliser la pensée astrale qui la fait surgir dans la conscience. Parce qu’un Homme qui vivrait une souffrance, si la pensée n’est plus là pour la lui faire rappeler, elle demeure enregistrée dans les annales, mais elle ne le fait pas souffrir.
Mais pour ça, il faut qu’il soit suffisamment intelligent pour comprendre que sa mémoire ou cette mémoire-là qui crée de la souffrance, elle est soit utile ou inutile. Quand on parle de brûler une mémoire, il faut regarder le côté utile et inutile. S’il y a souffrance reliée à une mémoire, cette mémoire-là n’est pas utile pour le mortel. Elle peut être utile pour les plans, l’ajusteur de pensée peut utiliser une mémoire d’âme pour la construction plus perfectionnée d’un véhicule mental au cours de l’évolution. Ça dépend à quel niveau d’évolution l’individu est rendu. Mais il y a de la mémoire d’âme qui fait partie de l’expérience humaine sur la Terre qui n’est pas utile à l’Homme, dans ce sens qu’elle va le faire souffrir.
Et si l’Homme prend conscience de ceci, ce qui se passe c’est qu’il transmute son corps émotionnel, parce qu’il n’y a pas de souffrance liée à la mémoire sans émotion. Autrement dit, un Homme qui aurait un centre mental puis un centre émotionnel totalement disconnectés l’un de l’autre, deux centres psychiques totalement disconnectés, ne pourrait pas souffrir mentalement d’une mémoire. Parce que la mémoire au niveau du mental, elle devient expliquée dans sa fonction si l’Homme est simplement mental.
Moi j’en ai vécu des souffrances dans ma vie, la mémoire peut être ramenée de ces souffrances-là. Mais parce que j’ai accès au plan mental, on va m’expliquer la mémoire. Donc je ne peux pas vivre de souffrance par rapport à cette mémoire-là, parce que je n’ai pas d’émotion rattachée à cette mémoire-là, à cause de la fusion. Tandis que l’Homme lui, a encore de l’émotivité reliée à son mental, donc quand il vit de la mémoire, il la vit toujours par rapport à un facteur émotionnel.
Et c’est le facteur émotionnel dans la pensée que l’Homme doit faire attention, que l’Homme doit neutraliser. Je vous donne un exemple. La petite fille a un “chum”, elle est en amour, il la laisse, elle a une peine d’amour. Elle le voit dans sa soupe pendant des mois, elle ne veut plus travailler, elle ne veut plus se lever, elle est déprimée. Bon, c’est l’émotion reliée à l’expérience qui la fait souffrir. S’il n’y avait pas d’émotion dans sa perception mentale, elle comprendrait l’expérience puis elle continuerait son affaire.
Donc ça, ça fait partie de son évolution ça fait partie de sa programmation ça fait partie de l’expérience de l’âme incarnée, ainsi de suite. Mais un jour elle va grandir, puis elle va avoir souffert de ça. Puis un jour, elle va s’apercevoir “qu’un de perdu, dix de retrouvés”, que la vie continue, ainsi de suite. Et c’est comme ça qu’on vit d’expériences, seulement que c’est fatigant de toujours vivre d’expériences comme ça, puis d’expériences comme ça.
C’est pour ça que l’Homme doit, pour brûler la mémoire, autrement dit pour brûler les mémoires qui font souffrir, il faut qu’il “focusse” sur l’émotion qui est connectée au mental, qui met cette mémoire-là en relief, et qui astralise sa conscience, et qui fait en sorte que des égrégores constamment polluent sa conscience. Parce que les égrégores ce sont des entités d’énergie, ce sont des forces qui ont une vie par elles-mêmes, et ils reviennent ces égrégores-là, puis ils reviennent, puis ils reviennent. Vous savez que quand vous avez une grande souffrance, ainsi de suite, sur le plan de l’émotion, ça prend un rien pour la déclencher, pour la ramener à votre conscience mentale. Puis c’est là que l’Homme doit neutraliser ces égrégores-là. Et pour neutraliser un égrégore, il faut disconnecter le champ de force émotionnel au champ de force mental.
Mais ça, ça demande une sorte d’intelligence, une sorte de maturité. Puis ça, ça peut aller très loin. Ça peut aller même dans l’intelligence occulte de l’expérience. Puis les gens n’ont pas, en général, accès à la dimension occulte de l’expérience, ils ne sont pas capables de parler par télépathie avec les circuits universels, et dire : “pourquoi est-ce que ça m’est arrivé ça, en telle année, telle chose, puis telle année, telle chose, puis telle année, telle chose”...
Donc l’Homme ne pouvant pas avoir de l’information créatrice utile, explicative, sur sa condition humaine pendant cette expérience-là, il ne vit que la mémoire de cette expérience-là. Et c’est là la souffrance humaine, et c’est là qu’il la brûle dans la mesure où il est capable de disconnecter l’émotion du mental, puis ce n’est pas facile disconnecter l’émotion du mental.
Je connais un type, par exemple, dans le Nord qui est marié depuis plusieurs années et il s’est divorcé dernièrement, et c’est très difficile pour lui en tant qu’Homme, en tant qu’ego mâle. Ça a été très dur pour lui de supporter, de vivre ce divorce-là. Sa femme qui s’en va puis toute l’affaire de la maison, la séparation des biens. Au niveau de son ego, ça a été très dur. C’est un échec pour lui, ainsi de suite. Là, ça commence à se tasser, parce que ça fait des mois. Avec le temps, ça se tasse, ça ! Mais il y a toujours une arrière-pensée qui vient. Ça fait que ça, ça fait partie de l’expérience de l’âme.
S’il était conscient ce type-là, il pourrait aller en-dedans puis parler avec la source, puis dire : “pourquoi est-ce qu’on s’est divorcés”... Et l’autre lui dirait : “tu t’es divorcé pour telle raison... Bababa... Bababa... Bababa”... Là, il dirait : “OK. C’est correct, bonjour. Fini”... Mais ce n’est pas le cas, parce qu’on a une conscience expérimentale. On fait encore partie de l’involution, on n’a pas de connaissance de soi, on fait l’expérience de soi. Puis on fait l’expérience d’un soi qui est fracturé, qui a été diminué par l’inconscience. On fait l’expérience d’un mental qui n’a pas de lumière, qui a une certaine lumière astrale. On ne peut pas parler à notre “chum”, à notre principe universel, à notre moi universel, à notre contrepartie universelle. Ça fait qu’on est obligé, par intuition ou par réflexion, d’être en communication avec des plans inférieurs.
DM : Vous semblez dire, Bernard, que le seul fait d’être informé sur une situation qu’on vit émotivement, semble être une façon de neutraliser ou de brûler la mémoire ?
BdM : Ah ! Ça, c’est intéressant ! Non. Le seul fait d’être informé ce n’est pas suffisant. Par contre, le seul fait ou le fait d’être informé, dépendant du niveau de l’information, dépendant de la source d’information… Une souffrance… Quand tu connais la vie, quand tu sais comment ça marche, une souffrance… L’Homme ne veut pas souffrir, l’Homme ne se met pas dans la merde pour se mettre dans la merde. Il n’y a pas un Homme qui se fait souffrir pour rien, l’Homme se fait astraliser. Ça fait partie de son expérience involutive. L’Homme conscient se fait astraliser, ça fait partie de son expérience évolutive. Mais il n’y a aucun Homme qui peut accepter gratuitement la souffrance.
Moi je suis obligé de dire : “bon, ben, l’Homme en évolution va souffrir”. Tu ne peux pas passer de l’involution à l’évolution sans souffrir, parce qu’on est trop ignorant de nous-mêmes, on a trop de voiles, on a trop d’illusions, c’est ça qui crée nos souffrances. Mais ce n’est pas parce que je dis que l’Homme qui accèdera à une conscience supramentale... Je ne peux pas dire que sa souffrance, ça me fait plaisir. Je ne peux pas dire que ma souffrance d’initié me fait plaisir. Ma souffrance m’a donné quelque chose, m’a amené à quelque chose, m’a fait transmuter quelque chose. Mais je ne peux pas dire de façon absolue que j’étais content d’avoir souffert. Ça, c’est niaiseux. Ça, c’est spirituel. C’est parti, ça !
Par contre, je peux dire que sans cette souffrance-là, je n’aurais pas pu transmuter mes corps pour arriver à un certain niveau de vibration mentale me libérant des contraintes de l’âme et de la mémoire personnelle. Donc c’est dans ce sens-là que je dis que l’Homme souffrira des grandes souffrances. L’Homme nouveau, les Fils de la lumière souffriront des grandes souffrances à leur niveau, parce que tu ne peux pas rentrer dans une conscience universelle sans sortir de ta conscience astrale. C’est ce que... Par exemple, les initiés dans le passé, comme le Nazaréen qui disait : “je suis descendu aux enfers”... Les initiés descendent aux enfers, les initiés font “Le voyage de Dante”.
Il faut que tu puisses descendre dans tes “propres enfers” pour sortir finalement du plan astral, puis pas seulement des enfers, mais aussi les hauts plans spirituels, si l’Homme est pour entrer dans une conscience universelle où il a la capacité finalement de renverser la polarité du vrai et du faux. Donc c’est très important pour l’être humain de réaliser que la souffrance, elle vient avec le “package” mais qu’on doit la diminuer le plus possible. C’est beaucoup plus facile pour un être humain normal de s’empêcher de souffrir que pour un initié. C’est difficile pour un initié de ne pas vivre une souffrance, parce qu’il est fusionné. Ça fait qu'ils te font passer dans un petit trou.
DM : Mais pourquoi vous dites que c’est plus facile pour un Homme ordinaire de passer à travers la souffrance ?
BdM : C’est plus facile parce qu’il y a des “buffers” (tampons). Il y a des conditions, il y a des jeux, il y a des mécanismes. Un Homme normal peut aller aux vues, il peut aller jouer au hockey, il peut se distraire, il peut se faire une “blonde” (copine), il peut faire toutes sortes de choses, il peut se plonger dans son travail, il peut se distraire. L’Homme inconscient peut se distraire dans la vie, puis c’est bon. Donc la souffrance est moins proche de lui.
Tandis qu’un initié ne peut pas faire ça. Un initié ne peut pas aller au hockey et… Un initié ne peut pas se créer de “buffers” contre la fusion. C’est ça qui fait de lui un initié, donc il ne peut pas passer à côté de la souffrance. Il va la comprendre plus vite que l’Homme, d’ailleurs c’est son job pour l’expliquer ensuite, il va en comprendre tous les aspects. Puis c’est justement parce qu’il ne lui est pas donné de quartier !
Tandis que l’Homme lui, a du temps. Les Hommes… Moi je sais que l’Homme normal dans la vie souffre beaucoup de choses à cause de lui-même. À cause de lui-même ! Il ne souffre pas à cause de la fusion. Ce n’est pas le double qui est fusionné avec, puis qui le fait passer dans des petits trous là ! C’est son ego, sa personnalité, c’est ça qui le fait souffrir. À ce moment-là l’Homme a une chance, l’Homme de l’involution qui passe à l’évolution a une chance de souffrir moins pour rien. Tandis que l’initié lui, est obligé de souffrir tout. Pour tout !
DM : Bon. Est-ce qu’on pourrait identifier deux types de souffrance à ce moment-là, une souffrance qui est liée à l’ego, puis une souffrance qui est liée à une transmutation ?
BdM : Il y a deux types de souffrance. Il y a une souffrance universelle, une souffrance cosmique, une souffrance initiatique. Puis il y a une souffrance qui fait partie de l’inconscience de l’âme, puis qui fait partie du développement de la conscience de l’Homme par rapport à son énergie, à son être, à sa conscience universelle. Mais dans un cas c’est particulier, et dans un autre cas c’est universel à l’Humanité. Les Hommes souffrent, mais il y a un haut degré de souffrance chez l’être humain qui est causé parce que peut-être qu’il n’écoute pas son “chum”, peut-être qu’il n’écoute pas sa femme, peut-être qu’il n’écoute pas son boss.
On n’écoute pas le monde autour de nous autres, on a des têtes de cochon. Le monde (les gens) nous le disent, parce que le monde (les gens) nous voient plus qu’on se voit nous autres les Hommes : “fais attention à ça, puis fais attention à ça, puis fais attention à ça”... On n’écoute pas les gens qui peuvent nous donner des conseils, ça fait qu’on souffre pour rien. On n’écoute pas nos parents quand ils sont intelligents, alors on souffre pour rien.
DM : Il y a des gens qui écoutent, puis que ça les met dans une situation de souffrance aussi ?
BdM : Si tu écoutes des gens qui sont intelligents, ça te sert, ça fait que tu as moins d’expériences, tu as moins d’expériences à être obligé de vivre. Ça fait que c’est ça le problème, ça fait qu'automatiquement... C’est pour ça que je dis que l’Homme souffre beaucoup pour rien. Il y a beaucoup de souffrances chez l’être humain qui ne sont pas nécessaires.
On dit : “un être humain devrait travailler”. C’est important pour un homme de travailler, de te trouver un job. Là, il dit : “ah, ben, je ne peux pas trouver de job, ils ont fermé les portes de la compagnie là, puis je m’en vais sur le bien-être social là. Il n’y a rien qu’une compagnie de tabac à Saint-Tite là, ça fait vingt ans que je travaille pour eux autres, puis je suis un spécialiste du tabac, puis là il n’y a plus de job pour moi”... Ce n’est pas vrai ! Là, il va crever de faim, il ne nourrira pas sa famille, sa femme va le “crisser” à la porte, les enfants vont se retourner de bord !
Un jour il va être sur l’assurance-chômage pendant deux, trois ans, puis un jour là, il va tellement être dans la souffrance qu’un jour il va dire : “ah, ben, il faut que j’aille travailler”. Pourquoi tu n’y es pas allé quand tu as lâché ta “crisse” de job, au lieu de te faire nourrir par… Au lieu de te faire supporter par le gouvernement, trouver un autre petit job en attendant ! Peut-être que les Compagnies de tabac, il va s’en ouvrir une autre ailleurs dans un autre temps. En attendant, va vendre de la crème glacée, au moins tu vas pouvoir payer ton loyer ! Ah ça, ça lui a pris trois ans pour comprendre ça !
DM : Souvent, la personne va dire que c’est parce qu’elle ne voulait pas souffrir.
BdM : Elle ne voulait pas quoi ?
DM : Elle ne voulait pas souffrir.
BdM : Elle s’est mise en souffrance.
DM : Oui, mais il y a des gens qui, quand on leur parle comme ça, nous disent : ah non, je ne veux pas souffrir d’un boss, je ne veux pas souffrir de faire un changement ci ou ça, les gens ne veulent pas faire le mouvement, parce qu’ils ne veulent pas souffrir.
BdM : Mais ils souffrent ailleurs.
DM : Oui. Mais là, est-ce que dans le développement d’un individu, il y a des souffrances inévitables qu’on n’a pas le choix de vivre ?
BdM : Ah ! Ça c’est intéressant !
DM : Comprenez-vous ce que je veux dire ?
BdM : Ouais, ouais, ouais, ouais, ouais ! Dans le développement d’un individu, il y a des souffrances-clés. Ça, j’appelle ça des souffrances initiatiques. Autrement dit dans le développement d’un individu, il y a quelque chose quelque part au cours de ta vie qu’il faut que tu passes à travers, parce que c’est ça qui va te donner un taux vibratoire universel. Sans ça, tu ne l’as pas ce taux vibratoire là. Autrement dit tu es un être humain normal.
Il y a un taux vibratoire que, cette souffrance-là, tu vas avoir les forces pour passer à travers, ça va t’être donné dans le temps. Tu vas passer à travers, mais ça c’est de la souffrance initiatique. Tandis que l’Homme, ce n’est pas rien que de la souffrance initiatique, il ne l’a même pas la souffrance initiatique ! Il a la souffrance psychologique de l’âme incarnée dans un corps physique avec un ego totalement “croche”, un ego avec toutes sortes de facettes personnalisées qu’on appelle la personnalité qui lui crée de la souffrance pour rien.
Il faut que tu travailles. Il faut qu’un gars travaille. S’il est marié il faut qu’il travaille encore plus. Une femme, il faut qu’elle soit heureuse dans la vie avec son mari. Elle n’est pas heureuse ? “Ben, pourquoi tu restes avec”... “Je l’aime”... “Mais tu dis que tu n’es pas heureuse, il te bat”.... “Ça ne fait rien, je l’aime, il me fait bien l’amour”... “Tu restes avec parce qu’il te fait bien l’amour”... “Mais il est fin de temps en temps”... “Mais, t’as des bleus aux yeux”... “Oui, mais ça se passe”...
Un jour elle va se réveiller, un jour il va lui casser la mâchoire, elle va avoir l’air d’un ptérodactyle ! Elle va être obligée de s’en trouver un autre de gars ! Tu vois ce que je veux dire ? Mais là, elle va attendre. Elle va attendre d’être poussée au mur là. Autrement dit l’homme puis la femme ont un karma, puis ils seraient capables de… Ils seraient capables de… Ah ! Ça c’est intéressant… L’être humain a un karma, l’homme puis la femme ont un karma, puis ils seraient capables de l’alléger rapidement, ajuster rapidement s’ils étaient intelligents.
Autrement dit, quand je dis “intelligents”, je ne veux pas dire intelligents par eux-mêmes nécessairement dans une conscience. Mais écoute ta belle-mère, ton beau-père, ton boss, tes “chums”... Bababa... Bababa... Le monde, tes amis qui te voient plus que toi. Mais on n’écoute pas le monde autour de nous autres. Ça fait qu’on reste, on reste, on reste dans nos situations. Puis un jour il y a un éclatement, puis il y a un éclatement, puis on passe notre vie à vivre des éclatements.
DM : Mais, Bernard, c’est quoi la mécanique qui permet à un individu d’avoir plus raison que la raison d’un autre, puis de souffrir de sa raison, même si l’autre qui a une autre raison semble pouvoir l’alléger ?
BdM : Ouais, ouais, ouais, OK. C’est parce qu’on a des têtes de cochon. Puis on a des têtes de cochon, parce qu’on a de l’orgueil. Puis on est orgueilleux parce qu’on ne veut pas donner de crédit à l’intelligence d’un autre. Puis on ne veut pas donner de crédit à l’intelligence d’un autre parce qu’on n’a pas été mis en vibration par la souffrance. C’est quand tu es mis en vibration par la souffrance que là, finalement, tu lâches, puis que tu commences à dire : “oui, c’est vrai, il a peut-être raison le gars”. Parce que la souffrance ça met les corps en vibration. Là c’est pas pire, ça se “toffe”.
DM : Donc on donne un crédit à quelqu’un après avoir vécu une impuissance personnelle ?
BdM : Oui, c’est ça.
DM : Mais tant qu’on a l’impression d’avoir une puissance personnelle, on n’est pas disposé à donner un crédit à l’autre ?
BdM : Non, parce qu’on se donne toujours de l’espace. On se dit toujours : “ça va s’arranger, la situation va s’arranger”. Ça ne s’arrange pas une situation ! Ça se dérange constamment. Ça se dérègle constamment, constamment, constamment, constamment, constamment, constamment. Éventuellement, ça crée une crise. C’est pour ça que j’adore ça, des crises, c’est merveilleux des crises ! Il n’y a rien comme une crise pour nous replacer “le cul”. Fameux les crises ! Une crise, tu t’en vas par là ou tu t’en vas par là. Pourquoi ? Parce qu’une crise c’est une situation où tu es confronté entre deux inévitabilités : Tu descends ou tu montes. C’est merveilleux des crises, heureusement qu’il y a des crises !
DM : Mais quand un individu est confronté à devoir se rendre jusqu’à la limite de sa raison, puis qu’on l’avertit de tous bords, de tous côtés, de cette situation-là, où est-ce qu’il peut trouver l’énergie de nourrir l’imbécilité ?
BdM : OK. OK. Il trouve l’énergie de nourrir l’imbécilité, parce qu’il n’est pas devenu suffisamment VIBRATOIREMENT intelligent. Elle est bien importante votre question, bien importante. Quand on est inconscient, c’est comme si on a une certaine résistance à l’ordre. N’oubliez pas une chose, hein, que moi quand je parle de l’ORDRE, je parle de l’ordre que l’Homme crée à partir de son intelligence et de sa volonté. Je ne parle pas de l’ordre là, parce que ta vie est en ordre... Parce que ta mère t’a laissé à sa mort 100 000 piasses, puis ta maison est payée, puis ton job n’est pas mal assuré parce que tu es dans les unions. Ce n’est pas ça de l’ordre.
De l’ordre, c’est une condition de vie que toi tu imposes à la vie, à partir de ton intelligence créatrice puis ta volonté. Il n’y a rien à faire avec les gens qui sont capables de créer cet ordre-là. Ils deviennent des… Ils deviennent quasiment des… Ils deviennent des panthères. Bon ! L’Homme n’est pas dans cet ordre-là. Il y arrivera. Puis la raison qu’il ne l’est pas, c’est parce qu’il n’a pas été mis en vibration par la souffrance. Il y en a bien du monde qui souffre. Il y a du monde (des gens) qui se font couper les bras. Ils perdent du monde, ils perdent des amis... Les accidents… la maladie. L’Homme souffre. La Terre c’est de la souffrance ! Il n’y a pas plus de conscience sur la planète.
DM : Mais ils ne sont pas mis en vibration ?
BdM : Parce que la souffrance ne les met pas en vibration. Puis sais-tu quand est-ce que la souffrance te met en vibration ? La souffrance elle te met en vibration quand tu commences à savoir comment est-ce que ça marche la vie ! Ah ! Ben, là, “tabarnak” c’est une autre paire de manches ! Parce que quand tu es mis en vibration par la souffrance, puis tu sais qu’en arrière du plan matériel, au-delà de l’espace-temps matériel, au-delà de ta conscience matérielle, tu as probablement des entités astrales qui te manipulent ou tu as probablement des forces qui font partie d’autres plans qui “taponnent” avec ta tête, puis qui manipulent ta conscience mentale, puis qui t’empêchent de penser clairement, puis qui t’enlèvent ta lumière, ah, là tu commences à avoir le “feu au cul” (être très fâché) !
Puis quand tu commences à prendre ce “feu au cul” là, que moi je l’ai glorieusement ce “feu au cul” là, laisse-moi te dire, mon cher, que dans la vie aussitôt qu’il arrive quelque chose pour créer un désordre, tu as la volonté, l’intelligence pour le neutraliser. Pourquoi ? Parce que ta souffrance t’a mis en vibration. Puis ça, c’est très important de comprendre ça. Parce que tant que l’Homme n’aura pas été mis en vibration dans sa souffrance, que l’Homme vivra simplement de la souffrance, ça veut dire que l’Homme n’aura pas conscience occulte de l’origine de sa conscience.
Puis quand tu n’as pas conscience occulte de l’origine de ta conscience, tu n’as pas d’idée qu’est-ce que c’est la vie. C’est comme si tu te promenais avec un sac sur la tête. Que tu sois riche, que tu sois pauvre, n’importe quand, quelqu’un peut te rentrer dedans. Tandis que quand tu commences à comprendre comment est-ce que ça marche la vie, ce que l’Homme existentiel rationnel n’a jamais voulu accepter, parce que c’est “too much”, à ce moment-là ta souffrance te met en vibration. Elle est mise en vibration.
Puis ça c’est le plus gros... C’est le meilleur coup de pied que tu peux avoir reçu de ta source. Ça, c’est le coup de pied dans le cul ultime. Puis quand tu l’as eu ce coup de pied dans le cul ultime là, après ça il y a rien qu’une chose qui compte dans la vie : L’ordre. Vous autres, ce n’est pas l’ordre qui compte. C’est de faire bien de l’argent, vous trouver une poupoune en fin de semaine, aller jouer au hockey, boire une caisse de bière, aller voir un bon film, vous assurer que vos enfants vont à l’école et qu’ils ont des bonnes notes... Ça c’est la condition humaine. Ça, c’est ce qui vous intéresse en tant qu’êtres humains civilisés.
Tandis que l’ordre que, l’Homme conscient, une fois que sa souffrance aura été mise en vibration, ou autrement dit une fois qu’il aura été mis en vibration par sa souffrance... L’Homme conscient, il n'y a rien qu’une chose qui l’intéressera dans la vie, c’est l’ordre. Parce que je vais te dire une chose, quand tu as de l’ordre dans ta vie qui n’existe pas sur la Terre aujourd’hui, quand tu as de cet ordre-là qui est totalement individualisé, tu as ton ordre à toi, à ce moment-là la vie est sous ton contrôle.
Puis à ce moment-là la vie est vécue comme tu veux, puis à ce moment-là il n’y a rien dans la vie qui est important en soi. La seule chose qui est importante, c’est la “crisse” de paix. C’est pour ça que je faisais ma “joke” (blague) avant, je disais : “pas la paix du Christ, la crisse de paix”, puis il y a une “crisse” de différence entre les deux. Comprends-tu ce que je veux dire ?
DM : Bernard, la mise en vibration dont vous parlez, ça revient encore au fait d’être informé de l’invisible ?
BdM : Bah oui, ça fait partie de ça. Ça fait partie de l’évolution ça. Tu sais tu ne peux pas…
DM : C’est parce que ça me fait penser au fait qu’il y a beaucoup de gens qui souffrent, mais que ça ne leur rapporte rien ?
BdM : Ah ! Tout le monde souffre, tout le monde souffre, puis ça ne leur rapporte rien, ça rapporte à l’astral, la souffrance ! Ah ! Il y a des belles archives de l’autre bord, puis quand tu meurs, tu arrives de l’autre bord, tu regardes les archives, t’as SOUFFERT ! Puis là ils te construisent un corps mental, puis un nouveau corps astral pour ta prochaine évolution.
Mais quand on parle de l’évolution, quand on parle de la descente de la lumière sur tous les plans de l’Homme, quand on parle de l’intégration de la conscience, quand on parle du retour de l’Homme à sa source, on parle de la reprise du contrôle humain du mortel sur sa vie, pour que sa vie cesse d’être expérimentale, pour que sa vie cesse d’être ancienne, pour que l’Homme arrête d’être toujours entre deux poteaux : le niaiseux puis le temporellement intelligent. Tu ne peux pas vivre toute ta vie dans la “merde” puis avoir l’épée de Damoclès des évènements sur ta tête.
Demande-toi pas pourquoi est-ce que les hommes dans leur job, ils ont des crises cardiaques à quarante-cinq ans, puis que les femmes finissent toutes seules à soixante ans, toutes seules en pleurs, puis en solitude ! Ça fait que l’Homme va être obligé, l’Homme conscient je parle, l’Homme va être obligé de comprendre que quand la souffrance est mise en vibration, c’est parce que tu commences à comprendre comment est-ce ça marche derrière le tableau, derrière le “smoke stream” (jet de fumée) de ton intellect, puis de ton ego. Puis c’est là que l’Homme va commencer à mettre de l’ordre dans sa vie.
Quand je parle de l’Homme, je parle de l’Homme génériquement. C’est à ce moment-là que l’Homme va commencer à être bien dans sa peau. Sans ça, de temps en temps tu es heureux, puis après ça tu n’es pas heureux, puis après ça tu es heureux, puis après ça tu n’es pas heureux, puis tu es heureux, puis tu n’es pas heureux… “Crisse” ! On n’est pas des bateaux comprends-tu ? Mais on s’est fait construire des “crisses” de bateaux, comprends-tu ce que je veux dire ?
Puis on s’est fait construire des bateaux depuis des siècles, puis tout le monde, les sages, les universitaires, les intellectuels, les théologiens, tout le monde nous a construit des bateaux ! Puis là, on vit dans une période de transition où on en a plein le cul des intellectuels, puis on en a plein le culdes théologiens, puis on en a plein le cul des sages. Mais on n’est pas arrivé à pouvoir faire la traversée de l’autre bord. C’est ça tout l’émoi dans la société là.
Avant tu avais des “guidelines” pour vivre, t'sé... On disait : “tu vis ta vie pour le meilleur ou pour le pire”, puis ce n’est plus assez là, pour un Homme intelligent de vivre sa vie pour le meilleur ou pour le pire. Tu vis ta vie pour le meilleur. Point final. “Fuck” le pire comprends-tu ? Mais ça, ça prend de la volonté puis ça prend de l’intelligence. Autrement dit, ça prend une diminution de tous les sentiments d’émotion qu’on a dans le mental. Ça prend une diminution de tout le pouvoir astral de l’âme sur notre ego. Ça prend une diminution du pouvoir mémoriel de l’individu par rapport à la mémoire de la race, ça demande une transmutation totale de l’Homme, c’est la transfiguration psychique de son moi. C’est ça l’évolution.
Après ça, tout ce qui compte c’est l’ordre, un ordre que toi tu te crées qui est totalement en harmonie avec la société, parce que c’est un ordre créatif, donc ce n’est pas un ordre anarchique. Puis à ce moment-là, tu fais ton bout de chemin, tu fais ce que tu as à faire. C’est ça le but puis la conséquence de cette évolution-là. Ce n’est pas l’affaire d’être conscient, puis de dire : “ah, ben, moi, je suis plus conscient que toi... à quel degré t’es rendu Jean-Paul... puis t'es allé au séminaire de Bernard de Montréal... ah, ben, t’es pas conscient si t’es pas allé au séminaire de Bernard de Montréal”... Je connais du monde (des gens) qui ne sont jamais venus à mes séminaires qui sont plus conscients, chose que les gens qui sont venus à mes séminaires parce que… (Coupure - changement de côté de cassette)... (Reprise en cours) (…) Là, il y a bien du monde, il y a du monde qui parle, il y a du monde d’intelligent, ça parle. Bon, c’est là, ça commence là !
DM : Ça veut dire que d’une façon ou d’une autre, il faut être en contact avec votre matériel ?
BdM : Non, non, non ! La seule raison que les gens sont en contact avec mon matériel, c’est parce qu’il faut que je le descende, moi. Ça, ça fait partie de mon travail. Mais l’Homme, l’Homme dans la vie, il y a du monde dans la vie qui ont une sensibilité. Il y a du monde dans la vie qui ont une sensibilité ! Ils ont une certaine intelligence. C’est évident que plus ils avancent là-dedans, éventuellement ils rentrent dans des courants beaucoup plus “vortexés” qui est le mien.
Mais l’Homme a une vibration, si l’Homme est capable d’abord de respecter ce qu’il sait, puis avancer avec ça. Puis s’il peut renflouer avec d’autres choses que d’autres gens peuvent dire dans le monde, tant mieux. Mais l’évolution ça commence chez l’Homme individuellement. Ça va se faire chez l’Homme individuellement, mais ça part du bout de ma langue, parce que je n’ai pas besoin d’être sur le plan matériel pour faire mon travail. Je peux le faire sur les autres plans, mon travail. Il y a des archives qui peuvent être libérées sur les autres plans qui, éventuellement au niveau vibratoire, vont faire partie de la conscience de l’Homme. Ça, ça fait partie des lois occultes de l’invisible. Sur le plan matériel, il y a des Hommes sur la Terre aujourd’hui qui ont une belle conscience.
DM : Donc le phénomène évolutif dont on parle souvent, qui est lié au supramental, c’est finalement accessible à la planète ?
BdM : Ça fait partie de la conscience évolutive de la planète.
DM : Mais ce n’est pas nécessairement dans des rapports, disons audiovisuels ?
BdM : Non, non, non, non. Moi je connais des gens qui sont venus en contact avec l’audiovisuel de ma parole, puis c’est des vrais cons. Ils ont totalement astralisé ce que j’ai dit, puis je ne veux plus rien savoir d’eux autres. Puis il y a des gens qui ne sont pas venus en contact même avec ces idées-là, mais de par leur propre sensibilité, de par leur propre connexion avec leur propre plan... Je pense à Jean Haab à Paris que je n’ai jamais rencontré, il l'a cette vibration-là.
Il y a du monde dans le monde, dans différents pays du monde qui ont une belle sensibilité. Au Québec, c’est évident que ça se fixe au Québec parce que ça fait partie de la destinée de la province que cette science-là soit descendue ici. Mais tu n’as pas besoin de connaître Bernard de Montréal pour évoluer. Il y a du monde dans le monde qui évolue. C’est évident que la science au Québec, c’est le fer de lance de cette conscience-là qui avait été promise par Aurobindo. Mais ces gens-là qui viennent en contact avec cette science-là, ils le voient tout de suite. Puis quand Jean Haab a lu mon livre, il a totalement compris ce que je disais. C’était normal, ça fait que déjà il était dans sa conscience évolutive. Ça fait qu’il y a du monde dans le monde d’intéressant.
DM : Vous parlez d’une personne comme ça. Elle avait pris contact avec quoi, elle personnellement ? Son évolution à cette personne-là dont vous parlez, elle avait commencé où ?
BdM : Son évolution a commencé sur d’autres plans avant l’incarnation. C’est un être évolué. Il y a des êtres sur la planète qui ont des âmes très évoluées. Il y a des êtres sur la planète qui ont des âmes, dont le statut universel est très avancé. Ça fait que c’est très très facile pour ces êtres-là, de venir en contact avec une haute vibration, puis accélérer leur processus de développement.
DM : Donc c’est déjà prédestiné leur processus évolutif ?
BdM : Ça fait partie de leur programmation, oui.
DM : Donc les gens ici, sur le plan matériel dans cette époque de vie là, vont simplement actualiser quelque chose ?
BdM : Ils actualisent ce qu’ils ont le potentiel de faire.
DM : Qui était déjà marqué à la naissance ?
BdM : Qui était déjà marqué à la naissance. Mais le point que je veux faire, c’est qu’il y a des Hommes dans cette vie-ci qui pensent qu’ils vont en arriver à une conscience intégrale. Puis ils n’y arriveront pas.
DM : Pourquoi ?
BdM : Parce qu’ils ont trop d’illusions astrales, ils sont trop astralisés. Puis il y a des gens dans cette vie-ci qui n’ont même pas conscience d’en arriver à une conscience intégrale, puis qui en arriveront à une conscience intégrale. Ça fait que ça dépend toujours de la disposition de l’ego. Ça dépend de la nature de l’âme. Ça dépend de la vibration de l’âme. La conscience ce n’est pas… La conscience c’est l’état vibratoire de ton Esprit qui transperce à travers ton ego. La conscience ce n’est pas une maîtrise quelconque philosophique d’une science occulte quelconque. Ce n’est pas ça de la conscience.
DM : Ça se reconnaît à quoi une âme évoluée ?
BdM : Une âme évoluée…
DM : Y a-t-il des paramètres ?
BdM : Oui, il y en a. Puis le plus grand, d’après mon expérience, le plus grand c’est l’absence d’orgueil. L’absence d’orgueil, c’est tellement extraordinaire chez un être qui a un certain niveau d’évolution, puis je ne parle pas de l’orgueil intellectuel, je parle de l’orgueil spirituel, l’orgueil occulte, cette absence d’orgueil là pour moi, c’est la plus grande marque d’évolution possible de l’âme “now”. Parce que les Hommes vont craquer devant leur propre lumière avec de l’orgueil.
Tu ne peux pas venir en contact avec le double, puis vivre des miroitements astraux d’orgueil, tu ne peux pas. Ça fait que déjà il y a un blocage. Parce que n’oubliez pas une chose, que l’orgueil ça fait partie de la définition astrale de l’intelligence universelle. L’orgueil c’est ce qui a fait marcher le monde involutif. L’orgueil c’est le ciment qui a permis à la civilisation de progresser. L’orgueil c’est l’incantation des morts à travers l’ego de l’Homme. L’orgueil c’est le fil conducteur entre les forces lucifériennes pour l’Humanité à travers le monde astral de la mort.
Ça fait que, quand on parle des Fils de la lumière, on ne parle pas des Fils de Bélial. Quand on parle des Fils de la lumière, on parle des Hommes qui, éventuellement, pourront travailler avec des forces éthériques universellement conversantes en intelligence. On parle d’êtres qui n’auront plus d’orgueil. Ça va être brûlé par l’initiation solaire, l’orgueil. L’initiation astrale maintient l’orgueil, l’initiation astrale des âges involutifs, les Grecs, les Romains, le mysticisme chrétien, l’initiation astrale de l’involution a cultivé l’orgueil, parce que ça a permis à l’Humanité de continuer à avoir l’impression d’avancer.
Alors que dans l’initiation solaire de l’évolution de la formation psychique de la sixième, puis de la septième race-racine, l’orgueil va totalement être éliminé de la conscience de l’ego, parce que l’Homme ne peut pas rentrer consciemment sur le plan éthérique avec cette vibration-là dans le mental. Alors que l’Homme peut facilement rentrer dans le plan astral avec l’orgueil dans le mental.
Regarde les gars qui font de la magie noire, regarde les gars qui font des voyages astraux, regarde les gars qui ont des écoles où ils t’enseignent comment faire des voyages astraux ! Rencontre-les, ces gens-là, femmes ou hommes, puis ce sont tous des êtres qui sont spirituellement orgueilleux.
DM : C’est quoi la mécanique de l’orgueil ?
BdM : L’orgueil c’est la contestation psychique de l’ego vis-à-vis la potentialité vibratoire de son âme pour la compréhension personnelle des mystères. Un Homme qui est moindrement orgueilleux dans l’écoute occulte de sa conscience, a l’impression d’être important psychiquement, occultement, spirituellement, religieusement, théologiquement, ainsi de suite. Puis c’est facile à tester ces gens-là ! Tu n’as rien qu’à leur dire… Tu n'as rien qu’à leur dire franchement devant eux autres, quand tu les rencontres, là : “mange donc d’la marde” (va te faire foutre), puis tu vas voir ce qui se produit.
Tu leur dis : “mange donc d’la marde”, tu le vois l’ego qui vibre, ça fait que tu ne peux pas arriver vers un maître aux Indes... Comme mon “chum” est allé voir dernièrement, qui est assis sur son 36 là, puis lui dire : “mange donc d’la marde”... S’il ne bouge pas le gars, puis si tu ne la vois pas la vibration de l’orgueil, automatiquement tu fais de lui un allié. Il sort de son ashram puis il s’en vient au Québec, parce que là il va savoir qu’est-ce qui se passe ! Ça fait que c’est facile de tester l’orgueil d’une personne.
Quand tu es dans toutes les atmosphères… C’est pour ça que pour moi, l’ésotérisme, puis l’occultisme, puis tout ça là… C’est pour ça qu’il y a bien du monde qui… Il y a bien des ésotéristes puis des occultistes qui ne sont pas trop contents de moi, parce que tu sais, quand je dis que l’ésotérisme, l’occultisme, je vais le mettre à terre, je vais le mettre à terre ! Quand bien même ça me prendrait dix ans, quinze ans, mais je vais finir de dire ce que j’ai à dire, moi… Il n’y aura plus de place pour eux autres.
Ça fait que l’ésotérisme l’occultisme là !… Mais quand je dis que je vais le mettre à terre, je ne veux pas dire que l’ésotérisme, l’occultisme, ce n’est pas réel. Je veux dire que je vais mettre à terre les aspects astraux de la pensée ésotérique et occulte. Ça, c’est définitif. Attendez que mes livres sortent là ! Vous allez voir que je ne suis pas un cadeau, je suis un train, parce que j’en ai plein le cul des guides spirituels puis des maîtres spirituels, puis des gourous, puis des “gouzous”, puis des guérisseurs, puis des “metteurs de main”, puis “des pogneurs de cul” (rires public).
Parce que le problème, le problème… Moi je suis un Homme averti, ça fait que des problèmes, je n’en ai pas, mais le problème, c’est que dans notre société, on a du monde, des gens spirituels, du bon monde, qui veulent avancer, puis qui font une recherche. Normal ! Mais qui sont trop naïfs encore, ils n’ont pas été brûlés, ils sont trop naïfs. Puis la première chose que tu sais, c’est qu’ils se font brûler ici, puis ils se font brûler là, puis ils se font brûler là.
Puis il faut que ça arrête un jour que du monde se fasse brûler par des gens qui sont supposément à la pointe de la connaissance. Ça fait que la pointe je vais la crocher. Ça, c’est inévitable. Mon prochain livre que j’écris là, j’en ai tellement de livres que je veux écrire, mais le prochain que je vais écrire, je pense que ça va être sur les entités astrales de la mort. Je vais expliquer ça les entités astrales de la mort. Je vais faire un livre sur ça, pas trop épais pour ne pas vous fatiguer là… Ensuite, je vais en faire un autre sur la mort. Je vais expliquer qu’est-ce que c’est la mort.
J’ai hâte de finir avec ces livres-là, parce que c’est “plate” (ennuyeux) pour moi, mais il faut que je les fasse en attendant. Parce que je suis tanné de voir le monde, du bon monde là, t'sé, du monde simple, qui se font - au cours des années - qui se font embobiner, puis qui se font embobiner, puis qui se font embobiner, puis qui se font embobiner. Puis moi, je ne peux pas publiquement puis je ne peux pas… Ce n’est pas mon job de dire : “tu ne peux pas aller voir ça, puis tu ne peux pas faire ci, tu ne peux pas faire ça”. Ça, ce n’est pas mon job. Mon job, c’est de donner une instruction, que le monde prenne ça, puis qu’ils regardent, qu’ils prennent la loupe puis qu’ils regardent de leurs propres yeux.
Sans ça je deviens un autre maître. Moi, je ne veux rien avoir à faire avec ça, le public. Je parle là… Mais il y a des gens dans le monde en Europe, en France, aux États-Unis, ainsi de suite, qui sont prêts à aller plus loin. Mais quelque part, ils se font vampiriser par l’astral à travers des individus ésotérico-spirituels occultes qui ont des bonnes intentions, mais qui ne connaissent pas les lois occultes du mensonge cosmique sur la planète. C’est pour ça que ces choses-là, il faut que ça soit su.
DM : Y a-t-il des gens qui sont humbles mais qui, à cause du fait qu’ils se donnent une mission, vivent l’orgueil ?
BdM : Bah oui. Ce n’est pas parce que tu es humble… D’ailleurs, l’humilité c’est l’envers de l’orgueil spirituel. Va dans la vie, va dans un bon monastère, va dans les bons, bons, bons monastères, où les gars mangent rien que du pain puis de la salade, du pain, de la salade, du pain, de la salade, un petit peu d’eau de temps en temps là, tu vas en voir de l’humilité là ! Puis mets-les sur le “spot”, tu vas voir l’orgueil sortir tout de suite.
DM : C’est quoi la mécanique exacte ?
BdM : La mécanique est basée sur le principe qu’ils ont l’impression que c’est eux autres qui ont les clés de la théologie ou les clés de la religion, ou les clés du mysticisme, ou que c’est rien qu’eux autres qui peuvent parler de Dieu : “j’ai rencontré Dieu dans ma cellule”... “T’as rencontré Dieu dans ta cellule”... Il ne faudrait pas que tu dises que toi tu l’as rencontré sur la rue Sainte-Catherine, parce que là, ils contesteraient : “tu ne peux pas rencontrer Dieu sur la rue Sainte-Catherine, moi je l’ai rencontré dans ma cellule”...
Moi j’ai eu une expérience, puis je vais vous le dire avant de partir parce que… D’ailleurs, je ne devrais pas dire ça mais… Je ne devrais pas dire ça. Non, je ne le dirai pas “anyway”, parce que je ne veux pas dire ça, mais… Non… (rires public). Je ne peux pas faire ça, parce qu’il faut que je respecte les conditions involutives de certaines choses. Mais je peux vous dire une chose, puis tu sais à quoi je fais référence, quand je suis allé en France, que je suis allé à telle place en France, que j’ai rencontré… Hein ! C’est ça que je veux dire. C’est pour ça que je ne veux pas en parler. Mais ce que je veux dire, c’est que l’orgueil se cache derrière l’humilité.
DM : C’est lourd un secret...
BdM : Non, je ne peux pas parler de ça.
DM : Je me sens écrasé par le secret.
BdM : Ça se parle en privé, ça, mais ma femme comprend ce que je dis, hein, Minou ? Puis c’est un saint homme, hein ? Si vous saviez qui c’est qui l’a placé là, dans ce rôle-là… En tout cas, on va changer de chose…
DM : C’est une entité...
BdM : On va changer de chose... Reste tranquille... (rires du public). Ce que je veux dire pour revenir au sérieux là, reste tranquille… Ce que je veux dire, c’est que l’orgueil se cache derrière l’humilité. Puis à part tout ça, si… Changeons de sujet là...
DM : Non mais, Bernard, on parle de brûler la mémoire de l’âme, puis là on a dit que c’était la souffrance, puis que la majeure partie de la souffrance était finalement originaire d’un facteur d’orgueil. Moi, ce qui m’intéresse de savoir, c’est la mécanique qui fait qu’un individu devient orgueilleux. C’est qu’est-ce qui fait que l’individu en vient orgueilleux ? Est-ce que c’est l’astral qui te place dans des évènements ou dans des situations pour te rendre orgueilleux ? Est-ce que c’est un excès de pouvoir que tu as, puis que tu n’es pas capable de contenir ? C’est quoi ?
BdM : C’est parce que l’astral te donne l’impression d’avoir accédé à la sagesse. Puis la sagesse, c’est la vieillesse de l’Esprit. Un Esprit qui est vieux… J’essaie de te donner un… De mettre ça en forme...
DM : Un esprit-entité ?
BdM : Si tu parles d’un corps, un corps qui est décrépit, vieux là, la sagesse c’est la vieillesse de l’Esprit. L’intelligence dans le sens créatif morontiel du terme, c’est la jeunesse de l’Esprit. L’Homme comprendra que la sagesse, c’est le plus haut niveau d’évolution de la conscience mystique astrale de l’involution. C’était nécessaire pendant l’involution, c’était grand durant l’involution, mais ce n’est plus assez pour l’évolution. Tu ne peux plus te faire dire par la sagesse mystique des temps ou des âges, que les mystères existent.
DM : Mais ça se reconnaît un sage, ça nous fait la morale en général !
BdM : Un sage, sais-tu comment ça se reconnaît ? Un sage, ça se reconnaît en essayant toujours de dédoubler ton ego par des paroles convaincantes. Ça, c’est comme mon “chum” qui arrive des Indes, puis ce n’est pas le moindre. C’est un grand ami de Jean-Paul Sartre, un brillant le gars, qui s’en va aux Indes, puis qui se fait dire par un gars dans l’ashram, puis je ne vous dirai pas lequel parce que vous allez le reconnaître, qui se fait dire : “Is it clear”...
Tu vas dépenser 4000 piasses, puis faire 4000 piasses de voyage pour arriver devant un gars qui est assis sur son cul dans un ashram, puis qui va te dire : “Is it clear”... Puis j’ai dit : “t’as pas été assez intelligent pour lui dire : qu’est-ce que tu veux dire par le it, c’est quoi le it”... J’ai dit : “moi, je vais te le dire qu’est-ce que c’est le it”. J’étais à table avec lui. Je te dis, “crisse”, qu’il n’a pas mangé bien gros ce soir-là ! (rires du public). Parce que j’ai dit : “que je t’écrive des lettres, des petites cartes quand je vais en voyage, je vais signer : Is it clear... Tu vas savoir qui c’est qui t’écrit, maudit niaiseux”... Mais il avait des larmes aux yeux...
J’ai dit : “t’as des larmes aux yeux, parce que je te parle de même, puis t’étais pas capable toi, de lui faire mettre la rage au cul par des paroles intelligentes, puis te faire dire : Is it clear... Puis ensuite envoyer un petit bouquet de fleurs puis te faire arroser avec un gun, puis de l’eau de rose”... Je lui ai dit : “je ne viens plus ici pour parler avec toi, la prochaine fois que je viens ici, c’est pour jouer aux échecs seulement, socialement”.
Ça fait que… Puis ce n’est pas le moindre, hein, ce gars-là ! Autrement dit ce que je veux dire, c’est qu’on est bien “sans-dessein”. On est bien naïf. Puis on a été “empissetté” par la sagesse primordiale, puis je vais la mettre à terre. D’ailleurs, je n’ai pas le choix, je suis obligé. De sorte que quand je partirai d’ici, puis que j’aurai tout dit ce que j’ai à dire, puis que j’aurai tout écrit ce que j’ai à écrire, il n’y aura plus rien qu’on aura besoin de savoir. Après ça, ça sera une autre évolution dans un autre temps. On va en avoir assez.
DM : On va en avoir appris en tout cas.
BdM : La sagesse primordiale là, puis la sagesse de ci, puis la sagesse de ça là, je l’ai loin. Puis je suis fatigué de ça, parce que ça a été pendant des siècles une toile d’araignée nécessaire, puis on s’est tous fait prendre là-dedans. Mais là, on passe à une nouvelle évolution puis c’est fini, ce n’est plus assez. C’est assez pour l’Homme inconscient qui va continuer à s’abreuver de la sagesse, parce que c’est bon pour lui, mais ça ne sera plus suffisant pour l’Homme conscient. Parce que l’Homme conscient va vouloir savoir qu’est-ce que c’est une âme, qu’est-ce que c’est un Esprit, c’est quoi de la pensée !
Il va vouloir avoir la science de l’invisible, pour pouvoir ensuite aller visiter ces mondes-là. Comment est-ce que ça marche la mort ?! Il faut que tu les rencontres, il faut que tu ailles sur leur plan, que tu placotes avec eux autres. Tu vas sur le plan éthérique c’est la même chose. Il va falloir que l’Homme se déplace. Le véhicule matériel physique, ce n’est plus assez pour avoir une notion scientifique, ordonnée, intelligente de l’univers matériel et immatériel. On est rendu là.
C’est pour ça que quand Jean XXIII disait : “Les Fils de la lumière souffriront des grandes souffrances”, il avait entièrement raison. Ils souffriront des grandes souffrances, puis ça ne sera pas les souffrances involutives, ça ne sera pas les souffrances niaiseuses de l’involution. Ça va être la mise en vibration de la conscience de l’Homme, et l’Homme sera mis en vibration. Des êtres qui iront loin dans leur conscience, qui retourneront à leur source seront mis en vibration par leur propre feu cosmique.
Parce que c’est évident que la sainteté, puis la spiritualité, puis l’ésotérisme puis l’occultisme frelaté, puis la sagesse des âges, ça ne sera plus assez pour l’Homme, parce que l’Homme est rendu que son mental est développé. L’Homme est capable de développer une science matérielle très avancée aujourd’hui, donc son mental est développé. Puis l’Homme tu ne peux plus lui parler en paraboles !
C’est quoi ça un Ange, c’est quoi une entité, c’est quoi ça un Archange, c’est bien beau de dire : il y a des Anges, des Archanges, c’est quoi ? Ça mange quoi en hiver ça ? C’est quoi Dieu ? C’est quoi des Alephs ? C’est quoi l’infinité ? C’est bien beau de dire l’infini ! C’est quoi ? C’est quoi la lumière ? Autrement dit il va falloir que l’Homme en arrive au cours de l’évolution à pouvoir poser des questions fondamentales par rapport à l’invisible, comme maintenant il pose des questions fondamentales par rapport à la matérialité. C’est ça qui a donné la science. C’est ça qui nous a sortis du Moyen Âge. C’est ça qui sortira l’Homme de son Moyen Âge psychologique.
DM : Bernard, la sagesse a été soutenue par la croyance. La nouvelle science va être soutenue par quoi ?
BdM : La nouvelle science sera soutenue… Ça, c’est intéressant ! La nouvelle science va être soutenue par la fusion du mortel et de l’ajusteur de pensée. La fusion du mortel puis de l’ajusteur de pensée, c’est ça qui va soutenir la nouvelle science. Pas d’autre chose. Autrement dit l’Homme conscient, l’Homme nouveau, l’Homme de demain sera un pilier de lumière par lui-même, simplement par lui-même, ça fait que sa fusion avec l’ajusteur de pensée sera un pilier de connaissance.
Un Homme qui sera dans cette fusion-là, il aura sa connaissance, la connaissance qui fait partie de sa fusion, qui fait partie du secret de sa fusion, il fera ce qu’il a à faire avec. L’autre Homme fera ce qu’il a à faire avec. L’autre Homme fera ce qu’il a à faire avec, et tous les Hommes seront dans la même vibration, mais ils auront tous des territoires d’action différents. Mais c’est la fusion de l’Homme et du mortel qui sera le pilier de la connaissance. La connaissance supramentale ne sera jamais supportée, maintenue en équivalence, en consensus social, par une race, une société quelconque. Ce sera totalement individualisé. D’ailleurs, la conscience supramentale c’est le partage du pouvoir sur la Terre entre des entités morontialisées, demain. Pas aujourd’hui. Demain.
DM : Pourquoi vous dites des entités ?
BdM : Des entités morontialisées, ça veut dire qu’il y aura des Hommes sur la Terre qui auront accès à la conscience éthérique instantanément, qui seront capables d’aller sur le plan éthérique instantanément, et qui seront capables de morontialiser leur énergie, c’est-à-dire d’utiliser leur véhicule éthérique pour se déplacer dans le cosmos, invisible comme matériel, à l’insu de l’Humanité involutive. Ça, c’est l’Homme de demain, ça fait que c’est une autre “ball game”.
Quand je dis dans les séminaires : l’Homme s’en va par là, l’Homme nouveau s’en va par là dans une direction totalement opposée, puis ça ne s’est jamais fait pendant l’involution ! Les plus hauts moments de l’involution où tu as eu des grands initiés qui sont venus sur la Terre, comme le Christ, par exemple, la seule fonction, la seule fonction de ces êtres-là, hormis les conséquences de leur présence sur le plan matériel, c’était de permettre qu’à la fin du vingtième siècle, les circuits universels soient ouverts entre le mortel et les plans supérieurs.
C’était ça le but, la fonction et la conséquence de l’acte christique de l’infusion sur la Terre, ça c’était son job, mais c’était trop occulte pour l’Homme de l’involution. Ça a servi à développer la grande fondation de la conscience chrétienne pour universaliser l’Homme dans une formation psychologique humanitaire et politique, pour permettre l’universalité des races, des nations, ainsi de suite. Ça, c’est au niveau des conséquences. Mais au niveau de l’acte primordial de l’effusion du Christ sur la Terre, c’était de permettre éventuellement l’ouverture des circuits universels.
Et ce qui a permis, une raison… Parce qu’il y a des gens… Une personne qui m’a demandé une fois : “comment ça se fait que le Christ est mort, pourquoi le Christ est mort physiquement, il aurait bien pu ne pas être mort physiquement, pourquoi est-ce qu’il est mort physiquement”... Parce que le meurtre du Christ a permis le contact entre l’énergie solaire et la conscience des cellules.
DM : L’énergie solaire ? Qu’est-ce que vous entendez par l’énergie ?
BdM : L’énergie solaire, c’est l’énergie qui fait partie de la communion universelle des “Melchisédechs” qui contrôlent l’univers local. Cette énergie-là, quand lui a vécu le meurtre de son corps matériel, ça a mis en vibration la conscience de ses cellules. Ça a ouvert les circuits universels. C’est pour ça que deux-mille ans plus tard, on est capable nous autres maintenant de recommuniquer télépathiquement avec les circuits universels. Ça fait que la fonction du Christ sur la Terre, ce n’était pas de créer la religion catholique. La religion catholique, ça c’est Pierre puis Paul, puis la “gang” qui a fait ça, la “gang”. (rires public).
DM : Ça veut dire que l’ouverture des circuits universels est intimement liée à la conscience des cellules ?
BdM : L’ouverture des circuits universels, mon cher, c’est intimement lié à la conscience des cellules. C’est comme si tu ploguais “Bell Téléphone” à toi directement !
DM : Dans le corps ? Oui, c’est ça ?
BdM : Directement. Autrement dit une fois que ça c’est établi, que c’est fait cette connexion-là, l’Homme cesse d’être programmé astralement. Et il est capable par lui-même de reprogrammer la conscience évolutive des Humanités futures. D’ailleurs, je vais te dire une chose. Au cours de l’évolution, au cours des âges, puis des générations qui viennent, puis au cours de la sixième, de la septième race-racine, puis à partir du moment où l’Homme va rentrer dans son évolution jupitérienne, l’être humain en fusion sera en droit et en pouvoir de créer des nouvelles races sur la Terre.
Quand je parle sur la Terre, je ne parle pas nécessairement sur la Terre matérielle, mais sur le plan éthérique de la Terre, et aussi dans l’univers local. Ça, ça sera le résultat de la fusion, c’est-à-dire le résultat de la mise en vibration de la conscience des cellules par cette énergie-là universelle, qui fait partie des circuits universels. Et c’est pour ça que l’Homme n’aura plus besoin de penser, parce que penser c’est trop bas en vibration, penser c’est trop linéaire, penser c’est trop réflectif. Mais penser, ça fait tellement partie de la personnalité de l’Homme…
D'ailleurs, c’est pour ça que l’Homme n’aura plus de personnalité dans ce temps-là, il va être simplement une personne, il va être totalement transparent. Mais en attendant, penser c’est nécessaire, parce que ça a permis à l’Homme de développer son corps mental. Si l’Homme n’avait pas pensé, s’il n’avait pas été permis à l’Homme de penser, l’Homme n’aurait pas pu développer le corps mental inférieur. Puis c’est l’astral qui a permis à l’Homme de penser.
La pensée est soutenue à partir du mental supérieur, mais c’est l’astral dans sa défiguration de l’énergie, puis dans sa transmission erronée de l’information, parce que l’Homme n’était pas capable de codifier l’information ou de décoder l’information parfaitement, parce que son corps mental n’était pas suffisamment développé, que l’Homme a eu des conceptions de la vie, des gouvernements, de la science comme il a aujourd’hui. Mais ça, ça lui a permis de développer son corps mental. Donc dans un sens, les morts sont responsables, ils ont été utiles dans la formation de la personnalité. Et demain, l’astral sera totalement impuissant à reformuler son contact avec l’Homme, parce que l’Homme demain ne sera plus capable de penser dans le sens traditionnel du terme. Quand il vivra une pensée comme on parle, il saura que c’est une communication, puis plus l’Homme sera en fusion, plus cette communication-là sera basée sur la relation de l’ego avec le TU, puis de moins en moins sur la relation de l’ego avec le JE.
La plus grande mystique, la plus grande déformation psychique de l’ego est basée sur le fait que dans notre grammaire et dans la conversation de notre grammaire en mots vocabularisés, pour la perception de notre ego, on s’intitule en JE afin de donner une définition précise à notre moi, alors que demain on s’intitulera en TU afin de pouvoir converser avec notre moi universel. Bye.
DM : Merci, Bernard. (Applaudissements)
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