jeudi 22 juin 2023

DM 080 Les causes occultes de la délinquance

 Daniel Ménard (DM) : Ce soir, nous aborderons un sujet qui est assez médiatisé :  “Les causes occultes de la délinquance”. Bernard, on remarque dans notre société moderne, une augmentation extrêmement sensible de la délinquance et même ici au Québec, un facteur de décrochage scolaire particulièrement accentué, particulièrement avancé. Est-ce que, dans ce qu'on parlait tout à l'heure, de tensions dans le développement du corps astral, est-ce que ces tensions-là sont plus sensibles chez les jeunes que chez les adultes ? Est-ce que la mise en situation d'une involution est plus sensible chez les jeunes que chez les adultes ? 

 

 

Bernard de Montréal (BdM) : Les jeunes sont en évolution psychologique progressive, ils n'ont pas atteint un niveau d'intégration de personnalité, ils n'ont pas de référent personnel, ils ont les référents de la société où les référents parentaux, ils n'ont pas d'identité. Ils sont en voie de s’en créer une, d'identité, qui demeurerait quand même une identité involutive. Ils vivent dans des temps où l’ego n’est plus sécurisé par les valeurs traditionnelles. Donc quand je parle de valeurs traditionnelles, je parle de la religion et je parle d'une gestion équilibrée du patrimoine social. Ils vivent dans un temps où les forces de la civilisation deviennent de plus en plus impuissantes à contenir l’astral de la civilisation.

 

Ma fille me disait quelque chose dernièrement que j'ai trouvé très très intelligent.  Je lui demandais : “qu'est ce qui se passe aux États-Unis, qu'est ce qui fait que les États-Unis sont en train, en tant que pays, de réellement déborder à l'extérieur d’eux-mêmes, le bordel tout partout, la remise en question tout partout, la désorganisation systématique”... Et elle me disait que les Américains... D'ailleurs c'est un des peuples sur la Terre, les Américains sont une nation qui, à cause de l’affranchissement psychologique de leur structure sociale, donc religieuse, sociale, gouvernementale, ainsi de suite, à cause de cette liberté américaine, entre parenthèses, les Américains aujourd’hui sont incapables de contenir leur astral. Donc techniquement le peuple Américain sur la Terre est le peuple le plus astralisé au monde !

 

Et c’est rendu dans des registres de sophistication, tellement avancés que pour nous, les Américains, ou pour les peuples sous-développés, pas pour les Canadiens, mais pour les peuples qui évoluent, les Américains sont réellement un modèle. Et c’est vrai que les Américains sont un modèle, mais le modèle américain change constamment, “l'American Dream” des années 40, 50, 60, change, de sorte qu'aujourd'hui les Américains eux-mêmes se demandent s'ils vont revenir, s'ils vont le refaire, le reprendre, leur “American Dream”Est-ce qu'il y en a un véritable, “American Dreams” !

 

Si nous revenons dans notre société qui, dans un sens, miroite un peu “l'American Dream”Américain, puisqu'on est un peuple ou une nation techniquement avancée sur le plan économique, social, on s'aperçoit que nos jeunes ont été forcés malgré eux, à vivre l'expérience, d'abord d'un système éducatif que les éducateurs remettent constamment en question. Les jeunes en même temps ont été amenés à vivre des expériences par rapport à la drogue qui est ce que j'appelle du “fachisme” (fascisme) intégral.

 

La drogue pour moi, c’est l'effort astral le plus poussé servant à la destruction des fondations de la civilisation occidentale. Les connexions astrales avec la drogue dans le monde, ce sont des connexions qui sont totalement, totalement sataniques, totalement voudouesques, totalement orientées vers la destruction des fondations de notre civilisation. Donc nos jeunes participent à ce processus-là parce qu'ils n'ont pas d'identité, parce que les parents ont perdu le contrôle sur leur éducation.

 

Puis les parents ont perdu le contrôle sur leur éducation parce que dans les années 60, quand il y a eu la révolution de la jeunesse, ou l’éloignement entre les jeunes et les parents, l’ancienne autorité parentale, ceci a été mis en relief à travers le grand et fameux catalyste de la drogue et aussi la musique. La musique des années 60 là, qui était aussi connectée à la drogue qui, jusqu'à aujourd'hui, continue dans le rap et tout ça, aux États-Unis, bon ! 

 

Alors les jeunes sont les héritiers d'une civilisation qui n'a pas pu contenir ses forces astrales. Donc je parle de la civilisation américaine qui déborde au Canada, qui déborde en Europe, ainsi de suite. Donc comment voulez-vous que les jeunes aujourd'hui qui sont réellement démunis, puissent vivre leur scolarité, leur jeunesse, leurs ambitions même idéalisées, comme nous, nous les avons vécues dans les années 60 ou 50. 

 

C’est très difficile, à moins d'avoir des parents qui sont réellement au parfum, c'est-à-dire des parents qui ont réellement la capacité de s'entretenir avec le jeune, savoir où, ce qui se passe à l'extérieur ne vienne pas contaminer l'éther de leur maison, de leur chez eux, “tout en étant libéral”, dans le sens de permettre aux jeunes de vivre leur vie à l'extérieur, mais de ne pas ramener toute cette pollution-là, toute cette cochonnerie-là à la maison. Et ça, c'est un tour de force. Ça se fait quand les parents ont une certaine conscience et qu'ils ont commencé avec les jeunes dans un très bas âge à se préparer contre cette avalanche d’impressions astralisées qu’ils vivent à l’âge de treize, quatorze, quinze ans. 

 

Mais tu ne peux pas commencer ça à l’âge de treize, quatorze, quinze ans, il faut que tu commences quand ils sont jeunes. Puis il y a toutes sortes de principes là-dedans, au niveau de l'éducation, au niveau de la responsabilité parentale, je ne veux pas rentrer là-dedans là, parce que je ne veux pas donner un cours en éducation. Mais les jeunes aujourd'hui sont les fruits de l'incapacité du foyer et de la société de leur assurer une voie suffisamment intelligente pour qu'ils puissent progresser sans trop de contraintes extérieures. Si cette voie-là n'est pas existante, ils vivent les contraintes extérieures qui créent en eux des contraintes intérieures et qui, éventuellement, fait de ces jeunes-là des êtres qui ne savent plus où mettre la tête. 

 

 

DM : Est-ce qu’un jeune est plus handicapé qu'un adulte pour se prendre en main ?

 


BDM : Un jeune est plus handicapé qu'un adulte dans ce sens que le jeune doit d'abord se créer sa première fondation. Un adulte lui, qui a entre vingt-cinq, trente, quarante ans, puis ça va mal, le business va mal, la récession... Papapapapapa... Il traite avec une psychologie de son être, en fonction des évènements, mais toujours par rapport à une sorte de consolidation psychologique de son moi. 

 

L’adulte lui, à vingt-cinq, trente, quarante, quarante-cinq ans, même s’il n’est pas conscient, il est quand même pour lui-même un personnage, il est vendeur, ou il est avocat, ou il est plombier ou il est boulanger, que ça aille mal en affaires ou que ça aille bien en affaires, il s'est créé un personnage, même s’il est fragmentaire ce personnage-là, même s’il peut sauter n’importe quand ce personnage-là, au moins il y a un personnage. 

 

Tandis que le jeune lui, il n’en a pas de personnage, les parents n’ont pas été capables de l'aider à avancer pour qu'il se crée un personnage, la société est incapable ou le système d’éducation est incapable de lui assurer le temps, la disponibilité temporelle nécessaire, parce que ça prend un certain nombre d'années pour se créer un personnage.

 

Donc les jeunes aujourd'hui n'ont plus de personnage, et quand on n’a plus de personnage, qu’est-ce qui se crée ? Qu’est-ce qu’il se passe ? Quand on était jeune dans les années 50, 40, bon il y avait Édith Piaf, il y avait Yves Montand, il y avait je ne sais pas moi, il y avait Elvis Presley. Bon ! C’était nos idoles parce que dans ce temps-là on était romantique... Mais on était capable de retourner notre attention, de reprendre notre attention, et de concentrer sur nos études, puis nous concentrer sur ce qu'on voulait faire, puis en fin de semaine on s'amusait avec Elvis Presley, on allait danser, puis ainsi de suite.

 

Tandis qu’aujourd’hui, les idoles, l’idolâtrie hollywoodienne, qui est rendue partout dans le monde, est en train de remplacer le personnage que le jeune n'est pas capable de se créer, parce que la société et les parents n'ont pas pu remplir un rôle. Puis je ne dis pas qu’ils n’ont pas pu remplir un rôle parce qu'ils n’ont pas voulu remplir un rôle, ce n'est pas les éducateurs, puis les systèmes éducatifs ou les gouvernements qui ne veulent pas remplir leur rôle, c'est que les forces astrales de la société moderne sont tellement puissantes que c'est rendu que les gouvernements ont les mains liées et les parents sont “faits à l’os”.

 

De sorte que les jeunes, quand ils regardent des gars comme Prince, puis des gars comme je ne sais pas moi, je ne les connais pas toutes ces idoles-là, Madonna puis toutes là, qui font des millions à chanter des chansons, premièrement, même ça, ça n’a pas d’allure, puis ça c’est une autre conférence, je ne veux pas rentrer là-dedans (rires du public), mais qui font des millions à chanter des chansons, puis à créer une mythologie psychologique que les jeunes qui sont sans identité, à laquelle les jeunes vont s'accrocher parce qu'ils n’ont rien d’autre ! 

 

Tu t’en vas dans les chambres des jeunes aujourd’hui, qu’est-ce que tu vois sur les murs ? Ce n'est pas le portrait de la Ste Vierge, puis Jésus, puis Jean Baptiste, puis celui de Christophe Colomb, puis Bernini ! C’est le portrait de ces gars-là qui, dans les années 60... Aujourd'hui peut-être qu'ils se tassent un petit peu là, parce qu'il y a un gros “public relation machine” là, “You’ve got to appear good, to show that you have a good side” (tu dois avoir l'air bon, pour montrer que tu as un bon côté)... Mais dans le temps, dans les années 60 puis dans les années 70 quand ça se  “potait” (fumer du hashish) jusqu'aux oreilles puis quand ça fumait... Ça sniffait de la coke, ainsi de suite là, pour faire le show, puis que ça faisait leurs chansons par rapport à ça, puis les jeunes aujourd'hui prennent ces gens-là, les mettent sur leurs murs, puis c’est leurs idoles. Pourquoi ? Parce qu’ils ont “nowhere to go” (nulle part où aller).

 

Donc quand t’as  “nowhere to go”, c’est quoi le “next step” (la prochaine étape), ben, c’est le suicide ! Si les forces astrales sont trop puissantes dans la société, puis tu n'es pas capable de les contenir les tiennes, puis tu n'es pas capable de maintenir un équilibre entre ce qui se passe à l’extérieur puis ce qui se passe dans ta tête, parce que tu n'as pas été éduqué, il ne t’a pas été donné de psychologie par tes parents ou par la société, pour savoir comment traiter dans une situation aussi démoniaque et stérile qu’aujourd’hui.

 

Dans notre temps, quand je dis dans notre temps, je dis dans les années 50, au début des années 60, puis je ne veux pas trop rentrer dans les années 60 parce que c'était déjà pollué, mais disons dans les années 50, les années 40, l'Homme, l’individu avait des idéaux, même si les idéaux étaient factices, les idéaux faisaient partie des artefacts de la civilisation. Tandis qu’aujourd’hui, il n’y a plus rien. Est-ce que c'est mieux qu’un jeune ait des idéaux qui sont fictifs, qui sont des artéfacts de la civilisation, ou que le jeune ait des idéaux qui sont totalement imaginaires qui font partie de Hollywood, qui fait partie de la grosse finance internationale qui “brainwash” (endoctriner) des millions et des milliards de jeunes, qui prennent ces capitaux-là, qui enlèvent à la jeunesse le droit de se sentir un petit peu idéaliste, à travers leurs propres efforts ?!

 

Dans le temps, les infirmières elles disaient : “ben, moi, je veux devenir infirmière”, c'était un idéal, l'avocat veut devenir un bon avocat, on veut toujours être des bonnes infirmières, puis des bons avocats, puis des bons médecins quand on est jeune, c'est quand on grandit qu’on devient des pourris ou des ripoux, mais quand on est jeune on veut devenir des bons avocats, des bons médecins, des bons éducateurs. Mais aujourd’hui les jeunes n'ont même plus la volonté de devenir ça, parce que les idéaux de la civilisation, les artefacts de la civilisation ont été remplacés par une phénoménologie astrale tellement puissante que, si les jeunes, dans les générations qui viennent, n'en arrivent pas à recomposer leur personnalité, à reprendre le contrôle de leur être, sous le choc, l'avalanche de tout ce cirque-là à l'américaine, l'empoisonnement mondial, les jeunes au vingt-et-unième siècle vont être “faits à l’os” ! 

 

Puis la maladie mentale, puis les suicides ça va grandir, puis ça va grandir, ça va grandir, ça va grandir Puis j'ai déjà dit, les psychologues souvent, ils vont dire : “bon, ben, ce que tu as vécu dans ta jeunesse, dans ton passé, tes parents, supposons que ton père il buvait, ta mère c’était une guidoune, ça a affecté ta personne”. Quand tu es inconscient, tu peux blâmer tes parents pour avoir “guidouné”, ou ton père pour avoir battu ta mère, pour t’avoir marqué. Tu peux blâmer la société pour ne pas avoir rempli son rôle social adéquatement mais quand tu es conscient puis que tu connais les lois astrales, tu ne peux plus faire ça. 

 

Puis c’est pour ça que dans mes séminaires, quand je dis dans mes séminaires, je dis : “à partir du moment où l’Homme passe de l'involution à l’évolution, qu’il se reprend complètement en main, tu recommences à zéro”. Parce que, ce que tu as été dans ton passé : ta mère a été “guidoune”, ton père a été buveur, ton père a été ci ou la société ne t’a pas aidé comme tu aurais voulu qu’elle t’aide, c'est absolument sans importance. 

 

Ça fait que l’Homme a raison, quand il est inconscient, de blâmer au niveau de sa mémoire, ses parents, puis la société parce qu’il n’a pas de référent, il ne sait pas comment est-ce que ça marche la conscience humaine. Mais quand l’Homme rentre dans un séminaire ou rentre dans une science qui est très exacte puis qui explique comment fonctionne d'abord l’ego, le moi, comment est-ce que le moi est soutenu par le passé quand qu’il est involutif, puis comment est-ce que le moi devient totalement, totalement intégral quand il prend conscience, à ce moment-là vous ne pouvez plus blâmer vos parents puis la société. 

 

Puis tant que les jeunes vont blâmer leurs parents, puis vont blâmer leur société, les jeunes vont rester dans la merde et les jeunes vont rentrer dans une plus grosse merde, parce que les parents aujourd’hui sont à bout de souffle, ils n’en ont plus de référent, les parents sont incapables maintenant de réellement prendre le contrôle de l'éducation, et la société est incapable maintenant de reprendre le contrôle ou de recréer des artefacts comme elle pouvait le faire dans le passé, comme le patriotisme, ainsi de suite, “whatever”.

 

La société n’est plus capable, parce que ces temps-là sont passés, la psychologie humaine a changé, la psychologie individuelle a changé, l'Humanité est en transmutation très très rapide. Ça fait que si on me demandait aujourd’hui : “quels conseils tu peux donner à un jeune concernant son éducation, son passé, la société”... Je lui dirais, mon petit gars, regarde tes parents en face là, tes parents on fait ce qu'ils ont pu, ils ne pouvaient pas faire plus parce que tes parents ont été pris dans la vague, dans la vague anti-sociale, anti-lumière, totalement astrale de la civilisation moderne. 

 

Le gouvernement, les gouvernements ont été assiégés par les besoins d'une masse de plus en plus grande qui, elle aussi, a été affectée par la vague. Puis je dirais : Si tu n'es pas capable de te prendre en main mon “petit cul” là, puis oublier ton passé puis arrêter de blâmer tes parents, puis arrêter de blâmer la société,  tout à l’heure quand la pression va continuer, parce qu'on arrive à la fin d'un cycle là, la babylonisation de la conscience humaine c'est pas fini, on arrive à la fin d’un cycle, tout à l’heure tu ne seras pas capable de stander la pression, tu vas te faire sauter !

 

Ça fait que si tu veux t’organiser, si tu veux revenir un petit peu dans le passé avec des artefacts différents, parce qu'on n’en a plus besoin des anciens artefacts du patriotisme, puis les anciens artefacts qu’on avait dans le temps, mais si tu veux revenir comme dans le passé dans le sens d’être suffisamment équilibré au niveau psychologique, psychique, puis te créer ta propre vocation personnelle, te donner les outils pour fonctionner demain matin, “grouille ton cul” !

 

Retourne à l'école quand bien même t’aurais vingt-cinq ans, “câlisse” (juron exprimant une colère), parce que tu ne peux pas te permettre, dans une société aussi développée qu’aujourd’hui, de ne pas avoir de l'éducation, de ne pas avoir de formation, de ne pas avoir d’outils ou de ne pas te recycler pour te réembarquer dans la galère, mais avec un petit peu d'intelligence, d'une façon plus consciente. 

 

Si tu ne fais pas ça, t’es “fait à l’os”, ça fait que ton père qui a fait de son mieux, puis qui a été pris dans la vague, puis le gouvernement qui a fait de son mieux, ou de “leur pas mieux” quand ils ont été pris dans la vague, si tu regardes ça, t’es fait. Parce demain, ça va être pire. Ça fait que “grouille ton cul”, va-t’en à l'école puis si tes parents ne t'envoient pas à l’école, puis la société ne t'envoie pas à l’école, envoie-toi, toi, à l'école ! (rires du public). Puis si tu n’es pas capable de comprendre ça, viens pas me voir dans dix ans pour dire : “ben, Bernard de Montréal, comment est-ce que je peux me sortir de mon trou”... Parce que je vais te l'avoir dit dans le temps !

 

Tu ne seras même pas équipé dans le temps pour “dealer” avec ce que je donne dans mes séminaires, tu vas craquer, parce que ce que je donne dans les séminaires, ça révolutionne le mental humain ! Ça te met sur une autre vibration, puis même si tu ne comprends pas tout de suite, tu vas comprendre dans cinq ans, puis dans dix ans, parce que l’affaire des jeunes aujourd'hui, les jeunes aujourd'hui dans nos sociétés, il faut que les jeunes se reprennent en main. C’est plus difficile parce qu'ils n'ont plus les artefacts d’avant, ils n’ont plus l'idéalisme d’avant. Mais ils ont un besoin de se sortir d’une condition qui, s'ils ne la prennent pas en main par eux-mêmes, va totalement les absorber puis va faire d’eux autres, des “poteux”, des drogueux, des chanteux, des swingueux, puis des gars qui ne sont pas capables de se créer des familles, des gars qui ne sont pas capables de développer leur sens de responsabilité quand tu as des enfants, ainsi de suite,  ainsi de suite, ainsi de suite. 

 

 

DM : Bernard, est-ce que la délinquance, c'est un refus du système ou si c'est un refus...

 


BDM : La délinquance c'est une révolte accentuée qui a débordé le cadre naturel de la rébellion psychologique du jeune en voie de découverte de sa... Comment t’appelles ça, les gars qui ont douze, treize, quatorze ans... La puberté ! Quand tu arrives à la puberté, tu deviens révolté, c'est normal ! Mais c'est pas grave, c'est pas grave, tu découvres les filles, tu découvres les gars, tu commences à développer une sorte de narcissisme, c’est normal. “It’s healthy” (c'est sain), ça fait partie du développement de la personnalité.

 

Mais de là à passer à la délinquance, puis de là à prendre un “gun” (une arme), puis de rentrer dans une “Perette” (boutique) pour t'acheter... Pour avoir de l'argent, puis de là à tirer le monde, puis de là à te droguer, puis de là à sniffer, puis de là à faire tout ce que les jeunes font aujourd’hui, il y a une “crisse” de paire de manches, il y a une “crisse” de différence. Là, tu vas dire : “ben, oui, mais c’est à cause du passé”... ! Moi je vous le dis aujourd'hui, le passé je m’en “câlisse” comme de l’an quarante ! Si jamais un jour, j'arrête de donner des séminaires, probablement que je vais donner un séminaire ouvert à la province de Québec pour les jeunes, je ne changerai pas une scène, je vais louer le forum là pour un soir, vous allez savoir que j'ai fini là, que je disparais réellement de la carte, puis là,  je vais vous le mettre dans le front !

 

Mais en attendant, en attendant, s'il y a du monde qui m’écoute ou s’il y a du monde qui vient à mes conférences publiques, c’est pour ça que je parle en public, s'il y a du monde qui a accès à mon matériel, des jeunes, occupez-vous d'une chose, remettez-vous dans la “crisse” d'éducation, revenez à l'éducation. Vous allez dire : “mais oui, mais c’est plate (ennuyeux) l’éducation, les gars ne savent plus comment nous enseigner la géographie, les maths”... C'est pas grave parce que le système va te récupérer quelque part. 

 

Ça fait que si les gens ne savent pas comment enseigner aujourd’hui, au niveau du Cégep, je ne sais pas qu'est-ce que c'est, supposons que tu n'as pas des bons profs ou que tu n’aimes pas le matériel, continue, perdure, passe le Cégep, vas-t’en à l’Université, va chercher ton BA, va chercher ta maîtrise, vas-t’en en doctorat. Quand tu seras rendu au doctorat, “you can write your own check”.“Câlisse” ! Parlez-moi pas trop d'éducation... Parce que je fume ! (rires du public)

 

 

DM : C’est le sujet de la deuxième partie (rires), vous avez déjà dit, vous avez dit tout à l’heure que les gens n'avaient pas..

 


BDM : Je te donne un exemple. Si j’étais psychologue ou psychiatre, si j'avais un beau doctorat en psychiatrie, je pourrais former une clinique, je pourrais former une nouvelle école comme Jung l’a fait, comme Adler l’a fait, comme la “gang” l’a fait, comme les gars ont fait. Je pourrais fonder une belle école sans trop chambarder la psychologie ou la psychiatrie moderne, je travaillerais avec des psychiatres, parce que ce serait mes collègues, je travaillerais avec les psychologues, les psychiatres, mais je n’ai pas le privilège, parce que je ne l’ai pas le doctorat en psychiatrie.

 

C’est pour ça que je dis : Demain les jeunes, allez donc à l’école, allez les chercher vos BA puis vos maîtrises, au sein de l'administration, “whatever”, puis après ça : “you write your own ticket”. Si vous ne faites pas ça, vous êtes “faits à l’os” ! Puis ne pensez pas que... Puis faites pas l'erreur de dire : “bon, ben je m’en vais dans l'ésotérisme, puis je vais faire de l’ésotérisme, puis de l’occultisme”...parce que de l’ésotérisme puis de l’occultisme, c’est la science des perdus qui veulent se retrouver !

 

Puis à l’intérieur de toute cette grande majorité ou grands nombre d'individus, il y en a très peu qui vont devenir réellement des autorités créatives que les psychologues, les psychiatres sont “willing” (disposés) d'écouter, parce qu’ils sont capables de réellement composer avec des éléments extérieurs à leur étrange manipulation des mots. Ça fait que c'est pas tout le monde qui peut aller en ésotérisme, et puis dire : “ah, ben moi, je vais donner des conférences, moi je vais faire des ci puis je vais des ça”... Parce que vous allez voir un jour que donner des conférences, puis aider le monde à se comprendre, ça prend plus que le simple désir spirituel d'aider l'Humanité, ça prend réellement une capacité d'avoir d’abord soi-même été passé dans le tordeur de la transmutation !

 

Puis c'est pas tout le monde qui est prêt, puis capable de passer dans le tordeur. Alors en attendant, vous êtes bien mieux d'aller chercher des BA, puis des maîtrises, puis des doctorats. Puis, si j'étais jeune encore, je retournerais moi-même à l'université pour aller chercher un BA, une maîtrise ou un PhD, dans la mesure où “les chiens” en haut me le permettraient. OK. Ça fait que faites-vous pas d'illusions, la génération d'aujourd'hui, celle qui vient en contact avec des idées nouvelles, allez à l’Université, puis allez à l'école. Quand vous aurez vos degrés, là vous aurez le respect de la communauté, vous serez mûrs, vous serez capables à ce moment-là probablement d’amener des idées nouvelles, puis mixer ça avec les idées anciennes, pour faire de tout ça une nouvelle ouverture pour l’Homme. 

 

Mais si vous voulez rentrer dans l’ésotérisme puis écrire des livres... Papapa... Papapa... là, parce que vous êtes en dehors du sytème, vous avez lâché l'école à la deuxième année, vous avez une “troisième forte” là, j’ai des petites nouvelles pour vous autres. Puis c'est ça l’erreur qui se produit, parce qu’il y a bien des gens qui sont dans , puis tout ça, puis ils sont “plogués” à ça, parce que ça devient pour eux autres un second système d'éducation.

 

Puis je vous dis : “faites-vous pas prendre la trappe”, il n’y a rien de glorieux à parler comme je parle, puis il n’y a rien d'intéressant pour un Homme à parler comme je parle. Puis la seule raison que je parle comme je parle, c’est parce que je parle comme je parle ! Puis si je ne parlais pas de même, puis si je n'avais pas la capacité de briser les formes comme je le fais, puis réellement contenir les conséquences de tout ça dans le public, puis par rapport à tout le monde, je serais un pauvre gueux qui court après sa queue (rires du public).

 

Allez à l'école, les jeunes ! Peut-être qu'un jour vous ferez une thèse doctorale ou une maîtrise sur la psychologie astrale, c’est intéressant, c’est très intéressant puis si vous ne le faites pas, j'en ferai une pour vous autres, c’est intéressant, mais au moins organisez-vous en attendant pour vous donner une plateforme, puis la meilleure plateforme pour les jeunes aujourd’hui, c’est l’école. Je suis tanné de voir du monde là, “gaga” : “je vais donner une conférence en ésotérisme pour parler aux entités, je vais dans l’astral moi, tous les jours”. Pauvre monde ! 

 

On n'est pas tous des Rudolph Steiner puis des Krishnamurti. On est tous des fonds de poubelles psychologiques ! Ça fait qu’avant qu'on nettoie nos poubelles, puis qu’on puisse transmuter tout ce matériel-là pour pouvoir parler d'une façon décente, intelligente, même à des scientifiques, avec des gens qui ont une formation, puis qui ont travaillé fort pour l’avoir, ça va nous prendre du temps ! Ça fait partie de l’évolution ça, donc en attendant, si vous pensez que vous allez aller dans l'ésotérisme, puis donner des conférences patati-patata, parce que, pour compenser le fait que vous n’avez pas de formation, vous n’êtes pas capables de travailler dans la société normale comme tout le monde, vous en aurez des problèmes ! Bonjour ! Continue !

 

 

DM : L'importance de l’esthétique pour le jeune, vous avez dit tout à l’heure...

 

 

BdM :  L'importance... Bon, OK. Allez-y ! (rires du public). 

 

 

DM : Vous avez dit que les jeunes n'avaient pas de paramètres sociaux. Mais est-ce que l'esthétique pourrait remplacer ce que les adultes avaient dans le passé ?

 

 

BdM : Bon, aujourd'hui, dans un temps comme aujourd'hui où les formes sont brisées, où l’esthétique est constamment avilie, regardez les modes, regardez comment le monde (les gens) s’habillent, comment est-ce que le monde (les gens) meublent leur maison, regardez comment est-ce que la vie moderne accentue la débandade ! L'individu aujourd'hui qui a une famille, un enfant dans une famille, ça fait partie de l'éducation, le développement de l'esthétique. 

 

Si les parents n’apprennent pas à enseigner l'esthétique, la beauté, à leurs enfants, à travers comment s'habiller, comment écouter de la musique, comment se comporter en société... Les manières c’est de l'esthétisme, avoir des manières quand tu parles au monde, ça fait partie de l’esthétique, la politesse ça fait partie de l'esthétique, donc l’esthétique c'est quoi ? C'est la formulation psychologique de la beauté de l'Esprit à travers la forme.

 

Si on n'enseigne pas à nos enfants le minimum d'esthétisme dans l’habillement, la politesse, le comportement social, tout ça, ce qui faisait partie naturelle presque de l'ancienne génération, mais qui était camouflé, hein ! Quand tu changes de bottines là, si il y en a qui changent de bottines de temps en temps là, quand t’as des “crisses” de grosses bottines de guerre là, tu ne te sens pas dans ton corps astral comme quand tu as de beaux souliers italiens !

 

Quand tu te mets une belle chemise, c'est pas comme quand tu te mets un chandail tout troué avec des fils qui pendent. Quand t’as un bras propre, tu ne te sens pas comme quand t’as un gros tatoo dessus ! Quand tu te promènes en Harley Davidson, c’est pas la même chose que quand tu te promènes avec un “bicycle” à gazoline là, qui est normal. Quand t’as un “char” (voiture) propre, c'est pas comme quand tu te promènes avec un “char” qui est tout “décrissé” puis qui fait du bruit, puis le “bumper” (pare-choc) promène en arrière, puis la fumée qui sort en arrière. Hein ? 

 

 

DM : C’est évident !

 

 

BdM : Bon  Ça veut dire quoi ça ? Ça veut dire que la façon dont on vit maintenant a tendance à violenter notre conscience, à faire vibrer l'adrénaline de notre corps astral. Quand t’es bien habillé, t’es pas prêt tout de suite à donner un coup de poing sur la gueule à un gars, mais quand t’as un “coat” (manteau) de cuir puis des chaînes, c’est facile ! 

 

 

DM : C’est vrai ! 

 

 

BdM : Quand t’es bien habillé, ben, t'es obligé d’enlever ton “coat”, “crisse”, il t’a coûté 400 piasses (rires du public), t'sé ! Mais un “coat” de cuir, il reste là, puis la chaîne elle part, “you don't give a fuck” (t'en as rien à foutre). Tu vois ce que je veux dire ? Puis la population, le monde, le monde, les adultes comme les jeunes, puis les gens qui sont dans l’industrie, dans l’industrie de la communication, la télévision, la radio, les gens là qui communiquent des idées là, tous ces gens là sont responsables de la désensibilisation des masses modernes. 

 

Déjà l’Homme est inconscient, déjà l’Homme n’a pas de paramètres, puis on lui fait miroiter toutes sortes de formes non esthétiques astralisées, qui font partie de la babylonisation de la conscience moderne, puis après ça, ces gens-là ont le culot de me dire : “ben, oui, le monde, c'est ce qu’il veut”... Allez dont chier “câlisse, c’est pas ce que le monde veut, c'est ce que vous autres, leur donnez. 

 

Crisse”, parle-moi plus (rires du public). C’est nous autres, nous autres, on leur donne, les gens qui sont au pouvoir, les gens qui manipulent la presse, les gens qui manipulent toute la “entertainment industry”, c’est nous autres qui donnons aux masses des petites mesures de ce que les masses veulent et voudraient être. Alors cassez-moi pas le cul avec vos histoires, “câlisse” ! Puis après ça, on va prendre nos jeunes, puis on va prendre nos parents, puis il y a bien du monde dans la société qui sont responsables de ce qui se passe dans le monde. Puis je ne parle pas de la société au large.

 

Quand t’as des gars de la BBC... De la CBS aux États-Unis qui est dans l’avion, puis qui rencontre un gars à côté, puis le gars, il dit :  “jusqu’où c’est rendu la musique là, qu’est-ce que c’est qui va arriver après le heavy metal puis tout ça”... Puis le gars, il dit : “vous autres, vous avez votre Christ, vous autres vous avez votre Dieu qui est le Christ, nous autres on a notre Dieu qui est Satan”... “Tabarnak, il est temps qu’on trouve la lumière en “ostie” !

 

Je vais te dire une chose, ce n'est pas sur une base collective, je ne parle même pas à la masse, je parle à l’individu, à un gars, c'est tout sur une base collective, il va falloir que l’Homme sur une base collective, individuelle se reprenne en main. Moi ma fille, “câlisse”, s'il fallait qu’elle m'arrive avec tous les gadgets de la vie moderne, quand je l’ai éduquée à partir de zéro, qu’elle m'arrive avec ça aujourd’hui, elle sortirait sur son cul demain matin ! Je lui donne tout, je la nourris, je l’habille, je lui donne tout au niveau de son éducation puis je dis : “crisse, t'as ça là, tu t’en vas par là, t’es libre, je te l’impose pas, t’es libre, t’es libre de devenir une personne intégrale qui aime la vie, qui aime le monde, qui est balancée psychologiquement et psychiquement, ou tu es libre d’aller dans une autre direction qui est astrale, “you take your choice” (tu prends ton choix)”. Je lui ai fait à l'age de neuf ans, “crisse” !

 

Les parents, il est temps que les parents reprennent l’éducation de leurs enfants dans leurs mains. S’ils ne sont pas capables, c’est leur problème, ça fait qu'à ce moment-là, les jeunes ils vont à la dérive, mais quand je parle au monde, je parle de ceux à qui je parle, je ne parle pas de ceux à qui je ne parle pas, je parle des gens à qui je parle, des individus en herbe, des individus qui sont capables de reprendre le contrôle de leur vie puis de leur destinée. 

 

Il y a des choses que tu ne peux pas passer à côté, tu ne peux pas passer à côté de l’esthétique, tu ne peux pas passer à côté du respect des gens, tu ne peux pas passer à côté de toutes les anciennes valeurs qui étaient un petit peu déformées, il faut que tu reprennes ces anciennes valeurs-là, que tu les remettes dans un moule moderne conscient moins assujetti au pouvoir temporel séculaire du passé, et que tu t’en ailles avec ça ! Il n’y a personne qui va me dire que l'éducation ce n'est pas nécessaire, il n’y a personne qui va me dire que de la belle musique, ça ne vaut pas “d'la marde”, que c’est mieux du gros rock, il n’y a personne qui va me dire que de la beauté, c’était pour les Anciens, et que ce n'est pas pour nous autres. Bye ! (Applaudissements). 

DM 079 Le transfert de la maladie astrale

 Daniel Ménard (DM) : Ce soir, nous recevons Bernard de Montréal pour nous entretenir sur : “Le transfert de la maladie astrale”. Est-ce que dans notre société, où différentes formes de pensées influencent nos comportements, est-ce que c’est une maladie ou quelque chose qu’on peut se débarrasser ? Nous recevons donc Bernard de Montréal pour nous entretenir sur ce sujet. (Applaudissements). Bonsoir Bernard.

 

 

Bernard de Montréal (BdM) : Bonsoir.

 

 

DM : Bernard, on parle fréquemment de l’astral, d’influence astrale, des entités, de toute cette mécanique, de plans subtils qui sont subtils et difficiles à percevoir, est-ce qu’on peut parler de maladie dans le sens d’une transmission de certaines formes d’égrégores de pensées, de certains états de pensées ? Est-ce qu’on peut parler de transmission d’états de pensées, de vibrations de pensées, et qui occasionneraient des maladies à caractère mental ou astral ? Je peux le reformuler, si un individu est pris avec un courant de pensées et qu’il l’absorbe, est-ce qu’il peut le retransmettre, cet état de pensées là, à d’autres ?

 

 

BdM : Bon, le corps astral, c’est un corps qui est très très plastique, qui est très vibrant, qui est très magnétique, puis dans le corps astral s’enregistrent les émotions. Puis le corps astral affecte beaucoup le corps mental, parce que c’est un corps qui est beaucoup plus dense. Et lorsque l’Homme... Ou l’Homme, à cause de son inconscience, c’est-à-dire à cause du fait que ses centres psychiques ne sont pas balancés parfaitement, a tendance à émettre des vibrations et à recevoir des vibrations qui, ultimement, si ça s’actualise sur une base de plusieurs années, ultimement, peuvent l’affecter même au niveau de son corps matériel.

 

Parce que l’Homme est un être multidimensionnel, l’Homme est un être psychique, l’Homme est fondamentalement psychique, même s’il exerce ou s’il se manifeste à l’intérieur d’une couverture psychologique, il est, à son origine, à sa source, un être fondamentalement psychique, c’est-à-dire qui vibre, qui répond à des ondes qui influent sur sa nature. Et quand je dis qu’elles influent sur sa nature, je veux dire qu’elles influent sur son comportement émotionnel et sur son comportement mental. 

 

Donc l’Homme est un être qui est constamment en expression de radiations et constamment en réception de radiations. C’est comme un… Il est comme un radar qui est toujours ouvert. Et s’il n’apprend pas à… S’il ne se conscientise pas, s’il n’apprend pas à réellement enligner ses centres, à ce moment-là il est sujet à ce que j’appelle la “maladie astrale”, c’est-à-dire à la déformation de son corps astral qui, ultimement, va faire l’invasion de son corps éthérique, puis ultimement affecter son corps matériel.

 

 

DM : Vous parlez de déformation du corps astral, qu’est-ce qui se déforme dans le corps astral ?

 

 

BdM : Le corps astral c’est un espace-temps, c’est un champ d’énergie qui est susceptible à être troué, les gens qui sont malades ont des trous dans le corps astral. Et ces trous-là représentent un petit peu, sur une échelle beaucoup plus vaste, les centres... Les points méridiens du corps matériel. Et un être, par exemple, qui vit trop de chocs dans la vie, à cause de ses émotions, ou un être dont les émotions sont bouleversées dans la vie, éventuellement subit un déchirement du corps astral.

 

Et une fois que le corps astral est déchiré ou quand il est trop déchiré, quand il y a trop de lésions dedans, l’individu est sujet à vivre sur le plan matériel ou sur le plan psychique, des maladies, c’est-à-dire une déformation de sa réalité. Que ce soit une déformation de la réalité matérielle qui est une maladie, ou que ce soit une déformation de la réalité éthérique, ou une déformation de la réalité astrale, une déformation de la réalité mentale. Toutes déformations énergétiques créent une maladie. 

 

Naturellement, quand on parle de maladie sur le plan mental, ce n’est pas la même chose que sur le plan matériel, parce que c’est beaucoup moins évident, c’est beaucoup moins apparent, c’est beaucoup moins… On peut moins facilement l’étudier de façon méthodique comme on fait au niveau de la matière. Mais sur le plan psychique, c’est la même chose. Donc le corps astral se déforme, et le corps astral est fondamentalement un corps animal, alors que le corps mental est un corps beaucoup plus évolué qui appartient réellement à l’Homme, et étant un corps animal, il est régi par les émotions. 

 

Le problème de l’Homme sur la Terre au cours de son expérience, de sa vie, est totalement connecté à ses émotions. Si techniquement l’Homme était, vivait sa mentalité ou son intelligence... D’ailleurs l’intelligence, quand on parle de l’intelligence, si on parle de demain, de l’intelligence supramentale, ainsi de suite, de l’intelligence réellement, réellement instantanée, ça serait une intelligence qui serait réellement libérée de la distorsion que crée l’émotion sur le mental inférieur, donc sur le mental psychologique. Donc l’Homme à cause de son inconscience, à cause de sa mémoire, à cause de son manque de centricité, subit énormément de perturbations dans la vie, et ces perturbations-là sont la cause de la maladie astrale, et ça, ça se transfère.

 

Une personne, par exemple, qui serait très très jalouse, pourrait transférer à la personne récipiente des égrégores qui ultimement rendraient cette personne-là malade, astralement parlant, et ultimement possiblement physiquement. Et ça se transfère des deux côtés. 

 

 

DM : Une personne qui a des trous dans le corps astral, comment elle peut identifier ces trous-là dans sa dynamique de vie ?

 

 

BdM : Elle ne peut pas les identifier physiquement, à moins qu’elle soit médium ou qu’elle soit perçue, ou reçue par un médium. Mais elle peut les sentir, dans ce sens que quand on vit un trou dans le corps astral, on vit à un niveau ou à un autre, un vide... Le vide, ce qu’on appelle le vide existentiel, ce qui s’apparente, par exemple, à la sorte d’impossibilité ou de difficulté chez l’Homme d’être, entre parenthèses, “heureux”, c’est créé par des vides. Ces vides-là sont des réalités, elles font partie de la réalité astrale, font partie de la configuration astrale de ce corps subtil là.

 

Un Homme qui est conscient ne connaît pas, ne vit pas de vide. Donc il ne vit pas sa conscience en fonction de certains éléments extérieurs à lui-même ou intérieurs à lui-même, dans le sens qu’ils sont astralisés, qui puissent lui causer une perte d’énergie substantielle ou suffisamment substantielle, pour avoir l’impression en tant qu’être de ne pas être rempli de lui-même, rempli de sa lumière ou rempli de son énergie. 

 

Tandis que l’être inconscient, l’être existentiel qui, au cours des millénaires, par exemple, a été à la recherche du bonheur… Pourquoi l’Homme est à la recherche du bonheur, pourquoi l’Homme est à la recherche du bonheur ? L’Homme est à la recherche du bonheur parce qu’il vit des vides, des trous dans son corps astral. Si l’Homme n’avait pas de trou dans son corps astral, il ne chercherait pas à être heureux, il serait simplement bien dans sa peau. Donc la recherche du bonheur qui a été idéalisée pendant l’involution, qui fait partie de la recherche ultime des valeurs fondamentales de la vie par l’Homme involutif, c’est déjà indicatif chez lui d’une déchirure de son corps astral, mais à un niveau qui varie selon l’individu.

 

 

DM : Est-ce qu’une personne, en identifiant les insécurités ou les peurs qu’elle a dans ses…

 

 

BdM : Je vais ajouter une autre chose à ça. En général, les gens qui épousent la théorie du bonheur ou les gens qui écrivent, ou les poètes, ou les philosophes, ainsi de suite, qui cherchent à décrire pour l’Homme ou l’Humanité cette valeur fondamentale recherchée au cours de l’involution, sont des êtres qui souvent - et ça on le retrouve dans leur biographie, quand les biographies nous sont accessibles - sont des êtres qui ont vécu des vies extrêmement bouleversées, sont des êtres qui ont énormément souffert. 

 

Et la souffrance de ces êtres-là qui sont très très sensibles, les amène à réellement plonger dans le trou de l’existence, dans le trou de leur êtreté, donc les amène à vivre sans qu’ils en soient conscients, ces perforations du corps astral. Et c’est ça qui fait souvent de ces êtres-là des gens extrêmement sensibles qui, sur le plan matériel, à cause de leur talent, de leur sensibilité, ont la capacité de très bien décrire pour l’Homme, les failles astrales ou les failles magnétiques de leur propre rêve, mais qui, rendues ou décodées en terme philosophique, symbolique, psychologique, nous apportent la question de la validité ou de la recherche de ce qu’on appelle nous, involutivement, le bonheur.

 

Alors qu’un Homme conscient n’est pas intéressé à être heureux, il est intéressé à être bien dans sa peau, autrement dit il est simplement intéressé à vivre un corps astral ou à expérimenter un corps astral qui est techniquement parfait, c’est-à-dire qui n’est pas affecté de l’extérieur ou de l’intérieur, et quand je dis de l’extérieur, je parle de la conscience de la race, de la conscience de la culture, de la conscience de la civilisation, ou de l’intérieur par le biais des entités, de la mémoire de la race, de la culture de la civilisation.

 

 

DM : Est-ce qu’une personne qui identifie ses insécurités et ses peurs a automatiquement identifié les trous dont vous parlez ?

 

 

BdM : Non, identifier ses craintes, ses peurs, ce n’est pas suffisant. Il y a beaucoup de gens qui connaissent ou qui identifient leurs craintes puis leurs peurs. Puis ce n’est pas parce que vous identifiez vos craintes que vous allez boucher ces trous-là. Les identifier c’est une chose, mais éventuellement les éliminer complètement, c’est une autre. Et l’élimination des craintes puis des peurs, ou l’élimination de ce que j’appelle les spirilles qui sont brisées à l’intérieur du corps astral, ça nécessite une transmutation de la conscience astrale, ça nécessite une transmutation de la conscience mentale, ça nécessite un réalignement des centres psychiques, ça nécessite un réaproportionnement suffisamment équilibré entre la conscience psychologique de l’ego et la conscience psychique de l’ego.

 

Donc ça demande un travail sur soi, un travail de longue haleine ou un travail qui est fait en fonction de certaines circonstances occultes qui, par rapport à des sciences très avancées de la conscience humaine, nous permet éventuellement d’éliminer ces choses-là. Mais ce n’est pas parce qu’on identifie nos craintes qu’on bloque ou qu’on arrête ces déchirures astrales là, non. Sinon, ça serait trop facile. Quelqu’un dirait : “bon, toi t’as ci, ou toi t’as ça, ou toi t’as ci, ou toi t’as ça”, puis le problème serait réglé. Et vous savez très bien dans vos vies personnelles, que les mécanismes qui, fondamentalement, sont responsables pour la disharmonie de votre conscience, ne peuvent pas être éliminés d’un jour à l’autre, même si les aspects psychologiques ou psychiques sont identifiés.

 

 

DM : Vous avez parlé de spirilles qui étaient brisées, est-ce que vous pourriez nous parler de ça, les spirilles ?

 

 

BdM : Les spirilles sont les conduits vibratoires de l’énergie astrale. Les spirilles existent sur tous les plans, d’ailleurs le corps éthérique a des spirilles, le corps astral a des spirilles, le corps mental a des spirilles. Les spirilles au niveau du corps astral, ça équivaut un petit peu... Un petit peu... Et ça, je dis un petit peu, ça équivaut un petit peu aux mouvements électroniques que l’on retrouve autour de l’atome. Autrement dit, ce sont des couloirs, ce sont des couloirs d’énergie qui permettent à l’énergie astrale de constamment circuler.

 

Et ces spirilles-là, lorsque le corps astral est troué, ces spirilles-là sont fracturées, et lorsqu’elles sont fracturées, il y a, et il se crée chez l’être humain un empêchement de mouvement de l’énergie astrale. Et ça, ça crée ce que vous appelez de l’anxiété. L’anxiété chez l’être humain est due à ces spirilles qui sont fracturées, qui sont coupées et qui empêchent le mouvement naturel du corps astral. 

 

Donc… Et on sait très bien comment c’est difficile d’éliminer les anxiétés, les femmes en sont très très conscientes, les hommes aussi ont des anxiétés, mais la femme est très sensible. Et la femme est très consciente de la difficulté d’éliminer ses anxiétés. Pourquoi ? Parce que les spirilles qui sont fracturées, qui sont coupées, qui sont rompues, empêchent le mouvement ordonné de cette énergie astrale là. Donc c’est très important pour l’être humain de prendre conscience, de refermer ces trous pour que les spirilles continuent à canaliser l’énergie astrale, pour que l’Homme éventuellement en arrive à avoir un rendement psychique, astral, normal, naturel, comme celui avec lequel il est venu au monde à la naissance.

 

 

DM : Quand vous parlez de spirilles brisées, on aurait tendance à dire : Comment ça s’est brisé ? Ça se brise comment ? 

 

 

BdM : Les spirilles se brisent à cause des chocs. Les chocs dans la vie brisent les spirilles. Un être humain c’est très sensible, les émotions sont très puissantes chez l’Homme. Il y a des êtres dans le monde… Bon, prenez ce qui se passe par exemple aujourd’hui en Yougoslavie, les gens qui vivent de la tuerie, des gens qui vivent de la guerre civile, ce qui s’est passé en Russie, ce qui se passe dans nos villes, les gens qui ne trouvent pas de travail, les gens qui sont déprimés, les gens qui sont malheureux en amour, toute la dimension psychique, névrotique de la vie moderne. 

 

Donc, on vit des chocs, on vit des chocs dans nos familles. Il n’y a pas d’harmonie, il y a très peu d’harmonie dans le monde. Et même au niveau local, sur le plan personnel, il y a très peu d’harmonie. Combien d’harmonie on a dans nos couples, combien sont les couples qui peuvent dire : “ah, ben, moi puis ma femme, on s’entend depuis cinquante ans, quarante ans, trente ans, vingt-cinq ans, on ne s’est jamais crié, on ne s’est jamais envoyé chier”, ainsi de suite. 

 

Donc l’harmonie chez l’être humain qui est fondamentalement involutif, est presque inexistante, donc qu’il y ait un point dans la vie où cette disharmonie-là crée des chocs, crée des situations, et l’homme ou la femme vive le choc en retour, vive une brisure de ces spirilles, c’est ça qui crée la rupture des spirilles, c’est comme des vaisseaux sanguins. Mais au lieu que ce soit des vaisseaux sanguins, ce sont des vaisseaux d’énergie qui sont très fragiles. Ils sont forts dans un sens, ils sont fragiles dans un autre. Mais ils sont solides quand l’Homme est conscient.

 

Un Homme qui est conscient est capable de prendre un choc ! Un Homme qui est conscient est capable de vivre des choses absolument abominables. Pourquoi ? Parce qu’il ne mélange pas l’émotivité avec sa conscience mentale. Il est centrique. Ses centres d’énergie sont totalement fonctionnels. Il n’y a pas de débordement d’une énergie astrale dans le corps mental, ainsi de suite, ou d’une énergie mentale dans le corps astral, ainsi de suite. Donc l’Homme est capable de prendre des chocs. Mais lorsque l’Homme est inconscient ou qu’il a techniquement, ou qu’il vit techniquement, ou qu’il subit une psychologie involutive à l’intérieur de laquelle il n’a aucune identité propre, réelle, fondamentale, soudée à sa conscience universelle, c’est évident que l’Homme vit des chocs. Et ces spirilles-là sautent, les courants sautent.

 

Quand vous avez des gens, par exemple, qui… Il y a des cas cliniques où des jeunes hommes, ou des personnes qui vivent des chocs abominables : un type qui rentre dans une maison un soir, qui va violer la mère, puis le petit gars qui est caché en arrière, puis qui voit ça, il a un choc, il vit un choc. Il perd la parole, il est psychiquement débalancé pendant des années de temps. Alors qu’est-ce… Alors ce choc visuel là qui a affecté son corps astral a fracturé les spirilles.

 

 

DM : Comment, à ce moment-là, l’individu peut ne pas laisser déborder comme vous dites, l’énergie du mental vers le corps émotionnel, puis l’énergie de l’émotionnel vers le corps mental ? 

 

 

BdM : Ça prend une très bonne éducation, et cette sorte d’éducation là ne fait pas encore partie de notre vie, ça fait partie de l’évolution. Eventuellement, les Hommes, les parents sont des êtres conscients, donc ils donneront à leurs enfants une éducation qui sera réellement fondée sur une psychologie créative et un psychisme extrêmement équilibré. De sorte que les enfants seront protégés dans leur avenir par rapport aux chocs qui font partie de l’existence. 

 

L’éducation, ce n’est pas simplement quelque chose qui nous permet d’envoyer nos enfants à l’école pour apprendre des mathématiques et la géographie. L’éducation c’est fondamentalement d’abord, et de façon primaire, l’enseignement d’une forme de psychologie. Ça donne quoi d’envoyer nos enfants à l’école s’ils ne sont pas capables de se comporter dans la vie, s’ils ne savent pas comment traiter avec la vie, s’ils ne savent pas traiter avec les aspects difficiles et réellement bouleversants de la vie ?! 

 

Donc nos enfants vont à l’école, les parents d’abord n’ont pas de psychologie, comment voulez-vous que les parents donnent de la psychologie à leurs enfants ? Les parents n’ont pas d’identité, comment voulez-vous qu’is donnent de l’identité à leurs enfants ? Donc les enfants s’en vont à l’école, ils s’en vont dans le monde, ensuite ils s’en vont dans le monde du travail, et ils vivent l’amour, ils vivent l’intimité, ils vivent le travail. Et ils s’aperçoivent au cours des années que la vie n’est pas aussi rose que le chante la chanson, que le travail n’est pas aussi rémunérateur que nous le promettent les professeurs à l’université ou les gérants de corporations. Donc la vie est constamment un déboire, la vie est constamment une défaite, la vie est constamment existentielle. 

 

Et la vie dans un sens, tourne autour d’un point psychologique, névralgique, chez l’Homme qui est celui de l’absurde, que Sartre et d’autres philosophes ont voulu mettre en évidence dans les années vingt, trente, quarante, cinquante. Mais la vie en réalité, elle n’est pas absurde. La vie elle est réellement... Elle est réellement astralisée. L’Homme, lorsqu’il deviendra intelligent et qu’il comprendra réellement les mécanismes profonds de sa conscience pourra passer à travers la vie. Même si la vie techniquement est débalancée ou désaccordée à l’extérieur de lui-même, en fonction de lui elle sera raccordable, parce qu’il aura les moyens, il aura la psychologie, il aura une psychologie fondamentale pour traiter avec la diversion constante qui vient vers lui et qui l’affecte sur le plan psychique, sur le plan psychologique, sur le plan de ses idées, comme sur le plan de ses émotions.

 

Donc on n’a pas été pendant l’involution dressé, on n’a pas été dressé, on a été lancé, mais on n’a pas été dressé, on n’a pas été enseigné sur les fondamentales de l’existence, les fondamentales de la vie, les fondamentales de l’être, les fondamentales de la psychologie, ainsi de suite. Au contraire, on a été mesmérisé, on a été enraciné, on a été poivré constamment par des mémoires qui appartiennent à la race, à la culture, à la nation. Nous en tant qu’ego, on s’est collé à ces égrégores, on a développé aucune conscience individuelle, de sorte qu’aujourd’hui on n’est même pas capable de penser par soi-même, on pense toujours par rapport à ce qui nous a été enseigné.

 

Donc on n’a pas de centre de gravité, donc c’est normal que l’Homme aujourd’hui vive des chocs, et en retour de ces chocs, vive un déchirement de son corps astral. Et une fois que l’enveloppe est trop déchirée, trop avancée, l’Homme avance, il vieillit, il perd ses facultés. Et éventuellement il meurt, il retourne à ce plan-là.

 

 

DM : Est-ce que le centre de gravité, c’est l’équilibre entre le corps astral et le corps mental ?

 

 

BdM : Le centre de gravité, c’est l’équilibre entre les émotions puis le mental, oui.

 

 

DM : OK.

 

 

BdM : C’est ça qui crée un centre de gravité. Sans cet équilibre-là, l’Homme est astralisé. “Astralisé” veut dire que l’Homme est sujet, soit à la pénétration de sa conscience par des égrégores qui sont simplement des énergies, ou des mémoires, ou des coques, ou l’Homme est réellement directement affecté dans sa conscience par des entités qui font partie du plan de la mort, donc du plan astral. Et ça, un jour, la psychologie sera obligée de se rendre à l’évidence que ça existe, et si jamais la psychologie ne se rend pas à l’évidence que ça existe, parce qu’elle est trop systématisée ou trop standardisée dans sa méthodologie, à ce moment-là, les sciences occultes prendront le dessus. Et éventuellement, les Hommes se dirigeront de plus en plus vers ces sciences-là.

 

Mais ils seront obligés de faire attention, parce que dans les sciences occultes, dans ce domaine extrêmement fragile, extrêmement non contrôlé de la technique psychique, l’Homme demeurera toujours un être dont le talon d’Achille sera, soit la recherche du pouvoir ou soit une forme quelconque d’astralisation. Quand on travaille avec l’Homme ou quand l’Homme travaillera avec l’Homme, ou que l’Homme s’entretiendra ou mettra au point des techniques d’évaluation d’ordre occulte, mais psychique, concernant la nature de l’être, la nature de son astralisation, il faudra que ces êtres soient réellement des êtres très très avertis, des êtres extrêmement sains d’esprit, des êtres qui auront réellement une très grande vocation.

 

 

DM : Pourquoi vous dites vocation ? 

 

 

BdM : “Vocation”, parce que ce n’est pas n’importe qui. Ce n’est pas parce que l’Homme s’intéresse ou étudie les sciences occultes qu’il est nécessairement adapté psychiquement à les retransmettre, à les enseigner, à les utiliser de façon créative pour l’Humanité. Ça prend énormément de maturité, ça prend énormément de… Il faut avoir énormément transmuté sa propre astralité.

 

Il faut être réellement totalement libre de la moindre forme d’orgueil, il faut absolument être au-dessus de la recherche de la domination, il faut réellement aimer l’Homme pour travailler pour lui, pour travailler avec lui, et surtout pénétrer des zones de sa conscience qui sont encore aujourd’hui très ténébreuses, que l’Homme connaîtra effectivement d’une façon très objective demain, mais dans la mesure où il aura suffisamment de conscience, pour d’abord AIMER avant de traiter. 

 

 

DM : En parlant de traiter, dans le sens guérir ?

 

 

BdM : Guérir ou manipuler ces énergies-là. Sinon L’Homme va… L’Homme c’est un être qui est très fragile, l’Homme c’est un être qui a beaucoup de difficulté à demeurer réel, donc il peut être astralisé. La première chose que vous aurez ou qu’on aura, ce sera des formations de sectes, ce sera des formations d’églises, ce sera des formations de religions. L’astral peut faire miroiter n’importe quoi dans une conscience qui n’est pas suffisamment avancée, épurée, transmutée, et c’est ça le danger. 

 

Donc dans un sens, probablement la meilleure solution pour le développement d’une psychologie des profondeurs, ce serait une alliance entre la psychologie classique ou la psychiatrie classique et les sciences ésotériques ou occultes futures... Une alliance... Au moins la psychologie classique, la psychiatrie, peuvent avec leurs formes, leurs structures suffisamment consolidées, suffisamment aux aguets, suffisamment rationnelles, pourront absorber ces nouvelles façons, ces nouvelles fonctions du psychisme allumé, et à ce moment-là, créer une synthèse pour comprendre les ramifications très très occultes de l’Homme.

 

L’Homme est un être multidimensionnel, on est très loin de comprendre ce qu’est l’Homme. L’Homme est un être MULTIDIMENSIONNEL, et pour que l’Homme puisse travailler en dehors de la psychologie ou en dehors de la psychiatrie, et travailler dans ces plans de conscience, il faut qu’il ait beaucoup de conscience. Et en tout cas, mon expérience m’indique que je ne suis pas prêt encore, après toutes ces années, à dire que les occultistes ou les gens qui s’engagent dans une psychologie parallèle, sont réellement parfaitement à l’épreuve de la moindre astralité de leur conscience !

 

 

DM : Qu’est-ce qui astralise la conscience d’un être ?

 

 

BdM : L’illusion qu’ils ont et dont ils ne voient pas l’origine de leur propre connexion, avec des plans subtils qui utilisent leur intelligence pour des raisons qui font encore partie des ordres de l’astral. Autrement dit, pour que l’Homme puisse travailler avec des énergies aussi transcendantes, il faut qu’il soit lui-même extrêmement vigilant, extrêmement habile, extrêmement intelligent dans le sens créatif du terme. Autrement dit, il faut qu’il soit réellement connecté avec sa source, et qu’il n’y ait plus de danger chez lui d’être astralisé par des plans de l’astral, ou par des plans subtils qui ont encore la capacité de créer dans l’Homme des illusions.

 

 

DM : Est-ce que l’illusion, Bernard, c’est le fameux trou dont on parle ?

 

 

BdM : Non !

 

 

DM : D’accord.

 

 

BdM : Non. Une illusion c’est une déformation de la vérité, et toute déformation de la vérité crée chez l’Homme, peut créer chez l’Homme l’impression d’une vérité, et cette vérité peut empoisonner l'Homme et peut empoisonner les Hommes. C’est pour ça que j’ai toujours dit, j’ai toujours dit que le terme “vérité” que nous utilisons dans le monde occidental, qui est en opposition avec le terme “mensonge” avec son opposé le terme “vérité”, ne serait utile ou ne peut être utile pour l’Homme que dans la mesure où il est élevé, ce terme, au-delà de la polarité du vrai et du faux.

 

Donc à ce moment-là on ne parle plus de vérité, on parle de réalité. Mais tant qu’on parle de vérité, à ce moment-là on risque de sombrer dans la polarité astrale. Un Homme qui est conscient ne peut pas employer le terme “vérité” dans son dialogue. La conscience vibratoire du mental supérieur empêche l’Homme conscient d’utiliser le terme “vérité” dans la définition psychologique ou psychique de sa relation avec les mondes parallèles. Ça, je le sais. Donc un Homme qui utilise le terme “vérité”, quelle que soit son intention, quelle que soit sa vocation, quel que soit le domaine avec lequel il traite, est instantanément astralisé ou astralisable.S'il n'est pas astralisé maintenant, il le sera dans l'avenir.

 

C'est pour ça qu'on regarde souvent des Hommes qui ont commencé dans la vie avec de très bonnes intentions, de grandes intentions, et qui ont parlé de la vérité. Et nous nous sommes aperçus au cours des générations, au cours des périodes qui ont suivi leur mission sur le plan matériel ou leur travail sur le plan matériel, nous nous sommes aperçus... (Coupure enregistrement)...

 

(Reprise en cours)... (…) Ça fait simplement partie du pouvoir créatif de la lumière de l'Homme avec laquelle il doit un jour venir en contact, pour finalement établir sur le plan matériel l'ordre ascendant de sa conscience créatrice, que j'appelle la fusion. Donc ceci prendra un certain temps, ça fait partie de l'évolution, donc en attendant nous devons faire attention. 

 

Donc si nous sommes intéressés à des sciences, à une psychologie supramentale ou à une psychologie ouverte, à une psychologie supranormale ou une psychologie qui traite avec des paramètres totalement nouveaux, nous devons faire attention, pendant un certain temps, pendant certaines générations, nous devons faire attention à ne pas être astralisés parce que nous ne savons pas encore absolument et parfaitement comment traiter avec l’énergie. Et quand je parle de l’énergie, je parle de la parole, je parle des mots, je parle des concepts tels que la vérité ou le mensonge. Nous ne savons pas encore. Et pourquoi nous ne savons pas ? Parce que nous sommes encore des êtres qui pensons.

 

 

DM : Est-ce que la parole ou la communication a la possibilité ou la capacité de neutraliser les fameux trous dont on parlait ?

 

 

BdM : La parole a la capacité de neutraliser ces trous-là, mais ça prend une parole qui est totalement vibratoire, totalement vibrante, totalement fondée dans une conscience mentale supérieure qui n’est pas astralisable, OUI.

 

 

DM : OK. 

 

 

BdM : La parole a la capacité de guérir, la parole a le pouvoir de manifester, la parole a la capacité de mettre en vibration différentes échelles de temps, différents espaces-temps, mais il faut que cette parole-là soit réelle, il faut qu’elle soit totalement décousue du besoin psychologique séculaire de l’Homme de rechercher la vérité.

 

 

DM : En extensionnant le phénomène de la parole, est-ce que le son d’un instrument pourrait faire le même travail ?

 

 

BdM : Le son d’un instrument peut faire la même chose, mais simplement au niveau du corps éthérique, non pas au niveau du corps astral. Le corps astral n’est pas affecté, le corps astral ne peut pas être guéri par un instrument musical. Le corps éthérique peut être guéri par un instrument musical. Et à ce moment-là, ça permet au corps astral de se calmer. Mais le corps astral, les trous du corps astral ne peuvent pas être guéris par un instrument musical, sinon on pourrait prendre un violon et guérir une personne qui a des problèmes de reins. Mais si les problèmes de reins, à leur origine, sont dus à une déchirure du corps astral, c’est simplement le corps éthérique qui peut être guéri et non pas le corps astral. Éventuellement, à cause de cette origine plutôt astrale et nébuleuse, le mal de reins reviendra.

 

 

DM : Donc à ce moment-là quelle est la propriété particulière de la parole conscientisée dont vous parlez ? Où est-ce qu’elle se fait la variation si la personne qui capte la parole d’un autre va plus loin que le son, va plus loin que l’idée ? C’est quoi la propriété qui guérit un corps astral avec la parole ? C’est parce que vous avez dit tout à l’heure que la parole pouvait guérir ou pouvait éliminer les fameux trous dont on parlait.

 

 

BdM : Oui. La parole peut guérir le corps astral, mais au stage où l’Homme en est aujourd’hui, c’est-à-dire dans la mesure où il a très peu de conscience, la parole peut guérir le corps astral, mais c’est long. Un Homme qui a beaucoup de conscience et qui aurait une déchirure dans le corps astral, pourrait se faire guérir facilement, rapidement le corps astral. Mais l’Homme n’a pas cette conscience.

 

Bon, je vous donne un exemple. Vous parlez avec des gens qui ont des problèmes d’ordre émotif, vous leur expliquez leurs problèmes, parce que vous êtes objectifs à eux, vous êtes en dehors de leur situation, vous leur dites : “bon, ça, vous devriez faire ceci ou vous devriez faire cela”, et même si vous leur dites, ça prend des mois et des années avant que l’Homme en arrive à réaliser ce que vous avez dit. Pourquoi ? Parce que l’Homme n’a pas suffisamment de conscience.

 

Mais si vous dites à un Homme conscient : “ah, tu devrais faire ceci ou tu devrais faire cela”, il le verrait instantanément et il s’appliquerait instantanément à le faire, et automatiquement il pourrait facilement guérir son corps astral. Donc la raison pour laquelle la parole est plus longue à guérir le corps astral, ou la raison pour laquelle le corps astral est plus long à guérir par la parole, c’est parce que l’Homme n’est pas suffisamment conscient. Donc il n’absorbe pas totalement la parole, parce que quand quelqu’un nous parle, quel pourcentage de ce qu’on nous dit recevons-nous ? Très peu. La preuve, c’est que nous nous mettons très peu en action. Donc pour que la parole soit réellement exécutrice de façon instantanée au niveau du corps astral, ça prendrait probablement une parole qui ne pourrait pas être mise en question. 

 

C’est pour ça d’ailleurs que lorsque l’Homme vit une fusion avec le plan mental, que le contact se fait avec le plan mental, et que l’Homme n’a pas d’espace, ne peut pas se libérer de ce contact-là, c’est pour ça que l’Homme… Toute sa conscience se transmute très rapidement, parce que son corps astral est instantanément mis en vibration par la lumière de cette parole-là qui est intérieure. Donc à ce moment-là l’Homme peut facilement entrer dans une conscience avancée, et en parvenir au cours des années à développer un centre de gravité à toute épreuve. Mais lorsqu’il s’agit de la parole, autrement dit du contact horizontal entre l’Homme et l’Homme, l’Homme a très peu de conscience, a très peu de conscience…

 

Qui de nous sur le plan matériel peut dire avec suffisante certitude que ce que l’on nous dit, c’est ÇA, exactement ÇA, c’est scientifiquement mental ou c’est mental d’une façon scientifique, ça ne se discute pas, c’est ainsi, qui de nous ? Hum ? Donc c’est pour ça que c’est très dur d’amener l’Homme à la conscience, donc de corriger ou de guérir son corps astral. Parce que l’Homme, les Hommes n’ont pas suffisamment de parole. Quand nous parlons à l’Homme, nous n’avons même pas la parole juste, nous n’avons même pas le mot juste, la preuve c’est que quand nous parlons à l’Homme, le mot est tellement peu juste que l’Homme est obligé de revenir à l’assaut et contredire ce que nous avons dit.

 

Alors que si l’Homme avait réellement une parole juste, cette parole serait pénétrante au lieu d’être choquante. Et automatiquement elle envahirait la conscience de l’autre, elle pénétrerait la conscience de l’autre et l’ego ne vivrait pas de conflit par rapport à un autre soi-disant ego, parce que l’autre serait totalement transparent. Ça, c’est le problème de la communication, donc c’est le problème fondamental de la parole, c’est le problème de l’exécution de la parole, c’est le problème auquel fait face la parole dans son travail, dans le monde.

 

 

DM : Est-ce que c’est possible, Bernard, que l’individu ne soit pas capable de prendre conscience de la parole de l’autre parce qu’il NE SE SAIT PAS, lui, personnellement ?

 

 

BdM : Ce n’est pas tellement parce qu’il ne se sait pas, c’est parce que premièrement, l’autre n’est pas suffisamment vibrant. Et deuxièmement, parce que celui qui écoute n’a pas suffisamment d’écoute. N’oubliez pas que nous ne sommes pas habitués à avoir de l’écoute. De l’écoute, ça fait partie de la nouvelle psychologie, ce n’est pas une chose qui a été installée dans notre conscience, qui a été instaurée pendant l’involution dans notre façon de penser ou dans notre façon d’être en relation avec les Hommes. Nous n’avons pas d’écoute. Nous écoutons le prof à l’université parce qu’il a une autorité, qu’il nous donne des notes, pour aller chercher le diplôme. Mais dans la vie de tous les jours, il n’y a pas de contrainte, nous n'avons pas d'écoute, l’Homme n’a pas d’écoute, l’Homme est extrêmement orgueilleux, l’Homme a toujours quelque chose à prouver, l’Homme c’est un être qui est sous-développé psychologiquement.

 

 

DM : À cause du manque d’écoute ?

 

 

BdM : À cause du manque d’écoute et aussi à cause du fait qu’il n’a pas été… Qu’il n’y a pas eu l’occasion pendant l’involution, d’avoir des Hommes suffisamment conscients sur la Terre, pour être libres de la conscience expérimentale, et lui donner accès à des connaissances qui ne faisaient pas partie de la conscience de la race, de la conscience de la nation, de la conscience de la culture ou qui ne faisaient pas partie de la mémoire de l’Humanité. 

 

Nous avons toujours été assujettis à des connaissances qui faisaient partie de de la mémoire de l’Humanité. Donc si nous passons de l’involution vers l’évolution, puis que nous devons un jour avoir accès à un savoir universel qui appartient à tous les Hommes, nous devrons un jour, ou nous serons forcés d’une manière ou d’une autre, quelque part dans le temps, au cours des générations, à nous retirer et à prendre distance de la mémoire de la race, c’est le début de la conscience, d’ailleurs. 

 

Mais ça, ce n’est pas facile, parce que se distancer de la mémoire de la race, ça équivaut à couper nos racines, et qui veut couper ses racines ? Est-ce que c’est facile pour un Québécois de couper ses racines avec la mémoire de sa race ? Est-ce que c’est facile pour un Indien de couper ses racines avec la mémoire de sa race, pour un Hindou, pour un Arabe, pour un Juif, de couper ses racines avec les mémoires de la race ? Et où commence l’Homme ? L’Homme, il commence quand il n’est plus le fils de la race, parce que le fils d’une race, c’est le “fils d’un chien” !

 

 

DM : C’est dur !

 

 

BdM : Ce n’est pas le fils de l'Homme !

 

 

DM : C’est dur comme mode d’expression !

 

 

BdM : Ah ! C’est dur, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise, c’est votre problème : c’est dur !

 

 

DM : Non, mais ce que je veux faire voir aussi, c’est qu’il y a des conséquences à couper avec la mémoire de la race.

 

 

BdM : Ah ! Effectivement qu’il y a des conséquences… Il y a des conséquences, mais ça, ça fait partie de l’évolution, ça fait partie d’une initiation solaire, ça fait partie de la transmutation des corps, ça fait partie du développement de la centricité, ça fait partie de la réévaluation à partir de soi, de ce qui traîne comme égrégore dans le monde entier, que nous soyons Chinois, Japonais, Américain, Français, Allemand, ainsi de suite. Si nous regardons la mémoire de la race, qu’est-ce qu’elle nous a donné la mémoire de la race, excepté les apogées esthétiques d’une déformation astrale pour le plaisir des morts, à travers l’expérience involutive, incarnationnelle des vivants ? 

 

 

DM : Avec la nouvelle conscience…

 

 

BdM : Avec la nouvelle conscience… La nouvelle conscience, ce qui est intéressant, merveilleux et inévitable ! D’ailleurs, de la nouvelle conscience, c’est que la nouvelle conscience sera totalement basée sur l’évolution, la transformation de l’individu. Elle ne sera jamais collective. La nouvelle conscience sera totalement individuelle, elle ne sera pas collective. Donc elle ne fera pas partie de la mémoire de la race et elle ne créera pas non plus de mémoire raciale.

 

Ce qu’elle créera, ce sera une MEMOIRE COSMIQUE à laquelle auront droit tous les Hommes de la Terre qui appartiennent à la cinquième race-racine et qui, possiblement un jour, passeront de la cinquième race-racine évolutive à la sixième race-racine évolutive, et plus tard, à la septième race-racine évolutive. Donc un Homme qui est conscient, qu’il soit de n’importe quelle race involutive peut comprendre ce que l’autre sait qui a aussi une conscience universelle, c’est ça la différence entre l’involution et l’évolution. 

 

Donc autant nous avons été affectés pendant l’involution par la mémoire de la race, autant demain nous ne le serons plus, parce que les Hommes auront tous accès à une mémoire universelle, c’est-à-dire à une conscience créatrice qui permet à l’individu, selon son niveau d’évolution, selon son statut universel, de parfaitement comprendre par vibration, la nature du RÉEL. Et qu’est-ce que c’est le réel ? Le réel, c’est la transformation instantanée de tout ce que nous pensons. Le réel, c’est la déformation et l’abattement instantané de tout ce que nous avons vécu en tant que mémoire. Le réel, c’est la défabrication de la conscience humaine involutive.

 

Le réel, c’est quoi ? C’est la capacité chez l’Homme de transgresser les lois de l’involution sur le plan psychologique, sur le plan psychique pour éventuellement en arriver à reconstruire sur le plan mental, des lois qui font partie de sa lumière, c’est-à-dire qui font partie de son essence, et qui, sur tous les plans de sa multidimensionnalité, convergent vers son appointement, dans le temps, en tant qu’être qui possède le “droit d’aîné”, c’est-à-dire le droit, le pouvoir de conduire les affaires de son monde, les affaires de sa civilisation, les affaires de son globe, ou les affaires de sa confédération d’une manière réellement lumineuse, intelligente, créatrice, où les conflits astraux de l’involution sont inexistants, et où le pouvoir ultimement éthérique, immortalisé de l’évolution fera partie de la grande vague de vie qui doit prendre conscience, naître par incarnation, et éventuellement se développer dans le système local.

 

 

DM : Bernard, qui dit mémoire dit écoute ?

 

 

BdM : Qui dit mémoire dit deux choses. Il y a des mémoires qui sont utiles, un ingénieur a besoin de la mémoire, un architecte a besoin de la mémoire, l’Homme a besoin d’un minimum de mémoire pour fonctionner. Donc il y a mémoire mécanique utile, qui fait partie du stage progressif de la civilisation. Il y a mémoire qui a été sanctionnée par l’histoire humaine, et il y a aussi mémoire qui est totalement la défoliation de la conscience.

 

Exemple : Lorsque la jeune fille rencontre le jeune homme, et que le jeune homme lui dit : “ah, je ne te veux plus”, et qu’elle tombe dans un état de dépression et qu’à cause de son imagination, elle voit les beaux moments ensemble auparavant, et qu’à cause de ces bons moments qu’elle ne voit plus ou qu’elle n’aura plus, elle se suicide, quelle est la source de sa déconfiture ? C’est la mémoire ! C’est cette mémoire que je maudis, c’est cette mémoire que je veux déchirer, c’est cette mémoire que je vais déchirer parce que je vais expliquer l'astral à un point tel que les Hommes ne l'auront jamais connu. 

 

Et c’est cette mémoire qui, un jour, une fois comprise par l’Homme, sera totalement incapable d’affecter sa conscience, créer en lui des déchirures. Alors que l’autre mémoire qui est mécanique, celle qui est didactique, celle qui fait partie de l’Université, celle qui fait partie de l’école, celle qui fait partie de nos sens actifs de tous les jours, qui est utile, qui n’affecte pas nos émotions, qui n’affecte pas notre conscience, mais qui nous permet simplement de nous rappeler des choses, afin de ne pas constamment réinventer la roue, il y aura au cours de l’évolution une très grande conscience de la différence entre ces deux mémoires.

 

Et les Hommes s’occuperont d’une qui est mécanique, utile, et les Hommes mettront de côté complètement l’autre qui est réellement maudite et qui fait partie du pouvoir de l’astral sur la Terre, qui fait partie de l’involution, qui fait partie de la manipulation de l’Homme, qui fait partie du maniement de sa conscience et qui est anti-Homme, anti-Lumière. Et en ce qui me concerne, totalement satanique et luciférienne, même si l’Homme ne peut pas aujourd’hui le voir, parce qu’il n’a pas suffisamment de conscience pour réellement pénétrer ces plans psychiques et comprendre occultement, occultement l’organisation psychique de son moi.

 

 

DM : Bernard, dans cette mémoire maudite, que vous dites, là, est-ce qu’il y a une vibration qui se cache derrière qui pourrait être reconnue par l’individu ?

 

 

BdM : Effectivement, il y a une vibration ! Et cette vibration peut être reconnue et décodée par l’individu, mais pour le faire, ça prend un individu ou des individus qui ont suffisamment de conscience occulte pour pouvoir voir derrière la mémoire, pour pouvoir voir derrière l’égrégore, pour pouvoir voir derrière les entités. Si l’Homme n’a pas, à cause des conventions psychologiques, à cause de la convention classique de la psychologie ou de la psychiatrie, ou de la philosophie ou de la métaphysique, si l’Homme n’a pas la capacité de reconnaître derrière la forme qui astralise la conscience humaine, des forces vivantes qui habitent l’astral, ou des énergies ou des coques égrégoriques qui font partie de l’astral, comment voulez-vous que l’Homme puisse reconnaître la vibration derrière la forme, ou reconnaître la forme derrière la vibration ?! 

 

Ce n’est pas évident pour un être humain de faire parler une entité, ce n’est pas évident pour un être humain d’avoir l’ascendance sur une entité. Je ris quand je vois des gens qui ont le plaisir de faire… De jouer au spiritisme ou de jouer aux tables tournantes, ou de communiquer avec le “Ouija Board” avec des entités et qui reçoivent l’information et qui prennent l’information pour du cash ! L’Homme ne peut pas se permettre d’être… Nous avons été suffisamment pendant l’involution, assujettis à des pouvoirs temporels et spirituels ou religieux, qu'il n'est pas à notre avantage en tant qu’humains, demain, de nous assujettir ensuite à des pouvoirs occultes.

 

Donc, bon, d’accord il y a eu évolution sur le plan des religions, il y a eu évolution sur le plan politique, il y a une évolution dans le monde, techniquement sur le plan psychologique, l’Homme est plus libre aujourd’hui de penser ce qu’il veut penser. Mais maintenant, qu’est-ce qu’il va faire ? Il va se plonger dans des domaines occultes ? Il va se plonger dans l’ésotérisme ? Il va se plonger dans des sciences qui ont été fortement astralisées ? Il va communiquer avec des entités sans savoir au préalable que toute entité qui habite le monde astral est anti-Homme ! Au prime abord !

 

Si vous n’entrez pas dans la Cour, si vous n’allez pas vers le tribunal  de la conscience astrale, en tant qu’avocat de la couronne, prêt à réellement démolir les entités qui se présenteraient plutôt à vous comme des êtres qui sont sur la défensive, vous ne pourrez jamais gagner la lutte, vous ne pourrez jamais abattre le pouvoir subtil de ces entités. Vous ne pourrez jamais développer une psychologie supramentale, dont les assises sont fortement contrôlées par l’Homme parfaitement équilibré. 

 

C’est pour ça que je ne suis pas pressé, et que je regarde même d’un œil souvent troublé, des êtres qui... Parce qu’ils ont un petit peu de conscience marginale, parce qu’ils se sont introduits d’une façon régulière dans des domaines occultes de la pensée et qui disent, ou qui décident un jour ou l’autre, d’aller dans le monde, ou de rencontrer dans le monde des gens, et de commencer à faire de ce travail de transmutation ou d’élévation de la conscience des autres, alors qu’eux sont encore des êtres astralisables. Même si ce sont des êtres qui sont bien, ce n’est pas suffisant aujourd’hui d’être bien, ce n’est pas suffisant aujourd’hui d’avoir de la bonne volonté. Ce n’est plus suffisant aujourd’hui de vouloir faire du bien pour les autres. Il faut être intelligent. Et l’intelligence de la conscience supramentale, c’est en évolution, il faut connaître les lois occultes de ces plans, parfaitement. Et pour ça, ça prend du temps, ça prendra du temps.

 

 

DM : Bernard, les gens, en vous écoutant, deviennent conscients d’autres plans, acceptent quand même assez bien le fait de l’influence d’entités, ça commence par où le fameux combat qu’on a à livrer avec ces entités ?

 

 

BdM : Il commence à partir du moment où vous, en tant qu’ego, même si vous n’êtes pas conscients dans le sens vibratoire des plans, si vous, en tant qu’ego, êtes conscients ou êtes suffisamment éveillés à l’irréalité de vos pensées involutives, vos pensées subjectives, les pensées qui font de vous un être de second ordre, les pensées qui vous disent que vous ne valez rien, les pensées qui vous disent…  Les pensées qui jaillissent surtout quand vous avez des conflits ou que vous avez des stress ou que les choses vont mal, les pensées qui vous attaquent, les pensées qui diminuent votre être, ce sont ces pensées-là qui viennent de l’astral.

 

Donc si vous n’êtes pas conscients que toute pensée qui vous diminue, que toute pensée qui est négative, que toute pensée qui ne vous renforcit pas, que toute pensée qui ne vous grandit pas, que toute pensée qui ne vous donne pas de la liberté, que toute pensée qui ne font pas de vous un être UNIQUE, ce sont des pensées astralisées. Donc si vous n’êtes pas conscients de ça, comment voulez-vous développer une conscience supérieure, une psychologie créative, passer de l’involution à l’évolution ?! 

 

Ce n’est pas la lumière dans l’Homme qui détruit l’Homme, ce n’est pas la lumière dans l’Homme qui le rapetisse, ce n’est pas la lumière dans l'Homme qui fait de lui un “petit homme”, c’est l’astral. Effectivement, nous n’avons pas été éduqués pendant l’involution à l’existence de l’astral. Sur le plan académique, ceci n’a jamais été institutionnalisé, l’ésotérisme ne fait pas partie de l’institutionnalisation de la connaissance involutive judéo-chrétienne !

 

Mais demeure le fait que l’Homme, un jour, sera obligé de renverser les conventions, nous l’avons fait sur le plan de la science, nous avons renversé les conventions sur le plan de la science. Nous sommes passés de la science superstitieuse à la science technique, méthodique, cartésienne d’aujourd’hui. Nous serons obligés de le faire sur le plan de la psychologie, sur le plan de la psychiatrie, nous n’avons pas de choix. L’Esprit est beaucoup trop puissant… Beaucoup trop puissant. 

 

Nous retournons il y a cent ans, nous regardons ce que nous faisons aujourd’hui en science et nous regardons ce que nous étions, où nous étions il y a cent ans... Nous regardons les B57, les B47 aujourd’hui, les “Stan Bumpers”, nous regardons les avions des “Purpose Right”, et ça, c’est cent ans ! Et nous avons le culot de nous imaginer que nous allons progresser en science et que nous n’allons pas progresser en psychologie ?! Je mets n’importe quel psychiatre et n’importe quel psychologue au défi, parce que rencontrant un psychiatre et rencontrant un psychologue, je ferais moi-même le travail de faire surgir de sa conscience involutive les entités qui sont derrière sa conscience mentale. 

 

 

DM : Même s’il n’avait pas la qualité d’écoute ?

 

 

BdM : Ça n’a pas d’importance.

 

 

DM : Ça n’a pas d’importance…

 

 

BdM : Pas avec moi, en tout cas (rires du public). Donc la psychologie évoluera. Et lorsque la psychologie évoluera, la conscience humaine évoluera, les Hommes comprendront qu’est-ce qui se passe derrière les arcanes de cette conscience involutive, que la philosophie, que la psychologie, que les sciences, la métaphysique, les religions, dans le passé, n’ont jamais pu, n’ont jamais été capables de réellement capter. 

 

Comment se fait-il que nous, aujourd’hui, les Hommes de la Terre, au vingtième siècle, alors que nous sommes prêts à techniquement nous lancer dans l’espace, nous ne sommes pas capables de comprendre tout notre propre espace intérieur ? Donc cette dichotomie, elle existe à cause de quoi ? Parce que nous avons développé le mental inférieur, nous avons développé la technique mécanique de la pensée. Et aujourd’hui, avec les cerveaux électroniques, nous sommes de plus en plus aidés dans cette direction, alors que nous n’avons pas développé la fondation provocative d’une conscience ultimement multidimensionnelle. 

 

Nous avons refusé, en tant que penseur, en tant qu’éducateur, en tant que philosophe, de regarder l’Homme comme être multidimensionnel, probablement parce que nous devions d’abord regarder l’Homme comme être unidimensionnel, pour le développement de la science. Probablement que nous devions, pour le moment, pendant quelques siècles, nous assurer, nous concentrer sur la matière, pour demain aller plus loin… Probablement ! C’est normal, ça fait partie de l’évolution. L’Humanité ne peut pas faire deux choses à la fois. L’Humanité ne peut pas regarder l’atome avec le microscope et en même temps, s’intéresser à l’astral, avec l’esprit. Mais ça viendra. C’est inévitable, je le jure sur la tête de l'Humanité ! 

 

 

DM : C’est proche ?

 

 

BdM : Oui, c’est déjà arrivé !

 

 

DM : La façon dont vous parlez, Bernard, il semblerait qu’il est nécessaire d’avoir un choc de conscience…

 

 

BdM : Il y aura un choc de conscience, l’Homme aura un choc de conscience. L’Homme aujourd’hui a “choc de conscience”. Regardez, regardez la vie de chaque individu aujourd’hui, dans le monde. Regardez il y a vingt ans, trente ans, regardez l’évolution sociale, regardez la civilisation, le statut, l’état de la civilisation, regardez le fait que l’Homme aujourd’hui est beaucoup plus libre qu’il était avant. Et par contre, il est beaucoup plus cerné par des paramètres dont il ne peut plus aujourd’hui contrôler la définition. Regardez l’Homme moderne, regardez l’aliénation, regardez les Hommes de la rue, les “street-people”, regardez les Hommes qui se parlent de plus en plus, seuls !

 

Regardez le fait que dans nos hôpitaux, dans nos centres psychiatriques, dans nos centres (de maladie mentale), alors que nous avons à notre disposition de plus grands budgets, que nous avons plus de science, nous avons aussi en même temps plus de maladies mentales. Et la maladie mentale, c’est beaucoup plus vaste que le AIDS, parce que la maladie mentale, elle croît au fur et à mesure où le stress de la civilisation s’accroît. Et il n’y a pas d’Homme sur le plan matériel dans le monde aujourd’hui qui puisse assurer la civilisation, les états, les gouvernements, les peuples, les penseurs, les Hommes, les simples mortels, de la sécurité de l’avenir. 

 

Regardez ce que nous avons vécu avec la Russie, regardez ce qui s’est passé à l’ombre de la conscience de l’Humanité entre les Indes et le Pakistan entre 89 et 90, et 91. Nous avons risqué d’avoir une guerre nucléaire entre les Hindous et les Pakistanais, ceci n’a pas été connu dans le monde, ceci faisait partie des secrets d’état. Donc qu’est-ce qui va se passer ? Qu’est-ce que le terrorisme va créer ? Qu’est-ce que la dissolution des liens économiques va créer ? Qu’est-ce qui va se faire lorsque la Chine va entrer dans le monde, lorsque Hong Kong va passer à la Chine ? Qu’est-ce qui va se faire dans l’avenir de l’Homme ? Et comment l’Homme, à ce moment-là, en tant qu’individu, va pouvoir réagir sur le plan de l’émotion ? Sur le plan du stress face à ces impondérables ? Et je ne fais pas de prophétie. Je n’ai jamais fait de prophétie, je ne ferai jamais de prophétie.

 

Mais l’avenir de l’Humanité n’est pas à la mesure de ce que l’Homme désire. Et comment fera-t-il lui, en tant qu’individu, demain, s’il n’a pas de conscience centrique, s’il n’est pas capable de réellement contrôler l’astral dans sa conscience ? L’Homme deviendra très déprimé, l’Homme se promènera de plus en plus dans la rue, fatigué, épuisé dans son esprit, et parlant à qui ? À une entité ?! Que la psychologie décrira comme quoi ? Une forme d’hallucination ?! Nous sommes des ignorants, nous sommes de grands ignorants, et les plus grands savants aujourd’hui sont des ignorants, que je définis très souvent, comme l’a dit un écrivain anglais : “Great thwarted colossae”, ce qui veut dire en canadien : “Le grand colosse tordu ou déformé” !

 

 

DM : Merci, Bernard.

 

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