samedi 24 juin 2023

DM 140 La synthèse du moi


Daniel Ménard (DM) : Donc, dans la deuxième partie Bernard, on a comme thème “La synthèse du moi”. J'ose imaginer que l'individu qui arrive à un plan de développement assez équilibré, arrive à maîtriser assez bien la charge négative de tout ce qu'on a parlé au niveau de la construction, à voir les énergies négatives, pour pouvoir vivre la construction, et supposer d'une énergie positive qui va probablement avec une sorte d'altération de sa conscience. Est-ce que la fusion, ça serait comme une synthèse du moi, une attitude chez l'individu à bien gérer toutes les impressions, tous les états, toutes les vibrations qui passent dans son canal ?

Bernard de Montréal (BdM) : Non. La fusion c'est la possession de l'Esprit.

DM : L'Esprit qui possède l'ego ?

BdM : C'est bien important de comprendre ça. La fusion c'est la possession de l'Esprit, c'est le lien, l'alliance, la connexion, le contact entre l'Esprit, puis le mortel. Ce n'est pas la fusion qui est importante, c'est l'intégration de la fusion. Sinon, si l'Homme fixe son attention sur la fusion, il va demeurer spirituel.

DM : OK.

BdM : Il va vouloir fusionner, il va chercher la fusion, ainsi de suite, puis la fusion c'est un mouvement de haut en bas, ça vient de haut en bas. L'ouverture des centres, du chakra principal au niveau de la tête, ça se fait à partir du plan mental. Puis ce qu'on a de la difficulté à réaliser, parce que justement on est des êtres spirituels, c'est l'importance de l'intégration. L'intégration, ça veut dire que l'Homme en arrive éventuellement à être suffisamment intelligent pour se dédoubler psychiquement. De l'intégration, c'est un dédoublement psychique dans ce sens que tu conserves ton moi, autrement dit tu conserves ton habilité à “dealer” avec la vie matérielle.

DM : OK.

BdM : Et en même temps, tu as capacité de traiter avec la vie invisible. Pour le moment... La vie pour le moment est invisible, un jour elle devient morontielle, mais pour le moment, elle est invisible. Puis au niveau de l'invisibilité, ben, c'est au niveau du contact télépathique que ça te permet de le faire. Alors dans un sens, quand tu es en fusion, tu as deux niveaux de conscience.

Tu as un niveau de conscience qui est personnel à toi, puis tu as un niveau de conscience qui est prépersonnel. Ça fait que c'est comme si tu te meus entre deux apex d'énergie, un apex d'énergie planétaire très très lourde qui est concrétisée dans la vie, ses échappements, ses déboires, ses plaisirs, ainsi de suite. Puis l'autre apex d'énergie qui est totalement psychique, supramentale, qui fait partie de ton moi universel ou de ton double, ou de ton ajusteur de pensée ou de ta source.

Et ces deux aspects, ces deux énergies-là, éventuellement elles se fondent dans ce sens qu'elles créent une unité qui n'est plus différenciable, mais qui est différenciée. Plus différenciable, dans le sens que ta nature est totalement altérée, mais différenciée dans le sens que tu gardes ton individualité par rapport au caractère universel de ta science ou par rapport au caractère universel de ta conscience. Donc tu ne te perds pas dans un état contemplatif, mystique, tu ne te perds pas dans un état de voyance intérieure.

Intérieurement tu as une communication, puis ta voyance est extériorisée, autrement dit ta voyance elle va vers le monde, elle te sert dans le monde, elle ne s'intériorise plus. C'est pour ça d'ailleurs... En tout cas, dans mon cas, je n'ai aucun écran mental. Ça fait que n'ayant pas d'écran mental, je ne suis pas capable de voir ce que je sais, donc je ne peux pas mystifier ce que je sais.

Donc si j'élève mon taux vibratoire, par exemple, à ce moment-là je ne vis pas de chaleur mystique, puis tous ces égrégores astraux là qui font des gens très très spirituels, des êtres qui deviennent ultimement “gagas”, parce qu'ils ne sont pas capables d'amener, de se mettre en puissance dans le monde. Ce sont toujours des êtres de bonne volonté. Tandis qu'un être conscient n'est pas un être de bonne volonté, c'est un être de très très grande volonté.

DM : La différence, c'est qu'il n'y a pas d'espoir là !

BdM : La différence, c'est qu'il devient de moins en moins manipulable, ça fait qu'il en arrive à développer une très grande volonté. Tandis qu'un être de bonne volonté peut être très très manipulé ; manipulé juqu'à l'utilisation par des forces extérieures à lui-même d'un ordre ou d'un autre, de ses énergies éthériques, par exemple, la lévitation c'est un exemple. Un Homme qui se fait léviter en dehors de sa volonté ou rendu au-delà de sa volonté, c'est un être dont les énergies électriques sont utilisées par les autres plans, ainsi de suite.

Donc ça, ça va contre la liberté de l'Homme, ça va contre l'appointement de sa conscience comme étant ou reflétant une grande liberté d'autonomie créative sur le plan matériel. Donc la fusion c'est un théorème, c'est un acquis, c'est un fait historique ou c'est un fait qui, éventuellement, va être reconnu historiquement par les gens en évolution de conscience. Par contre, ce n'est pas suffisant de s'arrêter à la fusion pour l'Homme, parce que la fusion c'est simplement l'arrêt de sa personnalité.

Quand tu dis : un Homme est en fusion, ça veut dire que sa personnalité dans le temps est arrêtée. Là, il rentre instantanément, si la fusion est instantanée, il rentre instantanément dans la personne, donc il individualise complètement son être, mais il n'a pas nécessairement la gestion de son énergie sous son contrôle. Il ne connaît pas, autrement dit, les lois occultes de sa conscience, il est simplement occulté dans sa conscience à un très haut niveau. Ce qui va créer au début une très grande génération de conscience spirituelle qui, éventuellement, va s'éteindre à travers une très grande génération de souffrance mentale.

DM : C'est quoi la différence entre l'espèce d'état de spiritualisation de l'être qui est en fusion, versus la spiritualité de l'individu qui est inconscient ?

BdM : C'est pas mal pareil ! C'est pas mal semblable, excepté que l'être qui est en fusion ne sent plus, ou plutôt sent le contrôle de l'énergie de son mental sur son ego. Il sent le pouvoir de la lumière sur son être, le pouvoir...

DM : OK. Il est conscient de l'invisible ?

BdM : Il est conscient de l'invisible... D'ailleurs l'invisible, dépendant de son niveau de fusion, l'invisible peut aller jusqu'à contrôler son corps physique dans la matière, ainsi de suite, bon ! Alors il devient conscient de tout ça. Puis le raccord psychologique, psychique, télépathique avec l'invisible se fait, ce qui encore confirme la fusion, ainsi de suite. Ça fait que tu n'en échappes plus. Tandis qu'un être qui est spirituel, ben, il est spirituel “on his own” (tout seul). Un Homme qui est spirituel... OK. Je vais vous donner un exemple.

Un Homme spirituel serait comme une île, alors qu'un être qui est en fusion, il est une île, mais il sent un raccordement de l'île au continent, il y a quelque chose qui le raccorde sous l'eau là. Il y a une force qui le raccorde. Ça fait qu'il n'est pas réellement une île tout seul, dans ses états palmiques là ! C'est réellement connecté fortement à un continent. Puis si le continent bouge, l'île peut bouger.

Tandis que l'Homme spirituel, lui, il a réellement l'impression d'être une île, d'ailleurs regardez l'illusion, puis ça c'est une illusion qui est planétaire, vous la retrouvez dans toutes les nations, dans toutes les races, dans tous les écrits, puis dans tous les discours spirituels, regardez l'impression qu'on a de ce qu'on appelle le silence ! Pour les êtres spirituels, le silence c'est une perception de l'invisible ou dans l'invisible ou par rapport à l'invisible, où lui, en tant qu'être, se dissout, pour que l'invisible apparaisse, mais non pas en tant que prépersonnalité, mais en tant qu'état supérieur à lui-même.

DM : Béatitude, ces choses-là...

BdM : Béatitude, ainsi de suite. Alors que dans le fond, le silence n'existe pas... Le silence n'existe pas pour un être qui est conscient parce que... Bon, je vous donne un exemple pour vous démontrer comment est-ce qu'un être conscient peut réaliser que le silence n'existe pas. C'est comme si je vous disais... Si vous avez un téléphone portatif ici, il n'y en a pas de silence ! Il y a de l'énergie qui se passe entre le téléphone, puis la personne avec laquelle vous pouvez téléphoner. Il y a des ondes là ! Il y a des ondes !

Puis si on était habile, on pourrait les remarquer ces ondes-là, sur un “screen” (écran), il y a des ondes, il n'y a pas de silence, même ces ondes-là ont un son, bon ! C'est la même chose, la relation avec le mortel, puis la source, semble inviter au silence béatifique, mais dans le fond, si on va plus loin dans une conscience plus mentale, à ce moment-là l'onde elle est présente, et c'est pour ça que j'appelle ça une vibration.

Ça fait que tu es capable éventuellement de communiquer avec la source rien que par vibration. Tu n'as pas besoin de parler avec la source, avec eux autres, parce qu'il vient un point où tu n'es pas tellement intéressé à parler avec eux autres, parce que c'est des “têtes de cochon”, ce sont des entités qui font la pluie et le beau temps avec le territoire psychique de l'Homme. Ça fait qu'éventuellement, quand l'Homme est bien, bien, bien, bien habitué à ça, il est très conscient du caractère prépersonnel de l'intelligence. Et tant que l'Homme n'aura pas compris sur la Terre le caractère prépersonnel de l'intelligence, l'Homme aura l'impression que de l'intelligence, c'est une qualité de son Esprit. Alors que, quand il sera réellement dans son intelligence, il verra que de l'intelligence, c'est un rapport de force entre son Esprit et un autre. Il y a une grosse différence !

DM : Oui, oui, c'est très différent !

BdM : Moi je peux vous dire une chose. Ça fait vingt ans, vingt-cinq ans que je suis en fusion là, ça fait vingt ans que je parle en public, puis tout ce que j'ai dit, puis tout ce que j'ai ramené à la surface, mon combat autrement dit, mon combat occulte sur la Terre est le résultat d'une confrontation entre mon Esprit puis eux autres. Ça fait que si une personne arrivait et disait : “bon, ben, monsieur Bernard, faites donc, décrivez-nous donc un peu qu'est-ce que c'est votre intelligence”... Ben, je pourrais facilement dire que mon intelligence, c'est simplement une guerre entre mon Esprit puis eux autres ! Ce qui sort de cette guerre-là, les fruits de cette guerre-là, c'est ce que vous appelez “mon intelligence”.

Alors que pour un être spirituel, son intelligence, ça va être le résultat d'un processus contemplatif qui peut l'amener à des grandes réalisations mystiques, mais aussi des grandes erreurs cosmiques, autrement dit au niveau de l'approfondissement de la relation entre l'Homme et la source. C'est pour ça que j'ai été obligé de dire un jour à un de mes grands amis en France, que... De ne pas écrire, ou de ne pas même chercher à écrire un livre sur le silence, parce que le silence ça n'existe pas. C'est simplement une confusion astrale qui est créée par le reflet d'une énergie mentale à partir des plans, pour empêcher l'Homme d'aller plus loin, et de puiser plus loin dans les archives, c'est-à-dire de confronter l'invisible.

Si l'Homme était en confrontation de l'invisible tout le temps dans son travail, comme je le suis moi, à ce moment-là il n'y aurait jamais de silence dans sa tête, il aurait toujours une conscience vibratoire, il aurait toujours accès à une vibration, puis il aurait toujours accès à un dialogue, puis il aurait toujours accès à une manifestation de sa source, mais il aurait toujours aussi le contrôle sur le contenu de cette manifestation-là.

Puis une fois que le contrôle serait suffisamment “dé-astralisé”, autrement dit dépollué, déspiritualisé, à ce moment-là tu aurais une conversation donc un dialogue, donc un rendement psychologique extérieur suffisamment mental pour apparaître comme étant une instruction, donc une science validée par l'Homme, pour le bénéfice de l'Homme, pour le besoin de l'Homme, et non pas imposée à l'Homme pour les besoins cosmiques ou astrologiques, ou astraux, d'entités qui sont dans d'autres mondes et qui gouvernent la Terre, à distance.

DM : Ces gens-là qui vivent cette suspension-là, c'est là qu'ils sont spirituels ?

BdM : Exactement !

DM : OK. Bon, quand on parle de synthèse du moi, et qu'on réussit à rayer le négatif avec le positif dans la tête, est-ce qu'on peut s'attendre à une sorte d'aptitude à neutraliser la survie facilement ?

BdM : Non ! Parce que neutraliser la survie facilement, c'est le résultat graduel d'une mise en puissance de l'Homme. Autrement dit vous avez deux façons de neutraliser la survie. Il y a une façon inconsciente, vous avez beaucoup d'argent, vous n'avez pas de problèmes financiers ou vous êtes en pouvoir matériel, vous pouvez neutraliser la survie, mais d'un autre coté vous allez avoir des problèmes d'une autre ordre. Si vous n'avez pas de problèmes matériels, vous allez avoir des problèmes psychologiques, vous allez avoir des problèmes émotifs, vous allez avoir... Il y a toujours des problèmes !

L'Homme dans son inconscience ne peut pas neutraliser la survie, parce que la survie ça fait partie de l'expérience de son âme, autrement dit s'ils ne vous ont pas d'une manière, ils vont vous avoir d'une autre ! S'ils vous font gagner... S'ils vous fait naître dans une famille très riche, vous n'avez pas de problèmes de survie matérielle, vous allez avoir des problèmes émotifs ! Il y a toujours d'autres choses. Vous pouvez être infirme. Il y a toujours quelque chose.

Tandis que dans le cas de l'Homme en évolution de conscience, vous ne pouvez pas neutraliser les problèmes de survie rapidement, mais vous pouvez les neutraliser à long terme. Autrement dit, vous pouvez les neutraliser en fonction de votre capacité à long terme, d'être intelligent. Ça, ça va amener l'Homme à neutraliser les problèmes de survie parce que ça va l'amener, avec le temps, à pouvoir isoler ou identifier les points faibles de sa structure humaine.

DM : OK.

BdM : Bon ! Pour une personne, les points faibles de sa structure humaine, autrement dit de sa vie humaine, ça peut être de ne pas avoir la chance comme d'autres personnes ont de voyager dans le monde, par exemple. Ou pour un autre, ça serait de ne pas avoir la chance d'avoir un job comme il veut. Ou un autre, ça serait de ne pas avoir la chance d'avoir une femme dans sa vie. Ou un autre, ça serait de ne pas avoir un “chum” dans sa vie, “whatever” !

Alors on a tous, on est tous en tant qu'humains des êtres qui avons un point faible. Il y a quelque chose qu'on veut faire, puis on dit de ça : “si on avait ça, on serait bien”. Bon, ben, l'Homme en évolution de conscience éventuellement s'amène à avoir ces choses-là qui sont, techniquement, des points faibles de sa structure humaine. Et la raison que c'est long, c'est parce que pour être en puissance, ça demande une transmutation de ses corps subtils qui sont connectés à ses points faibles, parce que c'est là qu'il y a une souffrance de l'âme.

Ça fait qu'un Homme qui n'est pas capable de tenir son job, par exemple, il a un job, puis il perd son job, puis il a un autre job, puis il perd son job, il perd toujours son job. Il s'aperçoit quand il regarde son histoire, c'est un gars qui n'est pas capable de tenir son job, il y a un manque de puissance quelque part. Bon, un jour, il va falloir qu'il prenne ça, qu'il se prenne en main, pour qu'il les garde ses jobs, ainsi de suite. Bon, il va être obligé de transmuter quelque chose en lui-même, qui est un aspect astral, qui l'empêche de garder ses jobs, donc qui le fait souffrir.

Ça fait que s'il vient en puissance un jour, il va en arriver à maîtriser ça, à casser ça. Ça peut être la même chose pour n'importe quoi dans la vie. Il n'y a aucun Homme sur la Terre, qui soit de quelque nation que ce soit, qui n'a pas en puissance le pouvoir et le privilège d'exprimer cette puissance-là. Il y a des conditions chez des êtres qui sont plus retardataires que d'autres, effectivement, mais relativement parlant, même si vous allez en Afrique, vous pouvez avoir un type en Afrique dans une région africaine qui, pour devenir en puissance à son niveau, requiert telle chose.

À New York, c'est la même chose, à Montréal c'est la même chose, en Europe c'est la même chose. Donc l'Homme a toujours le pouvoir... Par contre, il a besoin d'une science pour ça, c'est-à-dire il a besoin de savoir qu'il est programmé. Donc il est programmé pour vivre de l'impuissance !

DM : Programmé pour vivre de l'impuissance ?

BdM : On est programmé pour vivre de l'impuissance? On est programmé pour vivre certains plaisirs, ainsi de suite, mais on est programmé pour vivre certaines impuissances. Et ce sont ces certaines impuissances là qui sont la source de la souffrance de l'âme et de l'expérience. Et la programmation qui nous donne de la joie de vivre, ainsi de suite, ça, ça fait partie de balancer, parce que si on n'était pas balancé de même, on craquerait.

L'être humain ne pourrait pas être programmé simplement pour le malheur, donc il est programmé pour un petit peu de bonheur, puis un petit peu de malheur, mais le malheur est plus intense que le bonheur, parce que le malheur dure plus longtemps. Alors que le bonheur, il est court ! Ça fait qu'une fois que l'Homme commence à comprendre ça, ben, à ce moment-là il se met dans un mouvement qui est réellement olympique, dans le sens qu'il va s'amener graduellement à toujours avoir les gants de boxe, toujours avoir les gants de boxe ! Toujours avoir les gants de boxe, autrement dit toujours lutter contre ce qui l'empêche d'être en puissance.

Ça fait que ça peut prendre cinq ans, dix ans, quinze ans ça, pour une personne d'en arriver, par exemple, à éliminer chez lui la crainte de rencontrer une femme. Il y a en a des Hommes pour rencontrer des femmes, pour eux autres c'est anathème, ils sont gênés, ils sont tout “croches”... Bon, ben, ça peut prendre cinq ans avant... Un autre, se trouver un job. Un autre, garder son job. Un autre, je ne sais pas moi... Et cette transmutation-là va amener cette personne-là à dépasser cette condition-là qui le garde dans une survie.

Puis éventuellement, ça va l'amener dans un état de conscience où finalement il œuvre, c'est-à-dire “œuvrer”, ça veut dire être capable de prendre des décisions qui sont basées sur son intelligence pure, et non pas basées sur des habitudes, comme je disais ce soir au début de la conférence, ou basées sur des conceptions qui appartiennent à la conscience de sa race. À ce moment-là, il commence à s'individualiser, puis il commence à agir, éventuellement sans détour, parce que sa souffrance sera trop intense. Ce qui nous empêche sur la Terre d'être en puissance, c'est qu'on ne souffre pas assez ! On a beaucoup d'épreuves !

DM : On ne souffre pas assez ?

BdM : Non, on ne souffre pas assez sur la Terre, on a beaucoup d'épreuves, on a des épreuves, mais de l'épreuve, ce n'est pas de la souffrance psychique !

DM : Ah ! OK.

BdM : De l'épreuve, c'est la souffrance de l'âme !

DM : OK. OK.

BdM : Tandis que de la souffrance psychique, un Homme n'a pas besoin d'avoir de l'épreuve, tu n'as pas besoin de te faire couper un bras...

DM : Pour comprendre quelque chose, ouais, je comprends !

BdM : Pour comprendre quelque chose ! Alors, il y a des Hommes sur la Terre qui ont des épreuves à gauche, puis à droite, ils se font couper des jambes, ils se font... Tu sais, il y a toutes sortes d'affaires, mais ils n'évoluent pas plus, parce que c'est toujours au niveau de l'âme. Tandis qu'un Homme qui vit de la souffrance psychique, il évolue, il n'a pas le choix. Il n'a pas le choix parce que cette souffrance-là, elle fait partie de sa fusion, elle fait partie de la conscience vibratoire, elle fait partie du lien de l'Esprit, puis de l'âme. Puis cette souffrance-là ne te lâche pas, dans ce sens qu'elle est toujours au coin, elle est toujours sur le point d'intervenir, elle est toujours sur le point.

Tandis que l'épreuve elle, elle va venir dans un temps ou dans un autre, mais tandis que la souffrance est toujours là. C'est comme une épée de Damoclès. Puis plus tu es conscient, plus tu es conscient de ça, parce qu'il y a une relation entre la souffrance, puis la présence. Tandis que pour un être inconscient, il n'y a pas de relation entre l'épreuve, puis la présence.

Tandis que pour un être conscient, il y a une relation entre la souffrance et la présence, de sorte que si un être est conscient, qu'il a le contact télépathique, puis il arrive chez eux un soir, puis sa maison brûle, il va par en dedans. Il va dire : “ouais, ma maison elle a brûlé”... Ils vont dire : “ouais, elle a brûlé”, puis ils peuvent te dire : “bon, ben, elle a bien brûlé, hein”... (rires du public). Comprends-tu ? Ça fait qu'il y a une relation entre la souffrance, puis le contact ou la source. À ce moment-là, ben, tu “deales” avec ça selon ton niveau de conscience !

DM : Ils sont présents !

BdM : Ils sont très présents.

DM : Ils n'ont pas éteint le feu !

BdM : Non, non, ils n'ont pas éteint le feu ! Ils sont très très présents. Par contre, le phénomène de la maison qui brûle ne va pas être interprété de la même façon par une être conscient que par un être inconscient, qui a simplement une épreuve. Ça ne sera pas vécu pareil, parce qu'un gars qui a une épreuve, ben, il va aller chercher son assurance, il va se baser sur une autre maison. Tandis que l'Homme qui est conscient, il va vivre une guerre entre lui-même et les forces concernant la maison qui brûle. Là, ce n'est plus la maison qui brûle qui est le problème, c'est la guerre très intense qui va l'amener à une autre décision. Ça fait que c'est très présent de la souffrance.

DM : Puis cette guerre-là, ils la veulent ?

BdM : Cette guerre-là fait partie de la transmutation de ses corps, s'il est capable d'en arriver à transmuter l'émotion connectée à sa maison, puis tout ça, là. À ce moment-là, son taux vibratoire va changer, puis ça, ça va l'amener un jour à avoir une conscience créative suffisamment forte ou une conscience vibratoire suffisamment forte, pour réellement être capable de prendre sa vie sous son contrôle. À ce moment-là il va rentrer en puissance.

DM : Ça fait que le fun à eux autres, c'est de nous placer dans des conditions qu'on pense, dans un sens, difficiles, mais qui sont, dans un sens, mesurées par eux autres, comme possibles à dépasser ?

BdM : Ouais, ouais, ils sont toujours conscients que les conditions dans lesquelles on est mis, on peut les dépasser. Ils ont une très très grande science de l'Homme. Le corps mental de l'Homme est contrôlé par eux autres, ils en ont totalement la gestion vibratoire. Le corps émotionnel de l'Homme est en équilibre avec eux autres, parce qu'ils sont capables de contrôler le corps émotionnel de l'Homme en contrôlant le souffle, la respiration, s'ils vont loin dans leur fusion avec l'Homme. Le corps éthérique de l'Homme, il est sujet à la transmutation du corps astral, donc ça encore, techniquement, c'est sous leur contrôle.

Puis s'ils veulent contrôler le corps matériel de l'Homme, ils sont capables de le faire au niveau de son système nerveux si c'est un être qui est très très fusionné, donc ils ont une grande relation avec l'Homme. Donc ce sont réellement des Archanges planétaires, c'est-à-dire ce sont des êtres qui ont l'autorité d'intervenir dans le crépuscule de la conscience. Le crépuscule de la conscience, c'est l'état de conscience que tu as avant de passer à la conscience éthérique. Et ce crépuscule de conscience là, c'est équivalent à la matérialisation de ce que les Hindous appellent le Nirvana.

La seule différence, c'est qu'aux Indes, le Nirvana est constitué ou est vécu simplement dans la phase de l'état mystique au niveau de l'évolution atmique de l'âme, alors que pour un Homme conscient de la prochaine évolution, cet état de conscience là est matérialisé, c'est-à-dire descendu dans la matière au point où l'Homme est capable d'engendrer un état de puissance. Mais un état de puissance qui connecte avec la matière, et non un état de puissance qui le garde en état d'animation méditatif ou réflectif avec l'astral : le monde spirituel.

DM : Si ces plans-là connaissent tous les intervenants de notre vie, est-ce que la stricte confiance dans le fait qu'ils connaissent notre avenir, ça peut nous permettre de considérer que tous les obstacles qu'on a dans notre vie, on peut les dépasser ? Vous, le fait que vous sachiez que ces forces-là manipulent tout dans votre vie là, OK. Les intervenants extérieurs...

BdM : Il n'y a pas de hasard !

DM : Il n'y a pas de hasard ! Est-ce que c'est suffisant pour savoir que quand vous avez un obstacle, vous savez que, conséquemment, vous êtes capable d'y faire face ? Vous n'avez pas besoin de puiser dans une sorte de conscience intérieure de vous-même. Vous savez que le fait qu'ils soient présents, ça établit que devant l'obstacle, c'est possible de dépasser ça ? Il n'y a pas de sentiment d'impuissance parce que vous connaissez leur présence...

BdM : Il n'y a pas de sentiment d'impuissance parce que je suis conscient de leur présence. C'est ça la réponse la meilleure. Je suis conscient de leur présence. Ça fait qu'à ce moment-là, si je suis pris dans un obstacle qui est réellement difficile, ultimement, je me mets en puissance, soit je me mets en puissance tout seul...

DM : Mais c'est toujours avec leur présence ?

BdM : Mais c'est toujours avec leur présence, ouais, parce que la fusion est trop grande.

DM : Parce que vous savez que c'est une “game” ?

BdM : Je sais que c'est une “game”.

DM : Mais dans le fond, la seule affaire qu'on a besoin de savoir, c'est de savoir que c'est une “game” !

BdM : Probablement, mon avantage sur l'Homme, c'est que je suis très très conscient que c'est une “game”. Tandis que l'Homme peut dire : “c'est une game”, mais ça, c'est philosophique !

DM : Oui, oui !

BdM : Il y a bien des gens qui disent : “ah, ben, la vie c'est une game”. Mais de là, à réaliser que c'est une “game”, là c'est encore un autre niveau de réalisation ! Ça fait que ça, ça touche tout, ça touche les pertes, ça touche les gains, ça touche la vie, ça touche la mort, ça touche la santé, ça touche l'intelligence, ça touche n'importe quoi !

DM : Ils peuvent “gamer” jusqu'où eux autres ?

BdM : Ils peuvent “gamer” jusqu'à la mort !

DM : Ils peuvent vous emmener, ils peuvent vous faire “crever” pour la “game” ?

BdM : Pour la “game”, oui ! Mais par contre, s'ils vous font “crever” pour la “game”, à ce moment-là quand tu “crèves”, tu ne “crèves” pas comme l'Homme “crève”. Tu ne meurs pas comme l’Homme meurt. L’Homme quand il meurt, il s’endort, parce qu’il s’en va en astral, il sort en forme astrale. Le corps mental se dissout assez rapidement, ensuite c’est le corps astral qui porte la majorité de toutes ses impressions. Donc quand il sort de son corps, il voit dans sa chambre, il voit autour de sa chambre, donc il se voit en personne. Puis finalement, son corps éthérique c'est le dernier qui part, puis c’est ça qui fait la scissure entre le corps matériel, puis qui est le signal final de la mortalité au niveau occulte.

Tandis qu’un Homme qui a une conscience morontielle ou un Homme qui est en fusion au moment de la mort, quand il sort de son corps, le premier véhicule qui sort c’est son corps éthérique. Ce n’est pas le corps astral, c’est le corps éthérique, puis à partir du moment ou il sort en conscience éthérique, il ne flotte pas, il est présent au niveau du sol. Tandis qu’avec un corps astral, tu montes.

Si vous voulez savoir un jour si vous êtes en astral, en dédoublement astral ou si vous êtes en dédoublement éthérique, ben, regardez les coordonnés spatiales de votre présence. Si vous êtes dans les airs, vous êtes dans une forme astrale, vous êtes dans le corps astral, vous êtes dans une projection astrale. Si vous marchez à terre, comme si vous aviez un corps physique, vous avez un corps morontiel, vous avez un corps éthérique suffisamment dense pour vous donner l’impression d’être vivant là ! Puis après ça, quand vous retournez à votre corps physique, ben, vous marchez vers votre corps physique, mais vous ne flottez pas vers votre corps physique, vous marchez, ça fait que vous rentrez dedans.

Mais le jour ou vous allez mourir, à ce moment là, ben, c’est fini, c’est au niveau du corps éthérique que ça va se faire la séparation. Là, vous allez dire : “ben, avec le corps éthérique, êtes-vous capable de vous déplacer dans d’autres espaces”... “Oui”... Mais à ce moment-là, vous êtes obligés de prendre votre corps astral, puis le fixer, autrement dit de le fixer dans le chakra principal, ici au centre. Puis à ce moment-là, votre corps astral sert simplement pour vous empêcher de mourir.

Ça fait que vous le rentrez ici, le cordon est totalement sous contrôle de votre conscience éthérique, puis à ce moment-là vous pouvez voyager éthériquement à l’extérieur de la Terre, ainsi de suite. Mais il faut que vous ameniez votre corps astral avec vous. Tandis que si vous n’amenez pas votre corps astral avec vous quand vous faites ça, ben, vous allez mourir ! Ça fait que si vous êtes intelligents, vous amenez votre corps astral avec vous, vous le gardez là, le cordon est totalement sécure, puis là, vous partez avec. Ça fait que c'est la différence entre ces deux niveaux de conscience-là. Donc l'Homme conscient qui mourra demain, ne mourra plus de la même façon. Il ne flottera pas en dehors de son corps, il va sortir de son corps, puis il va marcher.

DM : Intéressant ! Le Canada serait content d'entendre ça ! Dans le développement d'un individu qui s'en va vers le contact éthérique, puis la présence, la conscience de cette présence-là, là vous ramenez le fait d'une dynamique astrale dans l'individu, qui adhère à... (coupure enregistrement)... (Reprise en cours) (…) Fonction très très importante, pour une sorte d'état de mobilité ou d'espace, de conscience de l'espace, mais un corps éthérique qui semble avoir une autre fonction.

Est-ce que tous les être viennent au monde avec la conscience du mode d'emploi, ne serait-ce qu' intuitif ? J'imagine que vous, vous aviez un mode d'emploi là, une capacité de souffrir de certaines choses qu'un autre n'est pas capable de vivre, et puis son corps éthérique ou son corps astral peut prendre certaines charges, certaines tensions. Moi j'imagine assez facilement qu'il y a des gens qui sont capables de prendre des gros chocs au niveau astral, puis pas nécessairement avoir une conscience éthérique ; d'autres gens qui ont une conscience éthérique, peut-être même très développée, puis un corps astral plus fragile. Est-ce que c'est possible ça ?

BdM : Je ne comprends pas votre question !

DM : Est-ce que c'est possible qu'un individu vienne au monde avec une sorte de mode d'emploi pour la relation avec la présence des forces et sa vie matérielle ?

BdM : On vient au monde... On vient au monde programmé différemment selon le rôle qu'on a à jouer sur la Terre.

DM : C'est le rôle qui établit le mode d'emploi ?

BdM : C'est le rôle qui établit le mode d'emploi, donc un être, par exemple, qui devrait avoir sur la Terre un rôle très spirituel, bon, comme je ne sais pas moi... Teresa de Calcutta...

DM : Qui a besoin d'avoir un gros corps astral ?

BdM : Elle a un corps astral très très vibrant, qui lui permet à elle, de supporter une présence spirituelle suffisamment élevée, pour qu'elle soit protégée contre, par exemple, des abus contre son corps physique, comme la maladie.

DM : OK.

BdM : C'est ça qui permet à ces êtres-là de ne pas être touchés par la malaria, par exemple, ou pas être touchés par la mort. Ça, ça fait partie de leur service, puis ça c'est tout connecté, puis ça modifie constamment les gènes, le code génétique.

DM : OK. Maintenant, disons, par rapport à cette personne-là, est-ce que c'est possible qu'elle ait ça au niveau du corps astral, mais qu'elle n'ait pas un corps éthérique aussi développé qu'un autre ?

BdM : Si elle avait un corps éthérique trop développé, elle ne pourrait pas faire ce qu'elle fait, parce qu'une fois que le corps éthérique est trop développé, l'Homme devient très électrique. Vous avez remarqué que les êtres qui sont spirituels, sont des êtres qui ont très très peu d'électricité, dans le sens que ce sont des êtres qui ne sont pas violents. Comme je disais tout à l'heure, ils ont de la difficulté, même ça va contre leur nature d'utiliser l'énergie négative.

Alors qu'un être qui a une conscience éthérique ou un corps éthérique très développé, peut être très très électrique, peut utiliser, peut engendrer, puis travailler avec des forces négatives de très très haut calibre, parce que ça, ça fait partie de la contestation qui fait partie du contact entre le corps éthérique puis sa conscience mentale. La relation entre la conscience mentale, puis le corps éthérique, est très développé chez l'Homme qui a de la contestation...

DM : Mais le corps astral est très...

BdM : Le corps astral est simplement là pour veiller au maintien de sa vie naturelle.

DM : OK. Mais il n'est pas développé lui, à ce moment-là ?

BdM : Il est développé, mais il n'est pas utilisé comme chez l'Homme inconscient ou comme chez l'Homme spirituel. Ce qui est réellement utilisé chez l'Homme de cette nouvelle vague de vie, c'est le corps éthérique, puis son système électrique, son système nerveux, et son mental, son plan mental supérieur. Et ça ensemble, ça crée ce que j'appelle “une personne”, c'est-à-dire un être qui n'est pas tellement affecté par les impressions qui font partie de sa génération. Puis il n'est pas non plus affecté par les impressions créées en lui par vocation spirituelle, par des entités spirituelles ou des guides spirituels.

Un guide spirituel, probablement qu'il me parlerait moi, ça serait un peu comme un petit gars en troisième année qui parlerait à un professeur universitaire, ça fait qu'il n'y aurait pas de relation entre cette entité-là puis ma personne, à cause de la fusion. Alors, pour qu'un Homme conscient qui a une conscience éthérique suffisamment développée, soit capable d'entretenir un dialogue intérieur, il faut que le dialogue soit fait avec des entités de haut niveau, pas des êtres spirituels, mais des êtres comme... Des êtres qui... Soit des Archanges planétaires, soit des êtres qui ont le rôle de se présenter à lui comme étant des avatars du temps, c'est-à-dire des êtres qui ont la capacité instantanément de l'instruire.

Je parle de l'instruire, je ne parle pas de lui donner de l'information ou de le rendre intelligent. Je parle de l'instruire, autrement dit de lui donner de la clarté dans l'Esprit, c'est leur rôle. Le reste, ben, c'est de la fusion, c'est de la relation de fusion avec eux autres. Puis ça, jusqu'où ça va aller dans l'évolution de l'Homme, on va le voir au cours des siècles. Mais c'est définitif que l'Homme, éventuellement, doit reprendre le contrôle de son territoire psychique, c'est-à-dire que l'Homme doit en arriver un jour à être capable de penser par lui-même et de programmer sa science. Ce qui n'a pas été fait pendant l'involution !

Pendant l'involution, notre science a été programmée, on est allé à l'école, on est allé à la religion, on est allé à l'ésotérisme, à l'occultisme, on a été imprimé des notions venant de l'extérieur de soi, alors que dans l'évolution, l'Homme sera capable de se programmer lui-même. Et en se programmant lui-même, l'Homme va découvrir tous les mystères, c'est-à-dire qu'il va reconnaître les plans de sa conscience mentale qui ont été, par le passé, voilés à sa conscience ou masqués à sa conscience, pour le garder dans une forme d'ignorance quelconque, afin de protéger son Esprit, qui n'était pas suffisamment développé au niveau mental, mais qui était suffisamment développé au niveau émotionnel.

DM : Mais est-ce qu'on se programme, jeune ?

BdM : On se programme à partir du moment où on commence à venir en confrontation occulte avec la lumière.

DM : C'est là, le début de la programmation dont vous parlez ?

BdM : Oui.

DM : On a une programmation astrale aussi ?

BdM : Oui, la programmation astrale, elle se coupe, ou elle diminue, et elle s'avorte en proportion où la programmation mentale s'exécute. Autrement dit si on part de la fusion de 69, la programmation astrale est très grande, l'Homme, l'initié très spirituel, ainsi de suite. Mais au fur et à mesure où il avance au cours des années dans sa souffrance initiatique, la programmation astrale s'ajuste, elle s'ajuste, elle s'ajuste, elle s'ajuste. La vie devient de plus en plus sous son contrôle, mais la guerre avec les forces devient plus grande, ce qui amène éventuellement à un apex de confrontation que j'appelle l'intégration, ce qui était mon cas en 1984.

À partir du moment où l'intégration est faite, l'Homme n'est plus sous le contrôle de l'invisible, il est dominé par l'invisible, mais il n'est pas sous le contrôle de l'invisible, il y a une grosse différence. Être dominé par l'invisible, ça veut dire avoir un grand rapprochement avec ta source, parce que ta source, ça fait partie de toi, ça fait partie de ton mental. Si l'Homme n'avait pas de source, il n'aurait pas de pensées, il serait un animal.

Donc l'Homme est dominé par la lumière, mais il n'est pas contrôlé par elle quand il l'a intégrée. Mais pour l'avoir intégrée, il faut qu'il ait lutté contre elle. Mais quand on dit “lutté contre elle”, on veut dire lutter contre quoi ? Ce n'est pas nécessairement que l'Homme lutte contre la lumière, mais il lutte contre le mensonge cosmique qui a été utilisé par l'invisible pendant des siècles, pour le garder dans une forme d'ignorance involutive ou une forme d'ignorance progressive qui a créé chez lui un ego.

Une fois que ça, c'est fait, à ce moment-là l'Homme passe à travers le mensonge cosmique, puis c'est là qu'il est capable de commencer à décréter la réalité. C'est l'Homme lui-même qui décrète la réalité. Moi je ne peux pas me concevoir, je ne peux pas concevoir qu'un être m'apparaisse en conscience double chez nous, et m'invite à accepter les doctrines comme, par exemple, Alice Bailey l'a fait avec le Tibétain.

Si le Tibétain venait chez nous, ben, il faudrait qu'il retourne avec de la nouvelle connaissance. Cette nouvelle connaissance là, il faudrait qu'elle vienne de la fusion, donc il faudrait qu'elle vienne de ma lutte, donc il faudrait qu'elle vienne de ma confrontation avec ma source. Donc à ce moment-là, éventuellement, l'Homme en fusion pourra sur la Terre venir en contact avec des matérialisations qui viennent d'autres mondes et les instruire dans leur retour.

Alors que dans le passé, quand ces êtres-là venaient dans le monde de l'Homme, c'est eux autres qui instruisaient les Hommes, c'est le Tibétain qui a instruit Alice Bailey. Tandis que si je reprends le travail d'Alice Bailey, si je reprends son feu cosmique, par exemple, et que je parle ou que j'explique le feu cosmique, je vais le parler dans des termes qui ne feront pas plaisir au Tibétain, et qui, probablement, ennuierait énormément Alice Bailey, qui est une grande dame. Pourquoi ? Parce que plus l'Homme entre en conscience de fusion, plus l'Homme devient libre. Et être libre, ça va bien plus loin que ce que l'on pense.

Être libre, ça veut dire en arriver à détruire toute la mémoire de l'Humanité, la mémoire de l'Humanité qui a été expérimentée par l'âme, autrement dit en incarnation, ou la mémoire de l'Humanité qui a été développée à cause du contact entre des êtres qui sont venus d'ailleurs et l'Homme réceptif. Il y a deux niveaux de mémoire à l'Humanité. Donc une mémoire humaine qui est purement matérielle, animiste, expérimentale, puis il y a une mémoire humaine qui est communiquée. Les religions ça fait partie de ça, Moïse, le Christ, je ne sais pas moi... Alice Bailey, pas Alice Bailey, mais le Tibétain ! Alors, il faut que ça soit cassé, bon !

Là, je vous rapproche un petit peu plus dans le temps pour vous montrer ce que je veux dire. Là, au Tibet, par exemple, ils ont un nouveau Dalaï lama... Ils le prennent toujours petit, petit jeune. Bon ! Lui est censé être la réincarnation de Bouddha. Donc pour le peuple tibétain, historiquement parlant, spirituellement parlant, c'est nécessaire, ça fait partie de la mémoire de la race. Ça fait qu'ils ont ce petit-là, puis un jour il va mourir, puis il va y en avoir un autre petit ici, parce qu'ils prennent toujours des petits, parce que des petits ça se contrôle, ça se cultive.

Ça fait que si tu dis à un petit gars de six ans qu'il est le Bouddha, qu'il est une réincarnation du Bouddha, il va grandir avec la conscience d'être Bouddha, pour remplir ce rôle spirituo-social là. Il ne va pas contester ça, il est petit. Bon ! Mais s'il t'arrive un gars de dix-neuf, vingt ans au Tibet, qui a écouté de la musique rock, puis qui a entendu du Stallone, qui a vu des films américians, puis tu lui dis que c'est le Bouddha, il va te dire : “veux-tu aller chier toi, je m'en vais”... Il va prendre son sac, puis il va s'en aller. Il ne sera pas intéressé d'être Bouddha, c'est arrivé avec Krishnamurti. Krishnamurti, ils ont voulu faire un bouddha de lui, puis il a dit : “moi, je m'en vais, bonjour”. Parce qu'il sentait qu'il n'était pas Bouddha, comprends-tu ? Bon !

Ça fait que pour un Homme conscient, c'est un petit peu la même chose ! Un Homme conscient, dis-lui pas que c'est un Bouddha parce qu'il va te “bouder” à mort ! (rires du public). Tu sais, tu ne peux pas conter une histoire, une salade... L'invisible ne peut pas conter d'histoire ou de salade à un Homme conscient qui a intégré. Si tu n'as pas intégré, ils peuvent t'en conter ! Si tu as intégré, tu es conscient du mensonge cosmique, ainsi de suite. Puis éventuellement, tu vas les “fighter”, puis là tu vas les forcer à te révéler la non fondation de leur contact, de leur information, puis c'est là que tu avances, puis tu avances, puis tu avances, puis tu avances.

Ça fait que finalement ils vont admettre qu'il y a de la manipulation, ils vont admettre qu'il y a une certaine sorte de mensonge, mais ils vont te dire pourquoi ! Puis ils vont te dire que c'est pour te tester, pour voir si ça “pogne”. Tester pour voir si tu crois, ainsi de suite, ainsi de suite, ainsi de suite, parce que ça se fait des deux bords, c'est pas des caves, tu sais ! Comme j'ai déjà dit, l'intelligence c'est bien bien intelligent ! Par contre, l'Homme va devenir très très intelligent aussi !

DM : Vous semblez dire que toute votre science vient d'un combat avec eux autres ?

BdM : Toute la science, pas ma science, la science vient d'un combat avec eux autres parce que la science c'est l'exercice de notre droit de contester l'autorité. De la science, ce qu'on appelle de la science, la science matérielle positiviste du dix-neuvième siècle, ça a été un combat contre l'Église !

DM : Oui, oui, c'est vrai !

BdM : Alors, la science, c'est toujours ultimement un combat, une lutte contre l'autorité, parce que le pouvoir ne se dissout pas par bonne volonté. Un Homme qui a l'impression que le pouvoir... Quand je parle du pouvoir, je ne parle pas nécessairement du pouvoir matériel, on le sait au niveau du pouvoir matériel que ça se fera pas de même, les dictateurs il faut que tu les fasses sauter, mais au niveau occulte, il y a des dictatures qui existent. Il y a des dictatures sataniques qui sont très très puissantes, puis ces dictatures sataniques là sont très très grandes, sont très grandes en contrôle !

Puis leur contrôle est totalement... Se fait totalement à travers le monde de la mort, se fait totalement à travers la conscience involutive, la conscience de la race humaine. Ça fait que c'est très vaste ces mondes-là, et ces hiérarchies-là sont très puissantes parce que l'Homme n'a jamais contesté l'autorité. C'est pour ça que dans un sens, les religions ont été nécessaires pendant l'involution, parce que l'Homme était à un stage de développement qui nécessitait un support psychologique, au niveau de son émotion, parce que la vie sur la Terre était très difficile.

Puis le corps mental n'était pas suffisamment développé pour que l'Homme entreprenne seul, en tant qu'individu, et je dis seul, en tant qu'individu, une guerre à froid contre les forces occultes de sa religion ou de son environnement social. L'Homme aurait été... Si j'avais été au Moyen Âge, j'aurais été passé à la guillotine pendant l'inquisition ! Même si la guillotine a existé un petit peu plus tard... C'était la hache !

Tandis qu'avec l'évolution du corps mental maintenant, l'Homme est suffisamment mûr ou prêt psychologiquement pour faire de la confrontation une assise de sa science future, comme on le fait en science, comme on le fera demain dans la science occulte. Donc demain, l'Homme créera réellement une fondation solide au niveau de la connaissance, c'est pour ça que comme j'ai toujours dit, l'Homme détruira lui-même l'ésotérisme sur la Terre. Il détruira l'ésotérisme ! Et quand je parle de l'ésotérisme, je parle de l'ésotérisme qui représente une proportion spirituelle de sa conscience en évolution.

C'est cet ésotérisme-là, puis ce qui restera, ça sera simplement une science très très occulte, très avancée, qu'on peut appeler aujourd'hui une psychologie supramentale, c'est-à-dire une psychologie qui ne se pense pas, mais qui se découpe de son inconscience planétaire et qui fait partie de sa guerre avec les plans.

DM : Le propre des gens qui ont cette conscience-là, on dirait qu'ils l'apprennent par la parole ?

BdM : Ils l'apprennent par la parole parce que quand tu parles, tu ne réfléchis pas, tandis que quand tu penses, tu réfléchis. Puis en réfléchissant à travers la pensée, tu es obligé de t'assujettir à l'intrusion dans ta tête d'une certaine entité.

DM : Quand il y a réflexion !

BdM : Parce qu'on ne réalise pas tellement nous autres là, mais quand tu es chez vous assis à ton bureau, puis tu penses là, tu penses, tu penses n'importe quoi, bon, ben, l'Homme lui, quand il pense n'importe quoi dans sa tête, ce qu'il pense là, c'est le souffle qui vient d'une entité sur un niveau quelconque. Il ne le réalise pas. C'est ça de l'inconscience.

Tandis qu'un Homme qui est conscient, pourquoi est-ce qu'il pense qu'il ne pense pas dans sa tête ? Parce qu'il sait que la pensée dans sa tête, c'est un souffle qui vient d'une entité. Ça fait qu'à ce moment-là, ce qu'il fait, c'est qu'il dépolarise la pensée, il enlève de la pensée, l'émotion, et à travers sa lutte contre l'invisible, il parle, donc il crache. Et c'est ça le feu cosmique ! Le feu cosmique, c'est la capacité qu'a l'Homme de retourner sur lui-même le rayon de la création.

Alors que dans le cas d'Alice Bailey, le rayon de la création passait à travers l'Homme, le spiritualisait, et faisait de lui un être méditatif permanent, pour comprendre ce qu'on appelle les mystères. Alors que dans le cas de l'évolution, l'Homme, à travers la parole conscientisée qui va résulter de la guerre avec les plans, l'Homme va retourner contre les forces, ce fameux feu cosmique.

C'est un petit peu comme... Si t'avais un soldat dans le désert qui enverrait une fusée : le rayon de la création. Il envoie une fusée vers la personne, puis la personne serait assez puissante pour faire dévier la fusée pour qu'elle retourne vers celui qui l'a émise. C'est ça que l'Homme nouveau va faire ! Bon, ben, le processus de faire dévier la fusée pour qu'elle revienne à sa source et fasse éclater l'illusion que la source a créé, ça demande beaucoup de conscience mentale, ça demande une capacité d'utiliser l'énergie négative à un niveau suffisamment développé pour que l'Homme soit réellement électrifié quand il parle.

Ça fait que quand il parle, il n'a plus besoin de penser, il n'est plus dans la pensée, il est dans l'exercice de son droit de surmonter la domination, donc de surmonter la pensée, donc de détruire ce que la pensée, si elle était soufflée, créerait dans sa tête. À ce moment-là, une fois qu'il a fait ça, s'il revient à l'intérieur, puis qu'il parle à l'intérieur et qu'il communique avec la source, il dit à la source, par exemple : “ce que j'ai dit ce soir, c'était ça”... La source va dire : “oui”. C'est la seule façon que la source va dire OUI.

DM : Quand on communique là, c'est tout ça qui se passe ?

BdM : Quand on communique par la parole, autrement dit que le feu cosmique est réellement renversé, autrement dit que le rayon de la création, il est retourné vers la source, à ce moment-là c'est ce qui se passe. Puis c'est le seul moyen, c'est le seul temps dans la vie de l'Homme sur la Terre où on peut dire que l'Homme instruit l'invisible ou les mondes des morts ! C'est là que l'Homme instruit les morts !

DM : Mais généralement, la parole...

BdM : Excusez... Si tous les Hommes aujourd'hui là, étaient conscients, et que les Hommes quand ils parlent instruiraient les morts, parce qu'automatiquement, ils le feraient par la parole, à ce moment-là, la civilisation terrestre changerait instantanément, parce que les morts ne pourraient plus troubler l'Esprit humain. Ça fait que toute la dynamique de la civilisation se métamorphoserait dans un clin d'œil ! Donc notre civilisation telle qu'elle est, se romprait, se briserait, se fracturerait ! Donc c'est le monde la mort qui garde la civilisation dans ses conditions actuelles, dans son statu quo.

DM : Mais on ne veut pas nécessairement enseigner aux morts, quand on veut parler...

BdM : Non, non, non, ça se fait. Un voyant qui serait dans la salle pourrait voir qu'il y a des entités dans la salle un peu partout, qu'ils sont là, puis qu'ils voient, puis qu'ils prennent des notes !

DM : OK.

BdM : Alors l'Homme... Plus l'Homme va être conscient, plus l'Homme va réaliser que son rôle sur la Terre, ce n'est pas de souffrir, son rôle sur la Terre ultimement, c'est de renverser le rayon de la création. Et ça, c'est une des raisons pourquoi la fusion est si importante pour les sphères, parce que les sphères sont arrivées à un niveau de développement tellement avancé que la perfection, pour eux autres, c'est devenu un obstacle, ils sont trop perfectionnés... Ils sont trop perfectionnés !

Quand on pense, par exemple, aux Archanges planétaires, les Archanges planétaires sont des êtres qui ont suffisamment d'intelligence et de puissance de feu en tant qu'êtres, qui sont à plusieurs niveaux, morontiels, ces êtres-là sont de plusieurs multiples, morontiels. Un Homme qui meurt en conscience morontielle, il a un certain niveau de morontialité, dans le sens qu'il est capable de faire certaines choses, dans l'univers invisible qui est proche de sa planète, par exemple, ou dans d'autres univers matériels, mais au niveau éthérique.

Tandis que ces êtres-là ont des feux tellement grands qu'ils sont capables de voyager instantanément au centre de l'univers. Ils sont capables d'aller à l'Île du Paradis, et de revenir dans un instantané, ce qui veut dire qu'ils sont capables de totalement renverser les lois du temps et de l'espace. Ils ont la capacité de comprendre l'infinité à des échelles d'intelligence tellement vastes qu'un être comme eux autres qui communiquerait instantanément avec l'Homme, à l'échelle où ils sont dans la vibration universelle, détruirait l'Homme ! L'Homme se dématérialiserait instantanément !

Donc ces êtres-là vivent dans des atmosphères protégées qu'on appelle “des ciels”, et ces atmosphères protégées là sont des royaumes. Ce sont des centres de civilisation, ce sont des univers qui font la gestion de tout ce qui existe dans l'univers local. Ils s'occupent des âmes, ils s'occupent des incarnations, il s'occupent de la création du corps morontiel, du développement du corps morontiel. Ils s'occupent des anciennes civilisations, par exemple, ils s'occupent des Indiens de la quatrième race-racine, qui n'existent plus (durant l'Atlandide). 

Ils s'occupent de les relocaliser dans l'espace local pour donner à l'Homme moderne une mémoire, pour les Hommes qui ont eu une connexion avec ces êtres. Ils sont extrêmement occupés, mais la gestion qu'ils font de tous les Feux, c'est-à-dire de toutes les âmes, c'est une gestion qui est totalement préprogrammée, dans le sens qu'ils ont la science, non pas infuse, mais ils ont la science instantanée à l'échelle de leur pénétration de l'Île paradisiaque.

Quand ils vont dans l'Île paradisiaque, leur taux vibratoire monte. Quand ils reviennent, ils sont tellement chargés qu'ils sont capables de prendre en charge des univers totalement neufs. C'est extraordinaire ces êtres-là, mais nous autres, on ne peut pas penser à ça, parce que si tu commences à penser à ça, tu “capotes” ! Si tu visites ces mondes-là en astral, éventuellement ton cordon se brise, parce que ces mondes-là sont trop éloignés.

Si tu fais ce que l'Homme fera au niveau du corps morontiel, à ce moment-là l'Homme viendra en contact avec des civilisations qui sont réellement merveilleuses, mais qui ne seront merveilleuses seulement quand l'Homme aura totalement contrôlé les forces de l'âme qui assujettissent sa conscience, alors qu'il est incarné sur le plan matériel et qui font de lui un être planétaire, c'est-à-dire un être qui n'est pas capable de sortir de son corps matériel à volonté.

DM : De son vivant, là ?

BdM : De son vivant ! L'Homme devrait techniquement pouvoir sortir de son corps matériel à volonté. À volonté, ça veut dire que l'Homme devrait être capable d'utiliser sa totale mémoire quand il veut. Et ça, s'il y a des raisons pour lesquelles ce n'est pas fait dans un certain temps... Puis une des raisons fondamentales, c'est que si l'Homme faisait ça, à ce moment-là il utiliserait des facultés qui appartiennent à son développement dans des univers parallèles. 

Et s'il utilisait ça dans un monde comme le nôtre, à ce moment-là il deviendrait un être qui mettrait en danger l'équilibre de sa civilisation, parce qu'il refoulerait les lois du temps, il refoulerait les lois statistiques, il refoulerait les lois de la gravité, il refoulerait tout ce qui fait partie de notre science. Autrement dit, du statu quo à l'intérieur duquel, psychologiquement, on est capable de se développer en tant que scientistes, en tant que penseurs, ou en tant qu'êtres très très profanes qui essaient de conserver un certain équilibre dans un corps matériel, sur une planète en voie d'expérimentation.

DM : Mais ces Archanges-là, si je comprends bien, ont la capacité ni plus ni moins de ralentir l'évolution ou de l'accélérer ?

BdM : C'est eux autres qui créent le dynamisme évolutif, évolutionnaire. C'est eux autres qui créent la conscience évolutionnaire. C'est eux autres qui créent le temps, qui établissent le temps, puis les coordonnées spatiales qui vont permettre à l'Homme, éventuellement, de pouvoir voyager dans des mondes parallèles au niveau de sa conscience morontielle. Donc ce sont des êtres qui sont très occupés, par contre ils sont tellement en puissance que leur grand régime, ça fait partie de leur perfection.

C'est pour ça qu'ils ont besoin de l'Homme, donc ils ont besoin des échelles d'évolution inférieures avec lesquelles ils composent depuis très longtemps, pour en arriver finalement à pouvoir créer de nouveaux mondes, de nouvelles conditions d'évolution, nouvelles façons d'utiliser l'énergie, nouvelles façons de créer des images tridimensionnelles, qu'on commence un petit peu à percevoir au niveau de la technique moderne, par exemple, des hologrammes, ainsi de suite, qui iront beaucoup plus loin, plus tard, quand l'Homme sera capable de projeter, puis de créer des images en trois dimensions à partir de son mental, ainsi de suite.

Ça fait que c'est des êtres très occupés, et l'Homme, le rôle de l'Homme dans cette évolution future là, c'est d'en arriver à pouvoir traiter avec eux autres, vivre avec eux autres, en relation avec eux autres, sur un pied suffisamment équilibré alors qu'il est dans son corps matériel, pour en arriver, une fois qu'il sera en conscience morontielle... Pour avoir suffisamment de conscience pour pas retourner à la forme astrale, puis là, réellement commencer une nouvelle évolution qu'ils attendent depuis très longtemps, parce que l'Homme, éventuellement, sur le plan morontiel de la Terre ou sur le plan morontiel d'autres planètes, sera un être extrêmement bien vu au niveau cosmique, parce qu'il aura l'avantage d'avoir connu le principe de l'Amour au lieu d'avoir simplement saisi ce qu'est la puissance créative du mental, que tu retrouves, par exemple, chez des extraterrestres, qui ne sont réellement pas des lumières !

DM : Pourquoi c'est pas des lumières ?

BdM : Ils ne sont pas des lumières parce qu'ils ne sont pas capables de composer avec une fraction de la mémoire de l'Humanité. Ils sont obligés de vivre leur expérience en fonction de la diminution de leur espace vital. Puis le fait qu'ils vivent leur conscience en fonction de la diminution de leur espace vital, ça les mène à utiliser leur science contre l'Homme. Puis c'est pour ça que vous avez dans certains cas, des abductions.

Vous avez des hommes ou des femmes qui disparaissent, vous avez différents phénomènes sur la Terre qui se produisent contre la volonté humaine, et ça, ça va contre les lois cosmiques. Ces êtres-là n'ont pas le droit de faire ça, pourquoi ? Parce que l'Homme est un être de lumière, puis dans les registres universels, c'est très très clair qu'une conscience incarnée n'a pas le droit de dicter la courbe d'évolution d'une autre conscience incarnée.

La seule conscience qui a le droit de dicter une courbe d'évolution, c'est une conscience non incarnée, et les êtres non incarnés, ce sont les Archanges planétaires. Ils ont la capacité, le droit de dicter une courbe d'évolution parce qu'ils sont “pleine intelligence”, ils sont “totale intelligence”. Ils sont des Intelligences les plus perfectionnées, alors que des êtres qu'on appelle “extraterrestres” ou des êtres qui sont étrangers à la conscience de notre planète, ne sont pas nécessairement des êtres très très évolués au niveau de la science du mental.

Ce sont des êtres qui sont très évolués au niveau de la science matérielle, ils ont une grande science de la matière, ils ont la capacité de matérialiser, dématérialiser des objets, leur corps même, mais ils n'ont pas la capacité de morontialiser leur Esprit. Et tant qu'un être n'a pas la capacité de morontialiser son Esprit, il n'est pas en fusion. S'il n'est pas en fusion, il ne comprend rien ! Donc les Hommes, un jour, auront suffisamment de science pour instruire d'autres intervenants qui sont dans l'univers local et qui viennent, de temps à autre, pour démontrer à l'Humanité qu'il existe d'autres êtres dans l'univers que, l'Homme lui-même.

DM : Merci beaucoup, Bernard. À la prochaine ! (Applaudissements).

DM 139 Énergie négative astrale versus mentale


Daniel Ménard (DM) : Ce soir, nous recevons Bernard de Montréal, pour nous entretenir sur la dynamique entre : Les forces astrales et celles qui touchent le mental, donc les forces de la lumière. Nous recevons donc, Bernard de Montréal. (Applaudissements).

Bernard de Montréal (BdM) : Bonsoir Daniel.

DM : Ce soir, on a un sujet qui parle des énergies négatives, astrales, et on est souvent confronté dans les phases comme l’automne ici, aux pressions de l’âme qui sont très très grandes, les forces négatives sont très puissantes, et puis effectivement il y a des poussées de l’âme extrêmement grandes, et puis les gens sont confrontés à des restrictions, à des limitations, et ont tendance à réfléchir très négativement.

Où est-ce que l’intelligence ou le mental peut intervenir pour neutraliser ces états émotifs, ces états négatifs qui se proposent au niveau de la pensée vis-à-vis des gens qui sont évidemment soumis à ces bombardements de pensées ? Qu’est-ce que le mental ou qu’est-ce qui peut permettre à un individu d’utiliser sa lumière ou sa force mentale pour traverser ce mur de négativisme qu’il confronte dans le quotidien ?

BdM : Autrement dit, quand ça va mal !

DM : Simplement dit, oui !

BdM : Quand ça va mal !

DM : Quand c’est “toffe” (difficile) !

BdM : Quand c’est “toffe”, quand ça va mal ! Il faut que l'individu apprenne à se protéger. Se protéger, ce n'est pas évident vous savez ! C'est un art, se protéger, puis on est réellement des créatures d'habitudes, on est des êtres d'habitude, puis on a été entraîné à un certain conformisme, puis à un certain déterminisme psychologique. On fonctionne beaucoup par rapport à des habitudes qui sont très anciennes dans notre culture personnelle, des fois, des habitudes qui sont anciennes de vingt ans, trente ans, quarante ans, cinquante ans, dépendant de notre âge !

Puis je ne parle pas des habitudes purement culturelles qui font partie de la conscience de la race, je parle des habitudes personnelles qu'on a, qui sont liées effectivement à la conscience de la race, mais qui font réellement partie de nos greffes à nous autres. Puis ces habitudes-là sont très difficiles à briser, parce qu'à partir du moment où on parle de se protéger quand ça va mal, ou de techniquement changer nos habitudes, ça nous invite automatiquement à substituer un mode de comportement pour un autre. Donc à se révéler à soi-même une façon d'être qui est différente d'une façon d'être qui nous appartenait avant l'évènement.

Puis techniquement, on a une réticence à ça, parce qu'on veut être aimé, on veut être apprécié, on ne veut pas créer de chocs à personne, on veut maintenir un peu le statu quo. Puis vous savez, dans le marché de la Bourse, ils disent, par exemple, il y a des gens qui ont fait beaucoup d'argent reçu de la Bourse, puis la raison qu'ils ont fait beaucoup d'argent, c'est parce qu'ils étaient ce qu'ils appellent en américain : “contrarian” (contraire). Il y avait une attitude contraire à la conscience de la masse ou au mouvement de la masse. Quand la masse vend, eux autres ils achètent. Quand la masse achète, eux autres vendent, ainsi de suite.

Mais il y a un élément psychologique intéressant là-dedans, parce qu'au niveau de la vie, c'est la même chose, un Homme doit réellement avoir un esprit de contrariété, pas de contrariété dans le sens négatif du terme, mais avoir un esprit qui est capable d'aller dans un mouvement d'opposition s'il y a un évènement qui le fatigue, autrement dit qui lui amène une certaine souffrance.

Puis si on n'est pas capable de développer ça, cet esprit-là, cette “contrarian attitude”, à ce moment-là on a beaucoup de difficulté à se protéger contre la vie, parce qu'on est fixé dans des modes d'opérations psychologiques qui ne sont techniquement pas à la hauteur de notre intelligence, mais qui font partie des mécanismes subjectifs de notre absence de volonté.

Puis ça, c'est grave parce que plus on avance dans la vie, ou plus la vie devient corsée, ou plus les expériences deviennent difficiles, plus les mariages deviennent intenables, plus les alliances deviennent incompatibles, ainsi de suite, moins on a la force de réellement prendre une attitude contraire au mouvement, pour se protéger parce que, dans le fond, vous savez, la vie, que ce soit la philosophie de la vie, la métaphysique de la vie, l'étude occulte de la vie, la vie c'est un processus où l'Homme doit apprendre à se protéger.

Plus on apprend à se protéger dans la vie, plus on a une vie agréable, plus on a une vie intelligente, ainsi de suite. Mais ça demande en tant qu'individu qu'on soit capable d'adopter des mécanismes d'opposition à une tangente quelconque. Si on ne fait pas ça, ben, à ce moment-là éventuellement, on est noyé par la vie puis on devient, on peut devenir extrêmement agressé, parce que la vie devient pire, puis pire, puis pire, puis pire, ce que vous dites : les mauvaises vibrations s'accumulent, ainsi de suite

Puis on n'est pas capable de casser avec le courant, il faut casser avec le courant, donc c'est très important pour l'Homme de développer une attitude contraire par rapport à des évènements afin de se libérer, lui, de sa conscience astrale. Si on veut passer à une conscience mentale, on est obligé techniquement, réellement, de se libérer de notre passé, puis notre passé, ben, c'est la façon qu'on agit aujourd'hui par rapport à des évènements qu'on n'est pas capable d'amener sous notre contrôle, donc qui nous font souffrir.

Puis ça demande un réajustement profond de notre êtreté parce que comme je vous disais tout à l'heure, on veut être aimé, on ne veut pas créer de chocs, on ne veut pas être “antagoniste à”, on ne veut pas être “en opposition à”, parce que ça demande beaucoup d'effort, ça demande beaucoup d'énergie, ça demande une certaine volonté, puis ça demande aussi une certaine certitude, ainsi de suite, donc une certaine fixité dans le mental. Puis ça, on n'est pas toujours prêt à le faire, on n'a pas été éduqué même à le faire.

Vous savez, même si on regarde... Vous savez en politique, aujourd'hui, on dit par exemple, aux États-Unis, il y a la fameuse expression, quand on parle il faut parler d'une façon politiquement correcte : “you have to be politically correct”, si t'es pas politiquement correct, ben, à ce moment-là ça crée des problèmes parce que le monde n'aime pas ça de même ! Ça fait que tout le mouvement social, tout le mouvement personnel qui est connecté au social, amène l'individu au cours de la vie qui est une crise permanente, avec des hauts et des bas, amène l'individu à toujours conserver ou à vouloir conserver une image, une image saine, une image stable, une image agréable.

Puis un jour tu ne peux pas faire ça, parce qu'éventuellement la vie t'agresse, les forces sociales t'agressent, la conditon sociale t'agresse. Puis un jour, quand l'Homme a une certaine sensibilité, ben, il en a ras-le-bol, puis c'est là qu'il commence à devenir “contrarian”. Puis plus l'Homme va devenir conscient, plus il va réaliser l'importance de le devenir. Je ne connais pas le terme en français de “contrarian”... Il va être obligé de devenir, de développer une attitude contraire à sa façon normale d'agir. Puis s'il ne le fait pas, il ne se protégera pas, puis éventuellement les forces de vie vont influer de plus en plus contre lui parce que la planète devient de plus en plus astrale. Ça fait qu'éventuellement ça te débalance.

Les gens, par exemple, qui sont sensibles, qui sont psychologiquement instables, tout leur arrive, TOUT leur arrive, puis TOUT leur arrive parce qu'ils sont absolument incapables de réellement devenir “contrarian”, de développer une attitude contraire au mouvement. Ça fait que c'est la même chose pour l'Homme.

DM : C'est comme si vous disiez : plus on suit la vague, plus on est sujet à vivre les séquelles de la vague ?

BdM : Ah ! Effectivement, parce que la vague, elle est faite d'astralité. Quand ça va bien, ça va bien, puis après ça, ça va mal, c'est aussi des cycles, puis apprendre à suivre la vague tout le temps, c'est bon ou c'est normal, ou c'est naturel, quand on est inconscient. Mais quand on devient conscient, on ne peut plus suivre la vague, puis l'expérience occulte de l'Esprit, en relation avec la pression vibratoire qu'il crée “sur” et “contre” l'âme, quand tu deviens conscient, t'as des mondes que plus tu es conscient, plus tu es dans un mouvement contraire à la vague. Et c'est à partir du moment où l'Homme est capable d'être dans un mouvement contraire à la vague qu'il commence à prendre le contrôle, puis le contrôle, puis le contrôle !

Je vous donne un exemple, un petit exemple. Ma femme est allée s'acheter du linge hier, puis il manquait un petite... Comment est-ce que vous appelez ça ? Une petite ganse à sa pièce de linge ! Ça fait qu'elle a demandé à la femme au magasin de prendre une autre pièce de linge, puis elle lui a donné la ganse... Pas de problème ! Elle avait dépensé pas mal d'argent hier, ça fait que c'était une bonne vente, la vendeuse était contente.

Mais quand est arrivée la gérante, la gérante, au lieu de prendre la pièce de linge, la petite pièce parce c'est une petite ganse, puis mettre ça dans un sac, puis dire : “bon, madame untel, on vous donne la ganse”... Là dans tout le brouhaha du magasin, l'excitation du magasin, ma femme est partie, elle est arrivée à la maison, puis aujourd'hui elle regarde, la ganse n'était pas là. Ça fait qu'elle l'appelle, puis la fille ou la gérante au magasin dit : “madame, vous avez oublié votre ganse”...

Ça fait que ma femme, elle est “contrarian”, elle dit : “écoute”... Elle n'a pas parlé de même, mais elle dit : “écoute, ma petite fille, c'est pas moi qui ai oublié la ganse, c'est toi qui n'a pas assez de maturité comme vendeuse pour prendre soin de ta cliente qui vient de dépenser 2000 piasses”. Elle dit : “t'étais contente de prendre mon 2000 piasses hier, mais tu n'avais pas assez de maturité de vendeuse, pour prendre la ganse, puis la mettre dans un petit sac, pour ta vendeuse chérie”...

Ça fait que la fille au téléphone, elle dit : “je n'accepte pas que vous me parliez de même”, elle dit : “c'est too bad, tu es obligée d'accepter, parce que je vais te le dire, je vais aller au magasin, puis je vais t'accrocher en public, ça fait que t'es mieux de m'écouter au téléphone, parce que je vais t'accrocher en public, ça va être encore pire”... Ça fait que la petite fille, elle était toute petite au téléphone. Puis ça, c'est le “contrarian”.

Ça fait que ce qui arrive quand tu deviens conscient, plus tu deviens conscient, plus tu développes une conscience vibratoire, il vient un point, pour la vie à n'importe quel niveau, parce que quand on traite avec la vie, c'est évident qu'on traite avec les forces, mais là je ne veux même pas parler de l'Homme qui traite avec les forces, puis comment tu traites avec les forces... Si l'Homme était capable de traiter avec la vie, il traiterait avec les forces.

Mais s'il n'est pas capable de traiter avec la vie, à ce moment-là, il est toujours... Il suit la vague, il suit la vague ! Il y a moins de serveuses dans le magasin, puis tout le monde s'en fout, tout le monde te dit : “bon, ben, you have to be politically correct”, tu ne peux pas me parler de même. Avant on pouvait me parler de même, mais là tu ne peux plus me parler de même. Ça fait que ça continue, puis ça dégrade, puis ça dégrade, puis ça dégrade, puis ça dégrade !

Ça fait que quand tu as une conscience vibratoire, tu deviens très très “contrarian”, puis la vie, éventuellement, pour la prendre sous ton contrôle, autrement dit pour ne pas en souffrir, il faut que tu sois capable de te manifester dans un mouvement qui est contraire à celui de la masse. Laissez-moi finir rien qu'une petite minute parce que je veux vous donner un petit portrait.

Bon, excusez si je prends un segment de la société, mais je le prends pour donner un exemple, parce que le monde va comprendre, “anyway”. Quand tu t'en vas à Westmount ou tu t'en vas à New York, ou que tu t'en vas dans des coins où il y a des gens qui ont une certaine aise... Puis il y a des gens, il y a des groupes sociaux qui ont une certaine aise, c'est reconnu comme étant, ayant une certaine aise, des Juifs, surtout la madame Juive...

Puis, suis la madame Juive quand elle va dans les magasins, quand elle va dépenser son argent là, puis suis le service qu'elle demande, demande ça à n'importe qui, qui a fait les cheveux à des Juives, qui a coupé les ongles à des Juives, qui a fait le Cutex (marque de vernis à ongles) sur ses orteils aux Juives, ils vont te dire : “la femme juive est tès difficile”. Puis elle va s'éclater en public, parce qu'elle va payer, elle est capable de payer, puis elle veut le service en retour. Eux autres, ils sont “contrarian”, ils le sont, ils vont contre la vague.

Moi j'en ai vu des Juives, là je prends la femme Juive comme exemple, il y en a d'autres groupes, les gens, les européens qui ont souffert dans la guerre, tu sais, les gens qui ne se font pas “chier”, tandis que nous autres, on est fins les petits Québécois. Le monde (les gens) ils viennent ici, puis ils disent : “ils sont fins les Québécois”... Quand ils viennent, ils t'offrent la tarte au sucre, les petits Québécois, ils sont gentils. C'est vrai qu'on est gentil !

Mais un jour il va falloir qu'on apprenne à être “contrarian”, en tant qu'individus, parce qu'on n'en arrivera jamais à contrôler la vie, parce qu'on est fondamentalement un peuple spirituel, on est bon ! On n'a pas le centre assez formé intérieurement pour aller dans le contraire. Mais l'Homme conscient un jour va le devenir, parce plus ça va, plus ça s'astralise. Ça fait que tu n'as pas besoin d'ête Juif pour être “contrarian”, tu n'as rien qu'à être conscient, tu deviens “contrarian”. C'est la souffrance des Juifs, c'est la souffrance des vieux peuples qui les a amenés à être “contrarian”, à se battre.

DM : Mais vous dites qu'un individu qui vit une contrariété, il a avantage, lui, à être “contrarian” par rapport à la contrariété ?

BdM : Dans la mesure où il est capable de corriger l'erreur astrale de la contrariété. S'il y a une erreur astrale, s'il y a une inconscience, ça prend une certaine psychologie, ça prend une certaine finesse, ça prend une certaine détermination, ça prend un certain dynamisme mental.

DM : Tu ne peux pas vivre ça par attitude !

BdM : Ça ne peut pas être par attitude parce que là, c'est pas, bon ! Là, tu n'apprendrais rien. Il y a une finesse, mais une finesse réellement serrée là, tricotée comme un bon chandail. Là, à ce moment-là... Ce que je reproche, c'est bien beau voir des gens en évolution, puis c'est bien, j'en rencontre des milliers de gens en évolution, du monde spirituel, puis du bon monde, puis tout ! Puis tu regardes leur vie, puis ça dégrade, ça dégrade, puis ça dégrade, puis ça dégrade !

Puis ça donne quoi de développer une conscience spirituelle si tu finis au bas, “au boutte”, tout dans le “boutte”, dans la dépression de tout. Au contraire, un Homme conscient... C'est pour ça que je dis, l'Homme spirituel, un jour, va devoir devenir un être conscient, intelligent. Spirituel c'est pas bon, c'est pas assez ! La spiritualité c'est un éveil qui te réveille à une sorte de matérialité, à un certain matérialisme, mais être spirituel, c'est absolument... Dans un sens, être spirituel dans une belle société protégée, tout va bien, il n'y a pas de problème, un Shangri-La, dans un ashram (rires du public), mais être spirituel dans une guerre, être spirituel quand tu es sur la rue Ste-Catherine à trois heures du matin, t'sé...

DM : Non, c'est pas évident !

BdM : Moi je me rappelle voilà bien bien bien des années, j'étais sur la rue Ste-Catherine, je descendais à deux heures du matin, je m'en allais dans un restaurant, puis je suivais un type en arrière, puis il se retourne de bord, puis il commence à m'engueuler parce qu'il pensait que j'étais un homosexuel. Je n'ai rien contre les homosexuels, mais j'ai dit : “je ne suis pas homosexuel, je m'en vais au restaurant”, puis il était réellement, il était “bogué” (qui ne fonctionne pas correctement), il était réellement... Il voulait du trouble. Ben, il en a eu du trouble !

J'avais... Comment est-ce que t'appelles ça là ? Mon parapluie... Je lui ai “crissé” un coup de parapluie dans le front ! Bang ! Il est tombé sur le cul, puis là je lui ai mis les deux pattes de même au-dessus de lui, j'ai dit : “en veux-tu un autre”... Il dit : “non, monsieur”... J'ai dit : “bonjour, excuse”... (rires du public). Je vais t'excuser ! Bon, ben, si j'avais été spirituel, là peut-être qu'il m'aurait donné un coup de poing, je ne sais pas moi ce qu'il aurait pu faire !

Ça fait que tu sais “your have to be contrarian”, puis après ça tu t'excuses, tu n'as pas une attitude, je ne voulais pas lui donner un coup de balai ! S'il m'avait sorti un gun, je l'aurais pris, puis je l'aurais tiré probablement, mais j'aurais dit : “là, t'as parlé trop tard”, ou quelque chose de même ! Ou je lui aurais tiré dans un genou. Si tu lui tires dans un genou, pas besoin de tirer dans le cœur, tu tires rien que dans le genou ici, là, tu sais... Ça fait que ça, c'est “contrarian”. S'il arrête, tu lui donnes une petite leçon, il apprend quelque chose. Sans ça, le monde n'apprend rien ! Là, on est rendu là, le monde n'apprend plus rien !

DM : Bon. Il y a un autre... Vous avez sorti l'affaire du “contrarian”, du “Stock Market” (Marché Boursier), il y a un autre aspect du “Stock Market” qui dit : “Follow the train” (suivre le train) !

BdM : “Follow the train” rien que pour voir dans quelle direction le train va, pour avoir une mesure de ce qui se passe, mais pas pour te noyer dedans.

DM : OK. C'est la colère, c'est la capacité de s'opposer à ce qui nous contrarie ?

BdM : Une colère intelligente ! Quand tu es conscient, tu as accès automatiquement à une colère intelligente... Quand tu es conscient. C'est comme un “switch”, puis ça te met en vibration. Tu la contrôles.

DM : Mais c'est parce que, quand on parle d'une personne qui... J'imagine votre Juive qui vient à une conférence, qui me ferait un spectacle du genre que vous avez parlé dans le magasin, il y aurait deux “contrarian” dans la même salle, qu'est-ce qui se passe dans ce temps-là ? Qui est en droit de déterminer qu'est-ce qui est intelligent, s'il y a un rapport de force entre deux “contrarian”, qui se contrarient mutuellement ?

BdM : Bon, je donne l'exemple de la Juive pour montrer que dans la société inconsciente, il y a des gens, à cause de leur histoire, à cause de leur passé, à cause de leur statut financier, puis à cause de leur sécurité psychologique, même si elle est iillusoire leur sécurité psychologique, qu'ils sont capables d'être “contrarian”, ne pas se faire manger la laine sur le dos. C'est ça que je veux dire.

Puis ça, ce point-là est important parce que ce que je reproche aux gens spirituels dans le monde entier, c'est qu'ils se font toujours manger la laine sur le dos, puis qu'un jour, il faut que ça arrête, parce que ça ne donne absolument rien d'être spirituel si on ne va pas aller plus loin ! Être spirituel, c'est un versant de la montagne, tu montes vers la montagne, tu montes, tu deviens spirituel c'est normal, parce que plus tu montes, plus c'est éthéré l'oxygène que tu respires. Puis éventuellement, il faut que tu redescendes dans la vallée.

Si tu n'es pas capable de redescendre dans la vallée, puis de “dealer” dans la vallée, tu vas rester accroché en haut ici ! Puis c'est ça qui arrive avec le monde, puis en haut ici, il ne se passe pas grand chose ! D'abord, les illusions spirituelles, tu les reconnais éventuellement, ça fait qu'éventuellement il faut que tu retournes dans la vallée parce que l'énergie, puis la conscience, puis l'intelligence que tu vas chercher au niveau d'un développement personnel, il faut que tu le ramènes au niveau de la civilisation.

Si tu le ramènes pas au niveau de la civilisation, ce qui veut dire : si tu ne le ramènes pas chez vous, en tant que docteur, pompier, manager, je ne sais pas moi, industriel, ça ne sert absolument à rien. Ça ne sert absolument à rien, ça reste accroché ici, il faut que tu redescendes ça au niveau de la civilisation. Ça fait que si tu es trop spirituel, puis tu n'es pas capable de redescendre ça au niveau de la civilisation, tu n'es pas capable de te manifester dans la civilisation, parce que tu es trop spirituel, à ce moment-là tu ne vaux rien, parce que tu es un infirme. Ça fait que pour moi, les gens spirituels sur la Terre, puis j'en ai rencontré de tous les acabits, pour moi c'est des “infirmes”.

DM : Manque de puissance !

BdM : Ils n'ont pas de puissance, ils sont bien fins, ils n'ont pas de problème avec moi, je n'ai pas de problème avec eux autres, c'est évident. Mais eux autres dans le monde n'en arrivent pas à débloquer l'énergie dont ils ont besoin pour être à la mesure d'eux-mêmes, pour avoir ce qu'ils veulent, faire ce qu'ils veulent. L'Homme inconscient est capable de faire ce qu'il veut, pourquoi est-ce que la personne spirituelle, sensible ne serait pas capable de faire ce qu'elle veut, elle ? Parce qu'ils n'ont pas la puissance.

Puis ça c'est la spiritualité, c'est le problème de la spiritualité, puis il n'y a personne sur la planète Terre aujourd'hui, en tout cas, je n'en connais pas, qui ont assez d'intelligence pour révéler à l'Homme que la spiritualité c'est du passé, que la spiritualité ce n'est plus assez, que l'Homme a besoin d'être intelligent. Point final. Puis la spiritualité, c'est simplement une période, entre la période ou le temps où il est inconscient matérialiste, puis la période où il deviendra intelligent. C'est pris entre les deux la spiritualité ! Autrement dit le genre de période où tu es à la recherche de quelque chose.

Donc là, tu te promènes dans le monde, tu vas aux Indes, tu vas au Canada, tu vas en France, tu rencontres des maîtres, tu lis des livres, puis toute la “bébelle” là... que tu vas remettre de côté un jour, parce que tu vas avoir dépassé ce stage-là, pour en arriver à quoi, un jour ? Pour en arriver à réaliser un jour que ce qui est bien bien important sur une planète comme la Terre, qui est une planète expérimentale, c'est d'être bien dans ta peau, point final ! Puis pouvoir élever ta famille, tes enfants, pour avoir des amis qui sont réellement à ta mesure, puis prendre ton énergie créative, puis la mettre dans une forme, puis créer, puis pouvoir prendre les produits de ça qu'on appelle la finance pour pouvoir faire un petit voyage de temps en temps, puis t'acheter une cravate ! (rires du public). C'est ça que je veux dire, bon ! Le reste, c'est tout de l'histoire, le reste c'est tout des illusions.

Ça fait que tu finis avec un troupeau de monde, parce qu'il y en a un troupeau d'êtres spirituels sur la planète, qui sont en impuissance, qui sont impuissants, puis qui se cherchent tout le temps la voie, puis qui ne réussissent jamais à s'imprimer dans le monde. Le seul monde qui s'imprime dans le monde, c'est la mafia !

DM : Ceux qui disposent d'une énergie négative !

BdM : Ceux qui disposent d'une énergie négative. Ça fait que le monde spirituel, ils vont être obligés un jour d'apprendre à travailler, puis à en utiliser de l'énergie. D'ailleurs, c'est ça que je reproche à l'être spirituel, il a trop d'énergie positive. Moi j'en ai de l'énergie positive, j'ai de l'énergie négative, j'ai les deux ! Ça fait que l'Homme spirituel il n'a rien que de l'énergie positive !

DM : Ça fait qu'il ne peut pas rentrer dans sa puissance !

BdM : Il ne peut pas rentrer dans sa puissance, vous ne rentrerez jamais dans votre puissance avec une énergie positive, c'est impossible. Vous allez être assis là, vous êtes fins, des beaux grands yeux bien fins là... Quelqu'un te demande cinq cents, tu lui donnes.

DM : Y a-t-il une façon de traiter avec les énergies négatives positivement ?

BdM : Bon, quand tu es conscient, c'est facile de traiter avec les énergies négatives positivement, parce que tu contrôles, tu contrôles, tu ne te sers pas d'énergie négative pour détruire. Ma femme, elle ne s'est pas servie de son énergie négative hier pour détruire la fille. Elle s'est servie de son énergie négative pour démontrer à la fille qu'elle n'était pas mûre en tant que vendeuse, qu'elle n'allait pas jusqu'au “boutte” dans son mouvement. Ils vont “au boutte” prendre ton 2000 piasses, mais ils ne vont pas “au boutte” pour te donner la petite pièce qui te ferait un petit plaisir à la cliente !

Ça fait que le seul temps même... Puis ma femme elle arrive là, on est allés chez X (nom de magasin)tout à l'heure dans le bas de la ville, puis là, rien que parce que c'est une place huppée là, elle rentre dans le magasin, puis on lui dit : “oh madame untel, vous avez votre crayon, vous m'aviez appelé la semaine passée, je l'ai, je l'ai reçu”... Alors ça fait plaisir à ma femme ! Elle l'a reçu. Bon, ben ça, c'est de la compétence, c'est ça du “sales manship” (l'art de vendre).

Mais tu es obligé d'aller dans des places huppées pour avoir ça, parce que dans les places huppées, si le vendeur ou les gens qui vendent ne sont pas à la hauteur de la clientèle, puis la cliente va voir le gérant, ils sont “out” ! Tandis que dans les places qui sont moins huppées, dans le monde, là, à ce moment-là, c'est le fou rire général.

DM : C'est la masse !

BdM : C'est la masse ! Ça fait qu'à ce moment-là, si on ne la corrige pas la masse, la masse, elle ne deviendra jamais habile, à pouvoir découvrir les subtilités de son partenariat avec des individus qui, dans le fond, la composent.

DM : C'est ça, donc ce n'est pas d'être négatif pour se créer une attitude de force, c'est d'être capable d'utiliser une énergie négative quand il y a une condition qui n'est pas intelligente ?

BdM : C'est ça. Sans ça, si tu ne fais pas ça, “you're politically correct”, c'est toujours correct, puis correct, puis du fun, puis tu ne dis rien, puis tu ne dis rien, tu vas au magasin, tu vas au restaurant, puis tu dis au gars : “je veux un steak “medium rare” (mi-saignant), il t'amène un steak “well done” (bien cuit). Bon, tu es gêné. Moi je vais dans un restaurant, je dis : “donnez-moi un steak”, surtout dans les restaurants grecs, “donnez-moi un steak “medium rare”, rien autour, pas de patates, pas de salade, je ne veux pas l'avalanche forestière sur mon assiette”... (rires du public). Puis je dis au gars : “si vous ne me rapportez pas mon assiette réellement avec un steak, point final, je la retourne”.

Mais, des fois, je suis obligé de la retourner. “Je vous l'ai dit”... Ben, il dit : “c'est le chef”... Je dis : “ça, c'est votre problème, ce n'est pas mon problème, je t'ai demandé”... (je ne dis pas je t'ai demandé), “je vous ai demandé”, (à moins que je sois bien fâché), je dis :” je vous ai demandé un steak “medium rare”, rien, pas d'arbre dessus”... (rires du public). Je vais le payer le 15 piasses, mais donne-moi mon steak comme je le veux ; tu bois ton lait comme tu veux, je mange mon steak comme je veux”... (rires du public).

DM : Ça fait que les gens ne demandent pas assez selon leurs besoins ?

BdM : Les gens ne demandent pas suffisamment en fonction de la frustration qui leur est imposée. Voilà vingt ans, trente ans, c'était de même, aujourd'hui ce n'est plus de même.

DM : OK. On est trop tolérant, les gens sont trop tolérants ?

BdM : Non, ce n'est pas que les gens sont tolérants, c'est que les gens ont peur, parce que l'égrégore de la masse est rendu tellement puissant aujourd'hui. Je vais te donner un exemple : La presse ! J'écoutais un programme sur la télévision américaine. Caroline Kennedy elle vient d'écrire un livre sur l'affaire de “privacy”, la vie privée, c'est un gros débat aux États-Unis la vie privée, avec tous leurs codes, l'internet, puis tout ce qui se passe !

Puis quelqu'un veut venir ici, moi je ne sais pas, Radio Canada, veut venir interviewer mes salles, ils veulent rentrer avec leurs grosses caméras comme ils ont fait un jour à Québec là, je les ai “crissés” dehors ! C'est privé ici. Le gars va dire : “ah, ben, c'est la presse”... “Ce n'est pas la presse, c'est privé, c'est moi qui paie, veux-tu payer la salle, on “split” (partager) la salle si tu veux rentrer ici ; si tu veux rentrer, on “split” la salle, on “split” la salle, puis peut-être que je vais le considérer”. Mais si on ne “split” pas la salle, c'est privé, c'est privé, c'est la conditon que je la fasse, sans ça, je ne la ferai pas, pour pouvoir parler comme je veux.

Ça fait que si tu n'es pas “contrarian”, ils rentrent ici, puis ils rentrent chez vous, puis ils rentrent dans ta cuisine ! C'est la presse ! Je comprends l'importance de la presse, puis je suis content que la presse soit réellement en puissance, elle est en puissance, ils en ont de l'énergie négative. Quand un journaliste veut un “spot”, un paparazzi veut réellement le prendre le cliché, laisse-moi te dire qu'il y en a de l'énergie négative, c'est pour ça que de temps en temps ils se font casser la gueule.

DM : La Royauté anglaise est au courant !

BdM : C'est ça, mais nous autres, on ne l'a pas ! On devient des petits toutous, puis plus ça va, plus on est des toutous. Puis les gens spirituels, c'est les toutous de la planète (rires du public). Si j'avais bien, bien, bien, bien de l'argent là, si j'étais très, très, très riche, puis il n'y aurait pas de conditions à ma finance, j'achèterais des toutous pour tout le monde spirituel, puis je leur enverrais à tout le monde ! Leur cadeau de Noël !

DM : Je vous ai “toutou” donné ! (rires du public).

BdM : Je vous ai “toutou” donné, c'est ça !

DM : Bernard, la spiritualité, si c'est un problème d'impuissance... ?

BdM : Ça mène à un problème d'impuissance ! (mini-coupure).

DM : C'est la spiritualité qui crée l'impuissance ?

BdM : Oui, parce que la spiritualité n'est pas intelligente. Moi probablement je suis un Homme spirituel loin, loin, loin, loin, loin dans ma conscience, c'est évident, par contre ça n'interfère pas avec mon énergie.

DM : L'énergie négative, c'est une énergie de survie ?

BdM : L'énergie négative c'est une énergie qui est nécessaire pour la construction. Tu ne peux pas construire sur une planète si tu n'as pas d'énergie négative. Si tu veux faire une statue de marbre, il faut que tu casses la roche, c'est une énergie négative. Si tu veux faire une peinture sur une toile, il faut que tu “blur” (flouter-effacer) la toile, c'est une énergie négative. Tu es obligé d'utiliser l'énergie négative.

DM : Comme une qualité de se compromettre, de s'engager ?

BdM : C'est une façon de projeter à l'extérieur de soi une vibration qui, en relation avec d'autres formes, d'autres vibrations, d'autres énergies, crée une dynamique quelconque, un égrégore qui peut être positif. Puis c'est ça qui permet de créer une civilisation. Sans ça, tu n'en as pas de civilisation !

DM : Ça se comprend !

BdM : C'est très grave que les gens qui sont dans le monde de l'évolution, qui sont en évolution de conscience, qui sont en ésotérisme, qui sont dans l'occultisme, qui sont en recherche, ainsi de suite, ne réalisent pas l'importance de réellement ajuster la spiritualité pour qu'elle devienne créative, au lieu d'être simplement une attitude intérieure basée sur une insécurité profonde du moi.

Un Homme qui n'est pas capable... La troisième race-racine des Lémuriens a disparu de la Terre parce que ces êtres-là étaient incapables de se protéger contre l'environnement animal, ils ont été obligés de retourner sur leur planète, ils n'étaient pas capables, ils étaient totalement, totalement vulnérables, ils ont été remplacés par les Atlantes. C'était des êtres trop trop sensibles, des êtres trop évolués. Ils étaient obligés de se cacher dans des caves, puis ils restaient dans des caves pendant des longues, longues, longues périodes ! Ils étaient totalement incapables de se protéger contre l'environnement animal. Ça fait que c'est très important pour un être humain, surtout aujourd'hui, de se protéger. Puis si tu es trop spirituel, tu n'es pas capable, ça fait qu'éventuellement tu perds ta puissance. Si tu perds ta puissance, tu ne peux pas créer.

DM : C'est quoi l'origine de cette impuissance-là, qui fait qu'un individu va être aussi spirituel ?

BdM : L'origine de cette impuissance-là, c'est l'ignorance que l'Homme a par rapport à la divinité. On ne connaît pas les lois occultes, on n'a pas d'idée de la perversion des entités dans l'invisible, on n'a pas d'idée de la perversion des entités dans le monde de la mort, on n'a pas d'idée de la manipulation extraordinaire des entités cosmiques qu'on appelle des Anges, puis des Archanges, puis de ces êtres cosmiques là ! On n'a pas d'idée de la manipulation spécifiquement ordonnée qu'ils ont par rapport à l'être humain parce qu'on n'a pas de dialogue avec ces plans-là.

Les Hommes qui ont des dialogues directs avec des Archanges planétaires sont très très rares sur la planète. Ça demande des initiations abominables pour pouvoir demeurer en équilibre psychologique, puis à la fois être en communication avec ces mondes-là. Ça fait qu'on est réellement dans le flou par rapport à l'invisible. Ça fait qu'automatiquement, l'invisible pour nous autres, ce sont des dimensions supérieures, alors que, dans le fond, ce ne sont pas nécessairement des dimensions supérieures, ce sont des dimensions qui ne sont pas intégrées au monde de l'Homme.

Puis ça doit être, ces dimensions-là doivent être un jour intégrées au monde de l'Homme pour que la dimension matérielle de l'Homme soit vitalisée à un point où l'Homme soit capable d'utiliser la vibration ou l'énergie de son corps éthérique, pour propulser dans les espaces invisibles sa conscience morontielle, puis venir en contact avec ces différentes civilisations là, parce que ce sont des civilisations, ça. Nous autres, on a tendance à penser que ces êtres-là sont des entités qui sont réellement en dehors de la forme, puis en dehors des espaces-temps, puis qu'ils n'ont pas de relation spécifiquement formelle avec nous autres. Alors qu'ils ont des relations très spécifiques et très formelles avec nous autres.

Ils ont un langage avec nous autres, même si à leur niveau ils ont des vagues d'esprit qui sont trop puissantes pour qu'on puisse les reconnaître, mais en relation télépathique avec nous autres, ils ont des langages. On est capable de communiquer avec eux autres, puis on est capable de communiquer avec eux autres dans un langage qui est très très anthropomorphique, et on est capable aussi de les mettre en échec ! Et l'Homme doit les mettre en échec, et c'est le rôle de l'Homme.

Et d'ailleurs, c'est la fonction de l'instruction de finalement donner à l'Homme une idée de sa destinée psychologqiue sur la Terre. Sinon, l'Homme n'en arrivera jamais à comprendre les mystères de sa naissance, le mystère de sa mort, les mystères de son incarnation, et la production créative de son moi universel incarné temporairement dans une matérialité. Sinon, on va être le produit des maîtres, puis des gourous, puis de ce que j'appelle les valseurs de spiritualité qui sortent une fois de temps en temps des Indes, puis d'Europe, puis du Canada là !

DM : Puis ces individus sont manipulés aussi ?

BdM : Ben, effectivement ils sont manipulés, puis ce n'est pas leur faute, c'est du “bon monde”, c'est du grand monde, c'est des grandes âmes, mais le point n'est pas là. C'est que, de l'ignorance, que tu sois une grande âme ou que tu sois une petite âme de cul, de l'ignorance, c'est pareil, puis ça va prendre l'Homme pour la détruire, l'gnorance. Vous ne pouvez pas détruire l'ignorance par ricochet, vous ne pouvez pas détruire l'ignorance ou votre propre ignorance par le biais de quelqu'un. Il faut que vous entriez en puissance.

Moi je suis en puissance, ça fait que je fais mon travail, je fais mon entrée dans ces mondes-là, bon ! Un autre Homme qui est en conscience, bon, ben, il rentre aussi en puissance, puis il fera son entrée dans ces mondes-là. Ça fait qu'il y a d'autres Hommes dans un autre temps, qui diront des choses qui se grefferont probablement, ou qui seront contigües à ce que j'ai dit, parce que c'est universel, ça. Mais au moins il y aura des Hommes qui seront en puissance pour en arriver finalement à aller déchirer les voiles de l'impuissance, puis les mystères de la conscience humaine qui servent et qui ont servi pendant des siècles à développer des puissances ou des sytèmes temporels sur le plan matériel, où nous autres, en tant qu'individus, on a perdu notre identité, soit aux Églises ou aux philosophies, aux penseurs, t'sé. Il faut que ça arrête un jour.

DM : Pourriez-vous dire qu'avant votre fusion, vous étiez également en puissance ?

BdM : Ah ! Ben, non ! Avant ma fusion, j'étais tellement stupide, j'étais totalement ignorant. Je n'étais pas en puissance, je n'étais pas bête, j'étais un bon étudiant à l'Université, mais je n'étais pas en puissance. Être en puissance, c'est être capable de se mettre en opposition contre la vague. Puis ça, ça prend une conscience assez développée pour le faire, parce que ça demande des “couilles de bronze” parce que tu es tout seul !

Quand je suis en puissance ou quand le monde me demande des questions, ou que l'Homme me pose des questions sur la nature des choses, je ne peux pas référer à un gourou aux Indes, je réfère à quoi ? Ben, je réfère à ma colère, c'est ma colère qui est ma muse. Ma colère c'est ma muse, pourquoi ? Parce que ma colère me fait réaliser jusqu'à point l'Homme a été pendant des siècles d'une façon divine, absolument manipulé. J'en ai ras-le-bol de tout ça, je suis tanné. C'est ça mon travail.

DM : Mais moi je reviens avant votre fusion, parce qu'avant votre fusion, ça reflète plus le genre de vie que les gens ont à vivre au niveau d'un combat entre le négatif, le positif, ces choses-là. Vous étiez particulier avant votre fusion ?

BdM : Oui, on est particulier mais on est quand même ignorant pareil.

DM : Non, je ne parle pas d'ignorance, je parle de la capacité de traiter avec le négatif ?

BdM : La capacité de traiter avec le négatif était suffisamment développée, parce que ça fait partie d'un certain niveau d'évolution de conscience, c'est normal.

DM : On est marqué pour ça ?

BdM : On est marqué pour ça. Par contre, on ne comprend pas la marque. On ne comprend pas le sceau, on ne comprend pas l'origine du sceau. Puis quand tu deviens conscient, tu es en fusion, puis tu es en communication télépathique avec des circuits universels, ou des entités d'un certain niveau, ben, à ce moment-là tu la comprends la marque, tu comprends le sceau, tu comprends ta vie, ainsi de suite.

DM : OK. Ça fait que la fusion a simplement amplifié ce que vous aviez déjà ?

BdM : La fusion a amplifié de façon marquante ce que tu pressens.

DM : OK. Bon, on peut dire que plein de gens qui sont dans un développement mental ou spirituel, qui sont également marqués, mais que s'ils touchent à l'invisible, ils sont amplifiés plus vers l'aspect positif à ce moment-là ? Parce qu'ils sont naturellement plus positifs inconscients ?

BdM : Oui, seulement le problème, c'est que ça les garde loin de leur puissance.

DM : Donc la puissance c'est l'équilibre entre le négatif et le positif ?

BdM : La puissance c'est la capacité de réunir le négatif, puis le positif. C'est comme une batterie, tu veux faire de l'électricité, il faut que tu mettes les deux pôles, ça prend les deux pôles. Tu ne peux pas pas avoir de l'électricité rien qu'avec un pôle, ben, c'est la même chose au niveau de la puissance créative, tu as besoin de deux pôles. Tu as besoin d'une énergie positive pour reconnaître la réalité, tu as besoin d'une énergie négative pour t'opposer à l'astral. Ça fait que rien que reconnaître la réalité... Moi si j'étais simplement un être positif, spirituel, “gaga” j'appelle ça, bon, ben, j'aurais l'air “gaga”, je parlerais “gaga”, j'arriverais probablement ici avec des petites robes blanches, des petites fleurs dans mes mains là, puis de grandes moustaches, tu sais, j'aurais l'air “gaga”...

DM : Des sandales au mois de décembre !

BdM : Ouais, tout ça, des sandales au mois de décembre (rires du public). Ça fait que c'est ça “gaga”, puis il y a du monde qui me suivrait parce qu'il y a du monde (des gens) qui sont plus “gagas” que moi (rires du public). Là, tu aurais un groupe de “gagas”, on appelle ça une secte, une religion, je ne sais pas moi, au lieu que les gens demeurent dans leur individualité. Pour demeurer dans ton individualité, tu ne peux pas être “gaga”.

DM : Même des maîtres, des gens qui sont spirituels, on dirait qu'ils recherchent à être pris en charge ?

BdM : Les gens qui sont spirituels recherchent à être pris en charge parce qu'ils ont besoin d'une définitive démonstration de la validité de leur expérience, ça fait que c'est automatique. Ça fait que s'il y arrive un gars qui est encore plus “gaga”, mais un “gaga” bien joué, ils sont faits ! C'est ça les sectes. Je vous ai toujours dit, les parleurs, des beaux parleurs, des gens comme nous autres qui parlent, c'est dangereux, c'est dangereux !

Ça fait que si tu es “gaga” moindrement, le moindrement spirituel, tu finis par rentrer dans des courants d'énergie, puis avoir des alliances avec des gens qui ne sont pas nécessairement malhonnêtes, puis qui ne te veulent pas de mal, mais qui sont ignorants. Ça fait que le mal devient masqué, toi tu fais partie du bal masqué, puis c'est de même que ça marche. Puis après ça, vous entendez des histoires qui pètent à la télévision, la secte qui s'est faite brûlée, l'autre qui s'est fait tiré, l'autre qui a voulu tuer du monde ! Waco, je ne sais pas moi, l'affaire en Suisse, tout le monde est surpris là ! Tout le monde est surpris, t'sé !

DM : À ce moment-là, c'est quel type de société qu'on peut prôner ?

BdM : Aucune ! Aucune ! L'individualité c'est la seule survie de l'Homme, il n'y en a pas d'autre. Le reste c'est un processus qui va vers ça, t'sé, mais l'individualité c'est la seule démonstration sans ambiguïté d'une conscience en évolution, solide, fondamentale. Le reste, c'est sujet à des cycles. Les Russes l'ont vévu, ils l'ont vécu avec la Russie, le socialisme en Russie, ça a pété dans le “frette”... Pourquoi est-ce que c'est si fort l'Occident, puis le capitalisme ? Parce que c'est basé d'une façon grossière sur le respect de l'individu. Pourquoi est-ce que les Orientaux se greffent à nous autres ? Parce que c'est la science individualiste de l'Ouest, la méthodologie scientifique qui nous vient des Grecs.

DM : Donc on s'en va vers une société de plus en plus scientifique et de plus en plus individualisée ?

BdM : Effectivement, effectivement !

DM : Mais où il y a de plus en plus de fusion d'entreprise donc de collectivité ?

BdM : Il y a une fusion d'entreprise, parce que c'est des périodes où la puissance, à cause de la génération extraordinaire des divisions de tâches dans le monde au niveau corporatif, nécessite qu'une corporation unisse, puis se colle avec d'autres corporations qui ont un peu la même culture. Ce n'est pas là que l'individualité est menacée. Tu as des corporations qui vont se greffer à d'autres corporations, puis le respect de l'individu fait partie de la nouvelle culture, de la nouvelle conscience sociale.

Le reste, ça fait simplement partie des doctrines capitalistes, ça fait simplement partie des lois d'amoncellement de finance qui sont techniquement pyramidales, c'est normal, c'est normal ! IBM l'a fait, ils sont obligés de le faire parce qu'éventuellement, il y a trop de profits, il y a trop d'argent qui va vers le top, ça fait qu'ils sont obligés d'aller chercher dans le monde des cultures qui leur sont similaires pour perfectionner, ainsi de suite, ainsi de suite. Mais ça ne va pas contre l'individualité de l'Homme.

Puis il y a des lois sociales aujourd'hui, vous le voyez même au niveau de la femme qui se fait respecter dans les corporations. Il y a des lois qui respectent l'individu, même si c'est dans des grosses corporations. Ce n'est pas le corporatif qui est dangereux, c'est l'inhabilité de l'Homme en tant qu'individu de le gérer. Puis on a des instruments pour ça aujourd'hui : la presse ! La presse, c'est l'élément confrontationnel de la corporation, c'est l'élément confrontationnel des gouvernements, la presse ! La presse, c'est la réalisation de l'individualité au niveau social qui est projetée dans le monde, mais qui vient de la capacité d'un individu qui écrit un article, de répondre des besoins de la masse individualisée, contre les abus qui sont d'ordre collectif ou sont d'ordre individuel, mais réfractaire à une certaine loi.

DM : Donc vous, vous dites que les corporations, même si elles deviennent de plus en plus multinationales, de plus en plus grosses, ça n'affectera pas la dynamique d'un individu ?

BdM : Aucunement. Il n'y aucune crainte contre le corporatif. Puis c'est inévitable, c'est essentiel, c'est inévitable parce qu'éventuellement les essences doivent s'amalgamer. Que ce soit un gaz qui s'en va vers un autre gaz, tout est mercuriel, ça fait que si vous avez des essences qui sont en puissance, éventuellement elles vont s'amalgamer parce qu'ils ont besoin, la planète est trop grande, les besoins sont trop grands.

Tu ne peux pas diviser trop les tâches. “Small is beautiful”, c'est des illusions particulières, c'est bon à un certain niveau de développement économique, mais au niveau de la macroéconomie, ce n'est plus viable. Boeing est en train de se connecter là, avec McDonnell pour faire compétition avec Air Bus en France, pourquoi ? Parce qu'Air Bus en France, ils sont connectés avec les gouvernements.

Aux États-Unis, Boeing n'est pas “bacqué” par les gouvernements, McDonnell n'est pas “bacqué” par les gouvernements, ils se connectent ensemble pour faire compétition à Air Bus en France. Sans ça, l'économe américaine tomberait, puis c'est une grosse industrie, c'est inévitable. Puis probablement qu'un jour, il va y avoir une grosse aviation McDonnell, Boeing, puis Air Bus ensemble, puis c'est eux autres qui vont régner, qui vont faire de l'aviation, parce que ça va devenir transcendant le capitalisme structurel puis corporatif.

Par contre, il faut qu'il y ait de lois à la base qui déterminent la longévité de l'individu à l'intérieur d'une structure qui, techniquement, peut être séculaire. Puis le longévité d'un individu, c'est sa capacité d'être bien traité à l'intérieur de ces structures-là, puis on a des lois civiles aujourd'hui qui sont très très raffinées aux États-Unis, puis en Europe, pour ça. Ça fait que je ne suis pas inquiet pour ça, il n'est pas là le problème.

DM : C'est intéressant ! Le point, par contre, c'est qu'il y a des choses qui bénéficieraient comme de la fusion, je pousse la caricature très loin, admettons le Québec voudrait vous acheter pour faire une école, vous diriez non, pour protéger votre individualité ?

BdM : Ouais, OK, continuez !

DM : Ça veut dire qu'il y a des éléments qui, dans un registre de développement de conscience, ne peuvent plus se fusionner à des masses ?

BdM : Effectivement, effectivement, parce qu'à un certain moment donné, l'individualité ou l'individuation, je vais mettre le terme “individuation”, l'individuation quand c'est trop avancé, éventuellement, ça demande de s'autogénérer, de s'autostructurer, de s'autodévelopper, de s'autostabiliser. Moi je suis rendu à un âge maintenant où je m'autostabilise, je ne suis plus intéressé tellement à autogénérer, je ne suis plus intéressé à un développement, je suis assez surdéveloppé comme je suis là.

Ça fait que je suis intéressé simplement à m'autostabiliser parce que je m'en vais vers la mort. Ça fait qu'en allant vers la mort, ben, je vais y aller d'une façon qui est relaxe. Bon, la mort pour moi, ça veut dire sortir de mon corps. Bon, je vais y aller d'une façon relaxe, mais à cause du fait que je suis rendu à ce point-là dans ma vie, je ne suis plus intéressé à connecter avec des structures. Parce que d'abord, connecter avec des structures, ça demande des gens qui ont beaucoup de conscience, puis des gens qui ont beaucoup de conscience, ça ne plaît pas dans le monde.

DM : Non, pas trop !

BdM : Puis quand tu es rendu à un niveau d'individuation comme je le suis, tu n'es pas tellement intéressé à baisser ton taux vibratoire pour un autre niveau de conscience. Ça fait que si l'autre niveau de conscience n'est pas capable de te suivre, ben, tu es mieux d'être tout seul, puis t'autosuffire, t'autogénérer, d'autostabiliser. Ça fait si le “Québec” venait me voir pour former une autre école, je dirais : “bon, ben, faites ça avec d'autres personnes, il y a du monde (des gens) dans la Province de Québec qui sont suffisamment allumés pour former une école de pensée”. Mais ça ne pourra pas venir de moi parce que je suis trop individué, je suis trop seul.

DM : Donc il y a un registre dans l'évolution de l'individu qui ne permet pas de se collectiver ?

BdM : Il y a un registre qui ne permet pas de se collectiver parce qu'à un certain niveau, ou à un certain moment donné de l'évolution de la conscience mentale, le contact entre l'Homme ou le mortel, puis la source ou l'invisible, est trop grand pour que ce contact-là puisse être amorti par une conscience psychologique humaine, parce que tu ne penses plus pareil quand tu as un contact. Que tu regardes la politique, que tu regardes le capital, que tu regardes l'évolution sociale, que tu regardes le statut psychologique d'une Humanité quelconque, tu ne penses plus de la même façon. Ça fait qu'à ce moment-là, tu ne peux pas mélanger ta vibration à une conscience collective. Tu la respectes, la conscience collective, elle fait son chemin, puis ça, ça te permet toi, de rester à l'intérieur de tes cadres.

DM : OK. L'autre élément, c'est comment un personne qui vit une démarche au niveau de sa conscience et qui se rend compte qu'elle ne peut plus se marier, elle n'a pas de facilité à se marier avec les structures collectives, comment elle peut savoir qu'elle est en évolution ou qu'elle est spirituelle ?

BdM : Ah ! Ça, c'est intéressant comme question, vous devriez faire un séminaire sur ça. Quand un être humain n'est pas capable de traiter avec son environnement humain, c'est parce qu'il n'a pas suffisamment de maturité. Commencez d'abord à traiter avec votre boss qui est un con, amenez-vous à pouvoir monter votre vibration, parce que là, vous avez peur de lui là. Il y a bien des facteurs, il y a bien des choses dans la relation avec votre boss, vous avez peur de l'envoyer “chier” parce que voulez votre chèque de paie en fin de semaine !

Vous avez peur de l'envoyer “chier” parce que vous voulez une augmentation, vous avez peur de toutes sortes de choses, il y a toutes sortes de patentes qui se passent entre vos deux oreilles, parce que vous n'avez pas de conscience vibratoire. Vous êtes simplement un être qui a une certaine conscience spirituelle, puis la conscience spirituelle, ça vous met en opposition avec votre boss, parce qu'il n'est pas aussi spirituel que vous. Par contre, il est meilleur stratégiste que vous ! C'est lui qui est votre boss.

Ça fait que ça va prendre encore deux, trois quatre ans, avant que vous ayez suffisamment de feu au poudre, puis de conscience vibratoire, puis être capable un jour de l'accrocher, le boss, dans les toilettes, quand il a la main sur son pénis, quand il est dans les toilettes, qu'il est après pisser là ! Puis lui dire : “sais-tu que le travail que tu m'as donné hier, tu ris de moi mon sacrament”... Là, il va secouer ça un petit peu là, (rires du public), parce qu'il ne t'a jamais entendu parler de même avant !

DM : Surtout aux toilettes !

BdM : Avant quand t'allais aux toilettes, t'allais dans la cage pendant que lui faisait son petit pipi, puis il chantait sa chanson. Mais là, après deux ans, t'as une conscience vibratoire, il t'en a passé “une petite vite” la semaine passée, il t'a donné un contrat qui n'était pas trop trop... Ça fait que là, tu vas l'accrocher juste à côté, tu te flanques à côté de lui ! Puis avant, tu ne regardais pas le boss, tu rentrais dans l'étable, c'est comme des étables ça, tu rentrais, tu regardais le mur... De temps en temps, il disait : “hey Bonny, how are you”... Toi tu regardes encore ta tête vers le mur, tu dis : “very well boss, very well boss”... T'es gêné parce que t'as pas de conscience vibratoire encore, t'sé...

Tu sais que le boss est ici, tu tiens ta p'tite affaire dans tes mains, t'es mal à l'aise. Puis peut-être qu'il va passer la tête, la passer dans l'idée que peut-être elle est plus p'tite que la sienne, t'sé... Il y a toutes sortes de patentes, t'sé... (rires du public). Ça fait qu'une journée, tu vas avoir une conscience vibratoire, tu vas rentrer dans l'étable, tu vas le dire au boss. C'est là que tu vas lui donner, là c'est peut-être lui qui va penser qu'il en a une p'tite, toi t'en as une grosse ! (rires du public).

Ça fait que là, tu vas pouvoir commencer à rentrer en puissance ! C'est une façon de faire graphiquement une “joke” ésotérique, spirituelle (rires du public). Si j'étais trop spirituel, je ne pourrais pas parler de même ! Donc on n'apprendrait rien, tu comprends, c'est ça que je veux dire !

DM : On ne verrait rien !

BdM : On ne verrait rien !

DM : J'ai perdu mon focus un petit peu là, (rires du public). Quand on dit : l'individu conscient lui, il est capable de travailler dans la structure, il est capable de vivre la structure, donc éventuellement si la vibration est assez haute...

BdM : Parce qu'il est capable d'aller chercher dans la structure les conditions nécessaires pour l'élévation du taux vibratoire.

DM : OK.

BdM : Vous ne pouvez pas élever votre taux vibratoire dans une prairie avec des fleurs, puis des roses, puis des marguerites !

DM : OK. C'est la confrontation avec les obstacles !

BdM : C'est la confrontation ! Ben, oui, c'est la confrontation, il n'y a rien pour un Homme, il n'y a rien de meilleur pour un Homme que la “guerre” ou un terrain guerrier, parce que c'est dans la guerre que tu affines ton arme, c'est dans la guerre que tu développes l'hubris ou le génie de la bataille. Ça fait que tu ne peux pas faire ça dans ton salon, il faut qu'il y ait une confrontation, il faut qu'il y ait un déséquilibre. Puis il n'y a rien comme la société pour créer un déséquilibre, c'est tout astral !

Dans ton bureau, il y a un déséquilibre quelque part, il y a toujours quelque chose qui se passe, ça fait que c'est là que tu apprends à développer ton taux vibratoire... Lentement... Parce qu'il ne faut pas que ce soit une attitude. Il y a un temps, puis il y a un temps. Puis un jour, ben, tu l'as la vibration. Puis quand tu l'as la vibration, laisse-moi te dire que tu l'as, la vibration ! (BdM emploie une voix puissante, suivie d'une voix faible) et dit : c'est pas cette voix-là, c'est l'autre ! Ça sort, ça sort ! Tandis que vous autres vous êtes “pulmonaires”, vous êtes “bronchites” quand vous criez, vous ne l'avez pas la puissance. C'est ça que je veux dire, la voix est bonne, le mouvement est bon !

DM : À l'idée de savoir comment ça sort sur une cassette !...

BdM : Si le gars est spirituel, ça va le réveiller (rires de DM et du public).

DM : Il y avait certaines personnes qui me disaient qu'elles écoutaient vos cassettes pour s'endormir (BdM éclate de rire avec DM et le public). Probablement que ça va être la dernière, ils vont faire un cauchemar !

BdM : C'est bien difficile d'expliquer ça, la conscience !

DM : Oui, c'est vibratoire ! (rires).

BdM : Parce qu'on a une méconception, on a une mauvaise conception, on a été réellement entraîné pendant des siècles par une vague de fond ignorante, illuminée (toute la salle continue de rire) ! Autrement dit, j'aurai contribué à votre bonheur (rires du public).

DM : Non, c'est parce que j'ai eu un flash (fou rire de DM)... Un globe avec... C'est bon, ça fait longtemps que je n'ai pas ri de même ! Excusez !

BdM : On s'excuse tous les deux...

DM : Elle était trop bonne celle-là ! Vous devriez me prévenir quand vous faites des jokes de même... Mais si une personne arrive dans sa vie avec une condition de travail, ou il a une mutation, quand est-ce qu'il sait qu'il se dégage finalement de la matière ou des obstacles sans spiritualité ? J'ai remarqué que les gens qui sont spirituels se plaignent beaucoup, c'est une particularité là, ils ont tendance à se plaindre facilement. Tandis que les gens qui ont une certaine conscience, ils sont toujours capables de regarder l'obstacle comme une marche à monter, est-ce que ça serait ça la mesure ?

BdM : Ouais, ça c'est une mesure, parce que quand vous vous plaignez, dans le fond, c'est comme si vous rendez les armes. Tandis que quand vous regardez l'obstacle, puis vous êtes capables de monter une marche, vous vous prenez en main, vous êtes obligés de vous manifester, dépendant de l'individu. L'individu est obligé de se manifester d'une certaine façon pour prendre le contrôle. Ça fait que finalement, il ne voit plus l'obstacle comme étant un chose qui le retarde. Il voit l'obstacle comme une chose qui permet d'aller plus loin dans sa liberté pour finalement s'affranchir de l'astral de la vie, puis des conditions de vie qui, dans un sens, sont toujours en opposition avec nous autres. C'est quoi la suite ?...

DM : Je suis encore dans l'explication, je redescends lentement !

BdM : C'est très important de comprendre l'obstacle comme étant une marche qui nous permet d'aller plus loin, parce que si on ne fait pas ça, ben, à ce moment-là on ne pourra pas aller plus loin encore, parce qu'éventuellement l'Homme va en arriver à être télépathe, l'Homme va être en communication mentale avec ces plans-là. Puis là, il y a un autre niveau de confrontation qui s'institue, parce que quand on est spirituel, on pense que communiquer avec des entités sur les plans subtils, c'est toute... On a tendance à penser que c'est fin, c'est bon, puis c'est gentil. Puis ce n'est pas nécessairement de même !

Quand on voit bien bien haut dans le mental, puis il y a une confrontation entre le mortel, puis la source, ça peut aller dans des grandes guerres de mots, puis dans des grandes confrontations d'Esprit ! Puis c'est là que l'Homme réellement raffine ses armes, puis que l'Homme devient indépendant, et qu'il commence à comprendre comment ça fonctionne l'expérience.

DM : Quand la personne a sa communication, quand il a identifié le facteur de l'invisible qui communique avec lui, est-ce qu'il n'y a pas de danger à la spiritualisation à ce moment-là ? Plus ? Dans les premiers temps de votre fusion, vous aviez... Pourriez-vous dire que vous étiez plus spirituel à ce moment-là ?

BdM : Oui, je l'étais totalement ! C'est au cours de ma fusion, au cours de mon initiation que je suis arrivé à comprendre certaines choses. Puis ce que j'ai compris, globalement, ce qui ressort globalement de toute cette expérience-là, c'est la nécessité de l'Homme de ne jamais être assujetti à rien, surtout de ce qui est invisible ou de ce qui est contact avec sa source. Ne jamais être assujetti, parce que s'il demeure assujetti, il est en spiritualité, donc il n'est pas en puissance.

L'Homme doit être en puissance, puis la chose que l'Homme devra se libérer au cours de son évolution, c'est l'impression que les êtres qui sont dans l'invisible sont des êtres spirituels. Il devra oublier ça, dépasser ça, l'impression que ces êtres-là sont spirituels.

Le terme “spirituel”, c'est un terme qu'on a donné ça, à des dimensions d'expérience qu'on ne comprend pas, puis qu'on a appelé “esprits”, le monde des esprits, mais ça va plus loin que ça ces mondes-là. Ça fait que le monde des espits, ce n'est pas suffisant ça, appeler ça le monde des esprits ! Ce sont des êtres qui n'ont pas de corps matériel, puis qui ont des corps, qui ont des formes qui sont relatives à leur espace-temps ! Puis quand vous montez dans les échelles, les échelles de ces mondes-là, vous entrez en contact avec des civilisations qui sont très avancées, et ces êtres-là, ces Intelligences-là ont la capacité de réellement nuire à l'Homme, si l'Homme n'est pas suffisamment intelligent pour déspiritualiser sa conscience.

DM : OK. Je vous remercie beaucoup, Bernard. On prend une petite demi-heure d'arrêt et on se revoit tout à l'heure. En passant, “La Genèse du Réel” est rééditée. C'est un livre à avoir. Si vous pouvez voir Yolande, elle va vous donner plus d'informations. Merci. (Applaudissements). 

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