Daniel Ménard (DM) : Bon ! Vous avez tous des vies faciles, ça fait curieux de parler d’un sujet aussi bizarre que survivre aux crises, puisque vous avez tous survécu, donc vous n’en avez pas. Mais quand même, au cas, s’il y a des possibilités de vivre des crises dans la vie, financières, sentimentales ou psychologiques, il est important de savoir comment y faire face, nous recevons donc Bernard de Montréal pour nous entretenir sur ce sujet. Bonsoir Bernard.
Bernard de Montréal (BdM) : Bonsoir.
DM: Bernard, les gens, dans les processus de développement, vivent fréquemment des situations de crises, crises qui s’associent souvent au facteur affectif ou professionnel, ou matériel, financier. Est-ce qu'il y a à comprendre un point particulier sur le plan de notre prise de conscience, des faits de la vie ? Est-ce qu’il y a une attitude à prendre ou une façon d'agir ou de s'actualiser dans une condition de crise, et aussi d'où vient la crise ?
On devrait plutôt partir de là, d’où vient la crise, c'est quoi une crise, une situation de crise pour un ego, pour une personne ? Est-ce qu’il y a une construction particulière qui fait qu’un individu arrive à une situation de crise ? Est-ce qu'il y a un manque dans la conscience de l'individu pour qu’il soit constamment confronté à des situations de crise ?
BdM : Bon. La crise, ce qu’appelle des crises, les crises ont plusieurs origines. Premièrement les crises ont des origines dans notre programmation, notre programmation nous prédispose à vivre sur le plan matériel d’une certaine façon, donc les crises découlent de cette programmation. Les crises aussi découlent du fait que l'âme a besoin de chocs pour évoluer, et notre compréhension de la vie, notre compréhension occulte de la vie est trop diminutive, pour que l'on réalise jusqu'à quel point la crise est importante dans le développement de l'Homme. Et comme l’Homme a besoin de crises pour se développer, pour évoluer, l’ego lui, est obligé de ramasser la crise pour que la lumière descende et fasse évoluer l’âme ou la partie astrale de l'Homme.
Une autre source de la crise c’est que, sur le plan initiatique, quand un être en arrive à joindre ce qu’on pourrait appeler les limites de sa conscience planétaire et qu’il doit passer à une conscience universelle, il doit vivre d’autres crises qui ne sont pas simplement pour le développement de l’âme mais aussi pour le “renforcissement” de son Esprit, c’est-à-dire la formation d’un canal d'énergie entre le plan mental puis sa conscience égoïque.
Et c’est ce niveau, c'est ce dernier niveau de crise qui est probablement le plus important sur la Terre. Donc on a trois niveaux niveaux de crise ; un qui est lié à la programmation, donc qui est lié à notre caractère, les attributs accumulés de notre expérience dans notre vie présente ou dans nos vies antérieures, qui font en sorte qu’on approche la vie d'une certaine façon, à l'aveuglette, et qui nous met dans une situation où on n'a pas toujours les réponses, où on n’agit pas toujours d’une façon intelligente, c’est-à-dire froide.
Et l'Homme... L’âme n'évolue pas beaucoup à travers la crise qui résulte d'une programmation, ça fait partie de son karma, ça fait partie de l'ajustement de ses actions, ça fait partie de l'ajustement de la comptabilité de ses actions. Où l'âme évolue beaucoup au niveau de la crise, c'est lorsque l’être, l’ego, commence à comprendre les lois de la vie, c’est-à-dire qu’il commence à reconnaître que la crise est utile. À partir du moment où l’Homme reconnaît que la crise est utile, là il commence à être intelligent de la crise et il commence à développer des mécanismes, des façons de traiter avec les évènements de la vie. Sur le plan initiatique, c’est à un autre niveau. À ce niveau-là, l'Homme devient de plus en plus habilité à renverser le processus de la crise et à éteindre les crises.
Donc quand on regarde le phénomène de la crise, on le regarde le niveau de la programmation de l’Humanité en général, on regarde au niveau de l'expérience humaine pure. Quand on le regarde au niveau initiatique, on en arrive à réaliser que l’être humain sur la Terre étant un être de lumière, c’est-à-dire un être qui dispose de moyens de contrer à sa programmation, ces moyens-là font partie de sa conscience universelle. Ces moyens-là ne font pas partie de sa conscience intellectuelle, sa conscience morale, sa conscience spirituelle, ils font partie de sa conscience universelle, et à partir du moment où l’Homme prend conscience de ceci, il commence à éliminer les crises de sa vie.
Donc pour éliminer la crise, il faut avoir une conscience de plus en plus mentale, c’est-à-dire une conscience qui permet à l'individu de sortir de la mémoire de la race ou des habitudes de vie présentes qui sont basées sur un facteur d'acculturation. Parce que quand on dit que l’être, l’Homme sur la Terre n’est pas intelligent dans son expérience de vie, quand on dit que l'Homme ne sait pas comment traiter avec la vie, ce n'est pas qu’il n’est pas intelligent dans le sens qu’il n’a pas accès à de l'intelligence, il a accès à de l’intelligence. Mais cet accès est diminué parce que sa vocation existentielle, son expérience humaine est trop conditionnée par des facteurs extérieurs à lui-même.
Ces facteurs-là sont basés sur nos religions, sur nos systèmes de philosophie, sur les mœurs sociales, sur la mémoire de la race. Et l'Homme n'est pas capable d’individualiser sa conscience, c'est-à-dire d'agir par rapport aux évènements qui créent une crise, en fonction d'une intelligence froide, c’est-à-dire une intelligence qui est reliée entre le plan de sa mortalité et le plan de son immortalité, c’est-à-dire sa conscience universelle. Et c'est pour ça que l'Homme n'est pas intelligent dans la vie et qu'il n'est pas capable d'éliminer la crise.
On a tendance à penser que la vie nous est imposée, que la vie est faite comme ça, mais les paramètres psychologiques qui nous font penser ainsi, sont des paramètres qui sont enracinés dans l’endoctrination psychologique de l’ego, que l’on soit Chinois, Allemand, Américain, Juif, quoi que ce soit. Et l’Homme doit se sortir de ceci un jour, il doit entrer dans une conscience totalement personnelle, c'est-à-dire une conscience qui ne nie pas la façon ou qui n’est pas en opposition avec la façon dont les gens ou l'Humanité traitent les évènements de la vie, mais en ce qui le concerne, le force à réaliser que sa vie c’est sa vie et il doit la mater selon les attributs qui lui sont personnels. Mais pour ça, il faut que l'Homme se déracine de quelque chose.
Et on grandit, on vient au monde, on grandit, on est enraciné dans une conscience collective et notre conscience personnelle est très très partiale à la conscience collective, et c’est pour ça que l’initiation solaire est nécessaire pour l'Homme. Parce que c'est seulement une initiation solaire qui peut permettre à l'être humain de se déraciner d’une conscience collective et se protéger, pour ainsi dire, des paramètres psychosociaux qui conditionnent l’ego et qui l'empêchent de réduire ou d’éliminer les crises à sa façon.
Ça, ça demande une grande force intérieure, ça demande un mental très froid, ça demande une conscience qui utilise les aspects émotifs que pour le plaisir de vivre, et non pas pour la souffrance de vivre. Et ça, ça fait partie d'une nouvelle évolution, ça fait partie d’une nouvelle psychologie humaine et ça transcende complètement le caractère existentiel de la vie planétaire.
Et pour que l'Homme en arrive à ceci, il sera obligé un jour de faire des choix, c’est-à-dire faire des choix entre lui-même, pour lui-même, vis-à-vis de lui-même ou par rapport à ce qui existe dans tout l’environnement ou dans toutes les atmosphères collectives qui l’entourent, et dans lesquels il baigne depuis sa naissance. C’est pour ça que l'initiation solaire est très difficile, non pas parce qu’elle n'est pas arrêtable, mais parce qu’elle force l’ego à dépasser la moindre de ses craintes.
DM : Quand vous dites la moindre de ses craintes ?
BdM : La moindre de ses craintes, c'est la moindre de ses craintes. Où t’as une crainte, t’as une crainte, qu’elle soit grosse de même, grosse de même, une crainte c’est une crainte. Une crotte de nez c’est une crotte de nez, une petite crotte de nez, une grosse crotte de nez, une crotte de nez c’est une crotte de nez ! (rires du public).
DM : Est-ce que c'est la crainte qui est à l'origine de la crise ?
BDM : Non. Non, la crainte n’est pas à l’origine de la crise, la crainte elle fait partie du conditionnement de l’ego, la crainte fait partie du pouvoir astral sur la conscience humaine, je vous donne un exemple, je vais vous en donner un bon exemple. Supposons que vous êtes dans une situation de crise, que vous venez de faire un accident, il y a des pensées qui vous viennent au cerveau, les pensées qui viennent au cerveau sont toujours des pensées de crainte.
Je me rappelle, quand j'étais étudiant aux États-Unis, je m'étais loué un petit appartement puis je n'avais pas beaucoup d'argent, puis je m'étais caché 40 dollars dans un tiroir en haut de ma garde-robe. Puis j'arrive un jour, puis mes 40 dollars étaient partis. J'ai entendu parler par les gens qui vivaient autour de l'appartement dans le complexe, qu’il y avait un Mexicain qui était là, puis il savait comment ouvrir nos portes, puis voler les gens qui rentraient dans l’appartement, les nouveaux locataires.
Ça, ça m’a réellement mis le feu aux poudres à un point tel que je suis allé en ville, parce qu’aux États-Unis on peut acheter des fusils, je suis allé en ville dans le centre d’Albukerque, puis je me suis acheté un petit, ce qu’on appelle un Belgium Wak, un petit 22 belge, un petit ! Puis je m’étais dit, si le gars il rentre dans mon appartement encore, je lui lance ça dans une fesse (rires du public) ! Ça fait que je reviens à mon appartement, puis un soir j'entendais le type qui essayait de... Je me suis caché derrière la porte, puis sais-tu qu’est-ce que c’est la pensée qui m’est passée par la tête ? C’est que si je lui tirais dans une fesse, ce qui est un moindre mal, si je lui tirais dans une fesse probablement que je perdrais mon visa d'étudiant ! C'est ça qui m'a empêché de lui tirer dans une fesse !
Puis probablement, s’il était rentré, - il n’est pas rentré dans l’appartement, - mais s’il était rentré dans l’appartement, probablement que je n'aurais pas tiré, parce que cette pensée-là m’avait conditionné à la crainte de perdre mon statut d'étudiant aux États-Unis. Tandis qu'aujourd'hui, théoriquement, s’il m’arrivait la même chose, c’est pas rien que dans une fesse que je lui tirerais (rires du public). Ce que je veux dire, c'est qu’on est conditionné par la crainte, à partir du plan astral, puis plus l’Homme va passer du plan astral au plan mental, autrement dit plus l’Homme va passer du plan de l’âme au plan de l'Esprit, plus l’Homme va vivre sa conscience mentale d’une façon catégorique, d’une façon très résiliente, en puissance.
La crainte n’existera plus, puis l'Homme à ce moment-là, pourra facilement entrer dans des domaines de conscience universelle qui sont très lourds, qui sont très très lourds. La conscience universelle c’est très lourd, la conscience universelle c’est pas... Quand on est inconscient ou quand on est en évolution, ou en état de recherche de conscience, notre approche vis-à-vis de la conscience universelle ou vis-à-vis de la capacité de savoir ou de comprendre la vie à tous les niveaux, pour nous autres c'est intéressant, parce qu’il y a une grosse curiosité chez l'Homme.
Donc l'Homme a été barré de ceci pendant tellement longtemps que, maintenant que l'Homme a accès à savoir ou à connaître, ou à être en communication télépathique avec le plan mental, pour l’ego qui n'est pas initié à ceci c’est intéressant. Mais quand tu es dans une conscience universelle puis que ton centre mental est ouvert comme une clé, puis que tu es toujours en communication, tu as toujours accès à de l'information de différents niveaux, il y a un grand poids qui s’établit, qui se place sur les épaules de l’individu, et ce n'est pas facile d'avoir une conscience universelle. Et pour que l'Homme l’atteigne, pour que l'Homme la pénètre, pour que l'Homme y accède à cette conscience, il faut que la crainte disparaisse de sa conscience mentale, sans ça l’Homme ne pourrait pas supporter une conscience universelle, il craquerait.
DM : Ce serait quoi l’ultime crainte ?
BDM : L’ultime crainte, quand tu as une conscience universelle, l’ultime crainte... Ah ! C’est intéressant comme question ! L’ultime crainte pour un Homme conscient, ça serait la certitude... Non pas la certitude... Ça serait l'incertitude... Elle est dure à répondre votre question, l’ultime crainte pour un être conscient, ça serait l’incertitude, ouais c’est ça, l’incertitude, c’est l’ultime crainte.
DM : Pour un être conscient, il pourrait craindre...
BdM : L’incertitude pour un être conscient, ça équivaudrait à de l’incertitude.
DM : Vivre de l’incertitude, ça serait sa crainte ?
BdM : Ouais, ça serait sa crainte.
DM : Est-ce qu’on peut être conscient, puis craindre d’être incertain ?
BDM : La question est toute là, ça dépend du taux vibratoire du corps mental de l'individu.
DM : Donc il y a des registres de conscience ?
BdM : Il y a des registres de conscience, des registres de conscience, des registres de conscience ! Puis une fois que le canal mental est ouvert puis que l’Homme est dans une conscience universelle, qu’il est en contact avec le double, ainsi de suite, il n’est plus en contact avec les registres de l'astral. La notion de la vie ou les notions de la vie sont totalement renversées. Recevoir de l'information à partir du plan des âmes à quelque niveau que ce soit, et recevoir de l'information à partir du plan mental, c'est totalement en opposition.
Le plan mental est totalement en opposition avec le plan astral, parce que le plan astral c’est le plan de la mort. Le plan mental c'est le plan de l’immortalité. Donc ce sont des mondes totalement différents, et la gestion de cette énergie-là dans notre cerveau matériel, quand on est sur le plan matériel, quand tu es en dehors de ton corps matériel c’est une autre chose, mais quand tu es dans ton corps matériel, cette gestion-là elle est très lourde, parce qu’il y a constamment un travail qui se fait.
Il y a un travail qui se fait, un ajustement, un ajustement, un ajustement, un ajustement qui mène éventuellement à la dislocation du corps éthérique, le maintien capillaire du corps éthérique, pour que le corps éthérique ne puisse plus se dissoudre lorsque l'Homme finalement arrive aux portes de la mort et que l'Homme puisse passer du plan astral au plan éthérique.
Donc pour que le corps éthérique demeure indemne lorsque l'Homme cesse de vivre sur le plan matériel, il faut qu'il soit sur le plan mental toujours activé électriquement, puis électriquement, puis électriquement, et c’est ça qui crée une grande souffrance, par exemple, chez un initié, parce que l'initié a deux rôles. L’initié a un rôle universel qui est occulte, qui est caché, qui est voilé à une civilisation, et l’initié a aussi un rôle à vivre par rapport à lui-même, et il est constamment obligé d’unifier son énergie.
Donc il est obligé de vivre en tant qu’initié pour lui-même, donc en tant qu’Homme, pour lui-même, puis il est obligé de vivre aussi, en tant qu’initié ou en tant qu’Homme, pour le travail qu’il fait occultement sur un plan. Et ceci, ça crée beaucoup de stress psychique dans sa conscience. Ça, ça détruit la crainte, puis ça détruit la crainte, puis ça détruit la crainte, et éventuellement ça crée un canal tellement perfectionné qu’éventuellement, techniquement, l’initié ne vit plus d’incertitude.
Mais quand je dis que l’initié ne vit plus d’incertitude, je le dis simplement par rapport à des fractions de conscience qu’il atteint. Un initié ne vit pas une constante conscience. Il est constamment conscient, mais ce n’est pas une constante conscience, il vit des fractions de conscience mais tellement rapprochées que ça équivaut à une conscience constante. Sinon la vie sur le plan matériel serait trop difficile.
Tu ne peux pas vivre toujours conscient, conscient, conscient, tu sortirais de ton corps, donc pour te garder dans ton corps, il faut absolument que ça soit brisé ça, d'ailleurs c'est très juste, c’est très précis de savoir que l'Homme meurt et naît instantanément. L’Homme meurt et naît. Si on regardait l'Homme au niveau électrique ou au niveau électromagnétique, au niveau réellement énergétique, on verrait que l'Homme meurt, il naît, il meurt, il naît, mais ça se fait tellement vite qu’il a l’impression qu’il vit tout le temps.
Bon, ben, l’initié il vit ça mais à un degré plus poussé, de sorte qu'il meurt, il naît, mais quand il meurt, il le sait, puis quand il naît, il le sait. Et c’est ça qui crée le stress dans sa conscience, c’est pour ça que je suis obligé de dire que l’initié n’a pas une conscience permanente, mais il est de façon permanente conscient.
DM : Est-ce que vous pourriez faire un parallèle à ce moment-là entre cet état de conscience là de naître et de mourir, comme le corps des cellules qui se créent, des cellules qui disparaissent ?
BdM : Ça fait partie de ça, d’ailleurs.
DM : Il y a un parallèle. OK. Est-ce qu’à ce moment-là, Bernard, la crise ne serait pas une trop grande distance entre les moments de conscience puis les moments d’inconscience ?
BDM : Ça, c’est très intelligent ce que vous dites, c'est ça une crise. Une crise, c'est une trop grande distance qu'on laisse entre les évènements. De la crise, les crises, c'est pas les crises en elles-mêmes qui sont le problème, c’est notre façon de traiter avec elles. Si on était capable de traiter avec les crises... Bang, bang, bang... On ne connaîtrait pas les crises, donc on aurait une conscience, on aurait réellement une conscience anti-crise, on aurait une conscience réellement créatrice, et on serait automatiquement en dehors de la programmation planétaire.
Mais à cause de notre mémoire, à cause de notre qualité de pensées, de notre façon de penser, de nos mœurs, ainsi de suite, on traite les crises puis on les allonge, puis on les allonge, puis on les allonge, puis il y a toujours des facteurs de crainte qui nous font les allonger. C’est la crainte qui nous empêche de résoudre les crises, puis ça, ça existe au niveau individuel, comme ça existe au niveau international, c'est la crainte qui empêche de résoudre le problème en Yougoslavie, pour toute sortes de raisons.
DM : Donc si je comprends bien, une crainte c’est un facteur de délai ?
BDM : Une crainte... Non. Une crainte, c'est un facteur astral qui crée le délai. Il faut toujours considérer la crainte comme un facteur astral, comme un facteur animiste, ça fait partie de l’âme une crainte, ça ne fait pas partie de l'Esprit une crainte.
DM : C’est tout le temps lié à la mémoire ?
BdM : C’est toujours lié à la mémoire, c’est toujours lié à l'expérience antérieure, c’est toujours lié à l’accumulation énorme des expériences humaines dans une vie ou dans une autre. De la crainte, c’est de la dégénération.
DM : C’est de l’inertie ?
BDM : Non, ce n'est pas de l’inertie, de la crainte, parce que vu du plan astral, de la crainte c’est de l’action, mais vu du plan humain ça devient de l’inertie. Il faut toujours regarder la vie à partir du plan astral, on ne peut pas regarder la vie à partir du plan humain, parce que le plan humain c’est simplement une structure psychologique qui nous permet, en tant qu’être incarné, de sentir la pression existentielle ou sentir la pression de la matière.
Alors que tout se passe sur les plans psychiques, mais on n'est pas conscient des plans psychiques comme étant des réalités en soi, parce que notre ego a pris toute la place dans notre conscience et a créé des “effets miroir” qui font en sorte qu’on a très peu de notions de notre réalité astrale, comme on n’a aucune notion de notre réalité mentale. Donc en tant qu’ego, on est obligé de vivre constamment notre vie à l'intérieur de paramètres existentiels qui nous perturbent, puis qui nous perturbent, puis qui nous perturbent. Et ça, ça nous affecte du plan mental jusqu'au plan matériel.
Et la perturbation on la vit constamment, on vit toujours un mouvement sinusoïdal dans la vie. Et ça, ça fait partie de l’inconstance de l'ego, ça fait partie de la permanence des forces astrales, et ça fait partie de l’éloignement ou du retrait énorme des forces mentales qui, ultimement, sont notre lumière, sont notre port d'attache, sont notre réalité, notre source, ainsi de suite, ainsi de suite.
DM : Une personne qui est confrontée à une crise, vous avez parlé d'électrification du mental tout à l’heure, est-ce que cette personne-là, si elle était capable de trouver des niveaux d’échange pour électrifier son mental, se sortirait d'une crise instantanément ?
BDM : Trouver des niveaux d’échange, parler avec des gens pour électrifier le mental, ça c’est une chose, mais passer à l'action c'est une autre chose.
DM : Bon, ben, la prise de décision, en partant de votre instruction où vous dites : “c’est pas nous qui pensons”, donc on a deux sources d'information, l’astral ou notre source, le double, si on ne peut pas prendre de décision, c'est parce que la connexion ne se fait pas entre la source et l’ego, donc il y a une distorsion dans la connexion. La prise de décision, il faut qu'elle se fasse quelque part, comment elle se fait ?
BDM : La prise de décision ultimement chez l'Homme doit se faire par électrisation de ses corps, autrement dit un Homme ne prend pas une décision en allant intérieurement. Un Homme prend une décision quand l'énergie qui part des plans supérieurs est capable de descendre directement et se manifester sur les plans inférieurs. c’est ça la décision. Mais nous, on a des facteurs qui empêchent ceci, donc le facteur astral, notre conscience astrale c'est un grand facteur qui empêche nos corps de s’électrifier, et donc de nous mettre dans un processus décisionnel pour éliminer les crises.
Si on attendait, si on faisait l'exercice d'aller à l’intérieur : “vais-je faire faire ci, vais-je faire ça”... On s’astraliserait, parce que ce n'est pas la fonction de la lumière de rendre l'Homme intelligent, c'est la fonction de la lumière d'éclairer l’Homme. Par contre c'est la fonction de l'astral de donner à l'Homme l’impression d’être intelligent. Il ne faut jamais oublier qu'être intelligent, ce n'est pas une capacité égoïque de traiter en communication avec les plans invisibles. Être intelligent... D'ailleurs ça ne fonctionne pas de même, et l’Homme s’en apercevra un jour.
Être intelligent, c’est en arriver éventuellement à pouvoir ouvrir nos centres, autrement dit éliminer les craintes pour que l'énergie descende, donc que cette clarté se manifeste et que l’Homme prenne des décisions qui sont dites intelligentes, c’est-à-dire des décisions qui rendent sa vie plus agréable, plus créative, plus expansive. Notre définition de l’intelligence, involutivement parlant, est très différente de la définition que l'Homme aura de l’intelligence demain.
Être intelligent, quand tu es conscient, c’est en arriver à amener la vie sous ton contrôle. Amener la vie sous ton contrôle impose ou demande que l’Homme ait des centres suffisamment ouverts, autrement dit débloqués, parce que la crainte n'existe plus pour que l'énergie puisse passer, et qu’il puisse automatiquement agir en fonction de l'équilibre de ses corps. C'est ça être intelligent, être intelligent c'est manœuvrer ou faire la gestion de son énergie pour que le corps mental, le corps émotionnel, le corps éthérique, le corps physique, soient balancés, c’est ça être intelligent.
DM : Quand vous dites “une conscience astrale”, est-ce que ça sous-entend que l’individu est émotionnellement ou psychologiquement responsable des pensées qui lui sont envoyées par les plans astraux ?
BDM : Bonne question. L'Homme découvrira que la responsabilité psychologique morale de ses pensées fait partie de l’aliénation de sa conscience. Je vous donne un exemple. Si on regarde les religions pendant l’involution, les religions pendant l'involution ont été très nécessaires à l'Humanité, parce que l'Homme, pour contrebalancer la puissance de ses forces animales avait besoin de religions, qui ont été amenées sur la Terre par des initiés, pour harmoniser un petit peu le comportement humain puis les relations interraciales, ainsi de suite, pour finalement amener au développement des civilisations, ainsi de suite.
Mais la fonction des religions, cosmiquement parlant, c'est une fonction qui sert sur le plan collectif des consciences non individualisées. Les religions demeureront sur la Terre tant que les consciences ne seront pas individualisées. Une fois qu'une conscience est individualisée, la religion ne peut plus exister chez... (Coupure enregistrement)...
(Reprise en cours) (…) Astralisé, qui suppose une connexion avec la mémoire de la race, une connexion avec un esprit spiritualisé, religieux, occultifié, ésotérisé, n’importe quoi, ces pensées-là ne sont plus utiles chez l’être humain, et l’Homme le sait, l’Homme voit à travers, donc il voit à travers le voile astral de la pensée. Mais tant que l’Homme ne voit pas à travers le voile astral de la pensée, il est astralisable, et à ce moment-là le sens de responsabilité que vous préconisez, il fait partie de cette inconscience-là.
DM : Donc il y a différents plans de conscience !
BdM : Il y a différents plans de conscience parce qu’il y a différents registres de compréhension des communications. Qand vous parlez “pensée”, vous devez comprendre communication. Aujourd’hui, on parle “pensée”, bon, quand on parle “pensée” on pense simplement à la réflexion personnelle autosuggestive. Mais un jour, on saura que la pensée ça va plus loin que ça, que la pensée c’est ultimement de la communication entre différents plans, que ce soit le plan astral avec des entités spirituelles ou que ce soit sur le plan mental avec la source, le double, ou appelez ça comme vous voulez.
Mais ultimement, la pensée, le phénomène de la pensée, c’est un phénomène de communication “interplanaire” qui donne à l'Homme son essentialité, mais l'Homme n'est pas arrivé généralement sur la Terre à cette conscience-là. Donc ses pensées qui sont d’un registre très très inférieur, ont beaucoup de statique, mais cette statique, ça fait partie de l’astralité. Et un Homme ne peut pas penser des pensées claires quand il est trop astralisé, parce que c'est la fonction de l'astral de créer la statique, ça fait partie de son statut animique, ça fait partie de ses archives, ça fait partie de sa mémoire consciente inconsciente.
Donc pour que l’Homme en arrive finalement à passer d’un registre de pensée à un autre plus mental, il faudra qu’il vive une initiation solaire, au cours de l'évolution, qui lui permettra finalement d'accéder à un droit commun. Un droit commun, c’est quoi ? Un droit commun, c’est une faculté essentiellement cosmique qui n’appartient pas au karma de la race, qui ne fait pas partie de l’existence planétaire de l’Homme, qui fait partie du caractère morontiel de son entité universelle qui est son entité éthérique, et qui lui permet ultimement de traiter avec les affaires de la vie planétaire ou avec les affaires d’autres mondes, d’autres plans ou d’autres planètes, d’une façon totalement morontielle, c'est-à-dire d'une façon totalement unique, totalement perfectionnée, totalement sous le contrôle de la lumière, c'est-à-dire ses forces qui font partie de lui mais qui, sur le plan mental et sur le plan morontiel, sont parfaitement unifiées dans ce qu'on appelle une fusion.
DM : Est-ce qu’à chaque plan de conscience, il y a un type de décision ?
BdM : À chaque plan de conscience, il y a une inversion de la réalité proportionnelle à la fonction karmique de ce plan de conscience là. Le seul niveau où un plan de conscience cesse d’être karmique et devient cosmique, c'est lorsque l'Homme ou la pensée humaine est reconnectée à un diapason vibratoire qui permet à l’âme de cesser de brouiller les ondes de l'Esprit. À ce moment-là l’Homme est capable de découvrir, de percer les mystères, d’atteindre les objectifs créatifs de sa propre lumière, et de les appliquer sur le plan matériel en fonction d’un processus totalement naturel, et qui lui est vibratoirement transmis par la descente de cette énergie-là.
Mais sur le plan karmique, sur le plan des âmes, les registres de conscience sont valides, seulement dans la proportion ou dans la mesure où ces registres-là confinent l’âme à des archives ou à une programmation qui font partie de son passé qui doit être transmuté, vécu, expérimenté pour que la comptabilité des expériences soit faite, afin de permettre une évolution ultimement universelle, sinon l’âme ne pourrait pas évoluer.
DM : Donc si une personne est liée à l'involution ou même est liée à un processus involutif, c'est quand même pas lui qui a le contrôle sur le processus décisionnel, il prend les décisions de son inconscience ou il véhicule simplement une vibration créative, comme vous avez spécifié, qui n’est pas une décision ?
BdM : Il prend des décisions en fonction de son registre mental astralisé, donc il prend des décisions en fonction de son caractère, il prend des décisions en fonction de l’âme, il prend des décisions en fonction de ses archives, il prend des décisions en fonction de son expérience antérieure. C’est ce que l’Humanité a fait pendant des siècles, elle a pris ses décisions en fonction de son expérience antérieure.
Mais ce n'est plus suffisant pour l’Homme de prendre des décisions en fonction de son expérience antérieure, puisque l'expérience antérieure est toujours dominée par des facteurs karmiques, est toujours dominée par des facteurs d’imperfection, c’est-à-dire des limites de conscience. Quand on parle karma, on parle de limite de conscience. Un karma c'est une limite de conscience. L’Homme ne doit pas avoir de limite de conscience.
L’Homme doit avoir une conscience instantanée, créatrice, universelle, c’est-à-dire une conscience qui est capable de neutraliser instantanément, à volonté, le pouvoir astral de l'âme sur l'ego. Ça, c'est de l’évolution. Ça, c'est la conscience supramentale. Ça, c’est l’Homme nouveau, appelez-ça comme vous voulez. Ça, c’est l'Homme libéré de l'involution.
DM : Est-ce qu’un individu conscient, c’est un individu qui a l'impression de prendre une décision ou...
BdM : Oui, l’individu conscient a l’impression de prendre une décision et c’est très bon qu'il ait cette impression-là, sans ça la vie n’aurait pas de sens pour lui, donc on revient automatiquement à la rescousse du libre arbitre, donc l’individu inconscient a un libre arbitre. Et c’est lorsqu’il passe à d’autres registres de conscience qu’il s'aperçoit que le libre arbitre ne fait pas partie de la constitution ultimement universelle de l’Homme.
DM : Quelle différence il y a entre une prise de décision d’un individu conscient et de l'individu inconscient ?
BDM : La prise de décision de l’individu conscient prend toujours... Un individu conscient prend toujours, dans sa prise de décision, notion de ses émotions, il y a toujours un facteur émotif dans sa prise de décision. Dans une prise de décision inconsciente, la froideur de l’Esprit est inexistante, tandis qu’un être conscient qui prend une décision, quand il prend une décision, c’est “frette”, c'est froid, il n'y a pas d'émotion dedans, c’est purement intelligent.
DM : Ça tient compte de quoi ?
BDM : Ça tient compte de tout. Mais c’est pas lui qui tient compte de tout, c’est la présence de sa conscience qui tient compte de tout. Tu ne peux pas tenir compte de tout, tu ne peux pas analyser tout, mais ta conscience peut tenir compte de tout. Et si les centres sont ouverts et cette conscience peut se manifester, parce que les éléments de crainte sont dissous, à ce moment-là l'individu prend une décision, c’est froid, c'est-à-dire que ce n'est pas karmiquement conditionné, ce n'est pas astralement programmé.
Et c'est là que l'Homme casse en lui la chaîne, la réaction en chaîne des évènements. Tandis que l’Homme inconscient lui, il prend une décision, ce qui va temporiser une crise ou éliminer une crise, ou partiellement diminuer une crise, puis ensuite il va y avoir une autre crise, puis après ça, il va y avoir une autre crise, puis après ça, il y a toujours des crises. Le processus de crise continue. Tandis que dans la vie d’un être conscient, il vient un point que le processus de crise arrête.
DM : Dans l’individu conscient, est-ce que sa capacité d'être froid dans la décision répond au fait d’une certitude absolue de sa relation avec sa source ?
BDM : Oui, ça fait partie de sa fusion, ça fait partie de l’unité de ses plans, il n’est pas fragmenté dans son être, il n’est pas diffus.
DM : Il est cohérent !
BdM : Il est cohérent, ouais.
DM : Vous avez dit tout à l’heure que la lumière de l’individu ou la source de l'individu était là strictement pour l'éclairer. Quelle différence y a-t-il entre un éclairage de la source et la perception qui pousse à une décision chez l'individu qui lui, est dans le plan matériel, où est-ce qu’elle est la nuance, parce que techniquement ce qui nous éclaire ça ne prend pas une décision, ça fait simplement nous éclairer ?
Mais d’où vient l’aptitude chez l’individu qui est conscient, qui a une certitude de sa source, qui a une certitude aussi de se faire infuser une vibration et d’être capable de prendre une décision froidement ? Quelle est la nuance entre être éclairé et être capable d’agir ?
BDM : Quand l’Homme est éclairé, il est en vibration.
DM: Il est mis en vibration, et est-ce que c'est cette vibration-là qui le fait décider ?
BDM : C’est cette vibration-là qui lui permet de s'actualiser, donc de ce que vous appelez vous, décider, c’est une mise en vibration, donc il électrifie son corps mental, tout est électrifié.
DM : Donc dans ce sens-là, ce qui nous éclaire, c'est ce qui nous fait décider ?
BDM : Ce qui nous éclaire, c'est ce qui nous permet de décider.
DM : Bon, “permet”, il y a encore une petite hésitation à dire que ça fait “décider” ?
BdM : Non, si je prends une “flashlight” dans la noirceur, si je prends une “flashlight”, je vous éclaire. Mais je ne vous dis pas où aller, mais vous êtes capables de prendre une décision où aller.
DM : Mais ça donne une direction ?
BdM : Non, je prends une “flashlight”, j’éclaire, bon, j’éclaire dans cette direction-là, vous pouvez aller là, là, là, là, mais ça vous assure que vous pouvez aller là, là, là, là.
DM : OK. Puis un individu conscient est capable de négocier sa source pour pouvoir dire qu’il va diriger ça, ça, ça ?
BDM : Ça, c’est intéressant !
DM : Pas mal !
BdM : Un individu... C’est intéressant votre question ! Un individu qui est réellement conscient est suffisamment éclairé pour ne pas se faire diriger par sa source. C'est pas évident, pas évident, pas encore !
DM : Ça s’en vient ! (rires).
BDM : OK. Parce que tant que les plans dirigent... Bon... Parce que quand tu rentres dans une conscience occulte, le contact avec les plans, puis la relation télépathique avec les plans devient très très réelle, donc c’est facile de se faire diriger par sa source...
DM : Il y a une grande proximité ?
BdM : Il y a une grande proximité, mais ça va contre les lois de la fusion parce que la source ne peut pas être ou devenir l’intelligence de l’Homme. La source veut simplement éclairer l’Homme, sans ça, ça serait de la domination. Ça fait que chaque fois que l'Homme devrait prendre une décision, il serait obligé de dire : “ben, est-ce que je fais ça, je ne fais pas ça”... Il n'aurait plus de liberté là. Quand on parle de liberté, je ne parle plus de libre arbitre, quand on dit que l’Homme est libre, l’Homme est libre. Pour que l’Homme soit libre, il ne faut pas qu’il soit dit par sa source : “vas-tu faire ci, vas-tu faire ça”... Il faut que lui soit capable de prendre la décision, mais pour qu’il puisse prendre la décision il faut qu’il soit éclairé.
Et là vous allez me demander : “c’est quoi la différence entre être éclairé puis la capacité de prendre la décision”... C'est quoi la différence entre être éclairé puis la capacité de prendre la décision ? Puis la réponse à ceci c’est que : plus l’Homme est conscient, plus l’Homme a une conscience fusionnée, plus la source et lui deviennent UN. Donc à ce moment-là, l’éclairage puis la prise de décision se fondent.
DM : Ouais, c’est ce que je pensais.
BdM : Ça fait que si tu prends une décision, puis tu reviens par après, tu dis : “ouah, c'était celle-là qu'il fallait que je prenne, hein”... Ils vont te dire : “oui”, mais ils ne te le diront pas avant. Parce que s’ils te le disent avant, à ce moment-là ils t’enlèvent la liberté. Donc la source sur le plan mental s’opposera toujours... C’est pour ça que la source sur le plan mental s’opposera toujours ultimement, au début peut-être non, parce qu'au début, l’Homme doit s'habituer au contact avec la source, mais éventuellement la source s’opposera toujours à ce que l’Homme lui demande de l'information pour prendre une décision.
Ça, c’est juvénile, c'est au début de l'initiation solaire, mais quand l’Homme est bien bien avancé dans l'initiation, ils vont lui dire : “prends donc tes décisions, petit gars là, prends tes décisions”. Autrement dit, élimine donc les facteurs de crainte puis d’incertitude, parce que si la source te fait prendre des décisions, le facteur de crainte n'est pas éliminé, c’est eux-autres qui te l’indiquent, et là à ce moment-là ils te mettent en initiation solaire. Et c’est comme ça que la source met l'Homme en initiation solaire. Tout le monde passera par ça.
Mais ultimement, quand l’Homme a intégré son énergie, quand l’Homme a intégré cette énergie-là, à ce moment-là son initiation aura fait en sorte que les facteurs de crainte, d'incertitude auront éclaté chez lui. Et à ce moment-là, quand l'Homme prendra une décision, il la prendra librement, mais elle sera parfaitement harmonisée avec sa source. Ça fait que si c'est pour le fun, il va en dedans, il dit : “ouah, c’est ça qu’il faudrait que je prenne comme décision”... Ils vont dire : “oui”, puis encore ils peuvent même aller dire : “le fait que tu me le demandes, c’est parce que tu as encore un petit doute”. Comprends-tu comment ça marche ? Ils sont “au boutte”.
DM : Est-ce que ça pourrait être possible, Bernard, qu’on ait à communiquer avec notre source, puis qu’on ait un jour à ne plus jamais communiquer avec notre source, parce que notre source, ce serait nous autres dans notre parole ?
BDM : Non, une fois que la communication est établie sur le plan mental, elle devient permanente pour l'éternité, par contre pour des raisons de paix d'esprit, pour des raisons de relaxation, pour des raisons de conditions matérielles, la source coupe le canal, donc tu vis pendant des longues périodes sans communication, ils doivent te le couper.
Mais tu t’en aperçois quand il y a quelque chose qui se passe là, tu vois que la communication commence, puis automatiquement tu sais qu’il y a quelque chose qui se passe, parce que techniquement, le mental devrait être totalement libre de communication, mais quand ça fouette là, quand tu viens en conférence, quand je viens en conférence, pour donner une conférence, la lumière, l’énergie descend, là ça commence à “placoter”, ils “placotent”.
Puis c'est fatigant, c'est pas intéressant de “placoter”, mais je suis tellement habitué je les laisse “placoter”, mais ça c’est l’énergie qui descend, mais une fois que j’ai commencé la conférence ça coupe, puis après ça, après ma conférence c’est fini. Ça fait que... Mais que la communication soit coupée “forever” après, non, parce que la communication à ce niveau-là, ça devient pour l’être humain... Il y a bien des niveaux là, mais ça devient pour l’être humain sa nouvelle fondation.
Un être conscient qui a une communication télépathique avec le plan mental, a une nouvelle fondation, cette nouvelle fondation elle est utile sur le plan matériel, mais elle est utile aussi sur le plan éthérique, parce qu’il ne faut pas oublier une chose, c’est que quand l’Homme meurt, il s’en va sur le plan astral, la communication, la pensée même inconsciente qu'il avait sur la Terre, elle cesse.
La grande souffrance des morts, c’est qu’ils ne peuvent pas penser alors que l’Homme lui, demain, qui sortira de son enveloppe matérielle, qui ira sur le plan éthérique, continuera à vivre la communication, c'est pour ça que la conscience supramentale qui est une conscience immortelle, elle est immortelle pourquoi ?Parce que jamais ne cessera la communication avec les plans.
Si on me demandait : qu'est-ce que c'est la définition la plus fondamentale de l’immortalité ? C'est la capacité de l'être, de pouvoir communiquer, d'utiliser les réseaux universels de la pensée après la sortie de son corps matériel. C’est ça la conscience.
DM: Si vous sortez de votre corps matériel puis que vous conservez votre conscience avec ces plans-là, ça veut dire qu’il ne vous est jamais donné l'accès à ces plans-là, vous demeurez sur un autre plan ?
BdM : Les cochons avec les cochons, puis les poules avec les poules, puis l’Homme c’est une âme incarnée dans la matière qui se morontialise, donc l’Homme a accès à un corps morontiel, il fusionne avec le double, le double est sur son plan, puis l’Homme est sur son plan, mais les deux êtres, les deux plans d’énergie se rencontrent, s’unifient, se rejoignent.
DM : Mais ils demeurent quand même chacun sur leur plan ?
BdM : Ils demeurent chacun sur leur plan, ouais.
DM : OK. On revient au plan astral où le phénomène de la prise de décision à ce niveau-là est...
BdM : Quand tu regardes une allumette, tu frappes une allumette, tu frappes le soufre d’une allumette, tu as l’allumette puis tu as le feu, mais c’est toute l’allumette, l’immortel c’est la même chose. Il y a la lumière : la source, il y a le petit bâton d’allumette : c’est lui sur le plan éthérique, mais c’est UN, c’est une unité ça.
DM : Puis un être conscient, c’est une allumette qui brûle tout le temps ?
BdM : Un être conscient c’est une allumette qui brûle tout le temps, puis c’est fatigant de brûler tout le temps (rires du public), parce qu'il y a toujours un ajustement, puis un ajustement, puis un ajustement, puis un ajustement, c’est pour ça que c’est très important pour l’être conscient d’éliminer de sa vie, les crises. Un être conscient ne peut pas vivre avec de la crise... Coupure – Fin
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