vendredi 23 juin 2023

DM 094 De transformation à transmutation (Version intégrale)

 Daniel Ménard (DM) : Bernard, dans la deuxième partie, on parle de  “Transformation vers une transmutation”. Je suis demeuré un petit peu en appétit face au phénomène de l'opposition, et on voit que dans le phénomène du développement du centre de gravité, la façon que l’être a de traiter avec les oppositions semble être vitale. 

 

Est-ce que se transformer, pour un individu, dans un sens de se conscientiser, dans le sens de s’intégrer, est-ce que faire face au phénomène de l’opposition, il y a des registres qui lui permettent de vivre une transformation finale, c’est-à-dire une transmutation, quelque chose qui ne se transforme pas, puis qui revient à zéro tout le temps, puis qu’on est obligé de recommencer, mais que, quand on a vraiment changé, on a vraiment transmuté une partie de notre être, on ne redeviendra plus ce qu’on était avant, on ne sera plus lié à une mémoire quelconque ? 

 

Est-ce que le fait de faire face à des oppositions et de voir la mémoire qu’il y a dans l’opposition qu’on subit, et la mémoire que l’on a, et d’identifier ces éléments-là, le fait d’éliminer ces mémoires, autant entre guillemets, dans l’adversité que dans notre propre être, est-ce que ça nous transmute, est-ce que ça nous transforme définitivement ? 

 

 

Bernard de Montréal (BdM) : Bon, il faut établir d’une façon très très sérieuse, la différence entre transformation et transmutation. 

 

Transformation c’est involutif.

 

Transmutation c’est évolutif.

 

Transformation c’est psychologique.

 

Transmutation c’est psychique.

 

Transformation c’est temporel.

 

Transmutation c’est intemporel. 

 

Quand on dit : un Homme est transmuté, ça veut dire qu’il n’est plus ce qu’il était.

 

Quand on dit qu’un Homme est transformé, ça veut dire qu’il est simplement autre chose. 

 

Il y a une grosse différence entre : Être autre chose puis être transmuté. Être autre chose, ça veut dire avoir pris des nouveaux plis, avoir pris de nouveaux plis plus sains, c’est assaini. Tandis que transmuté, c’est avoir détruit tous les plis. Transmuté c’est final. Transformé c’est temporel. C’est très important de comprendre la différence. Par exemple, dans la transmutation, il y a définitivement une conscience de choc. L’évènement, la vie... L’évènement crée un choc. L’Homme prend cette énergie-là, qui se situe au niveau de son corps émotionnel et la transpose sur le plan mental. Ça, c’est transmutation. 

 

Transmutation veut dire que l’énergie émotionnelle de l’Homme passe d’un plan astral à un plan mental. Transformationnel c’est en horizontal. Transmutationnel c’est en vertical. Transformationnel, ce n'est pas suffisant pour un Homme. Un Homme dans la vie se transforme, mais il ne change pas. Un Homme qui est transmuté change. 

 

 

DM: Est-ce que vous dites que transformation est synonyme d’adaptation, à ce moment-là ? 

 

 

BdM : Transformation, c’est adaptation, c’est ajustement, c’est réorganisation de son matériel psychique, de sa mémoire. Transmutation, c’est brûler de l’âme. Ça, c’est la meilleure définition. Un Homme qui transmute brûle de l’âme. Un Homme qui transforme, réorganise l’énergie de l’âme, donc une grosse différence, puis elle est fondamentale, puis elle exprime la différence entre l’involution et l’évolution. 

 

Quand on transmute, on brûle de l’âme, et pour brûler de l’âme, il faut avoir conscience des lois occultes du mental. Il faut avoir conscience des lois occultes du mental, dans le sens qu’il faut réellement comprendre les lois de la pensée, le mécanisme de la pensée. Tandis que sur le plan de la transformation, l’Homme n’a pas besoin de connaître les lois occultes du mental. 

 

Pour que l’Homme transmute, il faut qu’il soit conscient de la multidimentionnalité de son être, c’est-à-dire qu’il faut qu’il réalise que ce qu’il vit, sur le plan matériel, est en étroite conjonction avec ce qu’il subit sur les plans subtils de sa conscience. Donc il faut qu’il devienne très très conscient des forces manipulatrices de la vie qui sous-tendent son existence planétaire. Tandis que dans la transformation, il n’y a pas besoin de tout ça.

 

C’est pour ça d’ailleurs que les Hommes dans l’involution, qui ont fait des recherches spirituelles, n’ont jamais transmuté. Ils ont simplement transformé à des hauts niveaux leur énergie, de sorte qu’ils en sont arrivés à des hauts niveaux de conscience spirituelle.

 

Alors que l’Homme transmuté détruira complètement la fondation spirituelle de sa conscience planétaire, pour en arriver à une conscience cosmique, c’est-à-dire une conscience capable de réellement comprendre les mystères, de révéler à lui-même ou à d’autres, les mystères, et de s’instruire des lois du mensonge cosmique qui sont intégralement liées à sa mémoire universelle qui a passé d’un plan d’expérience à un autre. 

 

 

DM : Bernard, l’être qui se transforme, il traite avec les oppositions de la vie de quelle façon, par rapport à celui qui transmute ? C’est quoi la différence ?

 


BdM : L’être qui transforme traite les expériences de la vie en opposition de façon stratégique, tandis que l’être qui transmute, traite des évènements de la vie en opposition de façon catégorique. Un Homme qui est en transmutation détruit éventuellement toute opposition, si cette opposition-là n’est pas créatrice. Tandis qu’un être qui est transformationnel peut jouer de la politique avec les évènements de la vie, il peut tâter, il peut négocier.

 

Un Homme conscient, qui traite avec les oppositions, dans la mesure où les oppositions sont intelligentes, il est capable d’infuser ces oppositions-là avec une lumière, pour finalement les neutraliser. Mais si les oppositions ne sont pas intelligentes, il est capable de complètement les abattre, les détruire, les neutraliser, parce qu’il a la force mentale nécessaire pour éliminer de sa conscience les émotions, la crainte, qui font partie de sa dynamique psychologique de sa personnalité.

 

Donc dans un sens, il devient temporairement un être initié par la lumière, c’est-à-dire un être soutenu par la lumière. Puis un être qui est soutenu par la lumière devient un fragment de la lumière sur le plan matériel, et il est temporairement, pendant une très très courte période, intouchable dans son corps émotionnel. Et c’est quand il devient intouchable dans son corps émotionnel, qu’il devient réellement sur la Terre un fer de lance, il devient une épée qui est capable de trancher toute opposition, si cette opposition-là n’est réellement pas créative et si elle retarde un processus évolutif. 

 

 

DM : Un être qui se transforme, est-ce qu’il dispose d’une volonté, par rapport à celui qui se transmute ? Celui qui se transmute, il faut effectivement qu'il ait de la volonté, mais l’être qui vit de la transformation, c’est quoi le calibre de volonté qu’il dispose ?

 


BdM : L’être qui vit de la transformation va se donner une volonté qui fait partie d’une programmation au niveau de l’âme. Tandis que l’être qui vit une transmutation va être forcé de vivre une proximité avec des registres de conscience qui vont forger en lui une nouvelle volonté. Autrement dit... Je vous donne un exemple.

 

Il y a des gens qui vont dire : “bon, ben moi, j’ai arrêté de fumer”... “J’ai arrêté de fumer, j’ai essayé pendant des années d’arrêter de fumer, mais je ne suis pas capable”. Il y a des gens qui vont dire : “moi j’ai arrêté de fumer comme ça, tout d’un coup, pouf, sans effort ; je fumais, puis tout d’un coup il est arrivé quelque chose, j’ai eu une grosse laryngite, puis ça a arrêté, pschitt”... Donc l’être dans un sens, pour faire un parallèle, pour faire une comparaison entre la transformation et la transmutation, l’être qui arrêtera de fumer tout d’un coup, pouf, sans effort, ce sera un être qui sera transmuté. 

 

C’est une transmutation de son énergie en dehors de sa conscience, il y a eu des évènements qui se sont produits, c’est une transmutation de son taux vibratoire qui fait que... Whoop... il a arrêté de fumer tout d’un coup. Ça, c’est sa volonté, ce n'est pas une volonté qui fait partie de son exercice égocentrique. C’est une volonté qui fait partie de la manifestation créative de sa lumière. Donc c’est une volonté qui est réelle, parce qu’elle vient d’un autre plan.

 

Tandis que l’Homme qui va arrêter de fumer, qui va faire des efforts pour arrêter de fumer, il va faire un effort de volonté, tandis que dans une transmutation, il n’y a pas d’effort de volonté qui s’exerce. La volonté elle est forgée, elle fait partie du contact, à un niveau ou à un autre, conscient ou inconscient, entre la lumière et l’être humain. 

 

Sur le plan matériel, on expose beaucoup l’Homme à des notions philosophiques de volonté ou à des notions spirituelles de volonté, ou psychologiques de volonté, mais le concept que l’Homme a de la volonté, c’est un concept égocentrique de la volonté. La volonté sur un plan plus subtil fait partie d’une certaine fusion entre l’Homme et son énergie. Et cette volonté-là, elle est très facile, il n’y a pas d’effort dans de la volonté créative, alors que dans la volonté subjective, planétaire, psychologique, il y a beaucoup d’efforts. Puis ce n’est pas aussi résistant que l’autre, ce n’est pas aussi permanent que l’autre, ce n’est pas aussi réel que l’autre. 

 

 

DM : Il y a un sentiment d’effort. 

 

 

BdM : Oui, il y a un sentiment d’effort. 

 

 

DM : Bon, Bernard, j’en viens avec ce phénomène-là... Les gens veulent vivre avec volonté, ils veulent vivre une vie avec de la volonté, et on pense toujours volonté en correspondance avec une opposition dans la vie, une opposition à des obstacles financiers, affectifs, des oppositions en relation humaine. Et vous dites, vous, on n’a pas besoin, dans une transmutation, de vivre la volonté sur un principe d'efforts, c’est naturel, c’est normal. Comment est-ce qu’on peut composer avec une opposition évènementielle ou un individu, en sachant que la volonté, il n'y a pas d’effort, parce que techniquement, une opposition sollicite en nous une mise en branle de toutes nos ressources ? 

 

 

BdM : C’est parce que la volonté qui vient de la transmutation, c’est un taux vibratoire différent de la volonté qui fait partie du plan psychologique. Un Homme qui est dans une volonté qui résulte ou qui est une conséquence de sa transmutation, il vit une volonté qui est intégrée. Autrement dit un Homme qui est intégré, autrement dit un Homme qui est transmuté, il ne peut pas, devant certaines facettes de vie ou certains évènements de vie, diminuer sa capacité de traiter avec l’opposition. C’est son taux vibratoire, c’est à ce niveau-là qu’il agit. Plus tu transmutes, plus ça monte, puis plus ça monte, puis plus ça monte.

 

Tandis qu’un être qui est psychologique puis qui a une certaine volonté, il va traiter au niveau de la volonté en fonction de ses capacités. Bon, je vous donne un exemple. Un Homme qui fonctionnerait sur le plan psychologique de la volonté, s’il est en santé, il va fonctionner, puis s’il est malade, il va fonctionner moins. Tandis qu’un être qui est transmuté, puis qui fonctionne au niveau d’une volonté qui résulte de son taux vibratoire, s’il est malade, il va détruire instantanément sa maladie pour entrer dans un acte de volonté absolument extraordinaire. Donc la volonté fait partie de sa fusion, ça ne fait pas partie d’un acte de personnalité. Il va trouver des ressources qui ne sont pas coexistentielles avec sa nature humaine.

 

Tandis que l’Homme qui a une volonté purement psychologique, il peut avoir bien de la volonté quand ça va bien, puis faire bien des affaires, papapa, papapa... Mais si on lui coupe les jambes, là il n'en a plus de volonté, parce qu’il n’a plus les ressources nécessaires, sa volonté est connectée à sa nature animale. Tandis que l’Homme qui est transmuté, sa volonté est connectée à sa source universelle, à ses forces cosmiques. Ces forces-là peuvent se ressusciter en lui instantanément, parce qu’elles sont basées sur l’unification de ses principes, alors que la volonté psychologique est basée sur la fonctionnalité de son ego. 

 

 

DM : Puis “le lâcher-prise” là-dedans... Où est-ce que c’est intelligent de lâcher prise, parce que pour un individu qui est en transmutation, il doit avoir un test pour savoir s’il est intelligent, pour savoir où il faut qu’il arrête, lâcher prise ?

 


BdM : Un Homme qui est en transmutation ou en intégration d’énergie va lâcher prise quand c’est le temps. Il sait quand. Il est un peu comme un doberman... C’est quoi les chiens là, qui ne lâchent pas le lien ? 

 

 

DM : Les pitbulls !

 


BdM : Les pitbulls ! Un Homme qui est en transmutation, c’est un pitbull. Il va lâcher quand c’est le temps. Il sait quand lâcher. 

 

 

DM : Oui, mais ça ne lache plus un pitbull !

 

 

BdM : Oui, mais je parle d'un Homme (rires du public). Il va lâcher quand c’est le temps. 

 

 

DM : Ça, ça veut dire : C'est comme sa vibration qu’il lâche ?

 


BdM : C’est ça ! C’est sa vibration qu’il lâche, exactement. Tandis que l’Homme qui a une volonté psychologique, il va lâcher, dépendant des modalités de pression. Tandis que l’Homme en transmutation qui n’est pas affecté par la crainte, parce qu’il est presque dans un état second, si on va loin, loin, loin, là-dedans, quand vous parlez de transmutation, vous pouvez dire qu’éventuellement un Homme peut être presque dans un état second... Dans un état second, il lâche quand ça lâche !

 

C’est la vibration qu’il lâche, parce que sa volonté, elle ne fait pas partie des mécanismes psychologiques de sa personnalité, elle fait partie intégrale de sa fusion, c’est-à-dire de l’ajustement vibratoire de ses corps en relation avec cette vibration-là qui rentre. Quand cette vibration-là est en fonction créatrice, sa volonté est en action, et cette volonté-là elle arrête seulement quand la vibration arrête, c’est comme un courant d’énergie qui passe. 

 

Ça fait que lui, il ne peut pas l’arrêter cette volonté-là, il ne peut pas se “dé-volontariser”. Ça s’arrête tout seul, puis ça s’arrête juste dans le bon temps. Puis c’est parfaitement intelligent, parce que ça fait partie de son énergie créatrice. Tandis que l’autre, il peut arrêter avant le temps, il peut aller trop loin. Tandis que l’autre, il est toujours dans le bon timing, puis il va arriver juste à temps. 

 

 

DM : OK ! Je vais essayer de reconfigurer une impression là-dessus. Est-ce qu’on pourrait dire que l’individu qui est conscient ne lâche pas les forces parce qu’il est conscient d’eux autres ? Il attend que les forces le lâchent ? Tandis que l’autre qui est en transformation, si les évènements le lâchent, il lâche ?

 

 

BdM : Celui qui est en transmutation, il traite, dépendant de son niveau de conscience, il traite avec les forces, puis éventuellement il est dans les forces, les forces sont en lui, puis lui est dans les forces. C’est une fusion ça. Ça fait qu'à ce moment-là, quand les forces s’arrêtent, lui arrête, puis quand il arrête, ils arrêtent eux autres en haut. Ça fait que ce qui est en haut est en bas. 

 

 

DM : C’est une osmose.

 


BdM : Oui ! Tandis qu’au niveau de la personnalité, à ce moment-là ça dépend, c'est le système extérieur. 

 

 

DM : C’est les impressions extérieures.

 


BdM:  Oui. Je vous donne un exemple.

 

 

DM : Pour faire la nuance là !

 

 

BdM : Supposons que dans votre vie, vous avez certainement vécu des oppositions. Vous rencontrez quelqu’un, vous vous fâchez avec quelqu’un. Bon, ben, quand vous vous fâchez avec quelqu’un, subliminalement vous allez toujours mesurer si vous êtes en contrôle, si vous êtes en contrôle de l’expérience ou non. Un gars qui va se battre avec quelqu’un, psychiquement, psychologiquement, il va le savoir si l’autre a le contrôle sur la situation ou non. Ça fait que sa volonté, elle va être conditionnée par ça.

 

Si lui a l’impression qu’il a le contrôle, il va lui donner un coup de poing. Si lui a l’impression que l’autre prend le contrôle, il va chercher à rentrer dans son “char” (voiture), puis se sauver. Tandis que si c’est un Homme qui a une volonté transmutative, s’il est là, il n'y a rien à faire, c’est un pitbull, il va le manger si nécessaire, il va monter son taux vibratoire si c’est nécessaire. Il n'y a rien à faire. 

 

Moi j’ai déjà vécu ça cette expérience-là sur l’avenue Côte-des-Neiges, une fois. Je m’en venais en automobile, puis il y a un type qui est arrivé avec son “truck” (camion), puis il a coupé le trafic... Un type de garage là, un niaiseux ! La façon dont il a traité son affaire, c’était pas intelligent. Ça fait que moi, je lui ai dit... J’étais en arrière de lui, j’ai klaxonné en voulant dire : “place donc ton char comme du monde, sois pas niaiseux”... Et lui, il a dû me faire comme une “figure”...

 

Là, je suis sorti de mon “char” et je suis allé le voir. Lui est sorti de son “char”. Donc là, tu as deux volontés. Ça fait que là, on s’est confrontés, puis moi je ne suis pas gros, mais là, j’étais gros ! (rires du public). Puis ça, ça faisait partie de tester tous les registres d’énergie dans ma conscience. Et puis avant qu’il parte, je lui ai flanqué un coup de poing sur la gueule, bang... Là, il est retourné dans son “char”, puis il est allé chercher des fils électriques de batterie. Ma femme était là, puis il y avait un chauffeur de taxi à côté. J’ai pris ma femme, puis là c'est comme si elle perdait connaissance, j’ai dit au chauffeur de taxi : “prends soin de ma femme là”... Et il a pris soin de ma femme, puis moi je suis retourné à mon affaire. Puis je lui dis : “mon petit tabarnak, tu penses que tu vas me faire peur avec des courants électriques”... !

 

 

DM : (En riant) : Je suis déjà plogué ! (rires du public).

 

 

BdM : J’ai dit : je vais te les mettre aux “gosses” (testicules)... Puis là, je ne peux pas reproduire, mais je deviens tellement d’autre chose. Ça fait que là, il est rentré dans son “char”, il est parti. Il n’y a rien à faire. Ça fait que là, le gars il va dire : “bon, ben là, t’es un crisse de fou”... La réaction psychologique d’un Homme normal, par rapport à un Homme comme moi, qui est anormal, c'est : “t'es un crisse de fou”... Puis ça se sent ça, t'sé, quand tu fais face à un fou, ça se sent, seulement c'est un fou bien intelligent, t'sé... Ça fait qu'il est rentré dans son “char”, il n'y a rien à faire !

 

Puis là, je suis allé chercher ma femme, j'ai remercié le chauffeur de taxi, je lui ai donné deux pièces, puis je suis parti. En voulant dire : “don't fuck with me” (ne me cherche pas), t'sé, dans cet état-là... Mais ça, c'était pour tester... Puis tu vois, là je vous parle, puis l'énergie de ça me redescend dans le crâne... Je la sens là, ça me fait mal ici là, juste ici là ! Ça fait que c'est ça, cette volonté-là... T'es un doberman ou “whatever”, un pittbull, mais pourquoi est-ce que t'es un pittbull ? Parce que l'énergie, elle élimine la crainte. 

 

Tu ne peux pas t’éliminer de la crainte tout seul, mais quand tu es en transmutation ou tes corps sont suffisamment transmutés, la vibration elle descend, puis elle neutralise ton corps mental, elle neutralise ton corps émotionnel, puis c’est ça qui fait que tu n’as plus de crainte. Quand tu n’as plus de crainte, ta volonté c’est une autre sorte de volonté. Bon, ben, c’est ça la volonté de l’Homme transmuté. 

 

 

DM : Bon, ben, on est exposé dans notre vie à des conditions de transmutation, à des situations qui sont hors de notre ordinaire, qui sortent de notre quotidien. De la façon dont vous parlez, il n’y a pas d’attitude à prendre là-dedans. On est capable de la prendre, la vibration, ou on n’est pas capable de la prendre, la vibration ?

 

 

BdM : Bon ça, ça fait partie... Ça dépend du degré de transmutation qu’on a vécu au cours de notre évolution. Ça fait que si on prend un initié qui a vécu en étroite relation avec des forces occultes, c’est évident que dans le processus, au cours des années, les forces l’ont mis dans des situations extrêmement difficiles, donc son rythme de transmutation est très avancé. Tandis que l’Homme lui, qui ne vit pas en étroite relation avec les forces occultes, qui vit plutôt en relation avec la vie, les expériences de la vie, son rythme de transmutation est moins grand. Il existe, ça se fait, mais ce n’est pas la même chose, ce n'est pas aussi intense, parce qu’il y a plus d’espace.

 

Tandis que quand on est mis en vibration par des forces occultes, ils nous font passer par des petits trous, puis tu es obligé de passer par le petit trou, tu ne peux pas ne pas passer par le petit trou, parce que c’est des forces invisibles qui sont très puissantes, tandis que dans notre relation expérientielle avec l’Homme, on peut toujours dire : “bon, ben, je te verrai demain ou je ne veux pas te voir, ou je ne veux rien à faire avec toi”. 

 

Tandis que quand tu es en fusion, tu ne peux pas faire ça, tu es toujours en relation avec ces forces-là. Puis c’est ça probablement qui est la plus grande définition d’un initié, c’est qu’un initié travaille toujours avec l’invisible, tandis qu’un Homme normal travaille avec la vie, il devient lentement, petit à petit, plus conscient de l’invisible. 

 

 

DM : Bernard, est-ce que vous diriez qu’un être qui se transmute n’a jamais le choix, alors que l’être qui se transforme, se donne l’impression d’avoir le choix de subir... ?

 


BdM : Dans la transformation il y a du choix. Dans la transmutation il n'y a pas de choix. C’est très juste ce que vous dites ! Il n'y a pas de choix dans la transmutation, parce que c’est l'élévation d’un taux vibratoire, tandis que dans la transformation, c’est le changement de comportement psychologique. 

 

 

DM : OK. Puis ça, ça ne sert absolument à rien. On n'évolue pas à travers une transformation ?

 

 

BdM : Vous progressez, vous progressez, mais vous n’évoluez pas dans le sens vibratoire du terme. Vous ne prenez pas conscience de vous-mêmes, vous devenez simplement psychologiquement plus sophistiqués, plus adaptés. C’est de la paperasse, on comprend plus, oui, mais vous n’intégrez pas. 

 

 

DM: Ça, ça veut dire que toute expérience de transmutation, on passe inévitablement par le petit trou, comme vous dites ?

 


BdM : Oui. On a tous notre petit trou, oui. 

 

 

DM : C’est seulement les expériences de notre vie où on est comme obligé de faire face à l’opposition, qui sont des sources ni plus ni moins d’oppositions créatives pour nous autres ?

 

 

BdM : Oui.

 

 

DM : Bon. Comment d’abord on peut identifier notre certitude devant cette opposition-là, qui est inévitable ? Est-ce dans notre capacité de sentir qu’on a la force ou... Qu’est-ce qui se passe dans l’être exactement, parce qu’il y a toute la survie qui ressort dans cette phase-là ?

 


BdM : Notre certitude est toujours proportionnelle à notre absence de crainte. C’est simplement la crainte qui enlève à l’Homme la certitude. La crainte, c’est l’âme ! 

 

 

DM : OK. Je vous pose la question d’une autre façon. Est-ce que les forces peuvent vous donner une opposition qui est au-dessus de vos registres ?

 


BdM : Les forces peuvent me créer une opposition assez grande pour qu'à cause du fait que je connais les lois maintenant, les lois occultes, tout ça, que je sois capable de les neutraliser. 

 

 

DM : OK. Puis dans un être humain normal, est-ce que les forces peuvent donner à un individu une opposition au-delà de ses registres ?

 


BdM : Dans la mesure où il est astralisé. 

 

 

DM : Ça veut dire qu’il peut... On peut se faire détruire par les forces si on a de la crainte ? 

 

 

BdM : On peut se faire détruire par des forces si on vit trop d’illusions, parce que les forces, ce sont des forces. Quand on parle des forces occultes ou qu’on parle des forces cosmiques, ou qu’on parle des forces universelles, ces forces-là travaillent à l’évolution des systèmes de vie dans différents registres de mondes. Ça fait que l’évolution, ça veut dire quoi ? L’évolution, ça veut dire l’abolition du mensonge, ça veut dire l’abolition de tout ce qui est astral dans une race ou chez un individu. 

 

Dans la mesure où un individu apprend... Parce que les forces maintenant ont ouvert sur la Terre, dans le sens qu’il y a un canal de formé, et la science de leur monde existe, la science des mondes invisibles existe, comme on n’a jamais eu... Ça fait qu'à partir du moment où les forces expliquent à l’Homme les lois occultes du mensonge universel, du mensonge cosmique, à ce moment-là l’Homme a la responsabilité de s’instruire, et de s’assurer de ne pas être piégé par le mensonge à travers les illusions personnelles de son être planétaire. 

 

Bon, par exemple, un être qui vivrait beaucoup de spiritualité par rapport aux forces cosmiques, bon, ben, il aurait une expérience au cours de son évolution à vivre en ce qui concerne ça, puis les forces, ces forces, son double, pourraient le mettre dans des situations de vie où il apprendrait à voir à travers cette expérience-là, maintenant que la science existe. 

 

 

DM : Le prix pourrait-il être la mort ?

 


BdM : Pas au niveau des forces cosmiques, pas au niveau des forces du mental, mais au niveau astral, oui. Au niveau astral, les forces astrales peuvent amener l’Homme à la mort. D’ailleurs, c’est ce qu’elles ont toujours fait. Tandis qu’au niveau des forces du mental, au niveau de la lumière, du double, non, parce que ça retarde trop leur travail. 

 

 

DM: Ça m’amène à la question : y a-t-il des oppositions astrales puis des oppositions mentales ? 

 

 

BdM : Il y a des oppositions d’ordre systémique, puis il y a des oppositions d’ordre planétaire. Les oppositions d’ordre systémique font partie d’une chronologie d’évènements intégrés à la personne pour le développement de l’âme, afin de ressusciter dans l’Homme la conscience moléculaire de l’Esprit qui se situe dans la conscience de ses cellules. Ça, ça fait partie de la fusion, ça fait partie du nouvel âge de l’Homme.

 

Puis ça fait partie de la reconstruction de l’Homme sur le plan psychique, c’est-à-dire du renouvellement du contrôle d’expérience planétaire entre l’Homme et les mondes invisibles, pour que l’Homme, un jour, puisse travailler directement avec les mondes invisibles, puis voyager dans le temps. L’autre, c’est sur le plan planétaire. Au niveau planétaire, l’Homme est assujetti à des conditions qui, techniquement, s’opposent à sa fusion avec l’Esprit, parce que l’âme c’est une mémoire qui fait partie de son expérience planétaire. 

 

L’âme ne fait pas partie de l’expérience systémique de l’Homme, elle fait partie de l’expérience planétaire de l’Homme. Et l’Homme un jour sera obligé d’abolir les registres karmiques de l’âme, pour en arriver à vivre l’expérience systémique de son Esprit. Puis d’ailleurs, c’est là que l’Homme va passer facilement à la conscience éthérique. Tandis que l’expérience planétaire de l’âme, c’est une expérience qui le confine à être constamment dominé par des exigences temporelles. 

 

Alors que l’expérience systémique de l’Homme ou de son Esprit, c’est une condition qui l’amène éventuellement à reconnaître en lui, la capacité d’intégrer toute l’énergie de l’expérience en fonction de son état émotif, puis de son état mental, pour créer dans sa conscience un nouveau cerveau que j’appelle le cerveau éthérique, qui devient éventuellement le nouveau registre ou le nouveau système de distribution de l’énergie vitale. 

 

Donc un Homme qui est en transmutation ou qui est en fusion ne se sert pas dans sa créativité des ondes de lumière que se sert ou dont se sert son cerveau physique pour s’actualiser. C’est pour ça d’ailleurs qu’il semble être très personnel ou il semble être un petit peu en dehors de sa personnalité, parce que le cerveau gauche puis le cerveau droit de l’Homme sont des cerveaux qui sont connectés au monde astral, alors que le cerveau éthérique, au niveau du cervelet, en arrière, qui fait partie de la dimension éthérique de l’Homme, est directement connecté au plan du mental. 

 

Et un Homme qui est conscient, qui est en vibration ou qui est en conscience vibratoire avec les plans, automatiquement a une conscience systémique de la vie, il n’a pas une conscience planétaire de la vie. Puis il y a une grosse différence entre les deux. Une conscience systémique de la vie, c’est une conscience qui permet à un Homme, en tant qu’individu, de ne plus appartenir à la race, en même temps qu’il appartient physiquement au monde de la race. 

 

Tandis qu’une conscience planétaire, c’est une conscience qui permet à l’Homme, au niveau de son ego, de vibrer comme un Homme, sur une planète, par rapport à la mémoire de la race, donc qui a toujours l’impression au niveau de sa conscience égoïque d’appartenir à la race humaine. Tandis qu’un Homme qui a une conscience systémique, bien qu’il soit dans un corps matériel, qui appartient génétiquement à la race humaine, lui, en tant qu’être psychiquement coordonné à ce qui est systémique, c’est-à-dire mental, sans astralité, n’appartient pas à la race humaine. 

 

Il est capable de traiter avec elle, il est capable de la comprendre, il est capable de comprendre la valeur temporelle de ses institutions politiques, de ses institutions religieuses, de ses institutions spirituelles. Un Homme qui a une conscience systémique peut comprendre l’Histoire humaine parfaitement, des temps les plus reculés aux temps les plus modernes. Il peut comprendre les motifs de ceux qui ont été utilisés dans l’Histoire humaine, au niveau de certaines âmes, par exemple les “Napoléon, ceux qui ont établi la configuration de la civilisation, pour le bien ou pour le mal. Par contre lui, en tant qu’individu, il est obligé de se situer en dehors du registre historique pour comprendre l’Histoire humaine dans un contexte transhistorique, où le passé et l’avenir sont totalement dans la mémoire de la race qui a ses assises dans l’âme. 

 

Donc s’il veut vitaliser cette conscience-là, et puis un petit peu y participer d’une façon intelligente, à ce moment-là il a un contact direct avec le plan mental, puis il est capable de dire,, dans sa tête : “pourquoi est-ce qu’il y a eu un Napoléon sur la Terre ou pourquoi est-ce qu'il y a eu Hitler, pourquoi est-ce qu'il y a eu Staline, pourquoi il y a eu Gorbatchev, c’est quoi la fonction de Gorbatchev”... Puis on va lui dire que pour Gorbatchev, il y a telle raison, puis les Juifs, telle raison, puis l’holocauste, pour telle raison.

 

Donc automatiquement, sa conscience devient systémique dans ce sens qu’il n’est pas capable d’apposer, aux évènements historiques de l’involution, des valeurs émotives. Donc il n’est pas capable de dégénérer sa conscience en conception ou en notion “philosophico-éthique” ou “philosophico-morale”. C’est pourquoi sa position par rapport à l’Église ou l’histoire de l’Église, ou sa position par rapport à une évolution politique ou les mœurs politiques, est totalement libre, il n’en n’est pas affecté. 

 

 

DM : Donc quand vous parlez de conscience systémique, vous parlez du double ?

 


BdM : Conscience systémique veut dire rapport mental entre l’Homme conscient et le double, c’est-à-dire communication avec les circuits universels qui permet à l’Homme d’avoir accès aux archives planétaires, parce que vibratoirement il se situe au niveau des archives systémiques. Donc un Homme qui est conscient est capable de voir quel geste... Le geste qu'un président aujourd'hui va poser, qu'est-ce que c'est que ça va avoir comme conséquences dans deux-cents ans, dans trois-cents ans !

 

Qu’est-ce que c’est qui va se passer dans l’an 2040 aux États-Unis entre la race noire puis la race blanche, donc il est dans un autre registre, il est dans un registre systémique, parce qu’il n’est pas capable de penser. Donc comme il n’est pas capable de penser, il est obligé de s’instruire à un autre niveau, et en s’instruisant à un autre niveau, automatiquement il y a un registre de temps qui est plus vaste. Ça fait que tout le passé de l’involution, tout le futur de l’évolution, pour lui, se canalise dans un instantané à cause de sa fusion avec ces plans-là.

 

C’est pour ça que je dis : “bon, ben, c’est ça une conscience systémique”. Mais ça, ça demande un haut niveau de transmutation du corps émotionnel, parce que le corps émotionnel, qui fait partie de la nature humaine de l’Homme, ne permet pas facilement à l’Homme de s’engager dans des notions ou dans des terrains où le temps est très vaste, parce que l’Homme, émotivement, est rattaché à des paramètres de survie extrêmement courts, parce que sa vie est très courte. Donc l’Homme a besoin de savoir si l’économie va marcher dans deux semaines, ou dans deux mois ou dans deux ans. L’Homme a besoin de savoir s’il va y avoir un tremblement de terre en Californie s'il vit là. L’Homme a besoin de savoir si, au niveau de sa survie, il est suffisamment sécurisé.

 

Mais s’il fonctionne au niveau systémique, à ce moment-là ce qu'il va savoir va dépasser la temporanéité de ces questions-là. Ça fait qu'à ce moment-là, ces questions-là pour lui n’auront plus de valeur, et comme il n’a pas d’émotivité par rapport à son mental planétaire, et qu’il est en fusion ou qu’il est en conscience, automatiquement s’il se produit quelque chose de néfaste par rapport à une temporanéité très courte, comme un tremblement de terre en Californie, étant très très vibrant, ben, s’il va en Californie, il va savoir qu’il ne va rien lui arriver. Il va toujours être à la bonne place, au bon moment.

 

Le building à côté va tomber, lui va être correct, il va pouvoir entrer dans le taxi sur la ligne, il ne mettra pas d’émotivité dans son expérience. Et si pour une raison ou une autre, il est poussé à sortir de la Californie, il va sortir naturellement, mais il n’aura pas besoin de motivation psychologique pour sortir. C’est vibratoirement qu’il va sortir, parce que son énergie va le faire sortir. 

 

Tandis qu’un Homme qui aurait une conscience planétaire, il ne pourrait pas s’assujettir à un mouvement créatif subliminal de sa conscience. Il aurait besoin d’une raison pour sortir, s’il est en train de signer un contrat de 50 000 piasses avec un Arabe ou avec un Chinois là-bas, il ne sortira pas. Tandis que l’Homme conscient, s'il est en train de signer un contrat de 50 000 piasses avec un Arabe ou un Chinois en Californie, si la vibration passe, il faut qu’il sorte du bureau puis qu’il s’en aille, puis qu’il sorte de la Californie, il va sortir. Puis l’Arabe, il va se gratter la tête, puis le Chinois ne comprendra rien. C’est un petit peu comme ça. 

 

 

DM : Et les autres vont se faire enterrer !

 


BdM : Les autres vont se faire enterrer ou s’ils ne se font pas enterrer, ben, ils auront la chance d’avoir une lettre ou un fax pour dire : “je m’excuse si je suis sorti du bureau aussi vite, mais c’est parce que j’avais des raisons que je ne pouvais pas vous expliquer”. Il va toujours avoir une porte de sortie, parce que quand tu as une certaine conscience, tu ne peux pas expliquer les raisons de ton action, parce que c’est “too much”

 

Ça, c'est comme quand je suis allé au Maroc et au Portugal, une fois, - je raconte ça, parce que ça m’a réellement marqué, - quand je suis allé au Maroc et puis j’ai eu... Les Arabes ont été très très gentils avec moi, puis une grande hospitalité, puis ils m’ont rendu malade. Moi je mange un petit peu, tu ne peux pas m’amener là puis manger, puis manger là, puis si ça ne te plaît pas, puis tu n'oseras pas... Puis tu rencontres la famille de l’un, tu rencontres la famille de l’autre puis tu rencontres une autre famille, du matin au soir. 

 

Ça fait que j’ai été gentil, j’ai été poli, j’ai absorbé toute cette hospitalité-là, puis ils m’ont rendu malade. Éventuellement il a fallu que je me guérisse quand je suis arrivé au Portugal. Puis quand je suis arrivé à Montréal, j’ai écrit une belle lettre et j’ai dit à l’Arabe : “vous avez été très, très, très gentil, mais votre hospitalité était tellement grande que mon médecin m’a défendu de vous revoir, parce que ça me rend malade”. Comme ça, j’ai coupé le lien avec eux autres, ça fait que tu as toujours une porte de sortie. 

 

 

DM : C'est de “l'hospital” ! (rires du public).

 

 

BdM : “L'hospital”, oui ! 

 

 

DM : Bernard, est-ce que ça se teste de la conscience systémique ? Une personne peut-elle dire : Bon, ben là...

 


BdM : Ça, c’est intéressant comme question. La conscience systémique, ça ne se teste pas, mais ça se vérifie dans l’appointement que ça a avec ta capacité de ne pas te faire impressionner par elle. 

 

 

DM : On se fait impressionner par notre conscience ?

 


BdM : Oui. Un Homme ne doit pas se faire impressionner par sa conscience dans ce sens que, si un Homme traite avec une conscience systémique, il traite avec un niveau d’intelligence qui est réellement en dehors du registre de l’expérience psychologique planétaire. Et à ce moment-là il faut que tu sois très, très, très conscient, dans le sens que tu connaisses les lois du mensonge, puis il ne faut pas que tu te laisses impressionner, parce que si tu te laisses impressionner, ça veut dire que ton double ne peut pas t'amener où tu dois être, c’est-à-dire en parfait équilibre avec lui. Il y a encore une hiérarchie au-dessus de toi, il y a encore une verticalité. Puis cette verticalité doit être totalement neutralisée, sans ça l’Homme ne serait pas libre, l'Homme serait un être totalement possédé par ces forces-là.

 

Donc la conscience systémique, ça se teste dans la capacité de l’Homme, chez l’Homme, de configurer sa vie en fonction de la clarté de la lumière, mais jamais en fonction de son infinité. L’infinité de la lumière, c’est simplement... Ça fait simplement partie de la grandeur de ces mondes-là. L’Homme ne doit pas traiter avec l’infinité de la lumière, il doit traiter avec la clarté de la lumière. Puis la clarté de la lumière, ça implique que lui a beaucoup de lucidité. Puis quand tu as beaucoup de lucidité, là, à ce moment-là bon, ben, il dit : “moi, j’ai pris une décision aujourd’hui dans mes affaires, j’ai pris une décision, puis c’est final”. 

 

Si je n'avais pas pris de décision, comme j’en ai pris une, puis que je me serais laisser aller à aller plus loin, puis aller plus loin, puis aller plus loin, ben, probablement que j’aurais rendu la vie à des gens, difficile, ou probablement que même j’aurais pu me rendre malade, ainsi de suite. Pourquoi ? Parce que je me serais mis sous la vibration de cette infinité-là, puis il ne faut pas faire ça. À un moment, je dis : “c’est assez là”. Puis aussitôt que je dis : “c’est assez là, okay”. Je prends la décision, j’arrête. Là, à ce moment-là, ils me disent : “okay, c'est ça qu'il faut que tu fasses”.

 

Mais le problème, puis ça, c’est l’un des grands problèmes que l’Homme devra découvrir au cours de l’évolution, c’est qu’à partir du moment où un Homme cesse d’être seul, c’est-à-dire à partir du moment où un Homme commence à réellement être un Homme, c’est-à-dire à rentrer dans une conscience systémique et qu’il est en communication télépathique avec des plans, dont il commence lentement à comprendre les registres, les lois puis la réalité, à ce moment-là il faut que l’Homme apprenne d’une façon très très définitive, à ne jamais être impressionné par l’invisible, jamais être impressionné par l’occulte, jamais être impressionné par la grandeur des choses, jamais être impressionné par l’intelligence des êtres de lumière qui viennent en contact avec lui dans ces plans-là.

 

C’est pour ça que je suis totalement, et je le dis encore, pour la énième fois, je suis totalement et je serai totalement en opposition avec l’ésotérisme de la planète tant que j’écrirai et que je parlerai dans le monde. Quand je dis : je détruirai l’ésotérisme, je détruirai l’ésotérisme ! Ça ne veut pas dire que l’ésotérisme n’est pas bon. Ça veut dire que l’ésotérisme, les notions que nous avons des mondes spirituels doivent être ajustées, puis ça doit être ajusté par des Hommes, ça ne doit pas être configuré par des êtres de lumière à un niveau ou à un autre pour le service de l’Homme. 

 

 

DM : Une personne me posait la question hier : est-ce que le contact peut nous servir dans le quotidien ?

 


BdM : Le contact ne nous sert pas dans le quotidien. Pour que le contact nous serve dans le quotidien, il faut que nous soyons très très conscients des lois du mensonge, puis des lois de leur monde. Si un Homme avait un contact direct avec les plans universels, sa vie serait totalement robotisée. L’Homme passerait son temps à demander une question : “dois-je faire ci”... Ils diraient ça ! “Dois-je faire ça”... Ils prendraient constamment des décisions pour nous autres, donc la liberté n’existerait pas. Et comme ce sont des êtres qui sont très très à cheval sur la liberté de l’Homme, que l’Homme n’a jamais eue, ces êtres-là ont appointé les initiés sur la Terre qui ont contact avec eux autres, pour que l’Homme prenne réellement conscience que leur rôle, ce n’est pas de nous rendre intelligents, mais de nous donner de la clarté. 

 

Être intelligent, ça, ça fait partie de notre job, ça fait partie de notre capacité de pouvoir développer beaucoup de lucidité. C’est très facile d’être intelligent. Être intelligent, c’est la chose la plus facile au monde. Mais être lucide, ce n’est pas facile. Avoir l'Esprit clair, ce n’est pas facile. Et l’Homme devra être lucide parce que l’intelligence, ça éblouit...

 

 

DM : C’est quoi la raison fondamentale de l'éblouissement que l'individu a vis-à-vis de ces forces-là, de cette lumière-là ?

 


BdM : Parce qu’on a été coupé d’eux autres pendant des millénaires, on n’est pas habitué à eux autres, on a été spiritualisé. On a eu une sorte de connaissance spirituelle, philosophique, subjective, de leur réalité. Les églises nous ont donné ça, les religions nous ont donné ça... La science essaie de “dealer” avec ça... Donc on n’a pas d’expérience, on n’a pas d’expérience d’eux autres. 

 

On est un peu comme les Européens qui allaient en Chine avec Marco Polo au quatorzième siècle. C’est une autre psychologie les Chinois. Bon, ben, eux autres c’est la même chose, c'est une autre psychologie. Puis on a été énormément emprisonné dans des modes de penser qui font partie de notre expérience, qui font partie de l’expérience de l’âme. Donc “dealer directement avec eux autres, télépathiquement avec eux autres, c’est une autre forme de psychologie, c’est une autre forme d’intelligence. Ils ne voient rien comme on voit, tout est différent pour eux autres.

 

D'abord ils comprennent tout, donc automatiquement, quand ils communiquent avec nous autres, ils nous font voir des choses qui sont totalement différentes de ce qu’on verrait si on lisait les journaux ou si on allait à l’école. D’abord on ne pense plus comme avant. Donc automatiquement, au lieu de penser on communique, ça fait que c'est une autre conscience, il faut s'habituer à ça, puis ça prend un certain nombre d’années pour s’habituer à ça.

 

Mais on a encore de la mémoire, on a des émotions, on veut... Bon, je vous donne un exemple : prenez des enfants de Fatima, puis les enfants de Međugorje qui rencontrent, qui viennent en contact avec la Vierge là, puis qui s’en vont sur un autre plan, le plan astral, puis qui voient ces entités-là, puis pour eux autres c’est merveilleux, puis ils tombent dans des états seconds, puis ils sont trop mesmérisés, ils ne sont même pas capables de poser des questions intelligentes.

 

Ils se font dire : “ben priez, puis priez, puis priez, puis priez, puis priez, puis priez”... Ça fait qu'il faut avoir une conscience mentale pour “dealer” avec des Intelligences qui se matérialisent dans l’invisible. Que ces Intelligences-là se matérialisent dans l’invisible de votre conscience astrale ou sur le plan astral, ou que ces Intelligences-là se matérialisent sur le plan éthérique, ou que ces Intelligences-là communiquent avec vous directement sur le plan mental, il faut “dealer” avec eux autres sur un pied d’égalité. Si on ne “deale” pas sur un pied d’égalité, ben, à ce moment-là c’est notre émotion, notre spiritualité, puis notre naïveté planétaire qui vient en jeu, puis automatiquement ça fait partie de tout ce qui se passe sur la Terre. Il faut savoir qu'est-ce que c’est qui vient en contact avec nous autres. 

 

Moi, si des Intelligences viennent, se matérialisent sur le plan éthérique puis viennent me parler, ils me parlent, prenez-moi pas pour un con, dites-moi pas de prier, je vais vous envoyer “chier”, moi je vais te dire... Je vais vous ajuster tout de suite, prenez-moi pas pour un con, je connais trop la “game” j’ai vécu trop de proximité avec ces forces-là. Ça fait que prenez-moi pas pour un con, puis j'ai souffert justement pour les comprendre ces lois-là, ça fait que prenez-moi pas pour un con. 

 

Donc moi, l’invisible, que ce soit l’invisible astral ou l’invisible éthérique, que ce soit des êtres qui viennent d’autres mondes qui se matérialisent, pour moi c’est la même chose, ça fait que prenez-moi pas pour un con, je ne suis pas un con. L’invisible pour moi, c’est simplement un autre plan, puis les lois de ces mondes-là c’est simplement d’autres lois, puis je les comprends puis je les connais, puis j'essaie de les appliquer, puis je suis tanné de voir l’Homme se faire berner par ces mondes-là. 

 

D’ailleurs c’est pour ça, c’est la raison de ma vie sur le plan matériel, de donner cette instruction-là. Il faut qu’on arrête un jour d’être con ! Mais ça, c’est tout en relation avec nos... Il faut souffrir énormément pour voir à travers ces mondes-là. Moi j’ai souffert. Là, je ne souffre plus, puis je suis dans une position plus aisée pour donner de l’instruction, c’est intéressant, c’est plaisant. Mais il faut que l’Homme s’éveille à sa propre réalité, puis il faut que l’Homme arrête de se faire berner. 

 

Se faire berner par les Hommes, c’est plus ou moins grave, parce que les Hommes ne peuvent pas tellement “taponner” avec notre Esprit. Mais se faire berner par des êtres qui sont sur d’autres plans, ça devient très grave. Puis il faut faire attention aux sciences ésotériques, parce que les sciences ésotériques c’est un véhicule pour eux autres, surtout le monde astral. Ça fait qu'être intelligent ce n'est pas évident, puis être lucide ce n'est pas évident !

 

 

DM : Bernard, est-ce qu’on est en droit de dire que les forces ne peuvent rien pour nous autres ?

 


BdM : Les forces sont nous autres. Les forces font partie de nous autres. Mais les forces font partie de nous autres seulement dans la mesure où, nous autres, on est assez intelligents pour ne pas se faire berner par eux autres. Les forces ont leur mandat, c’est des forces cosmiques, c’est des forces systémiques. Ces forces-là s’occupent de l’évolution de tout. Ça fait que l’évolution systémique de l’Homme, ça fait partie de leur plan d’évolution. L’évolution planétaire de l’Homme, ça fait partie de leur plan d’évolution. 

 

Leur évolution systémique, ça fait partie de l’évolution de l’Homme. Ce qui est en haut est en bas. Ça fait qu'il faut que ça se rencontre ce qui est en haut et en bas.  Mais si on est naïf puis on est spirituel, puis on rentre là-dedans, on rentre en relation avec ça, ben, à ce moment-là c’est là qu’on vit des initiations, qu’on vit des expériences difficiles.

 

Si vous êtes spirituels, vous allez à l’église le dimanche, vous êtes simplement en relation avec des notions spirituelles ou des notions théologiques que l’Église nous donne. Ça, il n'y a pas de problème, l’Église rend un grand service à l'Humanité.  Mais si vous commencez à rentrer dans des domaines occultes de la conscience, puis vous commencez à rentrer dans des sciences qui dépassent réellement l’entendement psychologique de notre civilisation, vous avez avantage à prendre ça bien aisé, à vous savoir d’abord naïfs, puis à savoir que l’Homme est absolument ignorant.

 

Ça fait que si vous y allez mollo, lentement, puis que vous écoutez ce que je vous dis au niveau occulte, puis que réellement vous prenez mes paroles comme étant quelque chose qui a du poids, prenez-moi pas pour un con... Quand je vous parle puis que je vous dis : “bon, ben, faites attention, ne croyez pas, protégez-vous”, ainsi de suite, ça a l'air niaiseux, parce que vous autres vous êtes intéressés à l’invisible, vous avez la curiosité des mondes occultes. Puis la seule raison que vous avez la curiosité, c’est parce que vous n'avez pas souffert de ces mondes-là.

 

Moi, je ne l'ai pas la curiosité de ces mondes-là, puis je les ai dans le cul. Qu’ils aillent “chier” ! (rires du public). Ça fait que je vous le dis, puis je vous parle en Canadien Français, puis je vous parle avec un langage dans un registre bien terre à terre ! Je suis probablement le seul initié ou le seul ésotériste de la planète qui parle de même. Heureusement qu’on a un bon langage au Québec pour réellement la passer la vibration. Faites-vous pas “chier”puis faites-vous pas embarquer par du monde (des gens) qui sont spirituels, puis ésotériques, puis occultes, puis des maîtres, des ci, des ça, parce qu’eux autres aussi sont prisonniers de ça. 

 

 

DM : Bernard, si les forces c’est nous autres ?

 


BdM : Les forces, c’est nous autres dans la mesure où on est capable de les intégrer. S’ils nous intègrent, à ce moment-là c'est les forces qui dominent, c’est un niveau de possession, c'est une forme de possession, que ce soit à un niveau ou à un autre. Ça magnétise, des forces. ÇA MAGNÉTISE, DES FORCES ! Vous, vous pensez que les forces, c’est des “chums” (copains), puis vous voyez ça comme des relations d'Homme à Homme. Ce n'est pas de même ! 

 

Les forces de la lumière, ça magnétise, puis que ce soit des forces astrales, que ce soit des forces du mental, ça magnétise, puis notre rôle, notre job en tant qu’êtres en évolution, pour passer de l’involution à l’évolution, c’est d'en arriver à ne plus être affectés émotivement, spirituellement, par ce contact qu’on peut vivre ou que l’Homme vivra avec eux autres. À ce moment-là, ben, on devient intelligent, puis on devient normal, puis on devient réellement des Hommes dans le sens systémique du terme, c’est-à-dire qu’on devient des êtres intégraux, des êtres qui ont de la Volonté, qui ont de l’Intelligence, qui ont de l’Amour, qui ont de la conscience, puis qui passeront d’un plan de conscience à un autre, selon leur évolution future. 

 

Mais de là à rechercher cette grande... C’est normal que l’Homme veuille comprendre l’invisible, puis où ça a commencé l'univers, puis qu'est-ce que c'est que ça, qui c'est qui “run”, comment ça s'appelle, puis c'est quoi l'univers, ça c’est normal. Mais un jour, quand vous aurez suffisamment compris, vous verrez que ce qui est le plus important pour vous autres, c’est vous autres ici, votre famille, vos enfants, votre job, votre steak, votre télévision, votre “char”, votre survie, votre contrôle, c'est ça qui est important ! 

 

Le reste, c’est de l’illusion spirituelle ou des illusions ésotériques, des illusions occultes. Puis vous êtes chanceux, dans un sens, d’avoir accès aujourd’hui à cette instruction-là. Puis ce n'est pas tout partout dans le monde, c’est au Québec. Ils veulent que j’aille en France au mois de mai, mais je ne suis même pas sûr d’aller en France, parce que je ne veux pas recommencer en France ce que j’ai fait au Québec. 

 

D’ailleurs, si je vais en France, je vais leur créer des chocs parce qu’ils sont tellement curieux les Français... L'ésotérisme... je vais les faire “chier” si j'y vais, ils vont avoir une ostie de choc les Français, attendez-vous... Vous êtes bien mieux de ne pas vous avancer trop vite ! C'est mieux de venir ici, puis de vous asseoir, puis écouter, parce que si j'arrive là-bas, ça va être bien pire. Comment est-ce qu'il s'appelle le gars, ce chanteur qui a fait l'Olympia là ? Charlebois ! Il leur a donné une ostie” de choc ! C'est ce que je pourrais faire aussi ! Je suis mieux de rester au Québec !

 

Ça fait que si vous entendez parler de moi, venez faire un petit tour de temps en temps, mais je ne suis pas intéressé à recommencer là-bas ce que j'ai fait. Ça fait que... L'ésotérisme !... (rires du public). J'en parle, si tu écoutes ma cassette là, elle va te revenir à Paris là ! Faites attention au silence, moi si je te parle du silence, tu vas voir qu'il n'y en a pas gros du silence ! Le silence... “Câlisse de câlisse” ! “No way”, “câlisse” ! Je peux bien être fâché ! (rires du public).

 

 

DM : Bernard, la façon dont vous parlez là, on n'a pas avantage à aller jouer avec l'invisible, puis on devrait continuer à vivre nos vies comme on les vit, c'est décourageant, on investit des fortunes à évoluer, puis là on se fait évaluer ! (rires du public). C'est quoi le problème ? Les gens se transforment, ça devrait être assez, puis là ils veulent transmuter, ça a l'air d'être la fin du monde !

 

 

BdM : Au lieu de vous occuper de vos femmes, vos enfants, vous voulez tous transmuter, tout le monde veut transmuter, c'est quasi une maladie, transmuter : “je veux être conscient”... Il y en a un qui vient me voir un jour : “je veux fusionner”... Il y en a un qui a voulu fusionner à mon séminaire, il a été “saoulé” trois jours (rires du public). Crisse”, tu vas savoir ce que c'est que fusionner ! Il y a des choses, il y a des choses qu'on apprend, Il y a des choses qu'on peut apprendre, il s'agit d'être bien dans notre peau !

 

D'abord, le canal, c'est eux autres qui l'ouvrent ! Quand bien même tu voudrais leur parler, s'ils ne veulent pas te parler, ils ne te parleront pas, ça fait que ça c'est réglé ! Ça fait que tu ne peux pas aller chez Eaton te faire faire un passe-partout.  Ça fait que c'est une maladie la recherche ! Ben, ça, c'est parce qu'on n'a pas eu personne pendant l'involution pour nous dire : “arrête donc de chercher là, travaille donc dans ton champ, occupe-toi donc de ta femme, puis occupe-toi donc de tes enfants, occupe-toi donc de ton steak”.

 

Pars donc du principe là, que si tu n'es pas bien avec toi là, c'est parce qu'il n'y a personne qui t'a dit que t'es correct. Si tout le monde vous disait : “t'es correct là, t'es correct, t'es correct, t'es correct, t'es correct là”, vous seriez tous bien avec vous autres. Mais on s'est fait dire pendant des générations qu'on n'est pas correct, qu'on n'est pas correct, qu'on n'est pas correct, “crisse” qu'on n'est pas correct, “tabarnak, on vous dit que vous êtes tous “pas corrects” si vous arrivez à vouloir transmuter, c'est quoi cette “crisse” d'affaire-là... “Câlisse de câlisse” ! 

 

Le curé dit : on n'est pas correct, la mère dit : on n'est pas correct, le père : on n'est pas correct, le boss : on n'est pas correct ! Allez donc tous “chier” ! (rires du public). Là, un jour, bon...  À travers mon expérience qui est particulière là, eux autres ils me disent : “je suis correct”. Ça prenait eux autres pour me dire que je suis correct, pour savoir que j'étais correct, mais à partir du moment où quelqu'un te dit que tu es correct, ben, au moins tu peux le dire aux autres ! Mais il faut que ça vienne d'en haut.

 

Il n'y a personne d'intelligent sur la Terre, pendant des milliers d'années, qui a été assez intelligent pour te dire que t'es correct ! Pourquoi ? Parce que ça ne se pense pas que t'es correct, “crisse” ! Peux-tu penser que t'es correct quand il t'a été dit que tu n'étais pas correct ? Tu as amassé pendant des siècles une mémoire de “pas correct”, ça fait qu'il n'y a personne, on est tous des mémoires de “pas correct”, ça fait qu'on ne peut pas le dire qu'on est correct, “câlisse” ! Ça fait que là, je vous le dis : on est correct. Allez-vous le comprendre un jour qu'on est correct ?

 

Là, vous allez dire... Je la vois venir la question : “on est tous le correct qu'on pourrait être”... (rires du public). Non, vous n'êtes pas aussi corrects que vous pourrez être dans le sens que vous n'êtes pas aussi perfectionnés dans vos corps que vous pouvez l'être. Mais donnez-vous du temps, ça vient avec le temps, comprends-tu ? Ça fait qu'avec le temps, vous allez être un petit peu plus corrects, un petit peu plus corrects, un petit peu plus corrects. En attendant, le correct que vous avez, c'est le correct que vous êtes, puis ce correct-là, arrêtez de “taponner avec ! (rires du public).

 

 

DM : Ça fait qu'on a le correct qu'on peut !

 

 

BdM : Vous avez le correct qui est à la mesure de votre évolution, vous avez le correct qui est à la mesure de votre programmation, puis dans la mesure où vous savez que vous êtes corrects, que quelqu'un à l'autorité occulte est capable de vous dire : vous êtes corrects, à ce moment-là vous êtes corrects. Puis avec le temps, une fois que vous partez sur le pli que vous êtes corrects, ben là, vous allez perfectionner votre correct, puis un jour vous allez être bien corrects ! (rires du public).

 

 

DM : Savez-vous, Bernard, où est le problème, c'est si deux personnes correctes qui se rencontrent puis qui ne parlent pas de la même affaire, il y en a un qu'il faut qu'il ait un petit correct de plus que l'autre ?

 

 

BdM : Ça s'ajuste, ça s'ajuste mais si toi tu es correct un petit peu, puis moi je suis correct un petit peu, puis on s'écoute parler, ben, on va se trouver un petit peu intelligents. Tu ne vas pas m'envoyer “chier” puis je ne vais pas t'envoyer “chier”, puis je ne vais pas te dire que tu n'es pas correct, tu ne vas pas me dire que je ne suis pas correct, je vais te dire : “ah, c'est intéresssant ce que tu dis”, puis toi tu vas me dire : “ah, c'est intéressant ce que tu dis”, on va mettre ça ensemble, on va trouver un autre plan de conscience créatrice, on va dire : “c'est intéressant ce qu'on a parlé ce soir, hein”... Ça fait que si on le faisait longtemps, on va se trouver corrects, “crisse” !

 

On parle nous autres depuis longtemps là, tu m'interviewes, moi je te réponds, on est corrects ! Elles sont toujours correctes tes questions, elles sont toujours correctes mes réponses, il n'y a pas de problème, on s'entend bien, bon ! Correct ! (rires du public). Cette maladie de “correct” ! Là, les psychologues ils veulent nous rendre corrects, puis là ils nous “dé-correctent”, là ils nous “fuckent” le correct là ! On n'est pas correct... Là on n'est plus correct, tu sais, ça fait que ...

 

 

DM : Ça, ça veut dire que les gens ne se donnent pas de l'autorité ?

 

 

BdM : Ça veut dire que les gens ne se donnent pas “d'être intelligents”. Le monde se compare, je vous l'ai déjà dit, vous vous comparez, vous êtes faits à l'os ! L'autre est un petit peu plus “verbose” (prolixe) que l'autre, l'autre est un petit peu plus “verbose” que l'autre, tu commences à te comparer à l'autre, c'est fini !  Ça fait que ce que tu es, c'est ce que tu es ! CE QUE TU ES, C'EST CE QUE TU ES ! Je pense, il n'y a rien qu'une personne sur la Terre qui réellement est capable de se prendre pour ce qu'elle est, c'est ma mère ! Elle a quatre-vingt-un ans la “bonne femme”, va pas lui dire qu'elle n'est pas correcte, “crisse”, elle va te lancer une assiette (rires du public). Tout est correct, c'est pas correct, correct, correct, mais elle est correcte ! Elle est correcte la bonne femme ! 

 

 

DM : Mais vous, vous ne lui dites jamais qu'elle n'est pas correcte ?

 

 

BdM : Non, parce qu'elle va me rentrer dans le mur ! (rires du public). C'est intelligent, parce que comme elle est correcte, elle est correcte. À quatre-vingt-un ans, c'est vital, c'est évident qu'il y a des reflets dans sa correction, mais elle est correcte.  Comprends-tu ce que je veux dire ? Si elle parle, tu vas dire : elle est peut-être “weird” (bizarre), mais elle, elle est correcte, tu comprends ce que je veux dire !

 

 

DM : Vous, vous êtes confortable avec le correct de tout le monde ?

 

 

BdM : Je suis confortable avec “le correct” de tout le monde parce que je sais que tout le monde est correct, c'est le monde qui ne pense pas “correct”, qui ne voit pas correct, qui ne se trouve pas correct, puis le monde (les gens) qui nous disent qu'on n'est pas correct, tu continues ça dans une civilisation, tu es fait à l'os ! Puis on est des Québécois, puis même toi, en as-tu l'affaire du “t'es pas correct” ? “Crisse”, on peut bien avoir le complexe d'infériorité, pourtant on est probablement un des plus grands peupes de la Terre, grande sensibilité spirituelle, il y a plus de connaissances ésotériques créatives au Québec qu'il n'y en a en France, qu'il n'y aura jamais en France. Le Québec c'est probablement le pays le plus évolué de la planète au niveau psychique, puis on commence voilà dix, quinze ans.

 

 

DM : Bernard, pour définir la structure de ce qu'on dirait, que le fait de se savoir correct dans l'expérience qu'on vit, ça nous fait vivre la certitude ?

 

 

BdM : Ça nous amène éventuellement à dealer” avec la certitude. Ce n'est pas facile pour un être qui a une conscience animale, qui a un centre émotionnel très développé, de supporter de la certitude, parce que quand tu vis de la certitude, tu es tout seul dans un sens, même si tu es inconscient quand tu vis de la certitude, c'est un petit peu comme si tu vis une conscience systémique. Ça fait que quand tu as une certitude, tu es tout seul. 

 

Moi je rencontre bien du monde, je pourrais rencontrer bien du monde, puis je suis toujours tout seul. Je pourrais aller aux Indes, je pourrais aller en Europe, je pourrais aller aux États-Unis, que je rencontre n'importe qui, je suis toujours tout seul, parce que ça finit toujours que la certitude est tellement grande qu'elle place une vibration, mais supporter ça, ça prend des corps subtils très, très, très solides, ça prend une transmutation pour ça.

 

C'est pour ça que l'Homme va avoir, au fur et à mesure où il va transmuter, il va l'avoir cette certitude-là, mais si quelqu'un qui, techiquement, est supposé d'être intelligent ou qui est supposé d'avoir conscience, ne laisse pas savoir à l'Homme que l'Homme est correct, comment voulez-vous que l'Homme commence lentement à prendre conscience, comment voulez-vous que l'Homme commence à rentrer dans une sorte d'identité ! Parce que là, ce qui va arriver, c'est que les gens vont faire de la comparaison :  “Bernard de montréal est ici, moi ici, crisse, quand est-ce que je vais arriver là”... Si vous vous comparez, vous êtes faits, c'est une illusion, c'est une illusion qui est mortelle, puis c'est une illusion que des gens dans le monde ésotérique utilisent pour se créer du pouvoir, puis avoir de l'ascendance sur vous autres. On appelle ça des maîtres !

 

 

DM : Merci, Bernard (Applaudissements).

 

 

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