Daniel Ménard (DM) : Bernard, dans la deuxième partie, le sujet c'est : “Savoir se protéger”, on dirait que...
Bernard de Montréal (BdM) : Je voudrais dire quelque chose avant qu’on commence, parce que c'est tellement difficile de comprendre certaines choses. Vous avez l'expérience : quand on prend deux aimants, un aimant positif, un aimant négatif, Pôle Nord, Pôle Sud, puis qu’on les colle ensemble, il y a une répulsion, il y a une attraction, puis ça se sent le magnétisme, ça se sent, hein, la force magnétique ! Un jour, l'Homme réalisera que la pensée qui est magnétique, sa force, elle se sent aussi.
L’Homme en arrivera un jour à... C'est probablement à travers le test du JE que ça se fera ça, comme si moi dans mon expérience actuelle, j'essaie dans ma tête là, comme vous faites vous autres, de parler en JE, je ne suis pas capable. Puis la pensée s’oppose parce que maintenant, la pensée elle a un autre taux vibratoire. Puis avec l'évolution de la conscience sur la Terre, l’Homme en arrivera à sentir cette opposition de sa conscience, de sa source, à l'utilisation du JE, parce que c’est une pensée, le JE.
Le TU passe facilement, le JE est en opposition avec la source, puis ça se sent un petit peu comme on sent l’opposition entre un élément Pôle Nord/Pôle Sud. Je voulais vous dire ça en passant pour un petit peu vous donner une idée physique de la réalité de ça, pour vous faire comprendre qu’on n’est plus dans le domaine de la philosophie là, on est réellement dans le domaine du phénomène mental de l’Homme.
DM : Bernard, je peux enchaîner là-dessus parce que, est-ce que l'individu disons qui est pris par le JE ou qui est pratiquement englobé dans sa psychologie par le JE, est-ce que c'est un individu qui ne peut pas se protéger à cause du JE, qui ne peut pas situer, je pourrais dire, une sorte d'état mental pour se protéger devant les évènements extérieurs à cause du JE ?
BdM : Il peut se protéger dans la mesure où il réalise, même s'il est obligé d'utiliser le JE, puis probablement que l'Homme sera obligé d'utiliser le JE pendant longtemps, mais dans la mesure où il réalise que même s'il utilise le JE, le JE vient d'ailleurs. À ce moment-là dans la mesure où il sait que la pensée vient d'ailleurs, il faut que l’Homme réalise que la pensée vient d’ailleurs, à ce moment-là il peut se protéger. S’il ne réalise pas que la pensée vient d'ailleurs, donc s’il est encore dans la conscience psychologique de l’involution, là c’est plus difficile pour lui de se protéger, puis en général il le fait par des mécanismes d’habitudes qui semblent le protéger, c’est-à-dire qui semblent restreindre dans sa vie des abus d'expérience mais qui, dans le fond, ne le rendent pas libre et ne lui donnent pas accès à une conscience créatrice.
DM : La personne qui ne vit pas le JE, elle ne peut pas vivre la culpabilité ?
BdM : Une personne qui ne vit pas le JE ne connaît pas la culpabilité.
DM : Une personne qui ne vit pas le JE ne vit pas d'ambition ?
BdM : Elle ne connaît pas l’ambition, oui.
DM : Bon, est-ce qu'on pourrait dire que la culpabilité et l'ambition sont les deux sources qui exposent l’individu à peu près à toutes les failles possibles dans son existence ?
BdM : Elles ont des fonctions différentes, la culpabilité a la fonction d'empêcher l’ego de reconnaître, soit sa source, soit son universalité, soit son intelligence, soit son absence d’erreur. Le concept de l'erreur auquel est connectée étroitement la culpabilité, c’est un concept qui est totalement moral et qui est totalement relatif à la valeur de notre civilisation ou de notre race.
Alors qu'en fait l’erreur, sur le plan psychique, sur le plan mental, n’est simplement qu’une définition progressive d’un potentiel à venir mais qui n'est pas aujourd'hui dans notre temps, possible, parce que l'Homme n'est pas suffisamment ajusté dans le mental. Autrement dit la raison pour laquelle l'Homme fait ce qu'on appelle des erreurs, c’est parce que le taux de sa conscience mentale n'est pas suffisamment élevé. Sinon l’Homme n’en ferait pas d’erreur, et l’Homme ne connaîtrait pas la polarité qu’engendre l’erreur dans sa conscience, donc l'Homme ne connaîtrait pas la culpabilité qui est ultimement un jugement personnel par rapport à lui-même, en fonction d'une multitude d'options qu'il n'est pas capable de reconnaitre comme étant connectées à une plus haute programmation. Donc ça, ça crée beaucoup de souffrance. Puis l’autre ?
DM : L'ambition ?
BdM : L'ambition, c'est un mouvement à travers lequel l’ego s’évertue à conquérir l’expérience pour le bénéfice de sa personnalité, c'est-à-dire pour le bénéfice de son être inconscient. L'ambition c'est une démesure de la conscience créatrice, c'est-à-dire que l'ambition amène l'Homme à vivre un rythme de vie qui le disconnecte psychiquement d'un autre rythme de vie qui est beaucoup plus ajusté à ses corps, mental, émotionnel, vital et physique.
Donc l'ambition c'est dangereux parce que ça permet à l'ego de justifier son action, ça permet à l'ego de statuer son action, ça lui permet de se donner une valeur, ça lui permet aussi de se créer un calendrier de vie, mais qui n'est pas nécessairement en harmonie vibratoire, c'est-à-dire rythmé à sa conscience. Aussitôt que l'Homme sort trop trop du rythme de sa conscience, à ce moment-là il déphase le corps mental, il déphase le corps émotionnel, il déphase le corps vital. Puis effectivement ultimement, il déphase le corps physique, d'où la maladie.
Donc l'ambition, c'est une prérogative égoïque qui fait partie des statuts psychologiques de notre civilisation, ça fait partie du constat existentiel de la philosophie de l’ego, ça fait aussi partie de la tendance qu'à l’ego de se donner une dynamique créative dans la vie, en fonction d'une vibration astrale dont il ne connaît pas les souterrains, la fondation, la mécanique occulte. Donc l'ambition fait aussi partie de l'illusion existentielle de la conscience expérimentale.
DM : Donc du JE !
BdM : Du JE !
DM : Bon, Bernard, on voit que la souffrance finalement, ou ce qui emmène un individu à ne pas être capable de se protéger, c'est lié en grande partie à une tendance à réfléchir constamment sur sa valeur ou sur son manque de valeur par rapport aux autres. Est-ce que l'élimination du JE permettrait à un individu d’être parfaitement protégé contre toute forme d'agression, morale, psychologique, de l'extérieur ?
BdM : Dans la mesure où il serait absolument conscient que les moindres pensées qui résulteraient de ces agressions-là... Parce que l'Homme peut toujours être testé, puis testé, puis testé, puis testé, la lumière teste tout le temps, la lumière ne dort jamais, ainsi de suite. À ce moment-là, oui, l'Homme serait totalement neutralisé dans sa conscience par rapport à ces évènements-là. C'est très difficile de faire comprendre à un être humain qui vit une conscience expérimentale sur une planète expérimentale, qu’il est intouchable. Mais l'Homme n'est pas intouchable ipso facto, l'Homme est intouchable dans la mesure où il devient disponible à neutraliser ce qui le touche.
Et l’Homme, psychiquement parlant, est capable de neutraliser ce qui le touche, ce qui le met en vibration par rapport aux évènements dans le monde, mais il faut qu’il soit disponible à le faire. Et sa disponibilité à le faire, c'est-à-dire à utiliser cette énergie créatrice, donc totalement transparente, c'est pas évident pour l’Homme, parce que l'Homme a tendance naturellement, pour toutes sortes de raisons psychologiques, qui relèvent de son astrologie, qui relèvent de sa mémoire, qui relèvent de ses expériences antérieures, de son karma, ainsi de suite, l'Homme a tendance naturellement, à cause de sa nature animale, à se protéger. Et ça, c'est une autre conversation, c’est une autre conférence.
Les mécanismes de protection que l'Homme se crée, ultimement, créent autour de lui des égrégores qui l'amènent ou qui peuvent l’amener à la destruction de l'extérieur, parce qu'un Homme ne peut jamais totalement se protéger contre le monde, il doit d'abord se protéger contre son astral. Si l’Homme se protége contre son astral, il se protège contre le monde, parce qu'ultimement et de façon catégorique, l'Homme est un être qui est bon, même l'Homme qui est dans la mafia, l'Homme qui a une grosse vibration astrale, l'Homme qui est bas en vibration, l'Homme qui a une basse conscience, tous les Hommes ont des portes, des portes ouvertes sur certains plans qu’ils ne fréquentent pas beaucoup.
C’est pour ça que quand on rencontre des criminels dans des prisons, ainsi de suite, qu’on dialogue avec eux, puis qu’on parle avec eux, on s'aperçoit qu'ils aiment leur chien, ils aiment leurs enfants, ils ont des sentiments pour telle chose, puis telle chose, puis là, vous allez dire : “mais elle vient d'où la déviation criminelle”... La déviation criminelle, elle vient de la pression créée par la société sur leur ego, qui est mis en vibration astrale à travers le plan astral, dont ils ne connaissent pas les lois, donc qui les invite psychologiquement à vivre des pensées à leur insu, qui les rendent criminels, c'est-à-dire qui fait d’eux des êtres qui sont antisociaux.
Donc ce n'est pas évident pour un être humain de reconnaître chez un être humain qui a une grosse vibration astrale, qu’il y a derrière cet être-là quelque chose de lumineux, quelque chose d’utile, d'agréable, de bon, de sympa, ce n’est pas évident, puis on ne peut pas demander à ces êtres-là de témoigner de leur êtreté, ils en sont incapables. Mais on peut, nous les Hommes qui avons une certaine conscience, mettre en vibration cette énergie-là et c'est ce qui se produit à ce moment-là... C'est qu’on en arrive... Parce que quand tu as une conscience transparente, tu en arrives à ne plus être capable de te faire des ennemis malgré toi-même, et ça c’est un signe de conscience.
Ne pas être capable, je ne dis pas “ne pas vouloir”, je dis “ne pas être capable” par vibration de se faire des ennemis, c’est-à-dire de rencontrer des êtres sur un palier auquel ils n’ont pas accès. Et un signe de la conscience, probablement, c'est que l'Homme conscient est capable d'accéder aux différents paliers de l’inconscience, pour rendre cette inconscience-là un petit peu plus proche de la leur, c'est-à-dire un petit peu plus conversante, communiquante à la leur. Et à ce moment-là, l'Homme élimine les lois de territorialité, les mécanismes de défense, élimine les inimitiés, élimine les sources de souffrance interrelationnelles, élimine les conflits, ainsi de suite. Donc il élimine une grande partie de l'objectif psychologique de l’astral contre l'Homme, qui est celui de détruire les liens entre les Hommes, autant sur le plan de l’amour que sur le plan social.
DM : Vous dites que le double favorise les liens ?
BdM : Le double favorise les liens, mais avant que le double puisse aider l'Homme à créer des liens, autrement dit avant que le double puisse favoriser, à travers sa lumière, les liens chez l'Homme, Il faut que l'Homme soit disponible à actualiser cette lumière-là en relation et à travers les Hommes, où le lien n'est pas nécessairement facile ou évident. Ça, ça demande de la transparence, l’outil d’un Homme conscient c’est sa transparence.
Vous parliez de pouvoir, ben, on n’a pas... Pouvoir, ce n'est pas simplement commander à une tasse d’aller se fracasser sur un mur. Pouvoir, ça fait partie de la capacité de l'Homme de neutraliser les égrégores dans la conscience de l'Homme, c'est un pouvoir ! Ça fait partie du pouvoir de la lumière, seulement ce n’est pas aussi sensationnel que certaines autres choses, mais c'est probablement plus important, plus fondamental, plus utile et ultimement plus agréable aussi pour l’Homme.
DM : Vous dites : neutraliser un égrégore, bon ! Vous rencontrez quelqu'un, il est d'un tempérament agressif, il n’a pas mangé depuis quelque temps, puis il veut te voler, tu neutralises un égrégore, faut-il du temps pour neutraliser l’égrégore, ou il faut connaître le karaté, dans le sens qu’il y a une limite dans la conscience, c’est une vibration qu'il faut avoir ou une attitude ou une perception mentale de ce que l’autre est ou vit parce que...?
BdM : La conscience ou le contact entre l’Homme et le plan mental travaille toujours, puis rendu à un certain moment donné, quand l’Homme est arrivé à un certain niveau d'évolution, la conscience ou sa source, ou son ajusteur de pensée, “whatever”, va l’amener à vivre des expériences qui s’éloignent graduellement de ces mondes difficiles là. Ça ne veut pas dire ça, que l'Homme ne vivra pas des expériences dans la vie où il y a beaucoup d’égrégores, mais à cause de sa nature, sa sensibilité, ses choix, ses décisions, ses relations, l'Homme va s’enligner, puis il va fonctionner par rapport à des atmosphères qui lui sont plus compatibles.
C’est comme des gens qui vont dire : “bon, on s’en va en Floride, puis c’est rendu qu’on se fait tuer”,c'est away (un moyen), t'sé ! Bon, un ego qui est inconscient peut de façon justifiable avoir une inquiétude d’aller en Floride puis se faire tirer ! Bon ! Mais ça, c'est une projection égoïque, qui est purement statistique, mais inversement proportionnelle à son unité de présence. Tandis que s’il était conscient, étant conscient, il irait en Floride puis il saurait intérieurement qu’il n’y a pas de problème. Donc l'Homme vit beaucoup de crainte, de conflits, puis d'imbroglios dans la vie parce qu’il n’est pas conscient.
Il y a des gens qui vont dire : “ah, ben, moi, je vais dans la jungle, je vais en Afrique, je vais au Congo, il ne m'arrive jamais rien”, ils ne comprennent pas pourquoi, mais ils savent que... On dirait qu’ils sont toujours “safe” (sûrs), il y a des gars qui vont dire : “moi, je conduis à 125 000 mille à l’heure, puis ça marche, je ne l'ai pas cette inquiétude-là”, pas par “bravado” (bravade), ils le sentent ! Le pilote d'avion, même chose, puis il y a des gens qui disent : “bon, ben moi, je vais chez Stainberg, puis je me casse une jambe”, puis il y a des gens dans la vie qui passent leur temps à se faire casser des jambes, mais pourquoi est-ce qu’ils se cassent des jambes ? Pourquoi est-ce qu’il leur arrive toutes sortes de choses ?
Quand un Homme... Quand il vous arrive toutes sortes de choses dans la vie, il y a quelque chose chez vous qui doit être ajusté, il y a une vibration astrale qui doit être ajustée, il y a un contrat secret entre vous et les plans subtils que vous pouvez, ou que vous ne pouvez pas observer, pourquoi ? Parce que l’Homme n’a pas contact ou l’Homme n’est pas assez sensible. Donc ça fait partie encore de son êtreté, on dégage des vibrations, on parle, on crée des choses, on agit, on crée des choses, on parle aux gens, on crée des choses !
J'ai parlé à un Américain aujourd’hui au téléphone, parce que j'avais des affaires à Miami, puis il avait une belle vibration au téléphone, puis je lui ai dit au téléphone : “vous avez une très bonne voix”, je n’ai pas dit : “une belle voix”, j’ai dit : “vous avez une très bonne voix”. Puis ça a tout placé son énergie au bout du fil, puis là il était prêt à m’inviter chez eux, puis l'Homme s’ouvre, mais ça, ça fait partie de magnétiser l’être humain ! Puis les Hommes, le problème avec les Hommes, c’est que les Hommes ne savent pas magnétiser les Hommes, premièrement les Hommes ne savent même pas qu'ils sont magnétiques, ils ne savent pas que la parole c’est magnétique, ils ne savent pas que la pensée c’est magnétique !
Donc si tu ne sais pas que la parole c’est magnétique, puis la pensée c’est magnétique, comment veux-tu magnétiser l’être humain ? Je dis “magnétiser l’être humain”, pas dans le sens de l’endormir, mais le magnétiser dans le sens de le faire vibrer. Quand il y a une voix qui a de l’aplomb au téléphone, puis qui a une bonne vibration, puis tu lui fais sentir que tu perçois au bout de la ligne cette voix extraordinaire qu’il a, ben, tu magnétises l’Homme, puis tu crées une ouverture, puis tu crées un lien. L'Esprit c'est invisible, l’Esprit c'est magnétique, l’Esprit c'est intemporel, et les Hommes ne savent pas travailler avec leur Esprit, les Hommes travaillent avec leur ego.
Le gars il va dire : “ben, je ne peux pas lui dire qu’il a une bonne voix, il va me prendre pour un homosexuel”, je vous donne un exemple stupide, ça fait que les Hommes se créent énormément de restrictions. Puis les Hommes vibrent constamment. On a un Homme ici de couleur devant nous, on a un Homme de couleur, un Homme de couleur c’est quoi ça un Homme de couleur ? On a un Homme devant nous, ce n’est pas pareil. Vous autres, c’est quoi ? Ah ! On a un Homme de couleur ! L'Homme n'est pas capable de magnétiser l’Homme, il n’est pas capable de connecter avec l’Homme, il n'est pas capable de regarder les yeux de l’Homme, il n'est pas capable de regarder la beauté, la sensibilité vibratoire de l’Homme.
C’est pour ça que l’Homme est inconscient, c’est pour ça que l'Homme n'est pas capable d'utiliser son énergie pour réellement convoquer chez les autres cette lumière qu'ils ont, parce qu’on l’a tous, ça fait qu’il y a constamment des barrières, des barrières, des barrières. Ça fait que tu fais ça pendant toute une vie, tu fais ça à travers l'éducation, tu fais ça parce que l’autre il est juif, l’autre c’est un arabe, l’autre c’est un noir, l’autre c’est un jaune, ça fait que tu finis avec quoi ? Tu finis par un égrégore mondial, tu finis par un karma mondial, tu finis par des conflits extraordinaires, qu’on vit au niveau national, comme on vit sur le plan individuel, on ne peut pas se permettre ça.
C’est la responsabilité, c’est ma responsabilité de... Si je rencontre quelqu’un, de créer un lien avec, même si je ne le rencontre pas, mais ça se fait dans quoi ? Le regard, le sourire, la parole, donc on ne sait pas magnétiser les Hommes parce qu'on n'est pas conscient, on n'est pas conscient de la fluidité de notre Esprit.
DM : Est-ce que c'est possible, Bernard, que le jugement ou la critique que l'on porte vers les gens, ce soit comme pour nous protéger d'être en contact avec un groupe d’individus ou une multitude d'individus qu'on ne pourrait pas contenir ? Si on magnétise, on est éventuellement en échange ou en relation...?
BdM : On peut toujours contenir, on peut toujours contenir, l’Homme est libre de ses choix, il est libre de ses actions, par contre quand tu magnétises puis quand tu es conscient, puis quand tu es capable d'utiliser cette vibration subtile de ton Esprit, c'est facile. Bon, je donne un exemple ridicule : Supposons là, qu'à cause de sa sensibilité, il viendra me voir tout à l’heure, il me dira : “bon, ben, monsieur Bernard, puis je te parler”... Je pourrais très bien dire : “je ne parle pas aux gens parce que je ne veux pas avoir de contact personnel, parce que ça n’en finirait plus, je connais trop de monde”, mais je lui dirais dans une manière, dans un rythme qu’il comprendrait, puis il s’en irait, puis il dirait : “ça a bien de l'allure”. Mais si je dis : “ah, non, je ne parle pas à personne, je suis Bernard de Montréal, je ne parle pas à personne”... Là, ce n’est plus pareil.
Comment est-ce qu’on parle aux gens, c’est encore une science, ça fait encore partie de la vibration, les gens ne sont pas des idiots, les gens savent que quand tu es un personnage public, il faut que tu te protèges un petit peu de beaucoup de monde, ainsi de suite, sans ça tu n’as plus vie privée. Ça fait que les gens le respectent ça, mais c'est comment on approche, comment on parle ! Puis comment on parle, c'est comment on respecte !
Ça fait que si je parle avec respect, ben, il comprend. Si je ne parle pas avec respect, il va dire : “mais pour qui il se prend lui, ce grand salaud, whatever”... Tu comprends ce que je veux dire ! C’est ça, on fait constamment ces erreurs-là puis c'est pour ça que je dis que l'Homme n’a pas de conscience. L’Homme peut être intelligent, mais il n’a pas de conscience.
DM : Donc il n’y a pas de conséquence à magnétiser ?
BdM : Bon, il n’y a aucune conséquence, il n’y a aucune conséquence à magnétiser quand tu es conscient. Il y a une grosse conséquence à magnétiser quand tu es inconscient, parce quand tu es inconscient puis que tu magnétises, tu magnétises pour un profit quelconque, tu magnétises pour un but quelconque, tu magnétises pour quelque chose ! Tu as une stratégie quelque part, tandis que quand tu es conscient tu ne magnétises pas pour magnétiser, tu magnétises parce que ça fait partie des lois vibratoires de l'Esprit de rencontrer l'Esprit, c’est ça magnétiser.
DM : C'est pour rencontrer l’Esprit ?
BdM : Magnétiser c’est pour rencontrer l'Esprit. Tu veux rencontrer l’Esprit de quelqu’un, tu le magnétises. Tu mets son Esprit en vibration par rapport au tien, c’est ça magnétiser. Tandis que l’Homme magnétise pour retirer quelque chose. Ça, ça ne fait pas partie des lois de l'Esprit, ça fait partie des lois de l’âme, ça fait partie des lois astrales.
DM : Est-ce qu'on dirait que l’Esprit magnétise, puis l’ego séduit ?
BdM : OK. “I like that”. La séduction c’est de la magnétisation. Ça fait que l’ego inconscient il séduit, donc il magnétise pour avoir. Tandis que l'Esprit magnétise, ça fait partie de sa lumière, ça fait partie de son contact avec d'autres Esprits, ça fait partie, à travers l’Homme, de son contact avec l’Homme. Comment voulez-vous que les Hommes créent une communauté permanente entre eux, comment voulez-vous que les races se rencontrent, que les variantes disparaissent, que l'Homme rencontre l’Homme, au delà des couleurs puis des richesses, ainsi de suite ?! Il faut que ça se fasse à travers l'Esprit, puis l’Esprit a le pouvoir de magnétiser.
DM : Bernard, quand on parle de se protéger dans la vie, on parle souvent de fermer. Quand vous parlez de magnétiser, on parle pratiquement d'ouvrir vers l'extérieur, et puis vous dites qu’un être conscient est pratiquement protégé par sa lumière. Est-ce que ça veut dire qu'une personne, dans un état de conscience élevée, est capable d'ouvrir sans jamais fermer, ou n’est pas obligée de fermer d'aucune façon, parce qu'elle sait parfaitement magnétiser ou elle sait quoi faire ?
BdM : Non, c’est jamais le problème de celui qui magnétise, l'Homme qui magnétise... L'Homme est capable de magnétiser. Un Homme conscient est capable de magnétiser. Le problème c'est que les êtres qu'il magnétise se laissent magnétiser. Ça, c’est intéressant.
DM : OK.
BdM : En se laissant magnétiser, ben là, il s’astralise, la vibration spirituelle vient en jeu, leur amour pour l’Homme, ainsi de suite, puis finalement, là il t’étouffe. Moi, je ne veux pas être étouffé, je veux bien que les gens disent : “Bernard de Montréal est bien fin, c’est un chic type, bababa bababa”... Mais là, si les gens s'approchent trop, puis les gens créent trop de culte de personnalité, mettent trop d’importance sur la personne qui magnétise, ils enlèvent de l’importance sur leur personne, et c'est ça qui est le probème. À ce moment-là celui qui magnétise, s’il est moindrement conscient, ben, il va mettre des barrières.
Il y a un type dans la salle quelque part en arrière là, loin, loin au fond là-bas, lui il m’aime, mais il commence à comprendre, lui il m’aime, qu’est-ce que tu veux, c’est une maladie, il m’aime, puis il m’aime, mais je comprends qu’il m’aime, bababa bababa ! Puis je lui ai dit souvent, je lui ai dit : “c’est pas bon, c’est pas bon, il ne faut pas que tu m’aimes trop, un petit peu, même un petit peu c’est beaucoup, il ne faut pas que tu m’aimes trop, parce qu'un jour je ne t’appellerai pas si je te vois passer sur la rue, je ne te dirai même pas bonjour, parce que pour t'aider à vivre ton identité, sans ça, elle va être englobée ton identité dans ma personne. Ça fait qu’il faut que je te le dise : aime-moi pas trop, aime-moi pas trop”.
Puis là il se sent mieux, depuis deux ans, il m’aime moins, puis il m’aime moins, puis il m’aime moins, puis il m’aime moins, puis il m’aime moins, puis il m'aime moins ! Un soir il m’a demandé à Québec d'aller manger au restaurant avec lui, j’ai dit : “non”. “It’s OK. No problem”, il est bien fin, il m’aime bien, quand bien même je lui avais dit non. Puis une autre semaine, je suis allé, puis là je l'ai l’invité puis je suis allé manger avec lui puis sa femme, puis j’étais content, c’était le fun, puis je voyais là, il m’aime moins, ça ne veut pas dire qu’il m’aime moins, ça veut dire qu’il s’aime plus, OK. (rires du public).
DM : Cette affaire-là, quand on parle de se protéger, on parle aussi, disons, dans un sens de s’occuper de soi. Un être conscient a l’air de s’occuper de soi en permanence ?
BdM : Complètement, complètement, un être conscient c’est totalement centrique, ce n’est pas égocentrique, c’est centrique. Puis la différence entre les deux, ça va prendre un certain temps avant que l’Homme puisse la faire, puis ça fait partie de la transparence, je suis totalement centrique, totalement centrique !
DM : Mais vous êtes totalement ouvert aussi ?
BdM : Mais je suis totalement ouvert !
DM : C’est ça qui est difficile à manager ?
BdM : Parce que vous êtes... Vous y pensez psychologiquement, vous êtes habitué à mettre des valeurs psychologiques sur des comportements.
DM : Ouais, ouais.
BdM : Je suis totalement centrique moi, demandez-ça à ma femme. Ma femme est totalement centrique, totalement centrique.
DM : Vous vivez bien ensemble ?
BdM : Ah ! Ben, c’est évident ! Parce qu’on vit dans notre Esprit, donc on se comprend, mais étant totalement centrique, c’est facile pour moi de m’ouvrir, ainsi de suite, puis elle s’ouvrir, donc ça fonctionne !
DM : D’où vient l’impression que les gens ont que, si tu rencontres une personne qui a une certaine centricité, elle risque de te vampiriser ? L’impression, on parle de l’impression dans la masse là, que si tu rencontres quelqu’un qui a un bon centre de gravité puis que tu l’apprécies, il va tout venir chercher de ta personne, puis à un moment tu vas t’oublier pour cette personne-là. D’où vient cette impression-là ? Qu’est-ce qui se passe dans la tête d’une personne qui devient totalement démunie devant quelqu’un qui est centrique, ou qui a un bon centre de gravité ?
BdM : C’est parce que les gens n’ont pas de centre... On dirait que les gens ne sont pas habitués à ça ! Les gens ne sont pas habitués à rencontrer des Hommes qui sont centriques. On est toujours habitué à rencontrer soit des Hommes qui ne le sont pas, ou des Hommes qui le sont constamment. L’ego a tellement besoin d’identité que, quand il rencontre quelqu’un qui en a un petit peu, même si elle n’est pas totale, il est fasciné.
Si tu rencontres des... On va le faire au niveau de la race. Tu prends la race juive, des Juifs, quand tu rencontres un Juif, quand tu vas à Miami que tu rencontres des Juifs, quand tu rencontres un Juif dans un magasin, c’est comme si le monde commercial tourne autour d’eux autres. Tu vas échanger ta montre dans un “pawn shop” (prêteur sur gage)... Ils ont une sorte de centricité nationale qui est égocentrique effectivement, mais leur expérience sociale, au cours des siècles, leur souffrance, ça a fait d’eux des êtres qui ont une sorte de centricité. Ce n’est pas de la centricité consciente, mais il y a un phénomène là de cohésion de leur être, même s’ils sont inconscients.
Il y a beaucoup de peuples européens qui sont comme ça, les Arabes ont ça, ils ont une sorte de... Quand tu les rencontres il y a quelque chose dans ces gens-là qui est presque solide. Nous autres, les petits Canadiens Français, quand on les rencontre ces gens-là, tu peux parler des Chinois, tu peux parler de toutes sortes de gens, quand on les rencontre, c’est comme s’il n’y a pas de colle dans notre toile, il n’y a pas de colle qui tienne aux fibres là ! On dirait qu’on a été tellement spiritualisé, tellement envahi par tout ce qui est spirituel, religieux.
Ça fait rien qu'une vingtaine d’années qu’on commence à se développer une sorte d’identité nationale, même au niveau de la langue, on va en France, on est ébloui de voir les Français comment est-ce qu’ils parlent. L’être, quand il rencontre des membres d’une autre race qui ont, par expérience... On va prendre les Américains, si tu vas en Amérique, “the biggest in the world” (les plus grands du monde), puis t'sé, nous autres c’est les “smallest on the planet” (les plus petits sur la planète), comment est-ce que tu traites avec ça, t'sé ?!
Ça fait que ça crée beaucoup d’insécurité égoïque sur le plan psychologique, mais quand tu es conscient, ça n’existe plus le Juif pour toi, ça n’existe plus l’Arabe pour toi, ça n’existe plus l’Irlandais pour toi, ça n’existe plus le catholique ou le Franc-maçon pour toi, ça n’existe plus pour toi l’Américain, comprends-tu ? Parce que là tu rentres dans une conscience, c’est-à-dire tu rentres dans un Esprit magnétique.
Moi j’en rencontre du monde, je rencontre toute sorte de monde, puis l’Homme involutif pour moi, il n’existe pas devant moi, ma personne, il est là, il coexiste. Mais il n’existe pas, parce qu’il n’est pas capable d’échanger dans le même taux vibratoire, ça fait qu'à ce moment-là je descends, je descends, je descends sur son niveau pour pouvoir faire l’échange. Puis c’est là qu'avec le temps, ben, lui il remonte. Mais l’Homme n'a pas assez de... C’est extraordinaire de rencontrer des êtres qui sont centriques, de temps en temps, tu en rencontres... (Coupure enregistrement)...
DM : Il faut être quoi pour être psychiquement honnête ?
BdM : Il faut être conscient de la valeur de la vie dans l’autre et la valeur de la vie en soi, qui se manifeste à travers une forme de créativité.
DM : Puis qui s’échange ?
BdM : Et qui s’échange.
DM : OK. Mais c’est possible que deux personnes qui soient psychiquement honnêtes ne puissent pas échanger ?
BdM : Deux personnes qui sont psychiquement honnêtes et qui ne peuvent pas échanger, ne sont pas psychiquement honnêtes, elles ont psychologiquement compatibles.
DM : Donc là, vous dites que si on est psychiquement honnête et qu’on rencontre quelqu’un qui est psychiquement honnête, on échange automatiquement ?
BdM : C’est automatique, oui.
DM : C’est inévitable ?
BdM : Ouais. C’est inévitable, parce que ça fait partie de la vibration du mental, on se magnétise mutuellement, on se magnétise mutuellement !
DM : Ça peut prendre n'importe quelle forme ?
BdM : Ça peut prendre n'importe quelle forme, mais l'honnêteté psychique c'est très très loin de l’honnêteté psychologique.
DM : Puis les êtres qui sont psychiquement honnêtes, comment évaluent-ils ces gens-là ? Comment évaluent-ils la forme, parce qu’on vit quand même dans un monde de formes ?
BdM : Comment est-ce qu’ils évaluent la forme de l’honnêteté psychologique ?
DM : Non, non, l’honnêteté psychique, psychiquement honnête, c’est l’honnêteté psychique, comment traite-t-on avec la forme ? Est-ce qu'on fait des papiers, on fait des contrats ou c’est sur une poignée de main, sur une parole ?
BdM : Non. Des êtres qui seraient psychiquement honnêtes peuvent travailler au niveau de la parole, mais il faut qu’ils soient psychiquement honnêtes, puis il faut que tu le saches, parce que ça, ça dépend de soi-même. Si moi je faisais un contrat verbal avec une personne, parce que je suis psychiquement honnête et puis elle, psychiquement honnête, ce contrat verbal il serait basé sur notre conscience mutuelle.
Par contre, si je faisais un contrat avec une personne qui est simplement psychologiquement honnête, ou si j’avais une relation avec une personne qui serait psychologiquement honnête, probablement que je ferais un contrat pour poser son Esprit, parce qu’elle ne serait pas capable de supporter simplement le poids d’un contrat verbal qui peut être totalement conditionné par le mouvement de ton Esprit.
Ça fait que moi, je suggère pour le moment que l’Homme fasse des contrats écrits, tant que l’Homme ne sera pas psychiquement honnête. Là, vous allez dire : “mais quand est-ce qu’on est psychiquement honnête”... On le devient quand on est... On devient psychiquement honnête par rapport aux autres quand on est psychiquement honnête par rapport à soi. La seule façon pour un être humain d’être psychiquement honnête, c’est s’il a une très grande conscience de lui, s’il a un très grand savoir de lui, s’il se sait. Il faut se savoir, il faut savoir qu’on ne peut pas déformer un lien humain, il faut le savoir. Ça, ça fait partie de soi. Et puis ça, c’est basé sur jusqu’où on peut aller dans la vie à ne pas déformer un lien.
Ça fait qu’un être humain qui est psychiquement honnête, en relation avec des êtres humains qui le sont, doit le savoir. Il ne peut d’ailleurs le savoir qu’en fonction de lui-même. Ça fait que si tu n’es pas sûr d'être capable de supporter un contrat verbal avec un Homme, tu es mieux d’écrire un contrat écrit pour le protéger, et aussi techniquement toi-même dans le temps, te protéger.
DM : On part du principe que les gens visent tous à être honnêtes psychiquement. Comment on peut reconnaître la vibration qui permet - parce qu’il y a le fameux évènement, il y a les évènements - qui peut permettre à deux individus de passer une crise ensemble ? Parce qu’il y a l’entente de base qui peut être verbale. Les gens... On est ensemble à la vie à la mort, et la mort arrive, et puis...
BdM : C’est une très bonne question ça. Dans toute relation humaine, il y a toujours un être qui est plus évolué que l’autre, même dans l’involution... Il y a toujours un être qui est plus évolué que l’autre. C’est la responsabilité de l’être qui est le plus évolué de rassurer l’autre. Ce n’est jamais la responsabilité des petits, c’est toujours la responsabilité des grands. Un Homme qui ne comprend pas ça ne pourra jamais parfaitement appuyer, puis utiliser du pouvoir vibratoire de son Esprit dans le monde, s’il ne comprend pas, il ne réalise pas que les grands dans le monde, quand je dis les grands, que ce soit les grands dans le monde matériel, ou les grands en spiritualité, ou les grands en Esprit, ou en conscience, ceux qui ont dépassé certains stages de primitivisme, ces êtres-là ont la responsabilité face au monde d’élever la vibration.
Ce ne sont jamais les petits ou ceux qui sont infériorisés par programmation ou ceux qui ont été moins donnés par la vie pour des raisons karmiques, qui ont la responsabilité d’établir dans le monde les standards de conscience, les standards de vie, les appointements de vie et les structures d’évolution. Ce sont les êtres qui, pour des raisons d’évolution involutive ou évolutive, ont plus facilement accès consciemment ou inconsciemment à des registres de vibration qui leur donnent une certaine prépondérance, une certaine abondance, une certaine “oversight” (supervision), une certaine universalité, une certaine avance sur les autres.
Les grands du monde sont responsables vis-à-vis des moins fortunés. Et dans les gouvernements, dans les structures, dans les organisations, dans les différents palais d’humanité, les Hommes qui ne réaliseront pas ceci seront renversés un jour par les masses, et c’est ce qu’on appelle une révolution sociale. La raison pour laquelle il y a des révolutions sociales, pourquoi il y a des bains de sang dans le monde, ce n'est pas parce que les masses veulent, pour des raisons idéologiques, mettre leur corps sur l’autel du sacrifice national. C’est parce que les grands n’ont pas pris leurs responsabilités, ils ont attendu trop longtemps, et ils ont fait en sorte que l’égrégore de la race se retourne contre la conscience nationale qui mène, et qui doit, et qui a le rôle de mener les petites gens, les masses, le peuple, dans un standard de vie qui convient plus à la nobilité de l’Homme.
Et je vous assure une chose, c’est que dans le temps où nous sommes aujourd’hui, dans les temps où nous sommes, les peuples, les races, les moins nantis, les groupes, renverseront le pouvoir si le pouvoir n’accède pas à leur demande, c’est-à-dire à une juste répartition de la connaissance, à une juste répartition des pouvoirs décisionnels, à une juste répartition des potentialités humaines, parce que nous avons aujourd’hui la télévision, la radio, toutes sortes de mécanismes qui font en sorte que les masses ne sont plus aveuglées, infirmées par la distance entre le bas et le haut comme auparavant.
DM : Bon, il y a la responsabilité du pouvoir, mais est-ce que la masse aussi a une responsabilité vis-à-vis d’un certain équilibre pour ne pas qu’il y ait d’abus non plus ?
BdM : C’est une très bonne question. La masse c'est la masse, c'est-à-dire la masse c'est un égrégore d'émotions avec une grosse base psychologique, et la masse en soi est faite d’individus qui ne veulent pas la guerre, qui ne veulent pas de révolution, qui ne veulent pas de sang, qui ne veulent pas souffrir, ils souffrent déjà de leur pain brun, donc la masse n’est pas intéressée.
Ce qui arrive, c’est qu’à un certain moment donné dans l'évolution ou dans l'involution d'une dynamique sociale, il vient un point où la masse est catalysée par un individu, un révolutionnaire, un penseur, un Homme qui a la capacité, le courage, l'expérience karmique, le devoir karmique, d'amener cette masse-là à une certaine reconnaissance d'elle-même, c'est ce qui est arrivé avec Eltsine sur les chars d'assaut devant la Place Rouge, c’est ce qui se passe dans le monde.
Donc ce n'est pas la masse, les Hommes ne veulent pas mourir, les Hommes ne veulent pas souffrir, mais à un certain moment donné ils sont mis en ébullition, ils sont mis en position de vibration astrale dont ils ne connaissent pas la destinée. Les révolutionnaires ne connaissent, ne comprennent jamais la destinée de leurs actions. Si on regarde la Révolution Française, si on regarde les Français paysans qui ont été abattus par les Jacobins, ces gens-là n’avaient pas d'idées, ceux qui ont fait la Révolution Française sont passés à la guillotine.
Donc les masses ne connaissent pas la destinée de leurs actions parce que les masses font partie d’un karma, les masses sont connectées à un karma national, les masses sont liées à des volontés supérieures qui font partie d'un gros égrégore que l'on appelle sur la Terre, l'histoire de l'Homme. Mais quand tu es un individu dans une masse, autrement dit que tu t’es extrait psychiquement des conventions humaines qui font partie de la mémoire de cette race-là, même si tu es Russe, Allemand, “whatever”, Québécois, tu n’appartiens plus à la masse, tu n'appartiens plus à la nation ! Tu ne fais que visiter la masse, la nation, tu établis avec elle des relations légales, sociales, judiciaires, qui font partie d’un contrat civique, qui font partie du contrat social de Rousseau, si tu veux, mais tu n'es pas, en tant qu’Homme, lié psychiquement à l’égrégore qui endoctrine la masse.
C'est pour ça qu’un Homme conscient... Si on vivait dans un pays guerrier, nous autres au Québec, s'il y avait par exemple... Si j'étais jeune et conscient et que, disons, j'avais vingt-deux ans, par exemple, puis que j'étais obligé de faire le service militaire pour aller à la guerre, en tant qu’être conscient je refuserais le service militaire, en tant qu’être conscient, pourquoi ? Parce qu'en tant qu’être conscient, je ne voudrais pas participer au karma de la race, donc je ferais ce que Gurdjeff a fait, je m’en irais dans les montagnes du Caucase.
Ça, ça fait partie d’une réponse à une question philosophique que le type de Kierkegaard avait beaucoup beaucoup de difficulté de comprendre. Quand est-ce qu'un Homme a le droit de questionner sa conscience par rapport à une conscience plus vaste qui est la conscience du peuple ? C’est une question philosophique que les existentialistes se sont posée pendant des générations, que Kierkegaard s’est posée, mais que l’Homme conscient ne se pose pas, l’Homme conscient fonctionne par rapport à une autonomie créatrice qui est basée et fondée sur sa conscience.
Et c'est probablement la raison pourquoi je viens du Canada Québécois ou du Canada, dans une situation où la guerre n'existe pas, parce que je n'ai pas à prendre cette décision-là, parce que j’ai un travail qui m’impose, si vous voulez, de travailler dans un monde, dans une société, ou chez un peuple qui est suffisamment en dehors de ces paramètres-là pour pouvoir être libre de parler, pour ne pas risquer d’être assassiné, pour ne pas risquer d’être emprisonné, ainsi de suite.
DM : Donc se protéger, c'est aussi une question de destinée ?
BdM : Se protéger c'est une question d'intelligence. C'est une question d'intelligence, et l'Homme sur la Terre s'il souffre, c'est parce qu'il ne se protège pas trop. Quand l'Homme deviendra conscient, il se protégera à tous les niveaux. Et quand l'Homme sera très très conscient et qu’il sera en interaction avec les plans occultes, l’Homme saura réellement se protéger.
Et c’est réellement à ce niveau-là qu'il faudra que l'Homme se protège parce que rendu à ce niveau-là, tu ne peux plus te permettre d’illusion, tu ne peux plus te permettre d’être mesmérisé, d’être fasciné, d’être pollué, parce qu'à ce moment-là les forces sont tellement grandes, les personnages tellement puissants, les êtres tellement vibrants, les lumières tellement impondérables, que si tu n’es pas dans la tienne, automatiquement tu vis une astralisation très rapide qui t'amène probablement facilement dans les camps de la magie noire.
DM : Bernard, quand on conscient, est-ce qu’on est conscient de se protéger ou si on se sait simplement protégé ?
BdM : Quand on est conscient, on se protège consciemment, point final. Un Homme conscient peut se savoir protégé, se sait protégé jusqu'à un certain point, mais la fonction ou le travail de se protéger fait partie de sa conscience. C’est évident que si j'étais en avion, si j’étais en avion puis qu’il y avait un moteur qui brûle dans l’avion ou qu’il se produit quelque chose dans l’avion, à ce moment-là je ne m’inquiète pas de ce qui se passe dans l'avion, à cause... Parce qu’à ce moment-là il faut que je réfère intérieurement directement, parce que mon corps physique temporellement est nécessaire pour mon travail.
Mais dans des situations de vie de tous les jours-là, je ne me fierais pas constamment à cette relation interne. Je me protège moi-même, mais si j'étais dans des situations où ma vie était en danger, là, à ce moment-là il faudrait que je réfère, et à ce moment-là on a des contrats occultes entre le plan matériel et les plans subtils, et ce sont ces contrats-là qui demeurent viables qui sont honorés, si vous voulez, jusqu'à tant qu'ils n’honorent plus.
Probablement qu'un jour, ça c’est une façon de parler, l'avion pourra rentrer dans la mer puis faire un crash, je sortirai de mon corps, puis à ce moment-là ils diront : “c'était le temps que tu sortes”. Ça fait que l'Homme ne peut pas jouer psychologiquement avec la lumière, mais par contre rendu à ce point-là, tu n’as plus peur de la mort, tu ne vis plus l’expérience de la mort comme l'Homme involutif l’a vécue, ça fait qu'à ce moment-là quand c'est fini, c’est fini.
Mais l'Homme conscient, il a une bonne idée de quand est-ce qu’il va changer de plan, donc tant que ce temps-là n’est pas arrivé, s’il arrive quelque chose de mal, de majeur ou de grave, en général il sait, il ne s’énerve pas, sa conscience est présente. Souvent je suis dans des situations, moi avec ma femme, tu sais les avions souvent passent d’une certaine hauteur puis descendent, passent à travers des couches d’air, puis ça, ma femme elle est nerveuse un petit peu, parce que son centre émotionnel...
Puis je lui dis : “bon, arrête de t’énerver là, je suis là”, en voulant dire : “je suis là, il ne va rien arriver quand bien même qu’on va se retourner deux trois fois, c’est pas grave on continue”, donc avec le temps elle s'habitue à ça. Mais ça, ça fait partie de ma conscience, ça fait partie de ma conscience puis elle, ça la relaxe, ça la calme cette anxiété-là. Mais moi personnellement je ne vis pas ça.
DM : Qu'est-ce que vous diriez à propos du fait - on voit ça des fois s'affirmer dans certains milieux - que ce dont on a peur, c'est ce qui risque d'arriver et souvent ce qui arrive ?
BdM : Ce dont on a peur risque d’arriver. Ça, c’est intéressant. Il faut que j'écrive pour avoir le... Ils disent que ce dont on a peur, c’est souvent de la voyance, puis c’est souvent pour jouer avec nos nerfs. Donc ça fait partie du plan, ça dépend avec quel plan vous êtes. Si vous êtes avec un plan astral de basses vibrations, ils peuvent jouer beaucoup avec vos nerfs, ça fait partie de l'astral. Si vous êtes avec le plan mental, si vous êtes dans le plan mental, en général, ils vont se servir de situations pour tester votre corps émotionnel. La lumière a tendance à tester le corps émotionnel de l’Homme, tandis que la lumière astrale a tendance à réellement manipuler la lumière émotionnelle de l’Homme.
C'est comme si on disait : les êtres de lumière ou les ajusteurs de pensée, ce sont des scientifiques de la lumière, ils travaillent à tester les résistances, les seuils, les limites, les paramètres psychoélectriques, physicochimiques de l’être humain. Tandis que l’astral, c'est des entités, ce sont des âmes, ce sont des entités en forme astrale, puis eux autres c'est réellement des casseurs de pieds, puis c'est des “taponneurs”, puis c'est des manipulateurs.
DM : Puis la différence entre les deux peurs ?
BdM : La différence entre les deux peurs ?
DM : Il y a une peur qui est un test du double ou de la source, là ?
BdM : Sur le plan mental tu en arrives à voir la “game”, puis tu la neutralises, tandis que sur l'autre plan, on en est victime plus ou moins.
DM : Donc l'impression d'être victime d'une peur, ce serait astral ?
BdM : L'impression d'être victime d'une peur, c’est astral tandis que le phénomène purement mental de la peur, c’est une “game” entre eux autres puis nous autres, puis dans ce temps-là, ben...
DM : C’est comme si tu te fais tester ?
BdM : Ouais, tu te fais tester, puis tu leur dis : “voyons, là, c’est assez les niaiseries”, puis là, en tout cas dans mon cas, ils peuvent même rire, t'sé, c’est rendu que c’est pas mal humain notre affaire, t'sé, c’est pas mal humain.
DM : Ça rit avec une petite voix puis une grosse voix ?
BdM : Ils rient Ah Ah Ah, trois Ah, il n’y a pas de son, tu sais c’est un, Ah Ah Ah, là il se pensent bien comiques (rires du public). Mais ça, c’est pour établir un dialogue avec ma personne, c’est pour humaniser ce lien-là qui est très universel puis très occulte, ça fait que : Ah Ah Ah !
DM : Bernard, quand on parle de peur, on parle généralement d’éléments où on perd le contrôle. Est-ce que la peur qui est un test de la source, est-ce que c’est un élément qui nous fait perdre le contrôle ? Est-ce qu’on perd contenance de nos moyens ?
BdM : La peur si c’est un test de la source, c’est pour nous amener à ne pas perdre nos moyens. Puis la peur, si c’est réellement de la manipulation astrale, ben, ça fait déjà partie de la perte de nos moyens.
DM: OK. À ce moment-là, ça a des conséquences financières, ça a des conséquences au niveau santé... ?
BdM : Ça a des conséquences à tous les niveaux, oui.
DM : OK. Est-ce que, quand on est rendu qu'on est tapé dans la finance et dans la santé, est-ce qu'on peut dire qu'on est rendu à un niveau où on est très astralisé ou si c’est un gros test ?
BdM : Ça peut être un gros test, ça dépend de l’Homme, ça dépend de son niveau hiérarchique, ça dépend de sa programmation, ça dépend de sa vibration, ça dépend de ça.
DM : Donc on ne peut pas mesurer ça sur l’évènement ?
BdM : Non, non, non, oh non !
DM : Testé par l’astral ou testé par le double, ça peut donner le même...
BdM : Non, non, non, vous ne pouvez rien mesurer par l’évènement, parce que l’évènement pour eux autres, c’est simplement une condition de travail, soit astrale ou soit mentale. L'évènement pour eux autres, c’est simplement une conjonction d'énergie manifestée à travers la vie matérielle, pour l’expérience de l’âme ou pour le développement de la fusion.
DM : La contenance dans un test... On voit des gens qui vivent des tests assez violents dans un sens, et puis il y en a qui se plaignent, puis il y en a d’autres qui se disent testés. Y en a-t-il un qui est spirituel, puis l’autre qui est lucide, puis qui a raison de se plaindre, ou se plaindre c'est un état de conscience qui devrait être éliminé ?
BdM : Se plaindre c’est un état de souffrance. Que l’Homme se plaigne c’est son plein droit, puis seulement qu’il ne doit pas... C'est son plein droit, c'est le résultat de son constat personnel, par contre il faut qu’il en arrive éventuellement à transformer sa vie à un point où il ne se plaindra plus, parce qu’il ne fera plus des actions ou il ne mènera plus sa vie par rapport à des forces astrales qui le nourrissent, qui le font agir d'une certaine façon. Autrement dit ça revient au début, ça revient à la question que vous aviez au début de la conférence, si l'Homme souffre, c’est parce qu’il n’est pas intelligent. Là, vous allez dire : “mais l’Homme ne peut pas devenir intelligent tout d'un coup”. Non ! À ce moment-là l'Homme est testé.
S’il est conscient des lois occultes de la conscience supramentale ou de la psychologie supramentale, ou d'une instruction mondiale qui vient directement de ces plans-là, à ce moment-là il commence à comprendre la “game”, la “game”, la “game”, puis éventuellement il s’ajuste, puis s'ajuste, puis s'ajuste, puis éventuellement il devient plus intelligent, puis éventuellement il en arrive à arrêter de souffrir, comme vous dites.
DM : Bernard, est-ce que les tests ou les souffrances que les gens peuvent vivre, là où ils sont le plus attaqués, est-ce qu'on pourrait donner un dénominateur commun qui serait la peur de perdre ? Que si on élimine la peur de perdre dans la vie là, on élimine tout ?
BdM : L’Homme, s’il éliminait complètement la peur de perdre, il serait libre.
DM : Il serait totalement libre ?
BdM : Ouais.
DM : Donc on souffre toujours parce qu’on a peur de perdre ?
BdM : Toujours. Bon, il y a des choses... Puis je ne veux pas revenir à ça parce que c’est des registres que je n'aime pas citer, mais je vais les citer parce que tout le monde le sait, mais je ne veux pas connecter ma personne à un égrégore spirituel, même s’il y a beaucoup de science derrière ça. Le Nazaréen disait : “les oiseaux volent, ils se promènent, puis ils mangent tout le temps, puis ils ne se posent jamais de question”, puis il y a du vrai là-dedans, dans le sens qu’il y a de la réalité là-dedans !
Seulement, la condition que je mets à cette maxime ou à cette parabole-là, c'est qu'on n'est pas des crisses de moineaux ! (rires du public). Vous comprenez ? Alors qu’on aille expliquer à l’Homme dans le temps : “les oiseaux peuvent se promener d'une branche à l'autre, puis le Père céleste il prend soin d’eux”... Ça, c’est bon pour les moineaux, mais ce n'est pas vrai pour l’Homme, ce n'est pas vrai pour l’Homme, pourquoi ce n'est pas vrai pour l'Homme ? Parce que premièrement, le Père céleste, il faut que ce soit expliqué cette affaire-là un jour.
C’est pas le Père Célestin, il faut qu’on sache qu’est-ce que c’est le Père céleste, puis tu ne peux pas connaître puis savoir qu’est-ce que c'est le Père céleste si tu n’as pas de contact avec le plan mental, puis les circuits universels, parce qu’à ce moment-là tu tombes dans des doctrines spirituelles ou religieuses ou “whatever”, ou théologiques.
Le Père céleste qu'est-ce c’est ? Le Père céleste, c’est ta source, dans le fond, c'est ton double, puis c'est ta volonté, c'est ton intelligence, c'est ta réalité universelle, mais ce Père céleste là, ce n’est pas un dispenseur de grâce dans le sens spirituel du terme, c’est un dispenseur de Vie. Puis il dispense la vie à travers le mental, mais pour qu’il puisse traiter avec le mental de l'Homme puis dispenser ses forces, cette lumière-là à travers le mental de l’Homme, il faut que le mental de l’Homme soit intelligent, sinon le mental de l'Homme va spiritualiser ça.
Ça fait qu'à ce moment-là, on finit avec le Père, puis le Fils, puis le Saint-Esprit, autrement dit on finit avec trois gars en haut, on sait pas qu’est-ce que ça mange en hiver, on sait pas s’ils s’habillent, s’ils ne s’habillent pas, on sait pas s'ils restent dans une maison ou s’ils restent simplement dans aucun abri, on ne sait pas si ça vit sur des planètes ou non !
On ne sait pas si ça fait partie des civilisations imaginaires ou non, on sait pas si ça fait partie des civilisations cosmiques ou non, on n'a aucun paramètre pour mesurer la dimensionnalité cosmo-ethnique de ces êtres-là. C'est quoi ça le Père ? C’est quoi le Fils ? Puis c’est quoi le Saint-Esprit ? Ça fait que ça, ce sont des concepts valables institutionnalisés dans nos religions qui font partie de la sémantique “parabolo-spirituelle” de l'involution. Il va falloir un jour que l’Homme sache qu'est-ce que c’est le Père, le Fils puis l’Esprit, qu’il parle, qu’il ait le numéro de téléphone, comprends-tu ce que je veux dire ?
Puis après ça, tu vas dire : “le Père, c’est quoi ça, le Père ? Es-tu là le Père”... Puis là tu vas avoir une réponse, puis là tu vas dire : “es-tu là le Fils”... Là tu vas avoir une réponse, il va te dire : “c’est toi le Fils”, puis tu vas dire : “es-tu là l’Esprit-Saint”... Là il va te dire : “bon, ben, c'est peut-être l'autre en arrière, attends je vais te transférer à l’autre”... Comprends-tu ce que je veux dire ? Comme chezEaton... Ça fait qu'il va falloir un jour qu'on connaisse les lois de communication, qu’on soit sur des registres de communication réellement universels, puis qu’on fasse de la télépathie un petit petit, comme on fait du téléphone aujourd’hui quand on s’appelle d’une maison à une autre.
Ça fait qu'un jour l'Homme va communiquer d'une maison à une autre, puis probablement s’il est suffisamment conscient, ben, au lieu de téléphoner seulement d’une maison à une autre, il va pouvoir téléphoner à “Bell téléphone” ! Quand t’es rendu que tu parles à “Bell Téléphone”, la chance que tu parles au Père est pas mal “bonne” (rires du public) ! Puis à ce moment-là il faut que tu “checkes”(vérifier) encore, parce que le Père, est-ce que c'est le Vice-Président ou le Président ? Mais il y en a combien de Vice-Présidents à “Bell Téléphone” ? Qui c’est qui rentre à “Bell Téléphone” ? Qui c’est qui “run le show” ? Ben ça, ça fait partie des mystères.
Puis quand tu as du temps à perdre, tu es chez toi, puis tu n'es pas intéressé de travailler, tu n'es pas intéressé d’écrire, des fois tu as une petite communication avec le “Bell Téléphone”, puis tu vas dire : “c’est quoi ça, c’est quoi ton statut à toi, c’est quoi ce que tu fais toi, es-tu le Vice-Président, es-tu le Président, es-tu le gros Boss, es-tu un Éternel, travailles-tu dans l’univers local, travailles-tu sur les Superunivers”... Ça fait que tu “placotes”, mais pour pouvoir “placoter” de même, il faut que tu aies des bonnes lignes... Pour pas que le fil brûle (rires du public).
DM : Merci Bernard. (Applaudissements).
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