Daniel Ménard (DM) : Bernard, dans la deuxième partie, on parle de : “La conscience critique dans l’étude”, et comme le sujet auparavant : La pollution mentale” était extrêmement intéressant, est-ce qu’on pourrait dire qu’une personne qui développe une conscience critique est plus en mesure de faire face à la pollution mentale ?
Bernard de Montréal (BdM) : La conscience critique c’est très important, parce que la conscience critique ça nous rapporte toujours à nous-mêmes. Un Homme qui a une certaine conscience critique, puis qui fait face à une pollution quelconque, il est toujours rapporté à lui-même. Quand c'est très développé la conscience critique, ça équivaut un petit peu à une capacité voyante, c'est comme si tu es capable d'aller chercher dans une vibration, de la voyance. Ça fait que c'est quasiment un phénomène de radar, tu ne peux jamais être magnétisé quand tu as une conscience critique.
La fonction d'ailleurs, le but, l'éventuel but de la conscience critique, c'est que l'Homme, en l'ayant, ne soit plus “magnétisable”. Donc à ce moment-là l'Homme ne risquera plus d'être pollué par les pensées, ou les atmosphères qui font partie des différentes races. C'est comme si sa conscience critique va être tellement avancée à un certain moment donné qu'il va pouvoir mesurer tout par vibration. Ça fait que si tu rencontres un Chinois qui a un psychologisme différent d'un occidental, tu rencontres un Russe, tu rencontres un Arabe, un Juif, un Italien, un Français, l'Homme va avoir... C'est comme s'il y a un sixième sens, à cause de cette vibration-là qui fait partie de sa conscience vibratoire.
Donc cette conscience critique là, pour la développer, il faut être de plus en plus à l'écoute de soi, toujours à l'écoute de soi. Aussitôt qu'on perd l'écoute de soi, on perd l'accès à cette conscience critique là. Puis être à l'écoute de soi, quand je parle de l'écoute de soi, je ne parle pas dans un sens spirituel du terme...
DM : Rétroversion...
BdM : Ouais, ouais, ce n'est pas ça que je veux dire. L'écoute de soi, ça veut dire ramener toute la pollution par rapport à soi, toute l'évaluer par rapport à soi. Comme si vous, vous me parlez, je vais toujours évaluer ce que vous me dites, par rapport à moi-même. Ça fait qu'à ce moment-là dans un sens, respectueusement parlant, je m'empêche d'être pollué par vous.
DM : OK.
BdM : Comprenez-vous ? Parce que, ce que vous me dites, je vais l'évaluer par rapport à moi-même, tandis que si je n'avais pas de conscience critique, à ce moment-là je me laisserais “magnétiser” par vous, je perdrais de l'identité.
DM : OK. Vous voulez dire que toute forme de magnétisme venant de l'extérieur, tout élément qui nous magnétise nous fait perdre de l'identité ?
BdM : Tout élément, toute sorte de magnétisme nous fait perdre de l'identité et nous assujetit automatiquement à la domination d'un autre esprit, ce qui est très très mauvais. Quand on est entre amis ou quand on est dans des relations humaines qui sont sympathiques ou affectives, il n'y a pas tellement de problèmes. Mais quand on est dans des relations humaines, où les lois de territorialité s'imposent, à ce moment-là, on peut facilement être en danger. Donc l'Homme ne peut pas se permettre d'être “magnétisé” par l'Homme, il faut qu'il soit dans son identité, et c'est ça que la conscience critique donne.
Et ce n'est pas facile de développer la conscience critique, puisqu'il y a tellement de choses, il y a tellement d'informations, de désinformations sur la Terre à tous les niveaux, dans les systèmes matériels profanes, comme dans les systèmes spirituels, ou philosophiques, ou métaphysiques, ou occultes, que ça devient difficile pour l'Homme d'avoir ou d'exercer son droit. Son droit très très unique de regarder dans la chose et de l'évaluer par rapport à lui.
On a tendance à regarder la chose, point final, et de se l'accaparer la chose, au lieu de regarder dans la chose et de l'évaluer par rapport à soi, nous d'abord étant la grande chose. C'est l'Homme lui-même dans son caractère unique qui est la grande chose. Donc l'Homme n'a pas à regarder la chose et aller se l'accaparer, il faut qu'il regarde dedans. Il faut que ça fasse son affaire, sans ça il est “magnétisé” par la chose, c'est ça le problème de l'Homme. Ça fait partie de la pollution du mental.
DM : On dit souvent d'une personne qui a de l'identité qu'elle est magnétique. Est-ce qu'être magnétisé par quelqu'un qui a de l'identité, c'est moins dangereux qu'être magnétisé par quelqu'un qui est trop dans la personnalité ?
BdM : Là, je ne peux pas entendre votre question parce qu'il y a d'autres choses que je voulais vous dire, ça fait que mon mental... Mais je reviens à votre question dans une minute. Il y a une personne en France, une grande personne, un grand bonhomme en France qui a dit... Ça, c'est venu à mes oreilles, qui a dit qu'il voulait faire une œuvre sur le silence, il voulait écrire une œuvre sur le silence. Alors quand c'est venu à mes oreilles qu'il voulait écrire une œuvre sur le silence, la vibration m'a mise en opposition avec ça, l'esprit critique.
DM : La conscience critique !
BdM : Puis à ce moment-là, ben, j'ai dit : “mais ça n'existe pas le silence, le silence c'est simplement l'aspect astrospirituel d'une très très grande voyance intérieure, d'une grande communication mentale, ça n'existe pas le silence”. Puis ça, pour dire qu'une fois que l'Homme a de la conscience critique, il ne peut plus se faire dire des choses, puis les prendre comme ça ! Si je n'avais pas eu de conscience critique, ce grand bonhomme là que je respecte énormément, qui est un des grands exégètes en France, aurait dit : “bon, ben, je vais écrire une œuvre sur le silence”, je ne l'aurais pas apostrophé, il aurait fait son œuvre, il aurait dit ses choses, alors que là, en disant : “le silence ça n'existe pas”, puis en developpement de l'idée de tout ça, à ce moment-là ça l'a amené à ne pas écrire l'œuvre.
Ça fait que c'est très très important de comprendre l'esprit critique, et on l'a tous, l'esprit critique. Et l'Homme l'aura à un niveau très très développé un jour. Par contre, pour pouvoir dire à un Homme :“ça n'existe pas le silence”, que le concept du silence est un concept presque universel, et qu'il convient presque à toutes les politiques spirituelles de la Terre, tu es dans une situation presque seul, de grande solitude, par rapport à une sorte de pollution spirituelle. Puis tu es obligé de faire sauter cette forme-là si tu veux aller plus loin dans la libération de ton propre rayon d'énergie.
Donc à ce moment-là, ça demande pour un être qui veut exercer ce droit-là, à la conscience critique, ça demande un grand focus mental, pas d'émotion dans le mental, il faut que tu sois réellement dans ta vibration, dans ton énergie, à ce moment-là l'Homme a de la conscience critique. Mais la raison que je vous donne cet exemple-là, c'est pour vous démontrer que l'Homme découvrira un jour que les niveaux de pollution sur la Terre peuvent être très sophistiqués, comme le silence, puis...
DM : Ça peut être très près de la vérité ?
BdM : Exactement, puis à ce moment-là si l'Homme n'a pas suffisamment de conscience critique, donc techniquement de critique absolue, il demeure presque complice à la pollution spirituelle de la planète. Puis c'est ça que l'Homme conscient, éventuellement, s'invitera à éliminer, à laisser.
DM : OK. Est-ce que l'Homme conscient, lorsqu'il met en mouvement ou en vibration, finalement, sa conscience critique, a toujours un objectif ?
BdM : Non ! Dans une conscience critique, il n'y a aucun objectif. La conscience critique, ça fait partie du processus créatif qui résulte du lien de l'Esprit avec l'âme. Autrement dit plus l'âme est dégagée de la mémoire, moins l'âme est astralisable, plus l'Esprit peut pénétrer et mettre l'âme en vibration. Et à ce moment-là, l'ego au niveau du mental, autrement dit l'humain, si vous voulez, est capable de transposer dans sa réalité des principes, donc des aspects d'une science qui est universelle, puis de s'instruire lui-même de quelque chose.
Si l'Homme n'est pas suffisamment traversé par sa propre lumière, donc son Esprit, parce que l'âme est trop puissante parce qu'il est trop spirituel, à ce moment-là il ne peut pas développer une conscience critique, donc il ne peut pas ultimement, faire vibrer cette critique, cette conscience mentale qui est capable d'être absolument critique. C'est très important pour un être humain d'avoir ou d'accéder un jour à la critique absolue.
Dans l'involution, on ne nous a pas permis d'accéder à la critique absolue, parce qu'on était toujours piégé par le principe du vrai et du faux, la relativité des valeurs, ainsi de suite. Mais un jour l'Homme va entrer dans des plans de conscience mentale où la vérité... Où le vrai et le faux seront totalement dominés par le Réel. Quand le vrai et le faux seront dominés par le Réel, le vrai et le faux, en tant qu'expression extraordinaire de la conscience planétaire sera totalement éliminée, et l'Homme rentrera dans la Genèse du Réel.
L'Homme pourra connaître les mystères, l'Homme pourra comprendre les mystères, l'Homme pourra s'inviter lui-même à la table de sa propre conscience, c'est-à-dire définir la réalité par rapport à sa fusion, donc définir la réalité par rapport à des niveaux d'intelligence qui ne sont pas planétaires, qui ne sont pas basés sur l'expérience de l'Humanité, qui ne sont pas basés sur la mémoire de la race, qui ne font pas partie du karma de la race, du karma de la nation, ainsi de suite. L'Homme sera libre. C'est ça la conscience supramentale.
Puis finalement, l'Homme rentrera dans ce qu'on appelle la conscience des cellules où l'Homme aura la capacité, à cause de son mental totalement éveillé, de faire vibrer ses corps subtils, et il fera vibrer ces corps subtils là jusqu'au niveau du cellulaire, c'est-à-dire qu'il pourra électrifier son être sur le plan matériel et ne jamais être pollué par les atmosphères qui font partie de son expérience planétaire.
DM : Un des éléments de pollution qu'on reconnaît dans notre expérience humaine, en tout cas, qui est très près de notre quotidien, c'est les effets quasi constants de la critique de l'extérieur sur notre personne, sur nos agissements, sur nos décisions. On est pollué radicalement par toute cette critique, cette continuelle forme de jugement sur notre être. Et un individu qui développe son centre de gravité est obligé de confronter ça. Est-ce que deux êtres conscients échappent à cette critique de leurs agissements, de leur processsus décisionnel ?
BdM : Vous voulez dire deux êtres conscients entre eux ?
DM : Est-ce que deux êtres conscients, disons, qui ont l'un, un agissement qui diffère de celui de l'autre, parce qu'il y a des fonctions qui peuvent être différentes, est-ce que ces êtres-là peuvent échapper à cet effet d'évaluation, de jugement, et de critique dont il n'est pas conscient ?
BdM : Bon, ce qui se produit chez deux êtres conscients, c'est qu'au lieu de faire la critique subjective dont vous parlez, ce qu'ils vont faire, ce sont des études.
DM : Mais ça prend du temps une étude !
BdM : Oui, ça prend du temps, parce qu'une étude ça demande une capacité de l'ego de pouvoir ajuster suffisamment la parole pour que l'autre qui la reçoit, la reçoive d'une façon créative. Autrement dit on peut dire n'importe quoi à un être humain, s'il sent qu'on lui dit une chose pour éclairer la chose, au lieu de le juger. Parce que c'est évident que deux êtres conscients... Bon, chez deux êtres conscients, il y en a toujours un qui est plus conscient que l'autre. On n'est pas des livres de beurre, hein !
Bon, donc il y en a toujours un qui est plus conscient que l'autre, puis souvent, surtout chez les êtres qui sont très conscients, celui qui est plus conscient que l'autre va atteindre des niveaux, va atteindre des registres de conscience tellement subtils, précis, très très précis que, s'il parle à l'autre, à ce moment-là il peut facilement faire des études de l'autre. Mais la vibration est tellement éthérée, il n'y a tellement plus de personnalité là-dedans, c'est tellement plus d'ego, c'est tellement transparent, qu'à ce moment-là ça devient intéressant pour l'autre d'écouter ce que l'autre a à dire de lui, parce que l'autre fait une étude.
Ça fait que si on bénéficie d'un être qui est capable de faire une étude objective de soi, à ce moment-là on grandit très vite en conscience, parce que cet être-là a la capacité presque de changer notre vibration, et automatiquement de nous mettre sur un mouvement de conscience personnelle qui va nous amener facilement à voir des choses qu'on n'aurait pas pu voir pendant des années de temps. Mais ça, c'est des études ! Il va falloir que l'Homme un jour soit capable de faire des études, et quand l'Homme fera des études, à ce moment-là l'Homme ne fera plus de jugement. Dans l'involution, on juge. Quand on parle de quelqu'un, on juge l'autre, tandis que quand l'Homme sera conscient, il ne va pas juger l'autre, tu ne peux pas juger un Homme quand tu es conscient, mais tu es capable de faire une étude.
C'est comme si ta voyance, elle transperce. Ta lumière elle passe à travers l'âme, puis l'âme n'est plus capable parce qu'elle est suffisamment transmutée, l'âme n'est plus capable d'animaliser cette vibration-là, donc là, il n'y a plus de territoire, il n'y a plus de...
DM : D'ascendance ?
BdM : Oui, il n'y a plus d'ascendance, puis c'est intéressant d'entendre quelqu'un nous expliquer, c'est merveilleux d'entendre quelqu'un nous expliquer, mais il faut que ça soit réellement très très clair, net, il ne faut pas qu'il y ait d'ego, il faut qu'il y ait de la transparence. Ça fait que l'Homme fera de l'étude, il ne passera plus de jugement sur l'Homme.
DM : Qu'est-ce qui pourrait empêcher que deux êtres puissent faire une étude ?
BdM : Ce qui empêcherait deux êtres de faire une étude, ça serait leur inhabilité d'accéder à un certain taux vibratoire, autrement dit ces êtres-là auraient plus une conscience psychologique, qu'une conscience psychique.
DM : Donc ils seraient plus dans la critique que dans la conscience ?
BdM : Ils seraient plus dans la critique subjective que dans l'étude, dans l'évaluation à partir de leur conscience du plan mental.
DM : Donc est-ce qu'il y aurait danger de se polluer mutuellement ?
BdM : À ce moment-là, il y aurait une pollution mutuelle, oui.
DM : OK. Donc c'est un tout ou rien, si je comprends bien. Ou tu es dans une conscience critique, puis là tu aides l'autre à voir clair, ou tu tombes carrément dans le jeu de la critique, puis tu pollues plus l'autre dans sa perception de lui-même ?
BdM : Oui, c'est un tout ou rien, par contre c'est un processus, il y a un temps. L'Homme ne peut pas passer d'une conscience psychologique à une conscience psychique de même là, t'sé, à moins de vivre une fusion instantanée. Donc l'Homme passe d'une conscience psychologique, graduellement il en arrive à une conscience psychique.
DM : OK. Est-ce que dans la conscience, on va dire “critique psychologique”, il y a quelque chose de valable à retirer là-dedans ?
BdM : Dans la conscience critique psychologique, en réalité il n'y a rien de valable parce qu'il n'y a rien de réel !
DM : Donc tout est désinformation ?
BdM : C'est tout de la désinformation !
DM : Parce que c'est basé sur l'évaluation ?
BdM : Parce que c'est basé sur une perception qui est toujours en fonction de soi-même.
DM : Ben, vous avez dit tout à l'heure que...
BdM : En fonction de soi-même, le soi-même, l'ego. Ce n'est pas en fonction d'une lumière, c'est en fonction de l'ego, c'est de la territorialité. Je vais vous donner un exemple, bon ! Si on veut être créatif, on peut dire facilement : “bon, ben, monsieur Daniel Ménard, c'est un homme très intelligent”. Bon ! Pour un ego, de dire : “monsieur Daniel Ménard, c'est un homme très intelligent”, ce n'est pas évident, parce qu'en disant que monsieur Daniel Ménard, c'est un homme très intelligent, c'est comme si, soit qu'on le flatte ou soit qu'on a peur de lui, ou soit qu'on veut lui attirer des faveurs... Alors que si on est dans une conscience critique et qu'on dit : “bon, ben, Monsieur Daniel Ménard c'est un homme très intelligent”, c'est une évaluation vibratoire, c'est vibratoire, ça n'a rien à faire avec la personnalité.
C'est l'Esprit à travers l'homme, donc la personne qui étudie l'homme, donc en étudiant l'homme, on voit, puis on dit : “bon, ben, l'homme est très intelligent”, mais il y a de la transparence là-dedans, ce n'est plus de l'ego pour une raison ou une autre. Alors on n'arrive pas à cette conscience critique là objective facilement, parce qu'on est quand même des êtres terrestres, on est des êtres “insécures”... On est des êtres... On est “beaucoup d'âme”, on est “beaucoup de mémoire”, on est “beaucoup d'insécurité”, ainsi de suite. Mais quand l'Homme aura dépassé ça, et que l'Homme sera capable de faire des études de l'Homme, de dire : “bon, ben lui, c'est un être très intelligent, cette personne-là c'est un être... telle affaire, telle affaire, telle affaire”, à ce moment-là tu tombes dans ce que j'appelle...
DM : Le non-conflictuel ?
BdM : C'est l'étude de l'Esprit, c'est l'Esprit. Ça fait que si tu vas par en dedans, puis que tu dis : “c'est vrai que Daniel Ménard est très intelligent”... Ça va dire “oui”. Puis si tu vas encore par en dedans, tu dis : “est-il si intelligent que ça”... Ça va dire : “très très intelligent”. Puis si là, tu veux jouer, tu vas dire : “mais est-il plus intelligent que moi”... Ça va dire : “chacun a son intelligence, chacun sa sorte d'intelligence”, vous comprenez ? Ça fait que l'Esprit, c'est toujours objectif.
DM : C'est ça, ce n'est jamais comparatif ?
BdM : Ce n'est plus comparatif, ça fait que l'ego n'est pas capable d'aller chercher une basse vibration, de dire : “bon, ben, est-il plus intelligent que moi”... Parce que là tu tombes dans la subjectivité, l'Esprit ne répond pas de même, l'âme, oui. L'âme va dire : “ouais, il est plus intelligent que toi ou t'es plus intelligent que lui”. Ça, c'est l'âme, le petit territoire, il y a une “game” qui se joue... L'astral ! Tandis que l'Esprit va dire : “chacun son intelligence”. L'Esprit ne répond jamais comme l'âme, l'Esprit ne répond jamais comme les entités astrales.
DM : OK.
BdM : L'Esprit déjoue toujours l'ego. Quand tu es habitué à ça, ben là, ça commence à être intéressant de savoir comment est-ce qu'il est monsieur ci, comment est-ce qu'elle est madame untel, ça fait que là tu commences à avoir une évaluation objective de l'Homme, donc tu commences à faire des études.
DM : L'instinct, on parle souvent d'instinct animal chez l'Homme, est-ce que l'instinct en soi, c'est de la pollution d'âme ou c'est quelque chose qui doit se brûler au cours d'une conscientisation ?
BdM : L'instinct c'est pervers parce que ça fait partie de la conscience animale, c'est très important l'instinct, parce que ça sert à des niveaux inférieurs, au niveau des mécanismes de défense c'est très utile, mais si on regarde l'instinct en tant que paramètre d'investigation de la réalité, c'est très pervers parce que l'instinct ne veut pas, ne peut pas donner à l'Homme la mesure de sa lumière. L'instinct va toujours chercher à garder l'Homme dans l'astral. L'instinct va toujours chercher à garder l'Homme dans des registres de conscience où s'entretient l'ambition... La crainte, la peur, l'oisiveté, papapapapapa... L'instinct est totalement en “collusion” (connivence) avec la personnalité, alors que l'intelligence intégrale, la critique absolue, la conscience critique ne traite pas dans ces registres-là. Ça ne traite pas avec les registres de l'instinct. C'est l'intelligence intégrale !
DM : Donc si je comprends bien, l'évolution d'un individu, elle est accessible à la vibration quand il a brûlé ses instincts ?
BdM : L'évolution de l'individu est proportionnelle à la transmutation de ses corps subtils, ce qui équivaut à brûler ce que vous appelez “des instincts”, qui sont techniquement des registres de l'âme à différents niveaux, mais des registres... Tout ce qui est instinct, ça fait partie de l'âme, ça fait partie des mémoires, ainsi de suite. Il y en a des aspects qui sont utiles, que l'Homme peut conserver pour des raisons de défense, mais il y a des aspects qui sont totalement inutiles et qui sont, sur le plan social, sur le plan psychologique, sur le plan philosophique, sur le plan des idées, extrêmement retardataires, parce que... Que l'Homme se protège au niveau animal par rapport à des forces purement animales, comme un lion qui arrive devant toi ou un chien enragé, okay les instincts !
Mais que l'Homme se protège par rapport à l'Homme avec une extension de ces instincts-là dans des sphères sociologiques, dans des sphères philosophiques, dans des sphères spirituelles, dans des sphères religieuses, le Juif qui se protège contre l'Arabe ou l'Arabe qui se protège contre le Juif... T'sé ! À ce moment-là ça devient très très néfaste, parce qu'on tombe dans des états seconds souvent de fanatisme, on tombe dans des guerres de territoire, on tombe, dans le fond, dans des consciences expérimentales tellement aveuglantes que ça fait partie de ce qu'on appelle la conscience planétaire de l'ego.
Un jour, l'Homme veut sortir de ceci et rentrer dans une conscience intégrale, c'est-à-dire une conscience qui est capable de composer avec des instincts pour des mécanismes de défense, là où l'œil est plus bête que la main, ou la main est plus bête que l'œil. Mais quand tu tombes dans des régions où l'Esprit doit fonctionner, la philosophie de la pensée, l'idéologie, ainsi de suite, là l'Homme a besoin de mettre de côté ses instincts puis de devenir un petit peu plus réel.
DM : Si je comprends bien, on n'a rien contre le phénomène de l'instinct à condition qu'il reste dans des registres physiques ou vitaux, mais quand ça s'en va dans des domaines qui touchent l'intellect ou le mental, comment l'individu peut conserver le caractère, je dirais, nécessaire de l'instinct pour se protéger du froid, ces choses-là, et s'en dégager pour les ressources mentales ?
BdM : En éliminant la crainte.
DM : C'est la crainte !
BdM : Oui. Si l'Homme utilise la crainte au niveau instinctuel dans des registres de vie inférieurs, c'est normal, tu t'en vas dans la jungle mais il faut que tu te protèges contre les lions. Mais si l'Homme, en relation avec l'Homme, garde la crainte qui est un instinct, garde la crainte qui est un instinct sophistiqué, très très sophistiqué, à ce moment-là, ben, l'Homme ne peut plus développer par rapport à l'Homme, des mécanismes de conversion de son énergie suffisamment sophistiqués, pour pouvoir entretenir la critique absolue ou même développer l'étude.
Ça fait que si moi, je rencontre un Japonais ou si je rencontre un Chinois, ou je rencontre un Arabe ou si je rencontre quelqu'un dans le monde, là c'est évident qu'à cause de ma patience, puis ma voyance, je suis capable de faire des choses, puis dire, faire une critique absolue de ces races-là sans troubler les esprits, parce que maintenant, je suis habile à réellement contrôler mon énergie. Mais si je n'avais pas cette capacité-là de le faire, à ce moment-là ces individus-là ne pourraient pas bénéficier d'un autre taux vibratoire, parce que j'aurais trop d'instinct, il y aurait trop de territorialité, je ne serais pas suffisamment mental pour pouvoir amener à l'Homme, donc à la cinquième race-racine, des éléments qui pourraient le libérer de son karma planétaire.
DM : Est-ce que c'est l'instinct qui rend l'individu raciste ?
BdM : Oh ça c'est intéressant ! Oh oh ! Ce qui rend l'individu raciste, il y a trois, quatre réponses à ça. Ce qui rend l'individu raciste, c'est son incapacité premièrement, de séparer sa réalité sociologique d'une réalité sociologique inférieure avec laquelle il n'a rien à faire.
Autrement dit, je vous donne un exemple. Supposons que je vis dans un environnement qui est à la mesure de ma civilité ou de ma civilisation, j'ai une maison, je fais des petites fleurs, mes petites cultures, c'est propre. Puis à ce moment-là, il y a un individu qui vient d'une autre race qui n'est pas habitué à des petites maisons, des petites fleurs, ce n'est pas des petites maisons, des petites fleurs pour eux autres, ce n'est pas leur affaire, ça c'est notre affaire, c'est mon affaire. Je fais partie d'une race qui aime ça, mettre des petites fleurs, des petites barrières blanches... Ça fait que l'autre il arrive, puis il loue la maison à côté, puis lui, ce n'est pas des petites fleurs qui l'intéressent, c'est un petit peu de fumier, il y a d'autres choses ! À ce moment-là si je ne suis pas assez intelligent pour déménager, là je vais devenir raciste.
DM : OK.
BdM : Si j'étais assez intelligent pour déménager parce qu'il y a bien des places, à ce moment-là je laisse la chance à lui de vivre... D'ailleurs, il va amener sa famille, puis ses cousins, parce que ça se développe cette affaire-là. Ça fait qu'un jour, ça va être rien que des “petites merdes” autour, ça fait qu'un jour il va falloir que je déménage, “anyway” ! Mais si je déménage tout de suite, ben, à ce moment-là je m'empêche de faire beaucoup d'angoisse.
DM : Oui, mais vous êtes arrivé le premier !
BdM : Arrivé le premier, ça n'existe pas, c'est de la territorialité ça ! Vous ne pouvez pas empêcher le mouvement expansionniste matériel des humanités. À ce moment-là tu déménages, il y a toujours de la place. Quand il n'y aura plus de place sur la Terre, on ira sur la Lune, on ira sur Mars, il y a toujours une place, mais il faut que tu sois assez intelligent pour déménager.
DM : OK.
BdM : D'ailleurs, la capacité de déménager, le choix de déménager, l'avantage de déménager, le pouvoir de déménager, c'est probablement un des grands aspects de la liberté humaine sur la Terre. Si tu ne bénéficies pas de tout ça, si tu ne veux pas déménager parce que t'es “pogné” dans les lois de territorialité, puis tu ne réalises pas qu'avec le temps, il va y en a voir soixante-quinze autres qui vont amener leur petite “merde” à côté, à ce moment-là tu n'es réellement pas intelligent.
Ça, c'est comme un gars qui vit dans un building, tu te loues un appartement, puis c'est tranquille, tout va bien... D'ailleurs je vais vous dire, moi je me suis construis une maison au Mexique voilà bien des années, je m'étais fait construire une maison au Mexique pour me reposer, c'était dans le désert, c'était tranquille, il y avait des cactus, personne, je voyais la mer de chez nous. Puis j'ai toujours le malheur, moi, de trouver des beaux “spots” quand je voyage, mais je ne suis pas tout seul, il y en a bien du monde qui aime ça des beaux “spots”.
Ça fait qu'un jour, il y a un gars qui arrive, puis il se construit une maison, puis un jour, là c'était pas pire, il s'installe là... Puis il s'installe là. Puis quand je suis retourné voilà bien des années plus tard, je suis rentré dans ma maison, puis là je regardais, je ne voyais plus rien, je voyais la maison du gars en avant, je voyais la maison du gars à côté qui venait du Texas qui s'était construit une maison plus haute que la mienne, qui voyait dans ma cuisine. Je voyais le gars à gauche qui s'était fait construire une tour d'eau avec une maison par-dessus, il voyait totalement dans ma cuisine !
Ça fait que finalement, c'est inutile pour moi de dire : “bon, ben, ces gens-là ne sont pas gentils, ils ne devraient pas venir amener leur petite merde à côté de chez nous, ils devraient me demander la permission”, comprends-tu ? Ça fait que ce que j'ai fait, j'ai vendu ma maison, comprends-tu ? Pour me trouver un autre endroit dans le monde, calme comme avant. Ça fait qu'à ce moment-là, ben, déménager c'est le choix de l'Homme, ça fait partie de notre liberté civile.
Si on était dans des systèmes socialistes comme en Russie, le gouvernement te donne un appartement là, il faut que tu vives là, sans ça tu t'en vas en Sibérie, là ce n'est pas pareil ! Mais ici, le gars s'installe à côté de chez vous, il a le droit, à moins que sa musique défonce, passe à travers les murs, puis qu'elle soit tellement forte que réellement elle fasse du gros tonnerre de Brest ! Là, tu peux faire intervenir la loi.
Mais techniquement, le monde, il ont le droit de faire leur petit... T'sé, le gars il peut jouer son petit rock. Moi rien que le fait d'entendre un petit peu de rock, ça va me mettre en vibration, tandis que toi tu vas entendre un petit peu plus de rock, ça ne te dérangera pas. Il y a du monde dans la salle, ils vont entendre un petit peu de rock, ils vont même rocker dans la maison ! (rires du public).
Mais moi, “tabarnack”, il n'y a personne qui va mettre un petit peu de rock à côté qui va me “rocker” dans ma maison ! Moi je rentre dans ma maison avec ma musique, je ne veux pas me faire “rocker” dans ma maison avec la musique d'un autre. Ça fait qu'à ce moment-là je déménage, je m'assure d'avoir des gros murs, comprends-tu ? (rires du public). Ça fait que c'est une affaire d'intelligence.
DM : Oui, je comprends. De la façon que vous parlez, cette mobilité-là de l'intelligence, ça améliore constamment sa conscience ?
BdM : Automatiquement.
DM : Donc d'être nomade, ça ne devient pas... Tu n'es pas victime dans ce cas-là ?
BdM : Ce n'est pas que tu es nomade, c'est que tu te déplaces, tu as la capacité de te déplacer.
DM : Oui, mais c'est parce que si on est toujours tassé par les...
BDM : Je vais vous donner un exemple. Moi je vis dans le Nord, je vis à Ste-Adèle, puis je m'étais acheté une propriété voilà bien bien des années, puis il fallait que j'aie la paix, ainsi de suite... Papapapapa... OK. Puis je ne voulais pas avoir n'importe quel voisin moi. Ça fait que finalement, j'ai acheté une petite maison, puis j'ai dit à quelqu'un que je connaissais, à côté de ma maison : “j'ai une belle petite maison à vendre pas chère”... Elle l'a achetée. Puis j'ai dit, l'autre petite maison qui est à côté de chez nous : “tu devrais vendre à ton frère, le Président de Bell Canada”. Ça fait qu'il l'a achetée, pas chère. Ça fait qu'ils ont tous acheté une petite maison à coté de chez nous pas chère !
Moi j'ai la paix depuis ce temps-là ! (rires du public). C'est intelligent. Tandis que là, si j'avais eu des “rockeux”, j'aurais vendu ma maison ou je l'aurais mis en feu, mais j'aurais fait quelque chose, je n'aurais jamais pu vivre là, t'sé, à cause de ma sensibilité. Ça fait que je m'étais organisé parce que j'étais intelligent, de dire : “bon, ben, okay, tu as une chance d'acheter cette petite maison là pas chère, puis lui, ton frère, il a une chance d'acheter aussi une petite maison pas chère de l'autre côté”... Ça fait que là, j'ai des “chums” (copains) à côté. Ça fait que c'est ça que je veux dire.
DM : Oui, je comprends. Mais fondamentalement, la conscience n'est pas raciste, mais ça ne supporte pas une différence ?
BdM : La conscience, fondamentalement, ce n'est pas raciste mais ça ne supporte pas trop trop longtemps une différence quand c'est très très à fleur de peau. Et c'est ça qui crée le racisme chez les gens qui ne sont pas intelligents. Ce qui crée le racisme chez les gens, autrement dit le racisme chez les gens, est créé par le fait qu'ils ne sont pas capables de prendre conscience intelligente qu'il y a de la différence dans la conscience. Tu ne peux pas empêcher un type... Bon ! Comment est-ce que je peux dire ? Tu ne peux pas empêcher un Homme d'une autre race de vivre sa vie...
DM : Sa culture !
BdM : Sa culture, sa sensibilité ! Mais tu peux devenir conscient de la différence, pas en terme de valeur, simplement de la différence. Ça fait que si tu n'es pas capable de te déplacer par rapport à la différence, à ce moment-là tu vas devenir raciste, ça va te jouer sur les nerfs.
DM : Comment ça se fait, Bernard, qu'il y a des gens qui sont capables, comme se marier à peu près à tous les types de culture ?
BdM : Ah ! Ça, c'est intéressant ! Les gens qui sont capables de se marier à tous les types de culture, c'est parce qu'ils ne sont pas suffisamment dans leur identité pour prendre conscience d'eux-mêmes. Donc ils ont plutôt une conscience sociologique, une conscience sociale. Un Homme conscient n'a pas de conscience sociologique, une conscience sociale, il a une conscience critique. Puis il vit beaucoup par rapport à l'harmonie, il vit beaucoup par rapport à la paix, il vit beaucoup par rapport à sa réalité, ainsi de suite. Donc un être conscient, ce n'est pas très très social, ce n'est pas antisocial, ce n'est pas asocial, mais ce n'est pas très social, parce que la conscience sociale sur la Terre est très peu de ce qu'elle devrait être.
DM : On ne pourrait pas dire, exemple, dans toutes les nationalités...
BdM : Laissez-moi finir, je vais ajouter à votre affaire, parce que... Si tu n'es pas dans ton identité, puis si tu as des problèmes d'identité, puis si tu es à la recherche d'identité, si tu n'as pas d'argent, puis la vie est dure, puis tu fumes du “pot”, tu fumes de la drogue, je ne sais pas moi, tu sniffes de la coke, tu vas aller dans des milieux où il y a des jaunes, des noirs, des blancs, des verts, puis des bleus !
DM : Si t'es mêlé dans ta tête, tu te mêles à tout le monde !
BdM : Si t'es mêlé dans ta tête, tu vas te mêler à tout le monde, parce qu'une fois que tu es mêlé dans ta tête, en te mêlant à tout le monde tu as l'impression de ne plus être mêlé dans ta tête, parce que le monde (les gens) qui sont mêlés dans leur tête, qui sont en relation avec tout, dans un milieu comme ça, te sert de couverture.
DM : Ah ! OK. OK.
BdM : Mais si tu n'es pas mêlé dans ta tête, puis que tu as suffisamment d'identité pour réellement reconnaître les éléments structurels de ta vie personnelle à tous les niveaux, mental, émotionnel, vital et physique, puis tu rentres dans ces milieux-là, automatiquement tu vas sentir quoi ? Tu vas sentir que c'est des enfers, que c'est des mondes totalement cahin-caha, que c'est des mondes qui sont totalement à l'envers, que c'est des mondes qui sont totalement astralisés. Ça fait que c'est évident que tu ne vas pas avoir tendance à te mélanger là-dedans, pourquoi ? Parce qu'il n'y a rien là-dedans pour te nourrir. Tandis que quand tu es mélangé dans ta tête, si tu veux fumer de la coke... Ça se fume-t-il ? Ça se sniffe ! Si tu sniffe de la coke, tu ne vas pas à l'oratoire St-Joseph (rires du public) ! Tu vas à l'endroit particulier où on fume de la coke !
DM : Oui, c'est ça !
BdM : Ça fait qu'il y a des milieux expressément construits pour telle sorte d'astralité, ça fait que tu ne peux pas te mélanger facilement à ces environnements-là.
DM : Les gens... On parle de voyager à travers le monde, quand on voyage à travers le monde, qu'est-ce qu'on peut faire avec la conscience critique quand on voyage ?
BdM : Quand on voyage à travers le monde, avec la conscience critique, on s'aperçoit qu'on va simplement chercher ce qui est beau puis intéressant, puis créatif, puis utile, puis c'est temporaire. Puis on est obligé de revenir chez nous. Moi je voyage beaucoup à travers le monde, on va prendre des villes comme Paris, par exemple, c'est bien le fun d'aller à Paris, je vais à Paris... Prrrrot... Puis c'est intéressant Paris, il y a des belles choses, c'est une grande ville Paris.
Mais vivre à Paris, ce n'est pas une vie pour moi, pourquoi ? Parce que je n'aime pas les Français (rires du public). Parce que les Français c'est des “mal engeulés”. Parce que les Français, c'est du monde qui ne sont réellement pas du monde, tellement que le gouvernement est obligé à leur dire que ce n'est pas du monde, pour que le tourisme grandisse, se développe !
Ça fait que quel plaisir tu peux aller quand tu vas dans un pays comme ça, puis que tu viens en contact avec du monde qui ne sont pas du monde dans les services publics autres qu'aller au Louvre, visiter, manger, bouffer ! Mais quand tu as fini, puis que tu reviens au Québec, quand tu reviens au Québec, de l'Europe, tu reviens au Québec de Paris, tu reviens dans ton petit patelin, tu dis : “on est bien chez nous”... Pourquoi est-ce que tu penses que tout le monde dit : “on est bien chez nous”, quand ils reviennent de voyage ? Parce que quand vous allez en voyage, vous allez goûter de certaines choses, temporairement c'est le fun, mais vous n'êtes pas capables de faire de cet endroit-là votre permanence, votre point permanent, parce qu'il y a des côtés astraux qui ne vous conviennent pas en tant que personne. Ça fait que tu reviens. C'est bon de sortir mais c'est bon de revenir !
Tandis que s'il y avait des pays où il y avait une relation, il y avait un grand équilibre entre ta conscience et ces éthers-là, ça serait facile d'aller là puis t'implanter, mais ce n'est jamais facile de même, surtout dans des pays qui sont très complexes comme la France, ainsi de suite, ce n'est jamais facile de même ! Pourquoi ? Parce qu'il y a des différences.
DM : Est-ce que de l'identité, ça s'implante partout sur la planète ?
BdM : Oui, mais je vais revenir encore un petit peu parce que vous me posez des questions qui me... Là, on est en 1995, ce qui se passe dans le monde, ce n'est pas un cadeau, ce n'est pas comme en 1955 après la deuxième guerre mondiale où tout pétait là... Elvis Presley était le king... On était dans les clubs, puis on dansait, puis on se collait, puis on était content, on était heureux, là les temps ont changé. Il y a beaucoup de violence psychologique maintenant !
Dans ce temps-là, il n'y en avait pas de violence psychologique, on était dans la période de l'innocence, ça fait qu'aller en France dans ce temps-là, ce n'était pas pareil ! On n'était pas séparé. Aller au Maroc dans ce temps-là, ce n'était pas comme aujourd'hui, ça fait que le dépacement de ton pays dans ces autres pays-là, ce n'était pas pareil. Tandis qu'aujourd'hui, quand tu te dépaces dans les autres pays, il y a une grosse différence depuis vingt, vingt-cinq ans. Le tourisme a détruit, dans un sens, l'atmosphère des pays qu'on visite, parce que c'est devenu une affaire d'argent.
Tandis que dans le temps, tu visitais les pays, tu venais en contact avec les pays, les gens, l'âme du pays, les gens... Le peuple te recevait comme dans sa normalité. Tandis que maintenant, le peuple ne te reçoit plus dans sa normalité, parce que que tu viennes, que tu ne viennes pas, il y a quelqu'un d'autre qui va venir, puis ils vont laisser tomber leur “cinq pièces américains”, puis c'est ça, leur “bottom-line” (ligne de fond,) c'est leur “cinq pièces américains” ! Ça fait que ça change bien des choses ça, dans une génération ou dans une période de trente ou trente-cinq ans de vie.
Ça fait que moi, voyager aujourd'hui, je n'ai plus le même plaisir que j'avais voilà vingt-cinq, trente, trente-cinq ans. J'ai emmené ma femme au Maroc voilà quelques années, puis j'ai voulu la ramener parce que j'ai connu le Maroc quand j'étais jeune, quand j'étais étudiant, puis ce n'était plus le même Maroc, ce n'était plus la même chose ! Le tourisme ! Pourtant le tourisme, c'est bien important parce que sur un plan sociologique, le tourisme établit des liens entre les nations.
Mais sur le plan de l'expérience personnelle, sur le plan de la chaleur humaine, le tourisme a fait sortir de la conscience des peuples qui sont visités, beaucoup de pus ! Moi j'ai connu le Mexique quand j'étais petit gars, puis le Mexique, quand j'étais petit gars, ce n'est pas le Mexique d'aujourd'hui. Il y a la drogue qui est rentrée là-dedans, il y a la musique, le fameux rock, ça fait que c'est rendu très très bordélique, le tourisme !
DM : Est-ce que dans le … On parlait de pollution, est-ce que ce qui attaque le plus le mental, c'est très problématique autour de l'argent ?
BdM : Oui, parce que l'argent, c'est, que vous le vouliez ou non, l'argent c'est la grande force qui fait tourner la Terre. Puis l'argent aujourd'hui, avec la télévision, les systèmes d'information, puis le développement de la richesse américaine, puis européenne, l'argent c'est rendu qu'à partir du point de vue des peuples pauvres, comme en Amérique du Sud, en Afrique, ainsi de suite, puis dans le “Pacific Rim”, l'argent c'est devenu la chose qui va permettre à ces peuples-là de se sortir du trou, de ce gouffre-là, mais à quel prix !
Puis ils vont le faire pour n'importe quelle raison, ils vont le faire à travers la drogue, donc l'argent c'est devenu réellement un outil de perversion, alors qu'auparavant, si on retourne quarante, cinquante ans dans le passé, l'argent c'était un outil de construction, on construisait avec l'argent. Tandis qu'aujourd'hui, l'argent c'est rendu un outil de construction aussi, mais aussi de grande perversion.
DM : Est-ce qu'il y en a qui peuvent penser qu'ils vont avoir de l'identité par le biais de l'argent ?
BdM : Vous ne pouvez pas avoir d'identité par le biais de l'argent. L'identité ça fait partie de la construction intérieure de l'Homme, c'est le résultat de la transmutation des corps subtils de l'Homme, de ses éthers, donc de son Esprit, puis de son âme. L'argent c'est simplement un outil qui facilite la vie dans ce processus-là et qui permet finalement à l'Homme de vivre son identité créativement d'une façon plus facile, plus aisée. Mais un Homme qui entre dans son identité, l'argent va venir, l'argent suit tout le temps.
Tandis qu'un Homme qui n'est pas dans son identité, l'argent est plus important. Puis c'est pour ça que, souvent, on dit : “L'argent ne fait pas le bonheur”. C'est vrai, puis c'est très vrai ! Alors que pour un être conscient, l'argent c'est très très... Moi si vous me demandez : “est-ce que ça m'intéresse l'argent”... Je trouve ça bien intéressant l'argent, je peux aller en voyage, je peux m'acheter une télévision, je peux m'acheter des paires de bottines, je peux acheter une cravate ! Ça fait que de l'argent pour moi, je trouve ça très très intéressant, mais parce que ça vient après ma conscience. Tandis que l'argent, quand ça vient avant la conscience, à ce moment-là, ben là, ça ne peut pas te rendre heureux !
DM : Donc ça veut dire qu'il faut avoir une conscience critique assez avancée pour être capable de traiter avec ce pouvoir-là finalement, qui est l'argent, pour pas être absorbé par son magnétisme ?
BdM : Sans ça, on est pollué parce que l'argent c'est un pouvoir. On peut faire des choses avec de l'argent qu'on... On peut canaliser notre conscience créatrice à travers l'argent. Si on n'a pas d'argent, on ne peut pas le faire, ça fait que l'argent c'est un outil mais il faut qu'il y ait conscience avant l'argent. S'il n'y a pas de conscience avant l'argent, à ce moment-là l'argent ce n'est plus un outil, c'est un instrument de perversion. Il y a des gens qui ont de l'argent, mais ils n'ont pas d'identité, donc ils ne sont pas heureux. Tandis qu'un Homme peut être très simple de vie, pas avoir beaucoup d'argent, mais de l'identité, puis il est bien. Puis s'il a de l'identité, il va en avoir plus d'argent avec le temps, parce qu'il va devenir créatif, ainsi de suite... papapapa... Parce que c'est comme ça que ça marche !
DM : Est-ce qu'il y a des personnes, Bernard, qui pourraient savoir profondément que de la conscience, ça permet d'aller chercher de l'argent ?
BdM : Si vous regardez la conscience à partir de ce point de vue-là, vous allez astraliser quelque part.
DM : Donc il ne faut pas faire ça dans cette intention-là ?
BdM : Ben non, c'est astral, t'sé, vous allez astraliser.
DM : Mais un des phénomènes de possession, si on peut dire, mais de pollution aussi sur le plan mental, c'est le fait d'enligner notre vie à régler les problèmes de survie, puis à donner beaucoup d'importance à l'argent, justement pour sortir de la survie, parce qu'on a l'impression qu'on est plus conscient si on n'est pas en situation de survie. Il y a beaucoup de gens, on dirait que c'est plus facile de penser qand t'as le ventre plein, dans un sens, que quand ça crie en dedans là, puis que t'es obligé de lutter ?
BdM : Ouais, mais ça... Je comprends ce que tu veux dire, mais ça, vous regardez ça du point de vue humain. Si vous regardez la conscience d'un point de vue universel, cosmique, ou si vous regardez la conscience comme étant le résultat d'un travail qui se fait à partir du double sur l'ego, à ce moment-là si vous avez bien de l'argent, ils peuvent vous le faire perdre ! Puis si vous n'en avez pas beaucoup, ils peuvent vous garder comme ça pendant bien bien longtemps, ça dépend du travail.
Mais au niveau de la conscience, quand on parle de conscience, chaque Homme vit le matériel de sa conscience en fonction de ce que l'Esprit a besoin au niveau du travail. Un type comme moi, par exemple, qui a vécu une grande fusion en 69, le choc à mes corps était trop grand pour avoir de l'argent. Si j'avais eu de l'argent, si ma famille avait été riche, par exemple, je n'aurais pas été capable de traiter ou de “dealer” avec de l'argent, parce que le choc état trop grand, donc j'étais trop dans des sphères.
Mais quand ça se tasse au cours des années, puis des années, puis des années, puis tu redeviens normal, puis tu intègres, tu redeviens comme avant la fusion, mais conscient, à ce moment-là tu recommences à traiter avec les matières profanes d'une façon intelligente. Mais quand tu es trop en voie de spiritualisation, quand tu subis des chocs de fusion comme j'ai vécus, l'argent tu ne peux pas “dealer” avec ça.
C'est trop loin de ton mental, tu es trop en contact avec les forces occultes, mais quand ça se normalise au cours des années là, puis tu redeviens bien normal, puis le contact avec les forces occultes il prend du recul en arrière, à ce moment-là les choses matérielles, la vie de tous les jours, ça prend de la position en avant, puis c'est là que tu commences à avoir de l'allure. Puis tu commences à construire avec ton argent, avec tes choses, puis tu commences à avoir une vie qui est balancée. Puis tu peux finalement, à ce moment-là, utiliser ta conscience créatrice à travers des formes, puis faire quelque chose de solide, puis de constructif.
DM : Diriez-vous que de la conscience critique, ça se développe autant chez l'individu pauvre que l'individu riche, ou s'il faut des conditions particulières pour avoir une conscience critique, réelle, vibratoire, comme vous l'expliquez ?
BdM : On ne peut pas catégoriser, “comment est-ce que l'Homme va vivre le contact avec sa source”... Ça dépend de lui. Il y a des Hommes qui, dans le monde, ont besoin d'avoir de l'argent pour faire des choses, il y a des Hommes qui, dans le monde, ont besoin de ne pas en avoir pour faire des choses. Ça dépend comment est-ce que l'Esprit voit la chose. Si vous discutez au niveau de votre Esprit, si l'Homme parlait avec son Esprit et lui dirait : “bon, ben, quand est-ce que je vais avoir de l'argent”... Il aurait une réponse.
“Est-ce que je devrais avoir de l'argent”... Il aurait une réponse. “Pourquoi je n'ai pas d'argent”... Il aurait une réponse... “Pourquoi j'ai tant d'argent”... Il aurait une réponse. L'Esprit aura toujours une réponse. Mais pour que l'Homme puisse travailler, traiter, bien utiliser ces choses, ces “argents-là”, ces énergies matérielles-là, il faut qu'il soit suffisamment intelligent. S'il n'est pas intelligent, ben, à ce moment-là ces choses-là font partie de son expérience. Donc il peut avoir bien de l'argent, mais il peut avoir beaucoup de souffrance “au boutte” (au bout). Alors que pour un être conscient, s'il a beaucoup d'argent, il a moins de souffrance physique “au boutte”.
DM : OK.
BdM : Parce que tout le travail au niveau psychique est fait. Autrement dit si ma belle-mère demain matin, elle me laissait un million, je ne ferais pas la folie avec le million que je ferais si j'étais inconscient.
DM : OK.
BdM : Parce que là, je suis intelligent ! J'utliserais cet argent-là de ma belle-mère de façon créative. Tandis que si j'étais inconscient, puis elle me laissait un million, probablement que je ferais des conneries.
DM : Donc le développement de la conscience, puis les conditions de vie matérielle dans lesquelles on est, il n'y a pas de parallèle à faire ?
BdM : Non. Ça dépend des individus.
DM : C'est ça, c'est un plan de vie karmique ça, le karma de l'un...
BdM : Ça fait partie de sa programmation.
DM : C'est ça !
BdM : Un Homme qui vit une fusion, comme moi j'ai vécu en 69, il faut qu'il soit totalement déculotté, tout est enlevé, la personnalité, la mémoire, ils t'enlèvent tout, mais à un certain moment donné, ils te redonnent tout. Mais ils s'arrangent pour t'enlever tout, pourquoi ? Parce qu'il y a un travail profondément transmutatif à faire. Tandis que l'Homme n'a pas à vivre ça. Ça fait que si l'Homme perd, c'est parce qu'il n'est pas intelligent.
Ça fait qu'un Homme qui se conscientise, puis qui perd son argent, c'est parce qu'il s'est fait astraliser quelque part, il n'a pas été intelligent quelque part. Il n'y a pas de raison que l'Homme perde, parce que l'Homme ne vit pas de fusion, l'Homme ne vit pas de transmutation suffisamment profonde pour que sa personnalité saute. Tandis qu'un initié, ça saute. Si j'avais été fusionné en 69, puis j'aurais déjà valu des millions, les millions auraient sauté ! Parce que là, c'est un “clean slate” (table rase). Tandis que l'Homme n'a pas besoin de vivre ça...
DM : Aujourd'hui, il n'a plus besoin de vivre ça !
BdM : Non. Quand l'Homme perd, c'est parce qu'il s'est fait astraliser.
DM : Mais ça peut faire partie de son expérience aussi ?
BdM : Ça fait partie définitivement de son expérience. Tu ne peux pas empêcher un Homme de... Tu ne peux pas blâmer un Homme pour pas voir clair ! Parce que voir clair, ça fait partie d'un processus, c'est tout à l'heure quand tu vas regarder en arrière, tu vas dire : “Ah” !
DM : Mais vous dites : “l'Homme n'a pas à perdre”, ça c'est l'Homme n'a pas à perdre parce qu'il a accès à une conscience ?
BdM : L'Homme n'a pas à perdre...
DM : Celui qui est conscient ?
BdM : L'Homme n'a pas à perdre s'il est intelligent. S'il n'est pas intelligent, il va perdre. Puis, pas être intelligent, ça veut dire que les corps ne sont pas ajustés, donc il est astralisable.
DM : OK. Donc c'est normal de perdre, c'est...
BdM : C'est normal de perdre parce qu'il est astralisable.
DM : OK. Donc c'est strictement quand on a... Comme vous, vous avez un niveau de conscience, aujourd'hui vous n'avez plus à perdre ?
BdM : Non, je ne perdrai pas.
DM : C'est ça.
BdM : Parce que je ne me permettrais pas de perdre. Parce que ça a été trop dur tout le travail, tandis que l'Homme lui, il s'astralise, il est spirituel. Moi je n'en ai plus de spiritualité, ça fait que je ne m'arrangerais pas pour perdre, je m'arrangerais pour construire, pour additionner, pour accumuler, mais pas pour perdre. Tandis que si j'étais spirituel, je pourrais m'arranger pour perdre ! Quand on est spirituel, on s'arrange pour perdre, parce qu'il y a de la naïveté qui rentre en nous, on est bon, on est bonasse, on se laisse astraliser !
DM : De l'Esprit, Bernard, ça traite la matière, la forme, l'argent, dans quel cadre exactement ?
BdM : L'Esprit c'est aucunement intéressé à de la matière ou de l'argent. L'Esprit c'est une énergie qui sert, qui permet à l'âme de traiter avec la matière, puis l'argent d'une certaine façon. Autrement dit plus l'Homme est évolué, plus l'Homme est capable de traiter avec l'argent d'une façon intelligente. Donc un Homme qui est conscient, qui a contact avec l'Esprit, qui a une âme très transmutée, ben, automatiquement cette âme-là va traiter avec l'argent d'une façon intelligente. S'il y a moins d'Esprit, l'âme va traiter avec l'argent d'une façon moins intelligente, parce que l'âme n'a pas la conscience de la manipulation, l'ego n'a pas la conscience de la manipulation.
DM : OK. Quand vous dites “traiter avec l'argent d'une façon intelligente”, est-ce que vous voulez dire “traiter de façon efficace” ?
BdM : Oui, ça j'aime ça, efficace !
DM : Parce qu'intelligent, ça peut être l'expérience que tu vis en manipulant de l'argent, puis efficace, ça peut être le rendement, tant de % par année ?Comprenez-vous ma question ?
BdM : Oui, oui...
DM : Il y a l'évolution personnelle de l'individu qui compose avec l'argent, qui n'est pas nécessairement en terme de rendement les pourcentages faramineux, puis il peut y avoir l'efficacité...
BdM : Efficace, ça veut dire qu'à long terme, l'Homme, s'il est intelligent, à long terme, il se protège pour que dans un temps où il n'a plus les forces physiques pour travailler, il peut se relaxer. C'est ça “efficace”. Un Homme qui est intelligent, il va se protéger à long terme pour que, quand il n'a plus les mêmes forces physiques aujourd'hui, il puisse relaxer. C'est ça “être intelligent”.
DM : OK. Et est-ce que ça peut être efficace ou être intelligent d'apprendre à travailler avec la matière, donc avec l'argent, ces choses-là ?
BdM : Tout être conscient sur une planète telle que la nôtre, où l'argent fait partie des structures fondamentalement planétaire de l'évolution, doit apprendre les lois de la finance. C'est très très grave que dans une société comme nous, nos parents ou les systèmes ne nous enseignent pas les lois de la finance, où on s'aperçoit que les gens qui connaissent les lois de la finance sont les gens qui sont riches, sont les gens qui ont déjà manipulé la finance. Que les gouvernements ne donnent pas, n'imposent pas aux jeunes qui sont dans les écoles, à quinze, seize, dix-sept, dix-huit ans, d'apprendre les lois de la finance, c'est très très grave, parce que ça force l'individu à demeurer une victime du système.
DM : OK. Plutôt que de l'utiliser créativement !
BdM : Plutôt que d'utiliser le système d'une façon créative. Un jeune aujourd'hui qui a vingt ans, les parents qui ont des enfants de vingt, quinze, seize, dix-sept, dix-huit ans, qui commencent, quand tu as un enfant de vingt ans dans ta vie, c'est là que tu le prépares, que tu lui enseignes que quand tu prends un certain montant, puis que tu le gèles, ce montant-là, quand tu vas avoir soixante ans, il va avoir accumulé des intérêts composés, à ce moment-là tu n'auras plus besoin de t'inquiéter de ta vie à un certain âge.
Ça, ça fait partie du côté pragmatique de l'éducation. Puis il y a définitivement une éducation au niveau social qui se fait maintenant, mais ça n'a pas fait partie de notre conscience dans le passé. Un Homme qui arrive aujourd'hui à cinquante, cinquante-cinq ans, soixante ans, puis qui regarde sa vieillesse ou les années devant lui, avec une certaine anxiété, c'est parce que quand il était jeune à vingt ans, il n'a pas été préparé par ses parents ou par les institutions à commencer à travailler avec la finance.
Puis ça, c'est un grand manque dans nos sociétés, puis les gens... Bon, je vous donne un exemple en passant là. On prend le Prince Charles en Angleterre, quand un enfant vient au monde dans la Royauté anglaise, en ce qui concerne Charles, la reine donne à chaque enfant huit millions à la naissance. Laissez faire la relativité, regardez rien que le principe, l'enfant a huit millions. Ça fait que Charles, quand il est venu au monde, la reine a mis dans un trust huit millions.
Charles aujourd'hui a peut-être trente-huit, trente-neuf, quarante ans, quarante-et-un ans, Charles il vaut six-cent-quarante millions aujourd'hui avec le petit “huit millions” du début. Regardez ça à des proportions normales comme nous autres. Si, quand on vient au monde, nos parents nous mettraient 500 piasses, puis tu l'oublies cette affaire-là, tu ne le dis même pas au petit, rendu à cinquante, soixante ans ce petit “500 piasses” vaudrait 3, 4, 500 000 piasses. Les riches le font, ça fait partie de leur... C'est eux autres qui ont développé les lois, c'est eux autres qui connaissent la finance.
Ça fait que ça, je trouve ça abominable, parce que vous savez, on parle de conscience, puis de conscience, puis on parle des plans, puis de l'invisible, puis tout, on est toujours dans le “crisse” d'invisible de marbre, j'ai tellement fâché, puis on n'est pas assez intelligent pour descendre ça ici, puis regardez comment est-ce que ça se passe ici là, puis appliquer ces lois d'intelligence là dans la matière ! Ça fait qu'on est trop spirituel pour regarder la finance d'un point de vue intelligent, d'étudier le système monétaire sur la Terre. Mais un jour on va se réveiller. Moi je l'ai fait pour ma fille, moi j'ai mis 50 000 piasses de côté pour ma fille, elle a vingt-et-un ans là, elle ne peut pas y toucher ça, 50 000 piasses, calculez ça, quand elle aura soixante ans, cinquante ans, quarante ans !
DM : C'est des millions !
BdM : Que l'Arabe la laisse ou ne la laisse pas, ça ne va rien changer dans sa “crisse” de vie ! Comprends-tu ce que je veux dire ?
DM : Très bien !
BdM : Ça fait que c'est ça que je veux dire !
DM : C'est de la conscience critique !
BdM : C'est de la conscience critique !
DM : Appliquée !
BdM : C'est ça !
DM : Puis dans l'évolution d'une conscience, savoir travailler avec les zones de pouvoir, que ça soit la sexualité, l'argent, le prestige même, la renommée...
BdM : De la conscience, ce qu'on appelle de la conscience, ce que j'appelle de l'intelligence, de l'intelligence, si ça ne sert pas ici dans la matière par rapport à la sexualité, par rapport à l'argent, “whatever it is”, toute la dysfontionnalité corporelle, toute la dysfonctionnalité psychologique de l'Homme, toute la conscience expérimentale, si de la conscience ça ne sert pas à éliminer et à brûler, et à éteindre le caractère expérimental de la vie humaine, de la conscience ça ne vaut pas de la “merde” ! C'est simplement un exercice en spiritualité, ce qui se passe dans le monde !
C'est pour ça que je dis : ce n'est pas parce que les gens font de la recherche spirituelle qu'ils sont intelligents, parce que je connais des gens, moi, qui font de la recherche spirituelle, ils sont dans les écoles ésotériques pour avoir le don, puis ils ne sont jamais capables de se relever par les strates de leurs bottines ! Ils sont toujours en arrière, ils sont toujours au bout de la scène, puis au bout de ci, puis au bout de ça, puis au bout de ci ! Tu ne peux pas vivre ta vie toujours au bout de quelque chose ! Un jour, il faut que tu la tires, la charrette. Bon, ben ça, ça prend de l'intelligence, ça prend une capacité de prendre ta conscience, la descendre dans la matière mais d'une façon créative.
Si tu n'es pas capable de résoudre l'élément expérimental de ta conscience sur la Terre, c'est évident que si tu es né riche, tu n'as pas ce problème-là, mais tu vas avoir un autre problème ! Ça fait que l'Homme a un problème quelque part, il faut que tu l'identifies ce problème-là, puis il faut que tu le règles “once and for all” (une fois pour toutes). Ça fait que si tu le règles “once and for all”, là, c'est ça pour moi, être intelligent, descendre la conscience, ce qu'on appelle la conscience, la descendre. Sans ça, si on ne fait pas ça, ben, c'est de la “con-science” (rires du public).
DM : Est-ce que science, puis conscience, il y a un parallèle à faire, parce que quand on parle de comprendre les mécanismes de la conscience... ?
BdM : Conscience puis science, il y a un parallèle à faire seulement si la conscience est amenée à être exécutée intelligemment.
DM : Sur le plan matériel !
BdM : Si la conscience est amenée à être exécutée intelligemment, c'est de la science. Si la conscience n'est pas amenée à être exécutée intelligemment, c'est de la spiritualité, et je “vomis” dessus.
DM : De la science, c'est de l'application ?
BdM : De la science, c'est de l'application de cette conscience-là, puis la science c'est de la confrontation entre ce que tu veux, ce que tu as besoin et ce qui est là, autour. Ç'est ça de la science. Le scientiste dans le labo, il prend ça, le matériel autour, puis il l'amène par méthodologie à une configuration qui se répète suffisamment pour que ça soit établi comme principe ou loi. Ça, c'est de la science ! Même chose au niveau psychologique, il y a une science. Si tu es en amour, puis tu l'aimes ton petit Libanais, puis tu sais qu'il y en a six autres petites Libanaises dans son lit, il y a une science précise et exacte qui dit que si tu ne lâches pas ça, tu vas souffrir !
DM : C'est assez clair !
BdM : Très clair ! De la science, de la conscience !
DM : C'est ça ! Merci, Bernard. (Applaudissements).
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