Bernard de Montréal (BdM) : Avant de commencer, ce serait peut-être bon que vous sachiez… (coupure)… Qui vont permettre à l’Homme de rentrer dans cette fonction, cette haute fonction mentale là. Puis ce livre-là, ça va être une mémoire, ça sera une mémoire, je ne sais pas si… Je ne ne peux pas vous dire l'épaisseur du livre, probablement que ça va être une “brique” comme “La Genèse”, parce qu’eux autres, quand ils écrivent ils ont en masse à dire. Mais c’est bon que vous sachiez que je vais écrire un livre sur la psychologie évolutionnaire.
Je peux peut-être vous donner des petits détails là, ils disent que je vais commencer à écrire aussitôt que je vais me sentir bien, ils disent que ça va nous permettre de réellement comprendre qu’est-ce que c’est la psychologie, ce livre-là, ils disent que ça va être avancé dans le sens que ça va être occulte mais ça va être compréhensible, ça va être simple, les mots vont être simples. Puis même les gens simples de l’éducation vont pouvoir le comprendre. Ça fait que, quand est-ce qu’il va sortir ? Ils disent : ça va sortir quand ça va sortir (rires du public).
Ça fait que c’est intéressant, ça va sortir quand ça va sortir ! Mais j’aimerais voir qu’est-ce que c’est déjà, parce que ça va arrondir nos connaissances. Il y a déjà un médecin en France qui a fait une thèse doctorale, il a pris des sections de “La Genèse du réel”, ça fait que c’est bon, mais avec un livre comme ça… Comment est-ce que je vais l’appeler ce livre, ils disent, ça va s’intituler : “La psychologie évolutionnaire”.
Daniel Ménard (DM) : En consistant ? Je peux faire une prévision pour la sortie du livre ?
BdM : Ne me fais pas rire trop !
DM : Ça prend un jus de fruit ! (rires). Dans la deuxième partie, Bernard, le thème c’est “Violence et morale sociale”. Tout à l’heure, vous avez dit : “on pourrait parler des jeunes”, et puis effectivement, on est dans une dynamique sociale où il y a beaucoup de violence, il y a beaucoup de violence dans la musique, il y a beaucoup de violence par le biais du cinéma, il y a beaucoup de violence même aussi au niveau des médias, t'sé, quand on s’en va dans le domaine des médias, on voit qu’il y a beaucoup beaucoup d’agressivité.
On parle des “skinheads”, on parle de toutes les formes d’agression par le fait des journaux, le ciné, puis toutes ces “bébelles-là”, la guerre est accessible à l’individu plus qu’avant. Quand on parle de jeu vidéo pour les ordinateurs, entre autres, c’est toujours des luttes, des combats, de l’assassinat, en tout cas, rien qui relaxe là-dedans.
Y a-t-il quelque chose, y a-t-il un “médicament” qu’on peut donner à une société pour que ça arrête ça, ou bien si c’est nécessaire à une société de vivre cette continuelle forme de dualité de combat entre deux idéologies, parce que finalement la violence, ça vient de deux idéologies qui ne se rencontrent pas, mais y a-t-il quelque chose qui peut être fait pour une société pour neutraliser cette violence-là, dans notre société ?
BdM : C’est très très complexe le phénomène de la violence dans une société. On peut en étudier quelques étapes. Un des problèmes fondamentaux de la violence dans la société moderne occidentale, même orientale, c’est que dans la violence, l’Homme recherche, ou les nations recherchent une identité. La violence c’est une réaction psychologique à l’absence d’identité. Puis l’Homme ne peut pas vivre dans un vide. Quand l’Homme vit dans un vide social, comme là aujourd’hui, on vit dans un vide social, on n’a plus d’équilibre, on ne vit plus comme avant, ainsi de suite, à ce moment-là l’Homme vit de la violence parce qu’il est obligé de réagir animalement pour se sentir.
La violence c’est le besoin chez l’Homme de se sentir, donc de se trouver une identité mais à travers son animalité. C’est ça de la violence ! Si l’Homme était conscient, il chercherait son identité à travers le mental, donc à travers le calme, la patience, ou la spiritualité s'il est un être spirituel. Ça fait que la violence, dans notre société, elle découle du fait que l’Homme moderne n’a plus de connexion psychologique avec les lumières de sa civilisation, donc les valeurs morales d’antan, les valeurs sociologiques d’antan, tout est en chambardement. Et en plus du fait qu’on est rentré, surtout depuis l’ère de la télévision, on est rentré dans une période où l’image est devenue… L’image a une valeur monétaire.
Regardez ce qui se passe avec Calvin Klein, la grosse affaire de Calvin Klein, les annonces, Calvin Klein il a été réellement critiqué à New York, au niveau… Il utilise un nom… Bon, ben, l’image a une valeur monétaire, le son a une valeur monétaire, la musique, et l’image a une valeur monétaire. Ça, ça fait partie de la dégénération très très rapide dans un sens, de notre civilisation, depuis les années 60, 70. Puis c’est très très astral parce que l’énergie astrale, c’est le “fuse” (fusible) de tout ce genre de mouvement là, alors le fait que l’image et le son sont monnayables, se retrouvent dans l’industrie du cinéma, ainsi de suite.
Puis il y a aussi la musique, ça pollue tout l’environnement de la vie humaine. Si vous enleviez aujourd’hui l’image violente du cinéma et la violence sonore de la musique, la violence sociale tomberait. Ça fait que ça fait partie de la rupture des formes de notre civilisation, ça fait aussi partie du fait que l’Homme a des contacts avec sa spiritualité primitive, puis éventuellement ça va le ramener à découvrir une autre spiritualité un petit peu plus évoluée.
Puis c’est inévitable, ça fait partie des cycles lunaires de la planète, puis on n’a pas fini d’en voir parce que l’astral, ça s’empire en dedans. Où il y a une solution à la violence, ou il y aura une solution à la violence, c’est au niveau individuel, mais là vous tombez dans la motivation des jeunes. Les jeunes, dans la mesure où les jeunes vont se trouver une identité, les jeunes vont se sortir de ces courants de violence là, à ce moment-là, ils vont être obligés de s’identifier psychiquement à eux-mêmes, ils ne pourront pas s’identifier trop trop à l’égrégore collectif autour d’eux autres.
Ça, ça va faire partie de l’évolution, ça va changer leur conscience, ça va faire d’eux des êtres particuliers, puis tu ne peux pas être conscient, puis appartenir à quoi que ce soit. Ça fait que c’est comme ça que les jeunes, la jeune génération où les gens de l’autre, de la vieille génération, qui se conscientisent, vont se sortir de la violence ou ne participeront plus à la violence. Mais il n’y a rien à faire avec la violence, ça va durer au moins jusqu’en l’an 2050…
DM : En s’empirant ?
BdM : En changeant constamment de forme.
DM : La violence va changer de forme ?
BdM : Oui. Constamment, oui. Elle va constamment changer de forme, elle va être plus subtile, parce que l’Homme a une très très grande capacité psychologique de s’adapter…
DM : À la violence ?
BdM : À des virus, différentes sortes de virus, la violence c’est un virus. L’Homme s’adapte psychiquement, l’Homme s’adapte physiquement, l’Homme s’adapte psychiquement. L'Homme va s’adapter à des choses dans vingt ans, qu’aujourd’hui il trouverait ça absolument abominable. C’est comme quand vous regardez en arrière, on s’est adapté à Elvis Presley. Il y a du monde dans le temps qui trouvait ça abominable Elvis Presley. Puis aujourd’hui, Elvis Presley comparé avec ce qui se passe, c’est un ange gardien ! (rires du public). Même chose au niveau du cinéma. Bon, vous allez dire : “y a-t-il une valeur à la violence, puis à tout ça”... Il y en a une valeur, puis c’est une valeur qui est très étroite, c’est qu’elle permet à l’individu de de se libérer de l’autoritarisme. La violence qui existe, les “skinheads”, vous parlez des “skinheads”, ces gens-là, les gens dans leur mode d’expression, se libèrent de l’autoritarisme, et la violence c’est simplement un…
DM : Une réaction ?
BdM : C’est un outil pour eux autres.
DM : OK.
BdM : Ça fait que dans un sens, c’est normal que les jeunes soient plus violents, puis d’un autre côté, il faut qu’ils fassent attention, parce que l’égrégore de la violence peut devenir tellement puissant, qu’éventuellement le jeune, en tant qu’individu, est absorbé dedans. C’est ça, le danger de la violence. La violence n’est pas dangereuse en tant qu’elle-même, la violence elle est dangereuse dans le sens qu’elle va absorber les êtres qui n’ont pas suffisamment d’identité.
Les êtres qui ont de l’identité, ben, la violence ça fait simplement partie du panorama de la vie, mais les êtres qui n’ont pas d’identité vont être absorbés par la violence, puis c’est là qu’on les perd, ces jeunes-là. Donc ils peuvent finir dans le meurtre, ils peuvent finir dans la drogue, ils peuvent finir dans toutes sortes de choses. Ça fait que pour éliminer la violence, il faut chercher à l’éliminer sur le plan individuel. Sur le plan collectif, il y aura toujours des mécanismes sociaux pour la contenir.
La police est là pour contenir la violence, les gouvernements sont toujours là pour contenir la violence. Dans le fond, la violence c’est simplement un éclat temporaire d’énergie, mais il y aura toujours des forces supérieures dans la société pour contenir la violence. Mais sur le plan individuel, l’Homme doit développer suffisamment d’identité pour ne pas être affecté par elle, parce que ça peut être très déprimant éventuellement, de voir, puis d’être confronté constamment à de la violence. Peut-être que vous autres, vous ne la voyez pas la violence dans la musique, peut-être que vous ne la voyez pas la violence dans les films, vous ne la voyez pas la violence dans la société tous les jours, mais elle est là, la façon dont les gens se parlent, ainsi de suite.
DM : Les gens ne voient pas parce que ça ne les touche pas physiquement ?
BdM : Les gens ne le voient pas parce que les gens sont endoctrinés. Je vous donne un exemple. Quand il y a eu le mouvement de libération politique dans les années 70 au Québec, quand les artistes se sont mis ensemble, puis ont dit : “bon, ben, on se tutoie, il n’y a plus de vous”, même si on ne te connaît pas, tu arrives dans un restaurant, puis on va te dire : “qu’est-ce que c’est que tu veux”, ils n’ont pas réalisé que c’était aussi de la violence, c’est de la violence. Ça fait que si tu es jeune, tu as des “buffers” (tampons), tu ne sens pas ça comme de la violence. Tu sens ça comme une sorte d’affinité, une sorte de camaraderie, ainsi de suite, mais quand tu as une certaine sensibilité, ça devient de la violence !
DM : C’est vrai !
BdM : Tu le réalises. Moi il y a une “waitress” (serveuse) qui m’arriverait dans le restaurant pour me dire : “bon, qu’est-ce que c’est que tu veux”... Je dirais : ”veux-tu coucher avec moi”... Je l’enverrais “chier”, “mange donc d'la marde” (va te faire foutre), t’sé, je la renverrais tout de suite pour lui faire comprendre que : “me connais-tu”... Je lui donnerais le choc ! Ça fait que ma conscience vibre à ça. C’est de la violence.
DM : Est-ce que, Bernard, ça voudrait dire que le niveau de violence augmente avec la diminution de la sensibilité des gens ?
BdM : Oui, effectivement parce qu’à partir du moment où la masse devient insensible, à ce moment-là ce qui arrive, c’est que les âmes, toutes les âmes, inconsciemment, se connectent. Quand tu es dans une société, les âmes, à travers le langage, l’image, le son, les éthers subtils, se connectent, puis là, il se développe ce que tu appelles l’égrégore de la masse. Puis ça, ça peut devenir très très puissant, ça peut dégénérer quand c’est déclenché par des évènements, par exemple, aux États-Unis, quand il y a eu King qui s’est fait frapper… Ainsi de suite. Tandis qu’un individu, il ne va pas connecter au niveau de l’âme avec les âmes des individus dans un environnement, il va rester toujours sous contrôle de son énergie astrale.
DM : C’est la violence qui collectivise ?
BdM : La violence ne collectivise pas, mais le manque d’identité va faire que la violence va “collectiver”. C’est toujours… Tout revient à un manque d’identité.
DM : Parce que vous regardez des gens qui, dans la campagne, la maison d’un cultivateur passée au feu, c’est violent comme évènement, puis automatiquement… Tout le monde se réunissait pour aider l’individu à se reconstruire, donc la violence peut vouloir faire mettre du monde ensemble pour…
BdM : Dans ces conditions-là, il y a une identité sociale, c’est l’identité sociale qui leur permet de faire ce choix-là d’aider le gars. Ça, c’est un mouvement positif.
DM : Il y a le pendant négatif aussi de prendre position contre l’élément attaquant. Quand tu as deux idéologies qui se confrontent, astrologiquement, en tout cas il est prévu qu’il y ait beaucoup de conflits raciaux dans les prochains dix-huit ans, bon, ben, deux idéologies qui se confrontent, ça va faire prendre position des gens contre une autre idéologie ?
BdM : C’est toujours parce qu’il y a un manque d’identité. Un Homme qui est dans son identité n’est jamais impliqué dans des conflits sociologiques ou dans des conflits politiques ou dans des conflits d’ordre collectif, c’est impossible, votre contact va vous le faire couper. Tu sais, un gars vient chez nous pour me demander pour qui est-ce que je vote, je vais automatiquement lui dire que je ne vote pas, parce que je ne vote pas. Ça fait qu’il faut qu’il s’en retourne. Ça ne veut pas dire que je dis au monde de ne pas voter, ce n’est pas ça que je veux dire, je parle de moi en tant qu’individu, bon…
DM : Parce que dans une population de gens conscients, ça va faire une autre sorte de croyance (rires)…
BdM : Oui, mais là, c’est parce que vous extrapolez. Mais le principe au niveau individuel, quand tu es individuel, c’est bien difficile d’expliquer ça, l’individualité, je vais vous l’expliquer.
DM : C’est son application qui est difficile ?
BdM : Oui, c’est son application. Quand tu es individualisé, quand tu as de l’identité, dans le sens que je le parle, quand tu as de l’identité, tu vis toujours par rapport à toi. Tu ne vis jamais par rapport aux autres, tu respectes les autres, mais tu ne vis jamais par rapport aux autres, parce que la conscience des autres ne soutient pas ton intelligence, tu n’es pas capable d’établir de rapports. Mais la raison que tu es capable de le faire, c’est-à-dire la raison que tu es capable d’être tout seul, c’est parce que tu as de l’identité. C’est le problème de tous les Hommes, l’identité. Si les Hommes sur la Terre avaient de l’identité, instantanément, la civilisation terrestre changerait, tout changerait, les formes de gouvernement changeraient, tout changerait. C’est occulte, de l’identité !
L’identité, ce n’est pas un paramètre psychologique, ce n’est pas une invention de l’Homme, l’identité. C’est un rapport étroit entre sa nature planétaire, puis sa nature cosmique. Ça fait qu’une fois que l’Homme a commencé à rentrer dans cette réalité-là, il ne peut plus vivre son expérience comme avant. Donc il ne peut plus participer à la violence, il ne peut plus aider la violence, il ne peut pas créer de violence. Ça fait que ça, c’est un problème d’identité.
C’est pour ça qu’un jour, il faudra qu'un jour vous fassiez une conférence, puis qu’on étudie la situation des jeunes. Les jeunes aujourd’hui qui sont victimes d’un schisme ou d’un déchirement de la conscience sociale, autrement dit des années 40, 50, au grand vide des années 60, 70, 80, 90, puis eux sont là-dedans, puis il faut qu’ils se trouvent une identité sociale. On ne parle pas d’identité psychique, on parle d’identité sociale.
DM : Ils n’ont pas ça, une identité sociale ?
BdM : Les jeunes s’en cherchent une, d’identité sociale.
DM : Mais est-ce qu’il en faut une ?
BdM : Ben, il en faut une parce qu’ils n’ont pas d’identité psychique. S’ils avaient de l’identité psychique, ils n’auraient pas besoin d’identité sociale.
DM : OK.
BdM : Ma fille, elle a une identité psychique, ça fait qu’elle n’a pas besoin d’identité sociale. Si elle va à l’Université, puis le prof lui conte des conneries, ça va être des conneries pour elle. Mais elle ne va pas lui dire parce qu’elle va respecter le prof. Elle est capable de respecter le prof, elle ne va pas rentrer dans un mouvement de violence par rapport au prof, mais elle ne va pas perdre son temps, elle va changer de prof, puis aller voir un autre prof qui peut lui apporter quelque chose, parce qu’elle a une identité psychique qui lui est personnelle.
Tandis que nous autres, on n’a pas d’identité psychique, parce qu’on n’a pas été cultivé dans une psychologie évolutionnaire, on a été cultivé ou acculturé dans une psychologie sociale où le pouvoir n’est jamais dans nos mains. Il est toujours en dehors de nos mains, donc on est techniquement victime d’une forme d’autoritarisme très très apparent, comme les pays socialistes, ou moins apparent comme des pays capitalistes.
Tandis que si on avait de l’identité psychique qui fait partie de l’évolution de la conscience humaine, à ce moment-là on n’aurait pas de problèmes avec l’identité sociale, puis on ne pourrait pas facilement être absorbé par ces grands mouvements de masse là, qu’on appelle les mouvements violents de l’involution. Puis les jeunes, eux autres, pourraient à la fois, bénéficier de la sorte de dynamique moderne de leur génération, mais en même temps garder leur identité.
DM : Quand on parle d’une forme d’identité sociale, on parle toujours de champ d’influence ?
BdM : L’identité sociale, ça veut dire, comment est-ce que toi tu te comportes par rapport aux autres dans le cadre de leur approbation. Autrement dit dans une identité sociale, c’est le monde autour de toi qui approuve ton comportement. Si tu déroges de ce comportement-là, tu deviens marginal par rapport à eux autres. Puis si tu es dans un milieu qui est moindrement violent, ils peuvent te casser… Par exemple, un petit jeune, un jeune qui arrive à l’école, disons, qui aurait été éduqué dans une famille assez correcte, puis il arrive dans une école difficile parce qu’il a changé de place ou déménagé, puis il y a des lois dans cette école-là, dans la cour d’école, il va être obligé de se plier à ça ou il va être obligé de faire une lutte, ou il va être obligé de partir.
DM : Quelqu’un qui a une identité psychique ?
BdM : S’il avait une identité psychique, il dirait à son père : “je ne vais pas dans cette école-là, la vibration n’est pas bonne”, le père il dirait : “c’est vrai, pas bonne la vibration, on t’envoie ailleurs ou on te garde chez nous”.
DM : Bon, Bernard, on est dans un environnement social où quasiment chaque ville a son groupuscule d’influence, on vit toujours des rapports de force, des rapports de puissance, ça fait que c’est celui qui frappe ou qui va tuer, qui va quasiment définir sa loi. Si on est dans une société où la violence c’est la loi, ça a été comme ça dans les années 1700, 1800, c’est juste que la forme a changé, puis c’est plutôt au niveau verbal aujourd’hui.
Mais il n’en demeure pas moins qu'il y a des courants souterrains qui sont très puissants, on parle de la mafia, de ces choses-là, qui font aussi leur loi, et qui en font aussi une très forte, si on regarde ce qui est montré dans les journaux. Est-ce qu’un être humain qui s’individualise, qui est psychiquement individualisé a intérêt à se donner un environnement social où il y a des courants idéologiques qui ne font pas son affaire. Donc, en d’autres termes, est-ce qu’un individu qui a une identité psychique, doit se retirer de ce qui se passe ?
BdM : OK. Votre question est mal posée, parce que là, vous me posez une question, puis vous demandez dans la question si un être qui a une identité psychique doit naturellement, amener naturellement à s’extraire de ça. La question est mal posée, pourquoi ? Parce qu’elle prédispose l’Homme à une attitude mentale, puis ça, ce n’est pas bon. L’Homme, quand il devient conscient, automatiquement il va s’exclure. C’est par rapport, c’est en fonction de son identité qu’il va s’exclure.
Moi je ne dirais jamais à un jeune : “bon, ben, écoute là, tu vis dans un milieu difficile, tu devrais sortir de là... Papapa”... Non ! Parce qu’il a les corps pour être là, il a les corps pour la vivre la guerre, mais si je dis au jeune : “tu penses que tu penses”, puis qu’il en arrive à comprendre ça, puis que sa conscience change, un jour automatiquement il va être obligé de sortir de tout ça. Le grand danger avec des notions qui sont totalement ouvertes, comme la psychologie évolutionnaire, c’est que les gens développement des attitudes, puis là : “là, je suis un être qui a une certaine conscience, je vais sortir de ce milieu-là”. Là, c’est une forme de prédéterminisme, ce n’est pas bon parce que ça va vous demander de développer une attitude mentale, puis c’est très possible qu’étant dans ce milieu-là, vous aviez des choses à apprendre.
Mais le point que je veux dire, c’est que si l’Homme se conscientise, développe une identité psychique, automatiquement il va être obligé de se sortir lui-même de ces environnements-là. Il faut que ça soit une conséquence de votre évolution, de sortir de ces mondes-là, il ne faut pas que ce soit une attitude mentale. Si ça part d’une attitude mentale, vous allez vous rentrer dans un autre milieu qui va être aussi pire que celui que vous avez laissé.
DM : OK. Bon, dans les milieux qui véhiculent beaucoup de violence, il y a toujours le syndrome du héros…
BdM : Laissez-moi vous dire rien qu’une chose, je vais vous donner un exemple. Là, ma fille est allée à Hawaï, ça ne fait pas longtemps, puis à Hawaï, il y a une grosse, grosse communauté spirituelle New Age, bon ! Puis il y a des gens de quarante, cinquante ans là-dedans, des gens même qui ont de l’argent, des gens qui sont matériellement à l’aise, ainsi de suite. Mais ce qui est intéressant dans toute cette expérience-là, c’est qu’elle est allée… Puis elle est jeune ma fille, elle a vingt, vingt-deux ans, elle s’en va à Hawaï, elle avait bien du travail à faire, elle avait des gens à rencontrer, puis elle est rentrée dans cette communauté New Age là, puis les gens lui ont laissé savoir, à travers leur expérience, le caractère bénéfique des drogues.
Puis ils lui ont tout énuméré, drogue de ci, qu’est-ce que ça fait, telle drogue, qu’est-ce que ça fait, telle drogue, qu’est-ce que ça fait. Puis elle dit : “c’était tellement merveilleux de la façon dont…”, puis là, tu prend le contexte, des dauphins qui se promènent, puis les jeunes, puis les oiseaux qui tombent des rochers, tu sais, Hawaï c’est beau, bon !
Puis là, tu as ces gens-là, de quarante-cinq, cinquante ans là, les yeux dans la “graisse de bines” (regard altéré), qui sont en train de lui dire comment c’est merveilleux la drogue de ci, qu’est-ce que c’est que ça fait cette drogue-là, puis qu’est-ce que c’est que ça fait cette drogue-là ! Puis elle me dit en revenant, elle me dit : “si tu ne m’avais pas parlé, je serais tombée dans le panneau, je ne l’aurais pas vu”, parce que c’est des gens qui sont très sensibles, il y en a qui sont voyants là-dedans ! Puis ils sont capables de te rentrer dans leur monde.
Mais comme elle avait de l’identité, puis elle est très polie, elle les a écoutés, elle a appris ce qu’elle avait à apprendre d’eux autres, mais elle n’est pas tombée dans le piège de la drogue avec eux autres. Pourquoi? Parce qu’elle avait de l’identité. Puis elle me l’a dit, elle dit : “c’était tellement beau là-bas, c’était tellement... Tout amenait à ça”. Ça fait que si vous prenez un jeune normal, vous l’emmenez à Hawaï rencontrer des gens de même, c’est automatiquement qu’il va finir sa soirée, il va fumer du “pot” (marijuana et haschisch) ou “whatever”.
Ça fait que le phénomène de l’identité, c’est un phénomène qui est très très profond, puis on n’en connaît pas tous les aspects aujourd’hui, on le réalisera au fur et à mesure qu’on rentrera dans notre identité. On saura ce que ça veut dire de l’identité. Mais définitivement, l’Identité c’est le cristal de la conscience humaine. Si vous regardez le phénomène de l’identité sur les plans subtils, un Homme qui est dans son identité, sur les plus subtils de la Lumière, il est dans un Cristal de Lumière, donc ça va loin l’identité !
Ça fait que dans une société violente comme la nôtre, si l’individu n’a pas d’identité parce que ça ne fait pas partie de l’information reçue au niveau de son évolution, à ce moment-là il vit toujours par rapport à ce qui se passe, puis c’est pour ça que la vie des jeunes est difficile. Ça fait que tu as des jeunes qui ont une bonne vibration, qui sont fins, qui sont intelligents, puis qui se cherchent une identité à un tel point où, éventuellement, ils vivent, ils tombent dans la trappe !
Ils disent : “c’est la société qui nous doit ça, c’est la société”... Ce n’est pas vrai, la société ne doit rien à l’Homme. Pourquoi ? Parce que l’Homme a toutes les ressources possibles imaginables dans lui-même pour se sortir, pour se mettre en vue ou au-delà de la conscience ou de l’inconscience sociale. L’Homme a des grandes grandes ressources, mais s’il a été amené dans son éducation à penser que la société doit ci, puis que la société doit ça, éventuellement il ne puisera pas dans ses forces. Puis il n’ira pas chercher en lui cette énergie-là qui fait partie de son identité, donc il sera toujours un numéro, il est là le phénomène du numéro.
Il y a bien des gens qui se sentent comme des numéros dans la société, puis quand est-ce que tu te sens comme un numéro ? Quand tu rencontres un médecin, quand tu rencontres un militaire, quand tu rencontres un homme politique, quand tu rentres dans des structures qui sont bien établies, c’est là que tu te sens comme un numéro. Ça fait que là, vous allez dire : “ben, oui, mais c’est quoi le problème de se sentir comme un numéro dans des structures, puisque les structures font partie de la civilisation, font partie d’un ordre établi”... Le problème, c’est que tu n’es plus capable de communiquer avec ceux qui numérotent.
Ça fait que moi, quand je vais voir mon médecin, je ne me sens pas comme un numéro, je ne me sens pas comme un homme qui est assujetti au pouvoir médical, parce qu’il y a un pouvoir dans la médecine, rien que le fait qu’ils ont le droit de couper ton corps, d’ouvrir ton corps, c’est un pouvoir que la société, démocratiquement, leur donne, pour des raisons qui sont bénéfiques. Mais si toi tu es un numéro, tu n'es pas capable de communiquer avec le médecin parce que tu n’as pas d’identité, à ce moment-là tu deviens mécaniquement, marginalement numéroté. Donc tu vis toute la relation étrange qui existe entre un médecin, puis son patient.
Ça fait que ce soit au niveau de la médecine, je prends la médecine parce que c’est un cas particulier, mais que ce soit au niveau du gouvernement, que ce soit au niveau des forces militaires, au niveau de la police... Quand la police t’arrête sur la rue, tu es un numéro ! Quand un gars de six pieds quatre t’arrête, il te demande tes papiers, si tu n’as pas d’identité tu vas te sentir un numéro, parce que premièrement si tu “baves”, il peut te sortir de ton “char”, il a le droit, ça fait partie des statuts de l’ego, il peut te retourner de bord, puis te mettre les mains dans les airs, il peut te faire sentir bien bien petit. Pourquoi ? Parce que tu n’as pas d’identité. Puis pourquoi est-ce que tu n’as pas d’identité ? Parce que tu n’es pas capable de comprendre que ce gars-là, il fait un travail !
Il a une femme, il a des enfants comme toi, puis il rencontre des gens plus “tartes” que toi, puis sa vie est en danger, puis ton rôle, en tant que citoyen, c’est de le respecter lui, mais si tu n’as pas d’identité, donc tu as une fausse identité, puis tu veux “baver” ou tu veux être impoli par rapport à lui, il lui est socialement permis de te tasser, puis il va te tasser ! Après ça, tu vas développer un complexe d’infériorité par rapport à lui, tu vas haïr, la police ! Tu vas haïr les médecins, tu vas haïr les psychiatres, tu vas haïr tous les gens qui sont en autorité, qui sont des êtres merveilleux dans la mesure où il y a de l’équilibre entre toi, comme individu, puis eux autres qui représentent la société.
Puis après ça, quand il n’y a pas de police, puis qu’il n’y a pas de médecin, puis qu’il n’y a pas de psychiatre, puis que l’ordre social tombe, qu’on finit dans des situations comme en Bosnie, “whatever”, ou en Russie, là tout le monde se plaint ! Où est-ce qu’il sont les policiers, où est-ce qu’ils sont les psychiatres, où est-ce qu’ils sont ceux qui sont en autorité, où est-ce qu’ils sont les professeurs ! Mais c’est à vous autres de les garder les professeurs, quand vous en aviez des professeurs, ça fait que si vous les aviez gardés parce que vous aviez de l’identité, vous n’auriez pas de problème aujourd’hui ! C’est toujours de même que ça marche !
DM : Vous voulez dire que les gens qui n’ont pas d’autorité sociale, ont, s’ils ont un manque d’identité, une rébellion naturelle ?
BdM : C’est ça ! C’est ça le problème !
DM : Puis c’est eux autres qui sont à l’origine de la violence ?
BdM : C’est eux autres qui sont à l’origine de la violence, oui, parce que c’est eux autres qui ont la capacité grégaire d’engendrer le fruit de la violence quand c’est déclenché par des évènements sociaux qui sont remarquables ou remarqués.
DM : Ça fait qu’ils veulent être en autorité, mais par la porte d’à côté ?
BdM : Ils veulent être en autorité par la porte d’à côté, c’est-à-dire quand tout le monde, toutes les consciences animales vibrent tout d’un coup, parce que.. Je vous donne l’exemple de Rodney King en Californie, tous les noirs, quand la conscience des noirs a été déclenchée par le phénomène de King, tous les noirs se sont mis en autorité, ils ont voulu ne pas être un numéro temporairement. Puis ça, ça dure temporaire, je ne sais qui était au pouvoir dans ce temps-là, si XX avait été moindrement intelligent, il aurait envoyé tout de suite les forces militaires, puis ça aurait arrêté ça ! Un petit peu comme Trudeau a fait dans le temps, ça n’a pas duré longtemps… Ça fait que c’est ça l’affaire ! Mais dans le temps, il était critiqué, on l’a critiqué, parce qu’on n’aime pas ça, avoir de l’autorité qui vient puis qui te tasse, qui contient un égrégore. Mais les gouvernements sont faits pour ça, les masses ne pourront jamais renverser un gouvernement !
DM : Mais ça s’est déjà fait dans le passé !
BdM : Ce n’est pas les masses qui renversent le gouvernement, ce sont des individus auxquels les masses ont une allégeance, une fidélité, ce n’est pas une masse, c’est des individus. Ce n’est pas les Russes qui ont renversé le système socialiste en Russie, c’est Gorbatchev, Eltsine, c’est eux autres qui ont créé le mouvement, les masses se sont ralliées à ça. Ça prend des individus forts, qui ont du charisme, ainsi de suite. Les masses ne sont pas capables de rien faire. La seule chose que les masses sont capables de faire, c’est de détruire un petit peu comme M. Richard dans le temps, quand il avait été sorti, il avait eu une punition. Bon, là, le monde (les gens), sont descendus dans la rue, puis ils ont cassé les vitrines chez Eaton, chez Morgan etc… Les masses ont une capacité de détruire, mais ils n’ont pas une capacité de construire ensemble s’ils n’ont pas de chef. Ça va loin l’affaire de l’identité, bien bien loin l’affaire de l’identité.
DM : L’identité sociale, finalement, c’est un chef qui a de l’identité ?
BdM : Une identité sociale, c’est un éther mental, social, à un certain niveau qui est maintenu en équilibre par une région de chefs, des chefs de différents calibres, parce que c’est une pyramide la société. Tu as le président, le vice-président, secrétaire, trésorier, tu as des agences, ainsi de suite, c’est ça qui tient toute l’affaire ensemble. C’est ça une identité sociale, un culte social, j’appelle ça un culte social.
DM : Qui est généré par un chef ?
BdM : Qui est maintenu par un chef ou par des sous-chefs, qui est maintenu là, mais qui est rattaché aussi à des principes de conservation qu’on retrouve dans les constitutions nationales. C’est les constitutions, dans le fond, qui sont réellement l’âme des pays comme aux États-Unis, au Canada.
DM : On est dans un tournant là, au Québec ? Peut-on parler d’une recherche d’identité sociale ?
BdM : Au Québec, on est dans une recherche d’identité sociale, effectivement, puis il va falloir qu’on choisisse entre : “est-ce que oui ou est-ce que c’est non”... Puis ça va être intéressant de voir quelle base... “Est-ce que ça va dans le oui ou est-ce que ça va dans le non”... Tandis qu’un individu, un type qui est dans son individualité, il va dire : “est-ce que je suis pour oui, pour le non”... Ça serait intéressant de savoir qu’est-ce qu’il décide. Tandis que l’Homme qui n’est pas dans son identité, il va se coller à un oui ou à un non pour pouvoir avoir l’impression d’appartenir à quelque chose, de faire une différence. Ça fait qu’il y a différents niveaux d’identité, c’est intéressant le phénomène d’identité.
DM : Ce qui est intéressant c’est que, quand je regarde la Beauce, exemple, quand une personne feint un stock, il y en a toujours un qui achète, donc il y a toujours quelqu’un qui pense le contraire de toi, OK. C’est fantastique de voir qu’il n’y a personne qui pense la même chose en même temps, donc le conflit ou la guerre, ou la dualité, va toujours exister parce que si on prend position pour un oui, il y aura toujours une “gang” de non, puis ça va toujours générer de la chicane quelque part. Donc c’est impossible d’éteindre la violence dès qu’on prend position ?
BdM : C’est impossible d’éteindre la violence si on a une conscience sociale, on peut la réduire la violence, t'sé... Il y a des pays où la violence est réduite, comme au Danemark. Il y aura toujours de la violence en potentiel, parce que c’est des pays qui sont bien organisés, mais techniquement, la violence vient de la polarité. Tandis que si un individu est dans son identité, il n’est pas particulièrement attiré à une polarité ou à une autre, ça fait qu’à ce moment-là, le caractère violenteux de sa relation avec la société est différent.
DM : OK. Une personne comme vous, qui êtes objectif de par la fusion, vous pouvez voir tous les avantages, exemple, dans le cas du Québec, du oui, et les avantages du non. Vous êtes capable de le voir et vous êtes capable aussi de voir les désavantages. Comment un individu traite avec la société quand lui, c’est ses avantages à lui qui priment, et non pas l’avantage d’une collectivité ? On ne peut pas prendre position quand on est objectif ?
BdM : Quand on est objectif, on ne peut jamais prendre de position, on fait simplement des études.
DM : C’est ça.
BdM : Tu ne peux pas être dans une conscience universelle, puis prendre position. Si on prend le pire des cas, tu regardes le mouvement nazi en Allemagne, tu prends le sort des Juifs qui était réellement un sort terrible, tu prends la condition allemande qui est aussi une condition terrible parce qu’elle était assujettie au charisma satanique de Hitler, puis occulte de Hitler, puis toute la “gang” de Berlin, mais si tu le regardes d’un point de vue universel, là tu t’aperçois que l’Allemagne, c’est la représentation, la réincarnation des dernières forces centuriennes romaines, ça fait qu’il y a une connexion.
Tu vois la position des armées à Nuremberg, tu vois la façon que les Allemands se comportaient au niveau militaire, au niveau du protocole militaire, au niveau des manœuvres esthétiques militaires, c’est totalement “légionnaires romains”, ça fait que tu as simplement un “repeat of history”, c’est une répétition de l’histoire. Ça fait que tu n’es pas capable de juger parce que ça fait partie de toute l’expérience humaine, ça fait partie du karma planétaire.
Ça fait que quelqu’un qui étudie toutes les manœuvres géopolitiques de l’Allemagne durant la deuxième guerre mondiale, c’est extraordinaire ce qu’ils ont fait. D’un autre côté, il ne faut pas que tu dises ça à un Juif parce qu’il ne serait pas content, puis il va avoir raison parce que son peuple a souffert. Puis d’un autre côté, tu es capable de regarder un Juif, puis de dire : “bon, ben, si tu avais été un Juif conscient, tu aurais crissé ton camp, niaiseux, au lieu de rester là”. Mais non, tu voulais rester là parce que tu avais tellement peu d’identité que tu voulais vivre la souffrance pour ton peuple.
Ça fait que poétiquement, ça a de l’allure, mais psychiquement, ça n’en a pas ! Ça fait que les Juifs qui ont été intelligents, c’est ceux qui sont partis de Berlin, puis de Nuremberg, qui ont pris le train, puis qui sont allés à New York. Ils sont là aujourd’hui… Ça fait que tu ne peux pas juger. Quand tu es objectif, tu ne peux pas juger. Dans un sens, quand tu es objectif, tu as beaucoup de difficulté à donner raison à l’Histoire parce que tu es toujours au-dessus de l’Histoire.
C’est un petit peu comme Hegel qui parlait de “the geist of history” (l’esprit de l’histoire), c’est toujours dans l’esprit, l’Histoire. Moi je ne suis pas capable de regarder le Québec au niveau de la polarité du Québec, le oui puis le non, ainsi de suite, parce que je suis obligé de regarder le Québec dans l’esprit du Québec. Là, à ce moment-là, la politique a de l’allure que ça aille dans le non ou que ça aille dans le oui.
Sans ça tu polarises tes émotions, donc tu polarises ton intellect, puis tu deviens, dans un sens, un participant mécanique à un mouvement historique qui ne ressort même pas de ta volonté. Ce n’est pas de ta volonté, c’est de la volonté des gars voilà dix ans, quinze ans, puis là, ça se greffe à un autre, ça se greffe à d’autres, ça ne sort pas de ta volonté. Si ça sortait de ta volonté, à ce moment-là ça serait une autre affaire, ça ne sort pas de ta volonté. Ça fait que l’Homme individualisé n’est pas capable d’utiliser sa volonté socialement.
DM : Il l’utilise individuellement !
BdM : Il l’utilise individuellement.
DM : C’est ça !
BdM : Tandis que l’Homme inconscient utilise sa volonté socialement à travers les entrappements sociaux, dont le référendum, c’est un exemple, ou les idéologies d’un pays socialiste, par exemple, ou ce qui se passe en Bosnie-Herzégovine qui est un exemple. Tandis qu’un individu n’est pas capable d’utiliser sa volonté socialement, il l’utilise totalement individuellement. Automatiquement, à un certain moment de sa vie, il est obligé de s’exclure du cirque idéationnel de sa civilisation pour rentrer dans sa propre culture, c’est-à-dire dans sa capacité personnelle de cultiver ses idées, c’est-à-dire de se mettre en vibration créative, pour que descende sur le plan matériel des idées qui ne sont pas atteintes ou qui ne sont pas connectées à ce que la société pense.
Donc la psychologie évolutionnaire, c’est ça. Je ne sais même pas qu’est-ce que c’est moi, la psychologie évolutionnaire. Si je veux le savoir, il faut que je me mette en vibration, puis que je commence à taper sur la machine. Mais ma volonté va permettre que ça descende, puis à ce moment-là, l’Homme, moi inclus, va accéder à un autre niveau d’informations. Mais si je n’étais pas individualisé, à ce moment-là je ne pourrais pas le faire, parce que premièrement je serais entrappé par le besoin d’avoir la certitude d’avoir raison, alors que je ne suis pas intéressé moi, à avoir raison. Moi quand j’écris un texte, puis que je dis : “bon, ben, ça se passe de même le phénomène humain”, ça se passe de même. Point final.
En ce qui me concerne, ça se passe de même. Si vous, vous venez me voir puis vous me dites : “Bernard, moi je ne pense pas que ça se passe pas de même”, je vais vous dire : “ben, tant mieux, je suis content que tu ne penses pas que ça se passe pas de même”, jusqu’à tant qu’un jour, tu réalises que ça se passe de même !
Là, vous allez dire : “ben, qu’est-ce que c’est qui vous permet d’attendre que le gars prenne cinq ans ou dix ans pour réaliser que ça se passe de même”... Je vais vous répondre : “ben, c’est un taux vibratoire, quand son taux vibratoire va monter, il va s’apercevoir que ça se passe de même”. Parce que le taux vibratoire est universel, il n’est pas conditionné par l’intellect, il n’est pas conditionné par la psychologie non identifiée de l’individu, il n’est pas conditionné par des facteurs de vie qui sont anciens. Il est conditionné simplement par les facteurs de vie qui sont en vibration instantanément, puis qui font partie de son identité.
Tout revient à l’identité ! L’angoisse de l’Homme c’est un phénomène d’identité, les jeunes qui souffrent dans la société, c’est un phénomène d’identité, les vieux qui souffrent, c’est un phénomène d’identité. Les gens qui sont en mariage ou en amour qui ne sont pas heureux, c’est un phénomène d’identité, c’est impossible quand tu es dans ton identité d’être malheureux, c’est impossible, même si tu es souffrant. Moi je peux être souffrant de ma maladie, mais je ne suis pas malheureux, je suis content de ma maladie parce que c’est une belle maladie, parce que je sais ce qu’elle va me permettre de faire cette maladie-là. Mais quand tu n’as pas d’identité, tu es automatiquement assujetti à des polarités, donc à des pertes de conscience. C’est ça le numéro !
DM : C’est ça, vous n’avez pas une perception réflective de vos constats ?
BdM : C’est ça !
DM : OK. Une personne qui n’a pas d’identité va chercher à endoctriner quelqu’un…
BdM : Pour trois raisons. Une personne qui n’a pas d’identité, elle va chercher à endoctriner une personne, une autre personne, parce qu’elle va se servir de l’autre personne pour se donner du caractère. Ce caractère-là qu’elle va se donner, ça va lui permettre elle, en tant qu’individu, d’avoir l’impression d’avoir maîtrisé quelque chose. Mais elle ne va pas avoir maîtrisé quelque chose en elle-même, elle va avoir maîtrisé quelque chose dans l’autre qui est faible. Donc sa maîtrise devient à un troisième niveau une dictature.
Une dictature ou un dictateur, c’est un Homme qui n’a rien maîtrisé de lui-même et qui a réussi à maîtriser dans l’autre. Un dictateur c’est un Homme vide, c’est un Homme vide ! Il a maîtrisé dans les autres, mais lui il ne s’est pas maîtrisé, il n’a rien maîtrisé en lui-même, c’est pour ça que le phénomène de l’identité, c’est probablement le phénomène le plus occulte chez l’Homme. D’ailleurs on découvrira un jour, on écrira certainement des livres, puis des chapitres sur le caractère occulte de l’identité. Puis on verra que l’identité, c’est réellement la suppression totale de la programmation planétaire de l’Homme, ce qui lui donne accès à quoi ? Ce qui lui donne accès à la parole libre. Quand tu as une identité, tu as une parole libre. Pourquoi est-ce que l’Homme n’a pas de parole libre ? Parce qu’il n’a pas d’identité.
Les gens vont dire : “ben, je ne suis pas capable de parler ou j’ai de la difficulté de m’exprimer”. La seule raison que vous avez de la difficulté à vous exprimer ou la capacité de parler, ou d’engendrer des notions qui sont réellement révélatrices, créatives, instantanées, c’est parce que vous avez un manque d’identité. Ça fait que c’est très très facile d’être intelligent, créatif, c’est très facile. Un Homme qui est conscient n’a aucun mérite d’être intelligent, c’est très facile. Ce qui est difficile, c’est la transmutation de ses corps pour en arriver là, mais ça, ça fait partie de son évolution, ce n’est pas un mérite de sa part, c’est un constat universel sur la Terre qui est véhiculé à travers son Esprit.
DM : Bernard, diriez-vous que quelqu’un qui a de l’identité, c’est quelqu’un qui a parfaitement éliminé tout le problème avec la domination, sous toutes ses formes ?
BdM : Quelqu’un qui a de l’identité est très très conscient du phénomène de domination, parce qu’il aura passé à travers la domination pour “dé-astraliser” sa conscience. Un Homme qui a de l’identité réelle aura été obligé de passer, de rendre visite à tout ce qui est domination dans sa vie, puis de l’avoir dépassé pour que ça ne se reproduise plus dans sa conscience.
DM : Ça sous-tend qu’il l’a subie et fait vivre ?
BdM : Il l’a subie, il a pu la faire vivre, puis un jour il va falloir qu’il l’élimine complètement, parce que dans l’identité, un être qui a de l’identité n’a aucune tendance à la domination volontaire, ça ne fait pas partie de sa lumière. La domination c’est astral. Si vous regardez la domination au niveau satanique, au niveau universel, c’est satanique, la domination c’est satanique. Pourquoi c’est satanique ? Pour trois raisons. Premièrement, parce que ça empêche l’individu de grandir. Tu ne grandis pas dans un environnement de domination, tu peux grandir, mais tu vas infirmer quelque part. Tu peux développer des forces, mais ça va être des forces brutales, ainsi de suite, ou tu vas développer d’autres forces totalement réactionnaires spirituelles à l’os, où tu n’auras même plus de volonté, ainsi de suite. Ça fait que dans l’identité, il n’y a pas de domination, par contre il y a une grande force.
Cette force-là, elle est basée sur quoi ? Elle est basée sur la capacité de l’individu de lutter jusqu’au bout de ses forces contre la domination contre lui. Qu’est-ce que c’est un initié ? C’est quoi un initié ? Qu’est-ce qui fait qu’un initié est grand, si tu veux ? Ce qui fait qu'un initié grand, c’est sa capacité de lutter contre les forces occultes, c’est rien que ça qui fait qu’un initié est grand. Une fois qu’il a lutté contre les forces occultes, à ce moment-là il devient un serviteur de l’Homme, il sert l’Homme, il sert l’Humanité.
Mais si t’u n’as pas appris à lutter contre les forces occultes, à lutter contre la domination, parce que tout ce qui est occulte c’est dominant, tout ce qui est plus grand que toi, tout ce qui est mystérieux, tout ce qui ne t’a jamais été expliqué, tout ce que tu n’as pas compris, tout ce qui dépasse la logique, qui t’invite à une connexion télépathique, c’est très dominant. Donc l’Homme va apprendre à ne pas se laisser dominer par les forces occultes, puis quand l’Homme aura appris ça, l’Homme aura vu à travers le jeu de la domination sur le plan matériel, puis il ne sera plus intéressé à dominer les Hommes. À ce moment-là, la relation entre lui et les Hommes sera une relation très très fraternelle, puis c’est dans ce sens-là que l’être humain sur la Terre appartiendra réellement à une race nouvelle. Sans ça, on astralise !
DM : Est-ce que c’est impossible pour un individu de rentrer dans son identité s’il nie, il n’identifie pas les forces occultes ? En d’autres termes, il n’y a pas une personne inconsciente des forces occultes qui peut rentrer dans son identité ?
BdM : Ça dépend à quel niveau d’identité vous parlez, parce qu’il y a des degrés là-dedans, tu sais. Si vous parlez d’identité réelle, il faut que l’Homme prenne conscience de l’invisible, il peut prendre conscience de l’invisible au niveau des entités astrales ou il peut prendre conscience de l’invisible au niveau des forces mentales, mais il faut qu’il prenne conscience d’un plan au-dessus de lui qui n’est pas humain.
DM : Hitler, il était dans l’occulte, il avait une conscience des entités !
BdM : Il avait une conscience des entités, c’est pour ça qu’il avait une plus grande identité d’ailleurs, il avait une très grande identité négative. Une grande identité, ça a été la source de son pouvoir.
DM : Bon, si c’est la source de son pouvoir, mais que l’individu est manipulé par ce pouvoir-là, il n’a pas d’identité réelle ?
BdM : Que tu aies une identité de lumière ou que tu aies une identité satanique, c’est une identité. Une identité c’est quoi ? C’est trois choses. Une identité c’est une capacité de faire. Une identité c’est une capacité de savoir. Une identité c’est une capacité de détruire ou de construire, elle est là la différence.
Ça fait qu’Hitler avait la capacité de détruire ou de construire, il a détruit parce qu’il était astralisé. Il a détruit parce qu’il n’avait pas suffisamment de lumière en lui, autrement dit il a détruit parce qu’il était en relation avec des forces qui étaient noires. Et ça, ça faisait partie du karma de la race. Quand Steiner a été en contact avec Hitler sur le plan astral, Steiner a vu Hitler, il l’a vu dans sa forme astrale, il a vu sa lumière, il a vu que c’était un être satanique, puis toute sa vie, il l’a combattu, au point où Hitler a voulu le faire descendre à Munich quand il est sorti…
Ça fait que c’est intéressant que vous ameniez ça, c’est bien important qu’on parle, puis qu’on parle, puis qu’on parle, puis qu’on parle, parce que c’est en parlant qu’on fouille les filières. Quand on parle d’identité “au boutte”... “Au boutte”, une identité, est-elle bonne l’identité ou elle n’est pas bonne ? Est-elle négative l’identité ? Est-elle positive l’identité ? Il faut qu’elle soit créative. Si elle est créative l’identité, à ce moment-là elle est utile. Sans ça, vous devenez destructif, parce qu’un Homme qui est en contact avec les forces occultes, que ce soit un Homme qui est en contact avec les forces de la magie noire, ou que ce soit un Homme qui est en contact avec les forces de la lumière, il faut qu’il les dompte.
Puis ça, ça fait partie de toutes les connaissances de l’évolution, c’est ce que l’Homme apprendra. N’oubliez pas une chose, que la Terre, notre planète c’est une planète en quarantaine, c’est un gros laboratoire universel. Il faut que l’Homme en arrive finalement à venir face à face avec sa réalité. Mais venir face à face avec sa réalité, ce n’est pas un constat spirituel, ce n’est pas une dictée spirituelle, c’est une guerre.
Un Homme qui vient en contact avec son double, il doit en arriver à la guerre. Si Hitler avait fait la guerre aux entités qui étaient en contact avec lui, si Himmler avait fait la guerre aux entités qui venaient en contact avec eux autres, probablement que l’Allemagne telle qu’on la connaît ou telle qu’on l’a vécue n’aurait pas eu lieu. Un Homme qui ne vient pas en contact, il ne perd pas la guerre.
Moi, savez-vous quand j’ai de grandes grandes souffrances avec eux autres, comme dans ce temps-ci là, je vais leur dire : “sacrament, mourir ce n’est pas grave, mais attendez-vous à une crisse de guerre de l’autre bord”... Ça fait qu'il faut que la guerre elle continue... “Ça fait qu’organisez-vous pour traiter avec moi avec la même générosité que moi, j’ai traité avec les Hommes, parce que si vous m’utilisez contre ma volonté pour votre plan, sur le plan matériel, pendant que moi je détruis ma santé, que mon système immunitaire tombe, je vais vous faire une crisse de guerre de l’autre bord, si ce que je sais c’est ça”.
Ça fait que la guerre il faut qu’elle continue, il faut que l’Homme en arrive un jour... Puis l’Homme va en arriver un jour à maîtriser les forces solaires. Puis la maîtrise des forces solaires, c’est basé sur sa capacité indomptable de détruire en lui la crainte. Là, je vous parle, je vous dis les choses au vingtième siècle, puis vous n’avez pas d’idée, au niveau du temps, ce que ça représente, parce que la psychologie évolutionnaire pour l’Humanité, c’est simplement un aperçu de l’occulte. Alors que pour moi, la psychologie évolutionnaire, ça fait partie de ma vie, ça fait partie de ma mort, ça fait partie de ma transmutation, ça fait partie de ma lutte, ça fait partie de mon déchiffrage des archives, ça fait partie de mon contact constant avec eux autres.
Ça fait que je ne peux pas avoir par rapport à l’invisible la même perception que l’Homme a eu pendant l’involution, soit au niveau des métaphysiques, de l’occultisme, de l’ésotérisme ou des religions. Donc il y a une guerre, il faut qu’il y ait une guerre. Une fois que l’Homme va avoir compris ça, l’Homme va maîtriser toutes ses énergies, mentales, astrales, éthériques, matérielles, l’Homme va devenir UN, et à ce moment-là, on pourra parler de la naissance sur la Terre de ce que j’appelle une Régence planétaire, c’est-à-dire un gouvernement capable, sur des plans subtils, de contrôler ce qui se passe sur le plan matériel. Là, on commencera à avoir la paix, puis rentrer dans le deuxième millenium.
DM : Mais ça se fait par des gens, ce contrôle à partir des plans subtils ?
BdM : C’est très, très, très, graduel, très graduel, très graduel. Il faut que ça en vienne un jour à un point où la Terre, ou les gouvernements sur la Terre, ou les forces sociales sur la Terre, soient réellement facilement mises en communication avec d’autres dimensions, pour qu’il y ait finalement sur la Terre un âge d’or, puis que l’Homme rentre ou ait accès à des grandes sciences. Je vous donne un exemple.
Je viens de voir cette semaine un film qui a fait un bout de chemin dans le monde, qui a été tourné en Angleterre, puis c’est l’autopsie des extraterrestres qui a été faite supposément en 1947 aux États-Unis près d’Albuquerque, puis le mystère de Roswell. On est en 1995, on a accès à de l’information qui vient de cinquante ans, qui peut être vraie, qui peut être truquée, “nobody knows” (personne ne sait). Les gouvernements en 47 aux États-Unis, ils ne savent pas ce que c’est cette information-là, le mental des Américains était totalement différent dans ce temps-là qu’aujourd’hui.
Il y a eu tellement de mutation au niveau de l’information que, là on regarde des films de même, puis les gars ils ont fait ça sérieusement, dans le sens qu’ils ont fait venir des spécialistes, des gens qui font des autopsies, les meilleurs, comment est-ce qu’ils appellent ça ? Je ne connais pas le terme médical, en tout cas un médecin qui est reconnu dans le monde qui a fait quarante-mille autopsies dans sa vie. Ils font venir des spécialistes pour voir, puis des spécialistes du cinéma, du film, Kodak, ainsi de suite, pour voir si ce film-là est réel.
On est en 1995, puis on ne peut pas savoir, je parle… On n’est pas en Russie là, on ne peut pas savoir si ça, ce qu’on voit sur la pellicule, c’est réel encore, il y a encore un doute. La seule façon que tu peux avoir une confirmation, c’est par en dedans, mais si tu as une confirmation par en dedans, ça ne veut rien dire parce qu’il n’y a pas d’émotion.
Quand bien même qu’eux autres me diraient : “bon, le cas de Roswell c’est réel, il y a eu trois extraterrestres qui sont venus, il y en a un qui s’appelait tel nom, l’autre s’appelait tel nom, l’autre s’appelait tel nom, puis ils venaient de telle planète, ainsi de suite”... Ça me dit quoi, moi ? Qu’est-ce que tu veux que je fasse avec ça ? Je ne peux tout de même pas aller à la fête à Montréal, leur écrire une histoire, leur faire l’histoire de Roswell, je ne suis pas intéressé.
Ça fait que c’est comme si me parler de tout ça, ça ne m’intéresse pas. Pourquoi ? Parce que je n’ai plus d’émotion dans le mental, je n’ai pas d’imagination, je leur ai demandé : “ben, crisse, s’ils sont pour venir, ils viendront chez nous, ils cogneront à la porte”, puis après ça, je saurai si c’est vrai. Puis en attendant, foutez-moi la paix avec les interventions planétaires, interplanétaires, cosmiques, ainsi de suite, foutez-moi la paix !
Autrement dit, je ne suis pas intéressé en tant qu’être humain à me faire constamment “bardasser” le cerveau, pour goûter un petit peu à de l’étrange, pour goûter un petit peu à ce qui est grand ou peut-être goûter un petit peu à ce qui est transhistorique. Pourquoi ? Parce que mon identité ne me permet pas en tant qu’individu, d’astraliser de l’information. Je ne suis pas intéressé.
Ma femme me dirait “bon, ben, j’ai vu un extraterrestre hier”, je dirais : “good for you, va manger avec” (rires du public). Je ne suis pas capable de croire, c’est pour ça que j’entends là... Sans ça, je serais toujours à la “recherche de”, puis à la “recherche de”, puis à la “recherche de”. Tu passes ton temps à vivre à la “recherche de”. Je ne suis pas intéressé !
DM : On est trop sollicité !
BdM : Ça fait qu’à ce moment-là, s’ils veulent venir chez nous, ben, qu’ils viennent chez nous !
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