Daniel Ménard (DM) : Ce soir, nous parlons des “Évènements charnières dans la vie”. Vous connaissez ça, quand vous vous mariez, quand vous divorcez, votre premier job, votre première mise à pied, c'est des évènement charnières, mais il va y en avoir d'autres aussi, quand on rencontre la conscience pour la première fois, puis quand on se pose les premières questions sur sa validité à long terme. Ça fait que l'évolution d'un individu, c'est rempli d'une multitudes de questionnements, et nous recevons, Bernard, ce soir, pour nous entretenir sur toutes ces phases de transition que l'on vit : Les évènements charnières dans la vie. Bernard de Montréal... Bonsoir Bernard.
Bernard de Montréal (BdM) : Bonsoir.
DM : Vous avez l'air drôlement en forme ce soir.
BdM : Ah ! Pas mal la forme !
DM : Il doit être y avoir un évènement charnière qui se tient devant la porte (rires du public).
BdM : Ça va être dans vos questions...
DM : Oui, on va s'y tenir la porte ouverte. L'évolution, Bernard, d'une personne, passe par des grosses transitions et puis il y a des évènements qui marquent plus que d'autres ; tu sais, il y a des situations, on dirait que quelque chose se passe dans la vie et puis on prend une autre direction. Est-ce qu'il y a des particularités dans le phénomène des évènements, on parle des évènements charnières, est-ce qu'il y a des particularités pour que certains évènements soient plus marquants que d'autres ?
Est-ce qu'il y a des choses qui se créent ou qui s'accumulent dans la vie d'un être, pour qu'à un certain moment donné, un point doit se faire dans la vie d'une personne ? Est-ce que, exemple, une accumulation de souffrance provoque un événement charnière ? Est-ce qu'il faut des évènements-clés, des bouleversements, je parlais aux gens tout à l'heure d’un mariage, un divorce, un premier job, toutes ces choses-là, est-ce qu'il faut des évènements qui marquent la vie d'un individu pour que l'individu sente que sa vie prend une nouvelle direction, ou est-ce que sa vie est vraiment entre ses mains ?
Est-ce qu'on subit des évènements qui deviennent des directions dans notre vie, ou est-ce qu'on a l'aptitude en tant qu'être, de décider que, bon, aujourd'hui c'est une journée charnière, que c'est une journée importante, ça va être une journée importante, on décide ça en se levant, ou bien si c'est le contraire, on est, comme on dit, transporté par les évènements ?
BdM : C'est intéressant, ça. Il faut partir du principe que l'Homme ne vit pas la vie comme une science, l'Homme vit la vie plutôt comme un état psychologique, un état mental. Il ne vit pas la vie comme une science. Puis la raison pour laquelle il ne vit pas la vie comme une science, c'est parce que l'Homme, dans un sens, même s'il a beaucoup d'expérience, l'Homme demeure toujours un être naïf. Puis quand je dis naïf, je veux dire que sa conscience est assise sur des failles. L'être humain a des failles.
Quel que soit son signe, il a des failles, puis il va agir dans la vie selon ses failles, parce que les failles deviennent pour lui, dans leur ensemble, les points de moindre résistance. Un Homme qui est orgueilleux, bon, ben, l'orgueil pour lui c'est un point de moindre résistance. Un Homme qui est charitable, faussement charitable, ça devient pour lui un point de moindre résistance. On a tendance à aller dans la vie... À utiliser en nous les points de moindre résistance, et ça, ça nous fait commettre, ce qu'on appelle des erreurs.
Quand je parle d'erreurs, je ne veux pas dire “d'erreurs”, dans le sens psychologique du terme, dans le sens valoriel du terme. Pour moi, une erreur c'est une façon d'agir qui n'est pas aussi intelligente qu'une autre, donc c'est une erreur. Ça fait que dans la vie, on agit d'une certaine façon qui nous fait commettre des erreurs, parce qu'on est naïf. Puis être naïf, c'est parce qu'on ne connaît pas... On n'a pas la science. On ne sait pas comment ça fonctionne la vie.
C'est réellement... On vit la vie d'une façon expérientielle, on ne vit pas la vie d'une façon créative. Donc à ce moment-là, on n'est pas capable au début de devenir nous-mêmes les juges de comment la vie doit aller. Pour que l'Homme en arrive à déterminer comment sa vie doit aller, il faut que ces failles-là disparaissent. Pour qu'elles disparaissent, il faut qu'il souffre. Bon, ben, quand l'Homme souffre, vous autres vous dites : “bon, ben, j'ai vécu de l'expérience”... Parce que l'expérience, c'est toujours de la souffrance. Mais éventuellement, l'Homme, surtout un Homme qui est averti, un Homme qui prend conscience de tout ça, éventuellement, plus le temps avance, moins il est intéressé de souffrir, donc plus ses affaires durcissent.
Plus un Homme devient conscient, plus il devient dur, pas dur dans le sens psychologique du terme, mais dur dans le sens du mental froid. Il devient froid mentalement. Donc à ce moment-là, il est capable de prendre des décisions qui sont réellement froides, des décisions qui sont de moins en moins basées sur ses faiblesses caractérielles, sur ses failles astrologiques, sur ce que j'appelle le sentiment de son intelligence, le sentiment dans son intelligence.
Ça fait qu'éventuellement, ça lui permet de corriger sa programmation, puis éventuellement de sortir de sa programmation, puis finalement d'en arriver à vivre comme il veut lui, c'est-à-dire selon son potentiel créatif qui ne l'affecte plus mentalement, émotivement, puis physiquement. Donc sa santé est “safe”, son mental est “safe”, ses émotions sont “safe”. Mais pour ça, il faut que l'Homme prenne des décisions très radicales.
Bon, prendre des décisions radicales dans le sens d'être conscient, ce n'est pas facile parce qu'on a été habitué au cours de l'involution à ne pas vouloir faire de la peine aux autres dans nos décisions. Et ça, ce mécanisme-là qui fait partie de notre culture, de ne pas vouloir faire de la peine aux autres, c’est très grave parce qu'éventuellement, on prend des décisions qui ne sont plus intelligentes. Parce qu'on met de l'émotion dans le mental, donc on n'a plus le mental froid, donc à ce moment-là, ben, on vit de l'expérience.
Je vous donne un exemple, je lisais quelque chose dernièrement : il paraît qu'au Japon, quand tu arrives au Japon, puis tu veux donner ta carte d'affaires à un Japonais, il faut que tu la prennes par deux mains, tu prends ta carte comme ça là, tu la tiens dans tes deux mains, puis il faut que tu lui donnes comme ça ! Puis lui, c'est la même chose s'il te donne sa carte d'affaires. Puis quand il te donne sa carte d'affaires, il faut que tu la lises, il faut que tu l'étudies, la carte. Tu ne la prends pas simplement pour la mettre dans ta poche. Il faut que tu la regardes la carte d'affaires qu'il vient de te donner, il faut que tu l'étudies. Sans ça, pour eux autres, c'est un affront, c'est un faux pas.
Ça fait que que ça devient compliqué, comprends-tu ? Ça fait que moi, je vais au Japon, puis je donne ma carte d'affaires au Japonais, penses-tu que je vais lui donner ça entre les deux mains, maintenir ça de même pour lui donner ça de même, non ?! Je vais lui donner comme je donne... Je vais garder mon mouvement naturel. Si lui est offusqué, c'est tout “bad”, je vais reprendre mon bateau, puis je vais m'en revenir ici. Autrement dit, je ne vais pas conditionner mon mental à un mental involutif qui est tellement primitif dans l'intelligence, que ça me force moi, en tant qu'individu qui appartient à une autre race, puis à une autre façon de vivre, de m'assujettir à sa vibration. Puis tout le monde... On fait toujours ça.
Ça fait que moi, si je donne la carte de même, puis que ça lui prend les deux doigts, ben, je ne suis pas intéressé à faire affaire avec un gars de même, parce que pour moi, déjà, il est “plein d'marde”(rires du public), comprends-tu ? Ça fait qu'à ce moment-là, je ne suis pas intéressé moi, à travailler avec quelqu'un qui est “plein d'marde”, autrement dit je ne suis pas intéressé à travailler avec un étranger qui n'est pas assez décortiqué dans le mental, pas assez flexible dans le mental pour prendre la carte puis la mettre dans sa poche.
Ça fait que là... Sans ça, je tombe sous le rituel d'une autre nation, je tombe sur le rituel d'une autre race. Là, je viens de sortir de la conscience de ma race, puis je vais être obligé de rentrer dans la conscience d'une autre race, donc à ce moment-là, j'aime autant rester ici. Comprends-tu ce que je veux dire ? Ou je vais me chercher un Japonais qui est américanisé un petit peu, ou européanisé un petit peu, ou qui a voyagé un petit peu. Bon !
Mais ça, supposons que je suis un homme d'affaires, il faut que je sois capable de le faire. Ça fait que si je suis un homme d'affaires, moi je suis capable de le faire. Mais si le Japonais, il devient tout dégonflé quand je lui donne la carte avec une main, ça, c'est son “crisse” de problème, ce n'est plus le mien. Comprends-tu ? Mais si je ne suis pas capable de faire ça, puis je commence à étudier tout leur rituel... Je ne suis pas politicien moi, je ne suis pas... Je n'ai pas de responsabilité culturelle moi, je ne travaille pas pour le gouvernement, je ne suis pas un ministre...
Si j'étais un ministre, je serais obligé de dire aux gars : “ben, cherchez comment ça marche avec les Japonais là-bas quand ils donnent des cartes, comment il faut faire ça”... Parce que là j'ai une responsabilité sociale. Là, il y a une connexion de pays à pays, il y a un respect de pays à pays, mais là je fonctionne en tant qu'individu... Ça fait que si je suis plus évolué que lui, c'est à lui de commencer à prendre les cartes d'une main au lieu de les prendre avec deux mains, puis de me forcer à les lire quand il m'en donne une. Sans ça, il n'y a pas d'évolution possible.
Quand il n'y a pas d'évolution possible, ça descend jusque dans la conscience de la race, puis tu arrives avec tes problèmes comme on a là, les Japonais qui te disent : “bon, ben, chez nous au Japon, le riz c'est sacré, puis on n'est pas intéressé à prendre du riz qui vient des Américains, même si le riz qui vient des Américains est meilleur ou même si le riz qui vient des Américains est moins cher, parce que le riz chez nous, c'est sacré”...
Ça fait que tu ne peux pas rentrer de riz, tu ne peux pas rentrer de “chars” (voitures), tu ne peux pas rentrer de ci, tu ne peux pas rentrer de ça. Eux autres, ils se promènent avec leur caméra dans le monde, ils viennent photographier nos industries, ils s'en retournent là-bas, ils les recopient, puis ils nous les revendent, puis finalement ils mettent nos industries à terre : L'automobile, la télévision, la radiophonie... Papapa... Papapa... Puis nous autres, comme des cons, on absorbe ça parce qu'on joue le jeu de passer la carte avec deux doigts !
Ce fait que là, qu'il y ait une tonne de “plein le cul” là, on voit... On voit ce qui se passe là ! Toutes les “Lexus”, les “Acura”, les “chars” de luxe là, ils vont leur taper 100% de taxes dessus. Ça fait qu'ils vont les forcer, ils vont les casser à jouer le jeu de l'économie mondiale dans une idée de partenariat égal. “Fair play” ! Sans ça, c'est nous autres qui payons le prix, puis les Américains l'ont payé le prix au niveau de l'industrie automobile, au niveau de l'industrie de la télévision, ainsi de suite, ainsi de suite, ainsi de suite.
Ça veut dire quoi ça ? Ça veut dire que si tu n'as pas un mental froid, bon, ben, tu agis toujours en fonction de ne pas faire de la peine à l'autre. Ça fait que l'homme d'affaires Américain ne veut pas faire de la peine à l'homme d'affaires Japonais ! Ça fait que qu'est-ce qui arrive ? On est rendu avec ce qu'on a là. Puis au niveau de la vie, c'est la même chose ! On ne veut jamais faire de la peine à l'autre, puis on ne veut pas faire de la peine à l'autre, puis on ne veut pas faire de la peine à l'autre, puis qui c'est qui finit par payer le prix ? C'est nous autres, c'est toujours nous autres qui payons le prix !
Puis il y a des gens qui ont payé le prix toute leur vie, parce qu'ils ne voulaient pas faire de la peine à l'autre ! Pourquoi ? Parce qu'ils n'ont pas un mental organisé, ils n'ont pas un mental froid parce qu'ils ne connaissent pas les lois de la vie. Dans la vie, dans les lois du mental, dans les lois de la conscience mentale, ça n'existe pas ça, de ne pas faire de la peine à l'autre ! Ça, ça fait partie de la judéo-chrétienté de ne pas faire de la peine à l'autre.
DM : C'est la peur de perdre qui fait ça ?
BdM : Ça fait partie de la peur de perdre, puis de ne pas aller en enfer, toute la “bébelle” là, mais quand tu es intelligent, puis tu es créatif, ça n'existe pas l'affaire de “ne pas faire de la peine à l'autre” ! Il y a une façon intelligente d'agir, puis l'autre il faut qu'il s'ajuste. Puis s'il ne s'ajuste pas c'est son problème ! Sans ça il n'y a pas d'évolution ! Puis s'il n'y a pas d'évolution, ben, on reste “pogné” dans des engrammes socioculturels qui peuvent durer des générations, des siècles, puis on n'en sort pas, puis il n'y pas de conscience, il n'y a pas d'intelligence, puis l'individu, il finit où lui ? Ben, il finit sur la corde à linge !
DM : La peur de faire de la peine à l'autre, ça paralyse le processus décisionnel chez quelqu'un ?
BdM : La peur de faire de la peine à l'autre, ça paralyse le processus décisionnel, puis c'est tout basé sur le principe de la culpabilité, c'est basé sur le principe de l'impuissance, puis ça relève dans le fond, de la domination de la médiocrité.
DM : Comment la médiocrité...
BdM : La médiocrité, la majorité. Tout ce qui est majorité, tout ce qui est médiocrité, c'est toujours la majorité. Si le gouvernement arrive puis il décide de couper des fonds d'ordre social... Qui c'est que tu penses qui va crier ? La majorité. Qui c'est qui va crier ? C'est les pauvres. Qui c'est qui va crier ? C'est ceux qui n'ont pas de colonne de travail, de colonne pour travailler. Pourquoi on est en dette ? Parce que la majorité est devenue trop puissante. Le libéralisme est devenu trop universel, ainsi de suite.
Ça fait que pourquoi est-ce qu'il y a un grand renversement aux États-Unis là ? On s'en va vers le conservatisme avec “Gain rich”, puis tout ça là, c'est parce que les Américains commencent à revenir à l'ancienne idée “de l'entrepreneurship” (entrepreneuriat), les Hommes qui travaillent, qui ouvrent des petites entreprises... Bababa... Bababa… Ça fait que l'affaire de ne pas faire de la peine à l'autre, ça va très loin dans la vie, puis éventuellement, quand tu n'es pas capable de renverser ce processus-là qui est une attitude socioculturelle, qui est maintenue par des systèmes spirituels, par des systèmes philosophiques, par des systèmes de pensée quelconques, éventuellement tu perds toute centricité. Puis la première chose que tu sais, bon, tu finis sur la corde à linge ! Parce que tu es forcé d'agir en dehors de ta puissance créative !
Puis l'Homme va réaliser un jour qu'être intelligent, dans le sens créatif du terme, être intelligent, ça nécessite automatiquement la capacité de temps en temps, passer à la hache, il faut que tu coupes, il faut que tu coupes des fils, il faut que tu coupes des fils parce que le processus naturel de la vie, c'est un processus qui a tendance à polluer. Tout se pollue parce que l'énergie a tendance à dégrader, elle dégrade, elle dégrade, elle dégrade, elle dégrade, elle dégrade, elle dégrade.
Ça fait qu'un jour, ben, il faut que tu en regrades, puis tu en dégrades, tu en dégrades, puis il faut que tu en regrades, puis tu en dégrades, puis tu en dégrades... C'est comme à la maison, quand tu es à la maison, il faut que tu fasses le nettoyage de temps en temps, il faut que tu enlèves la poussière de temps en temps, il faut que tu changes les meubles de temps en temps, il faut que tu changes de linge dans ta vie de temps en temps !
Bon, ben, au niveau de tes relations humaines, au niveau de ta vie, au niveau de ton travail, au niveau de la fonction... La façon de travailler avec les Hommes, de temps en temps, il faut que tu fasses du “clean up”. Ça fait que si tu n'es pas capable de faire ça, parce que tu as été conditionné socioculturellement à ne pas vouloir faire de la peine, ben, tu finis que tu n'as plus d'individualité. Regarde les Japonais ! Pourquoi est-ce qu'il n'y a pas de volonté politique au japon ? Parce qu'il n'y a personne qui veut faire de la peine à personne. Ça fait que quand il y a des grandes décisions à prendre, ça passe d'un département à un autre département, à un autre département, à un autre département... Puis il n'y a pas de décisions qui se prennent. Ils ont toujours la tête penchée jusqu'aux pieds !
Tu leur dis : “comprenez-vous”... Ils vont dire : “oui”. Ils ne comprennent rien, puis ils vont toujours dire “oui”. Tu ne peux pas jouer cette “game-là”, “forever”... “Comprends-tu”... “Oui”... Parce qu'ils ne veulent pas faire de peine. Tu veux savoir : “comprends-tu ou tu comprends pas”... Moi, un japonais qui va me dire, si je dis : “comprends-tu”... Il va me dire : “oui”, puis si je sais qu'il ne comprend pas, je lui dis : “tu ne comprends pas”... Il va me dire : “oui”. Ben, c'est ça que je voulais que tu me dises, que tu ne comprenais pas. Là, je viens de lui enlever la responsabilité de me dire qu'il ne comprend pas. Tu vois, c'est fatigant ! C'est bien bien fatigant, c'est bien fatigant ! (rires du public).
DM : Bernard, vous êtes en train de nous dire que...
BdM : Je suis en train de vous dire que les Japonais sont “plein d'marde” ! (rires du public). Bon, moi je ne suis pas un politicien, je peux le dire. Bon, pourquoi ils sont “plein d'marde” ? Ils sont “plein d'marde” parce qu'ils ne sont pas capables de prendre la responsabilité psychologique de leur moi. Ils sont obligés d'étendre ça comme du “peanut butter”, puis d'établir la responsabilité au niveau de la collectivité. Mais les Américains vont leur rentrer dedans, parce que c'est la raison sociale, c'est la mission universelle de l'Amérique de rentrer dedans à tout le monde qui ne respecte pas l'individualité. Les Américains vont leur rentrer dedans, parce que les Américains, d'une façon ou d'une autre, “they don't give a shit”, puis pour être pour être plus gras, “they don't give a fuck” !
Alors les Américains, quand ils décident de faire la guerre, ils leur ont laissé tombé “une couple” de pruneaux en 45 là, ça a réglé l'affaire tout de suite, hein, ils n'ont pas demandé la permission aux Nations unies, hein. Paf ! Puis après ça, ça a laissé savoir à tout le monde, les Russes, comme les Chinois, qu'ils sont capables d'en “droper” (parachuter) un autre... De petit pruneau ! Ça fait que restez tranquilles, respectez-les, les droits de l'Homme, parce qu'on va “droper” un petit pruneau !
Ça fait qu'ils l'ont fait avec Khadafi, avec des petits pruneaux moins dangereux, puis depuis ce temps-là, il est tranquille. C'est de même que ça marche. Puis c'est pour ça que j'aime les Américains. Je n'aime pas les Américains à cause de leur matérialisme crasse, j'aime les Américains à cause de l'esprit de leur Constitution qui veut dire : “don't fuck with us, don't fuck with the liberty of men” !
Puis ça s'en va dans le monde, ça s'en va à travers la communication, la télévision, the news, tout, tout, tout, tout ! Donc éventuellement les petits Japonais, un jour, ils vont être obligés de s'organiser, de s'américaniser, puis c'est ça qui se passe “anyway”. Là, ils sont rendus qu'ils rentrent des clubs de base-ball au Japon, ils rentrent des clubs de golf au Japon, mais un jour, ils vont être obligés d'ouvrir leur parc pour qu'aussi, les Américains, les Européens puissent vendre leurs automobiles au Japon. Ça s'en vient.
Regardez, la guerre du commerce, ça fait tout partie de ça, puis c'est qui, qui va gagner ? Ça va être les Américains. “You can be sure of that” ! Pourquoi ? Parce que dans le monde, dans l'évolution d'une planète, comme dans l'évolution d'un individu, quelque part, il faut que les conneries s'arrêtent ! Que ce soit des conneries culturelles qu'on appelle le folklore, que ce soit les conneries culturelles qu'on appelle l'histoire, que ce soit n'importe quelles sortes de conneries, il faut que ça s'arrête parce que la conscience, il faut qu'elle grandisse.
Il faut que les nations s'unissent, il faut que les nations travaillent ensemble, ainsi de suite, puis il y a des pays comme les États-Unis, dont le rôle, su ou pas su, est de faire ouvrir la machine, puis ils vont la faire ouvrir, la machine. Ça fait que tu ne peux pas passer toute ta vie à être fin, puis à être fin, puis à être fin, parce qu'éventuellement, tu n'exerces plus ton droit de puissance. Puis si tu n'exerces plus ton droit de puissance, qu'est-ce qui se passe ? Ben, c'est la majorité qui gagne, puis la majorité, c'est la médiocrité.
Là, vous allez dire : “bon, ben, Monsieur Bernard, vous n'êtes pas bien bien démocratique”... Ce n'est pas que je ne suis pas démocratique, je suis tout pour la démocratie mais je suis contre l'abrutissement de la démocratie. Je suis contre l'abrutissement mental des gouvernements, surtout des libéraux, qui ne sont pas capables de prendre conscience qu'il y a des règles, qu'il y a des façons de traiter avec certains problèmes. Il y a des façons de traiter, par exemple, avec les lois d'immigration au niveau d'une nation. Tu ne peux pas laisser indéfiniment rentrer dans ton pays des “crottes”. Un jour, il faut que tu prennes des décisions.
Je connais des gens moi, qui ont été refusés d'entrer au Canada, des gens qui avaient des cerveaux, rentrer au Canada pour travailler, alors qu'il y a d'autres personnes qui sont venues d'autres pays qui ne devraient même pas être ici. Que les gouvernements prennent leur responsabilité d'éduquer leur peuple ! Ça fait que quand il s'agit de faire entrer des gens au Canada, dans notre pays, il faut que les gouvernants soient bien bien intelligents, parce qu'éventuellement, eux autres, ils vont mourir ces gars-là ! Seulement, c'est les générations plus tard qui vont payer le prix.
On sait ce qui se passe en France là ? On sait ce qui se passe en Allemagne ? Puis c'est la même chose dans n'importe quel pays. On sait ce qui se passe dans le sud des États-Unis ? Les gouvernements vont être obligés de prendre leur responsabilité, ça veut dire que les gars, un jour, vont être obligés d'ouvrir leur lumière, puis quand il s'agit de mettre un stop, ils vont être obligés d'en mettre un de stop ! Sans ça, c'est la majorité, c'est encore la loi de la majorité, ça fait qu'à ce moment-là, ça sert à quoi une démocratie ? Ça ne sert à rien parce qu'éventuellement, la conscience sociale, elle diminue, elle dégrade, elle dégrade, elle dégrade, elle dégrade !
Tu ne vois pas ça en Suède puis en Norvège, du monde (des gens) qui viennent de tout partout dans le monde ! Ils ont un quota, et puis je suis sûr que si tu voulais aller aujourd'hui, toi, en Norvège ou en Suède pour immigrer là, ils te passeront au rayon X chose, pour voir si tu “es” du matériel qui est utile dans leur pays. Mais nous autres, le Canada, on veut être fin ! Puis sais-tu pourquoi est-ce qu'on veut être fin au Canada ? Parce qu'on n'est pas une puissance économique, on n'est pas une puissance militaire, on est “pogné” entre l'Europe puis les Américains, puis on veut se donner une image... Une image !
On est fins nous autres, les Canadiens. On est du bon monde, les Canadiens. C'est vrai que c'est grand, le Canada. C'est vrai qu'il n'y a pas assez de monde par pouce carré, au Canada, mais choisis-les pareils ! Sans ça, éventuellement, qui c'est qui va payer les taxes ? Ça va être nous autres. La dette fédérale, c'est nous autres qui allons la payer. Ça fait qu'il s'agit d'être... Tu ne peux pas toujours être fin, puis ce que je reproche à la politique canadienne, c'est que nos politiciens veulent être fins. Pourquoi ? Parce qu'ils n'ont pas de colonne vertébrale !
DM : Si on prend un individu, ça serait quoi pour lui, l'opinion publique ? Par rapport à ses décisions à lui?
BdM : Pour un individu ?
DM : Là on parle d'un gouvernement face à un pays, mais nous autres, qu'est-ce qu'on laisse entrer ? C'est quoi notre immigration en tant qu'individu qu'on laisse rentrer dans nos vies, puis on veut être fin là ?
BdM : Tous les cons ! Tous les gens qui rentrent dans notre vie qui sont cons, tous les gens qui rentrent dans notre vie qui nous siphonnent, tous les gens qui rentrent dans notre vie qui ne sont pas honnêtes, tous les gens qui rentrent dans notre vie puis qui, en relation avec nous autres, ne nous aident pas à créer puis à bâtir, mais qui sapent par en dessous, puis qui sapent par en dessous, à n'importe quel niveau. Ces gens-là, ça fait partie des mauvaises politiques d'immigration.
Ça fait que si tu ne comprends pas ta politique d'immigration au niveau de toi-même, tu es fait à l'os, un jour, tu vas faire des crises, un jour tu vas t’appauvrir, un jour tu vas être malade parce que c'est encore pire au niveau individuel, parce qu'il y a des liens émotifs. Il y a des liens émotifs, puis éventuellement, tu vas t’appauvrir tellement que tu peux être affecté au niveau de ta santé, tu peux être affecté au niveau matériel, ainsi de suite.
DM : Les signes, Bernard ?
BdM : Les signes ? Ah ! Ça, c'est une bonne question. Les signes, tu ne les vois pas venir, tu ne les vois pas venir ! C'est ça l'affaire, puis je suis bien content que vous me posiez cette question-là. Tu ne les vois pas venir, mais je préconise que tout le monde doit passer par ça, puis éventuellement tu en arrives à un état mental tellement averti que là, tu les vois venir ! Mais tu ne peux pas les voir venir avant, parce que tu n'as pas souffert. Bon !
DM : Il faut souffrir du virus pour reconnaître le virus ?
BdM : Il faut que tu souffres du virus pour reconnaître le virus, puis quand tu as souffert du virus, puis tu as reconnu le virus, tu es intelligent, tu reconnais le virus. À ce moment-là, quand quelqu'un vient dans ta vie, laisse-moi te dire, là tu es sur tes gardes ! Là tu es sur tes gardes ! Puis c'est très intéressant ce point-là parce qu'on n'est pas éduqué par nos parents pour reconnaître le virus. Ça veut dire qu'on n'a pas d'historique, on n'a pas d’historique pour reconnaître le virus !
Si on avait des parents qui reconnaîtraient le virus à tous les niveaux, à ce moment-là, on pourrait le reconnaître le virus, puis on pourrait régler nos travers tout de suite, puis on pourrait commencer à s'enrichir quand on est jeune, jeune, jeune, jeune, jeune, puis on ne vivrait pas d'expérience, même quand on est jeune. Mais comme nos parents ne sont pas assez conscients, ben, ils ne sont pas capables de nous faire comprendre, de nous faire prendre conscience du virus, parce que même eux autres, ils n'ont pas fini encore leur apprentissage du virus, puis à ce moment-là, nous autres, les enfants ou ceux qui viennent après, on est pris, on est forcé de vivre encore la même situation.
Ça fait que dans le cas de l'Homme qui se conscientise, puis qui finalement a suffisamment souffert du virus, éventuellement tu le reconnais le virus, puis une fois que tu l'as reconnu le virus, laisse-moi te dire que les lois de l'immigration, tu les appliques, puis tu protèges ton pays, autrement dit tu protèges ta personne !
DM : Ton individu !
BdM : Ah ! Oui, oui, oui, oui. Oui !
DM : Mais il faut souffrir du virus ?
BdM : Oui, parce que c'est seulement en souffrant du virus qu'on reconnaît les surfaces rugueuses de notre inconscience, qu'on reconnaît notre bonté qui n'était pas assez intelligente, qu'on reconnaît telle affaire qui n'était pas assez intelligente, qu'on reconnaît telle affaire qui n'était pas assez... Mais ça, ça fait partie de notre programmation, puis c'est fort, la programmation. Tu es programmé, ça fait que c'est fort, on a des signes astrologiques, c'est fort. Puis éventuellement, on dépasse ça, ça fait que finalement l'Homme devient libre de tout ça. Mais il faut qu'il souffre.
Tu ne peux pas devenir intelligent simplement en passant par l'écoute philosophique. L'écoute philosophique, c'est simplement un repaire psychologique. Mais pour devenir intelligent, il faut que tu le souffres dans l'expérience. Puis finalement le virus, tu le reconnais, puis quand tu l'as suffisamment reconnu, là éventuellement, tu n'es plus touché, puis là, tu es “safe” (en sécurité). Mais tant que tu n'es pas arrivé à ce point-là, tu n'es pas “safe, donc tu vis l'expérience de la vie, puis papapapapapa...
DM : Vous faites beaucoup un parallèle entre le processus d'individualisation, puis les relations politiques, disons, admettons, Américaines. Est-ce que d'appliquer une politique dans notre vie, d'isolation, ça renforcerait l'individu ou ça l'affaiblirait ?
BdM : La politique “d'isolation”, ce n'est pas bon, dans le sens que tu ne peux pas t'isoler dans la vie, c'est une illusion. Par contre, tu peux raffiner, tu peux raffiner tes besoins à un tel point que tu es capable de réellement “spotter” les gens avec qui tu veux avoir une relation, puis tu n'as pas besoin plus que ça. Pourquoi ? Parce qu'elle est parfaite. Autrement dit dans la vie, on se contente tellement de médiocrité que ça prend bien de la médiocrité pour parfaire nos besoins, tandis que si on avait des gens qui ont réellement une conscience très très développée, tu n'aurais pas besoin grand de personnes, parce que c'est une affaire de vibration, ça.
Tu sais, quand tu es rendu que tu as des relations humaines avec des êtres qui sont tellement sur un haut taux vibratoire, c'est tellement hermétique cette relation-là, c'est tellement perfectionné que t'as... C'est comme un... OK. Je te le redonne. Bon. Un gars qui a conduit une Porsche, une Speedster Porsche, il n'est plus intéressé à avoir sept Chevrolets ! Ça fait que tu dis : “aimerais-tu ça, rien qu'avoir une Speedster Porsche, ou avoir une Chevrolet puis une Pontiac, puis”... Il va dire : “donne-moi une Speedster Porsche”...
Bon, c'est un petit peu la même chose au niveau des relations humaines. Mais il faut que tu aies connu ça, la “Speedster Porsche”. Si tu n'as jamais connu ça, la “Speedster Porsche”, puis tu as toujours connu des “Chevrolets”, ben, tu vas dire : “bon, ben, j'aimerais ça, avoir huit Chevrolets, dix Chevrolets, quinze Chevrolets”... Mais la journée que tu as touché à ça, l'autre affaire, autrement dit que ton taux vibratoire au niveau des relations humaines est réellement ajusté avec du monde, puis c'est la paix totale, c'est la relaxation totale, puis il n'y a pas de fourberie à aucun niveau, à ce moment-là tu n'es plus intéressé aux sept “Chevrolets”. Ça fait que c'est seulement dans ce temps-là que tu es capable de réduire le nombre de personnes dans ta vie, donc de ce que vous appelez, vous, s'isoler.
DM : De l'isolement !
DM : Mais une Speedster l'hiver, ce n'est pas pratique !
BdM : Non. Je parle...
DM : Je vais amener un cas, parce que vous n'avez pas essayé simple, une Speedster ! (rires du public).
BdM : Mais le problème, c'est qu'une personne l'hiver, puis l'été ça marche. Je donne un exemple...
DM : Mais non, mais je vais amener un autre point. J'ai de la suite dans les idées...
BdM : Bon, OK.
DM : C'est qu'on ne peut pas rester isolé avec strictement quelques personnes, un jour ou l'autre il faut sortir dehors, tu sais, il faut rencontrer des conditions un petit peu plus anormales, parce qu'on s'est créé une normalité, et puis on est obligé de fonctionner avec notre environnement, ne serait-ce que pour travailler. Est-ce que l'individu doit avoir, exemple, une politique de gestion interne qui va être la Speedster, puis une politique de gestion externe qui va être la Chevrolet, dans certaines conditions ?
BdM : C'est une très bonne question, ça. C'est une très bonne question. Ça, ça dépend de sa puissance. Je dirais qu'au niveau de la puissance d'un individu, dans la mesure où un Homme, où un individu est réellement en puissance, c'est-à-dire dans la mesure où un individu est réellement capable de faire la gestion de toute son énergie, à ce moment-là il est capable de rester au niveau de la “Speedster”.
DM : Strictement ?
BdM : Oui, puis c'est probablement rare que des êtres soient capables de faire ça, mais je sais que ça se fait : qu'un individu est capable...
DM : D'être autarcique, d'être totalement autonome ?
BdM : Oui, oui, totalement autonome. Par contre, si on parle pour l'Homme en général, effectivement, vous avez raison, il y a...
DM : Il y a deux politiques ?
BdM : Il y a deux politiques, mais par contre, plus il va avancer dans la vie, plus il va tendre vers la “Speedster”, plus il va tendre vers une politique interne, dans la mesure où il va devenir de plus en plus intégré dans son énergie, parce qu'il faut que l'Homme devienne intégré dans son énergie. Parce que n'oubliez pas une chose, il y a un mythe social qui existe, puis qui est très très développé par la conscience américaine ou la conscience européenne, ou même la conscience socialiste... (coupure enregistrement)...
Reprise en cours (…) Sociales, c'est que les Hommes on besoin d'être ensemble pour se formuler une réalité. Je dirais que c'est la base psychologique de toute sociologie. Puis ça, c'est une illusion ! C'est une illusion si on regarde l'Homme conscient. C'est une réalité si on regarde l'Homme inconscient. Par contre, si on regarde, si on fait une analyse de l'Homme, il faut que l'Homme se situe dans une courbe d'évolution ou dans une autre, où éventuellement il va être obligé de le faire. Un Homme qui est dans une courbe d'évolution évolutive, éventuellement il sort des conditions de la courbe d'évolution involutive. Un Homme qui est dans une courbe d'évolution involutive, il ne peut pas appartenir à une courbe d'évolution évolutive, donc il va respecter les lois ou les paramètres de sa condition involutive.
Donc comme on parle à des gens conscients, comme on parle à des gens qui s'en vont vers une certaine conscience, comme on parle à des gens ou à des Hommes qui, éventuellement, vont fracturer ce que j'appelle le “formulaire sociologique” d'une conscience planétaire, c'est-à-dire leur façon de se comporter en société, parce qu'ils vont en arriver à avoir une gestion interne de leur énergie, à ce moment-là l'Homme va découvrir éventuellement, qu'il est obligé, pour être bien dans sa peau, d'exclure, D'EXCLURE le surplus d'inconscience qui vient s'abattre sur ses plages, pour pouvoir bénéficier de sa solitude, de sa réalité intégrée. Puis à ce moment-là, l'Homme va être obligé de prendre des décisions qui vont à l'encontre du processus social ou socioculturel de l'involution. Donc, l'Homme dans un sens va s'isoler.
DM : Donc si on fait une allégorie, les gens qui vivent beaucoup au niveau de l'âme, vont laisser apparaître les “boat people” sur leur plage, ils vont laisser le monde (les gens) qui quémandent ?
BdM : Plus tu vis au niveau de l'âme, plus tu laisses apparaître les “boat people” au niveau de ta plage. Plus tu vis au niveau de l'Esprit, plus tu gardes les “boat people” à distance, puis quand tu vis réellement dans ton Esprit, dans le sens que tu es capable de faire une gestion intégrale de ton énergie, les “boat people”, tu les gardes totalement à distance, mais tu les respectes, tu ne vas pas tirer dessus pour qu'ils coulent dans l'eau, mais tu gardes les “boat people” à distance. Pourquoi ? Parce qu'à un certain moment donné dans l'évolution du mental, l'Homme va découvrir les principes philosophiques de sa conscience planétaire, ça veut dire que l'Homme éventuellement va pouvoir s'instituer lui-même, par lui-même, en lui-même, pour lui-même comme le régisseur de ses pensées.
Tandis que pendant l'involution, on n'était pas le régisseur de nos pensées. C'était l'évêque au coin ou le curé au coin qui pensait, c'était le gouvernement au coin qui pensait, ou c'était l'idéologue qui pensait, ou c'était Mao-Tse-Tung qui pensait, ou c'était Mussolini qui pensait, ou Hirohito qui pensait...
DM : Pour tout le monde !
BdM : Pour tout le monde. Ou c'était Jean-Paul Sartre qui pensait ! Dans l'évolution, c'est l'Homme qui va être le régisseur de ses propres pensées, au fur et à mesure où il va devenir suffisamment consistant avec sa puissance, dans le sens qu'au fur et à mesure où il va être capable de supporter ce qu'il sait, ce qui n'est pas évident, mais ce qui fait partie de l'évolution du mental. À ce moment-là, l'Homme ne sera plus capable d'enregistrer dans sa conscience, dans ses corps subtils ou même physique, d'enregistrer des chocs que les tribus de l'involution créent et qui font partie du consensus involutif.
Je donne un exemple, quand je parle des chocs, des tribus de l'involution : l'égrégore musical aujourd’hui, le fait que tu n'es pas capable d'aller à une place dans les restaurants, nulle part, sans écouter cette “crisse” de musique là ; le fait que la majorité, la médiocrité “vont” aller au forum pour écouter ces divas du son, qui font des millions pour endormir des masses, qui aiment ça “se faire endormir”, parce qu'ils n'ont pas de centricité, ainsi de suite. Même chose au niveau du cinéma, même chose au niveau de la mode, même chose au niveau de tout.
Ça fait que l'Homme, une fois qu'il est rendu régisseur de ses pensées, automatiquement, il va se garder à distance des tribus de l'involution. Ça veut dire qu'il va être obligé finalement de s'organiser un plan de vie personnel qui va être extrêmement moderne, mais très, très, très à la mesure. Quand tu es conscient, tu ne va plus chez Eaton porter tes chemises, tu te les fais faire sur mesure... Une façon de parler ! Bon, ben, quand tu es conscient, ta vie c'est comme une chemise, elle est faite sur mesure, les “cuffs” (manchettes) sont faites sur mesure, la longueur est faite sur mesure, la taille est faite sur mesure. Quant tu es inconscient, ta vie tu vas l'acheter chez Eaton ou chez Sears.
DM : Donc ça, ça veut dire, Bernard...
BdM : Même si vous n'aimez pas ça, parce que vous êtes des philanthropes de la pensée ou vous êtes des êtres qui avez tendance à mettre de la valeur sur les grandes valeurs de l'involution, vous allez réaliser éventuellement que dans l'évolution, c'est un autre type de pensées, c'est une autre façon de régir ses pensées, son énergie. Puis que ça donne naissance à un nouvel Homme, un autre Homme, une autre façon d'être, puis que tu es obligé d'avoir le mental froid pour pouvoir finalement dompter ta médiocrité, dompter ton impuissance, donc dompter les attributs de l'involution qui, caractéristiquement, ont affaibli ton ego et ont donné à ta conscience personnelle l'impression d'être une “bibitte” (petit insecte), ou un numéro, ou un moineau qui attend sa mort.
DM : Qu'est-ce qui fait qu'un individu perd sa volonté ? Est-ce qu'on peut parler de perdre sa volonté là ?
BdM : On ne perd pas notre volonté. Ce n'est pas qu'on perd notre volonté, c'est que les bases de la volonté nous sont graduellement siphonnées au cours de l'involution. D'ailleurs, je suis content que vous me demandiez ça, parce qu'il y a bien des gens me disent : “ah, ben, moi, je n'ai pas de volonté, moi je n'ai pas de volonté”... Il y a des gens qui se questionnent : “est-ce que j'ai de la volonté”... Puis ce n'est pas que l'Homme n'a pas de volonté, c'est que les mécanismes socioculturels de l'involution ont tellement mangé sa nature, sa grande nature ou l'ont tellement mangé dans son naturalisme, qu'il n'est plus capable finalement de se reconnaître.
Puis moi, j'ai fait l'expérience avec ma fille, parce que ma fille elle a été éduquée par moi pendant des années de temps, là elle a un certain âge, puis tu vois le contraste entre l'être qui fait partie de l'involution, puis l'être qui est né dans l'évolution, puis qui trouve très très facile la manifestation de sa volonté quand c'est nécessaire. Ça fait que l'affaire de : “a-t-on assez de volonté, a-t-on de la volonté”... Cette question philosophique qu'on se pose, on se la pose parce que les instruments qui définissent notre réalité psychologique en tant qu'ego, ont été pendant l'involution, sapés par les forces sociales, par les gouvernements, par les systèmes de pensées, par l'Église, par les religions, par tout ce qui compose les attributs psychologiques de l'ego.
Alors qu'un Homme, quand il rentre dans sa conscience psychique, autrement dit dans son état pur, dans son état intégral, autrement dit qui participe réellement à sa lumière, à ce moment-là la question de volonté n'existe plus, et c'est à ce moment-là qu'il est capable de réellement faire la gestion de son énergie, donc de régir ses pensées, puis de passer de l'involution à l'évolution, puis de mettre un frein à l'intrusion ou à l'invasion des tribus involutives dans sa vie.
DM : Est-ce que n'importe quelle personne qui est dans une condition, disons, financière limitée, une condition affective limitée, peut se dégager des tribus sociales que vous dites ?
BdM : Ce ne sont pas les conditions extérieures qui déterminent votre potentiel humain, ce sont les conditions internes, autrement dit votre capacité de réellement comprendre les principes de vie. À partir du moment où l'Homme commence à comprendre les principes de vie, il commence à mettre de côté ou à réduire le potentiel des forces extérieures, la pauvreté ou... Comment ces forces-là l'affectent au niveau psychologique. Puis éventuellement il rentre dans sa puissance, parce que la puissance de l'Homme, ça fait partie de son contact avec sa source.
Donc un Homme qui est en puissance, autrement dit un Homme qui est capable de faire de la gestion créative de son énergie, ça devient très très facile pour lui d'être créatif, mais pourquoi ça devient créatif, ça devient facile pour lui de l'être ? Parce que les blocages ont été éliminés. Mais pourquoi ils sont éliminés ? Parce que finalement il s'est raffiné, il a fait une étude, il a étudié un petit plus la vie. Ça fait que ce n'est pas les conditions involutives de notre programmation qui sont un problème pour nous autres.
À partir du moment où on commence à comprendre comment ça marche la vie, éventuellement, on est capable de mettre un frein aux forces qui sont les tribus de l'involution, puis finalement, après un certain nombre d'années, d'en arriver à se greffer à notre courant primaire ! Mais pour ça, il faut réellement étudier la vie, comment elle marche. Donc il y a différents niveaux d'étude. Moi je représente probablement un niveau d'étude dans le monde, il y en a d'autres niveaux d'étude, Krishnamurti c'est un autre niveau d'étude, Steiner c'est un autre niveau d'étude.
Il y a différents niveaux d'étude, il y a même des niveaux d'étude au Québec. Alors tu choisis le niveau d'étude qui te convient le plus, puis à partir du moment où tu choisis un niveau d'étude qui te convient, autrement dit une école, si tu veux, qui te convient, une école de pensée qui te convient, à ce moment-là tu te raffines. Puis quand ce n'est plus assez avec cette école-là, tu passes à une autre, puis quand ce n'est plus assez, tu passes à une autre, puis finalement tu arrives à ta propre école, autrement dit tu es capable de faire la gestion de ton propre mental, seul, puis à ce moment-là, le problème des tribus qui affectent ta vie s'arrête, le problème de ta propre programmation s'arrête, puis finalement, tu rentres dans ton consensus personnel. Un Homme conscient vit un consensus personnel, il ne vit pas de consensus social, puis à ce moment-là tu es bien.
DM: Notre développement, ce n'est pas conditionnel aux ressources qu'on a autour de nous ?
BdM : Il y a beaucoup de gens qui vont dire : “ben, oui, moi je n'ai pas eu une grande éducation”, papapapapa... Ce ne sont pas les conditions extérieures qui sont périphériques à vous autres qui sont le problème, c'est votre capacité de vous instruire. Si vous êtiez capables de vous instruire, à ce moment-là vous seriez capables de réduire l'échéance où ces forces-là vous influent. Ça fait que c'est toute une affaire d'instruction personnelle.
Alors c'est inutile de blâmer les conditions extérieures et dire : “bon, ben, c'est à cause des conditions extérieures que je n'évolue pas”. Vous n'évoluez pas parce que vous n'avez pas assez de lumière pour prendre conscience qu'il y a des sciences qui existent, pour faire développer en conscience mentale les ressources nécessaires pour votre développement, puis votre perfectionnement humain.
À ce moment-là les forces extérieures qui, pendant l'involution, ont réduit votre rythme, ainsi de suite, ben, elles s'effritent, puis s'effritent, puis s'effritent, puis un jour, vous êtes libres ! C'est comme un œuf. Tu casses la coquille, puis le jus sort. Quand tu ne casses pas la coquille, ben, tu restes “pogné” dedans. Tu ne l'auras jamais ton omelette. Puis il y a du monde qui ont peur de casser la coquille parce qu'ils sont bien dedans. C'est ça le problème de l'Homme.
Ça fait que si vous commencez à venir en contact avec une instruction comme la mienne, où je casse toute la coquille, parce que je fais réellement partie de l'évolution, donc tout ce qui fait partie de l'involution, j'en brise la forme, à ce moment-là c'est évident que ça ne va pas être facile. Mais par contre, ça va permettre à l'Homme de finalement passer à son jaune d’œuf. Si vous n'êtes pas capables de subir le choc que ça crée pour casser la coquille, ben, à ce moment-là, vous allez toujours rester à l'intérieur un petit peu de votre coquille, mais vous ne serez jamais totalement un œuf liquide.
DM : Quand on est en contact avec notre source, on est à l'université toute notre vie ?
BdM : Quand vous êtes en contact avec votre source, vous devenez une université.
DM : Intéressant !
BdM : Tu n'es plus à l'université. Tant que vous êtes à l'université, c'est que vous n'avez pas encore réellement pris le contrôle ou fait la gestion de votre énergie, vous n'êtes pas les seuls tuteurs, vous n'êtes pas vos seuls tuteurs. Quand tu es en contact avec ta source, tu deviens ton tuteur, tu deviens ton seul tuteur. Tu deviens ta seule mesure. Tu deviens la mesure. Tu es capable de regarder n'importe quoi de ce qui se passe dans le monde et dire : “bon, ben, ça c'est bon pour eux-autres, ça fait partie d'eux autres”, puis tu es capable de respecter ça, mais ça ne t'influe pas toi, parce que tu n'es pas obligé d'utiliser tes émotions à la sauce sociale. Tu n'es plus capable de laisser le torchon social…
DM : Influer sur ta personne ?
BdM : Influer sur ton être, ainsi de suite. Ça fait que tu deviens indépendant d'Esprit. L'indépendance d'Esprit, c'est bien important, l'indépendance d'Esprit. Quand je parle d'indépendance d'Esprit, je ne parle pas d'indépendance d'Esprit comme vous autres vous parlez d'indépendance d'Esprit. Être indépendant d'Esprit, c'est réellement être indépendant DANS l'Esprit. Ça fait qu'une personne peut être indépendante d'Esprit. Ça, c'est une attitude, ça ne vaut rien.
DM : Être indépendant des autres ?
BdM : Oui, oui, tu es indépendant des autres, mais quand tu es indépendant dans l'Esprit, tu n'es pas indépendant des autres, au contraire, tu es en relation avec les autres, tu es capable d'être en relation avec les autres, mais tu es en relation avec les autres quand tu veux. Ça fait que si les autres sont réellement créatifs, tu vas être en relation avec eux autres, facile. Il n'y a pas de problème, il n'y a jamais de problème entre deux perfections ou entre deux niveaux de perfection. Il n'y a jamais de problème entre deux niveaux de développement. Il n'y a jamais de problème entre deux niveaux d'harmonie. Deux harmonies, ça va bien ensemble, ça ne veut pas dire que ça ne peut pas être plus harmonieux, mais deux harmonies, ça va bien ensemble. Mais c'est quand tu n'as pas deux harmonies que là, tu as un problème.
Quand tu n'as pas deux harmonies ensemble, là, tu es obligé de réellement faire une étude judicieuse de tes relations pour éliminer les forces des tribus de l'involution. Sans ça, ce qui est disharmonieux va te saper, va te manger, va faire de la corrosion, donc va t'abrutir, va t'appauvrir, ainsi de suite, parce que toi, tu as tendance, un petit peu comme l'eau à descendre au plus bas niveau. Alors que l'Esprit, ça ne descend pas au plus bas niveau, ça monte au plus haut niveau.
À un certain moment donné, l'Homme de l'involution va être obligé de réellement agir d'une façon totalement à l'envers de l'involution. Pendant l'involution, l'eau cherche son plus bas niveau. Donc dans le fond, le principe de l'eau qui cherche son plus bas niveau, le principe de la physique de l'eau qui cherche son plus bas niveau, ça équivaut un petit peu au principe moral de la chrétienté. Plus bas niveau... Ça équivaut au principe moral au sociomoral ou socialiste des dictatures rouges ou blanches. Plus bas niveau ! Imagine-toi si on descend tous au plus bas niveau, qui c'est qui va avoir, qui va créer “l'imprimatur” dans le plus bas niveau ? Ça va être les éléments à déchéance les plus machiavéliques, les plus satanisées.
C'est quoi qui va mesmériser les jeunes qui n'ont pas d'éducation ? Oubliez l'éducation... Les jeunes qui n'ont pas d'identité ? Ça va être le rocker qui va déchirer son linge sur la scène, puis qui va se promener avec des chaînes, puis qui va prendre sa bière, puis qui va faire toutes sortes de grimaces musicales ou qui va envoyer des signes à travers sa musique, qui va faire que les petits qui n'ont pas d'identité, un jour, vont se suicider. C'est ça le plus bas niveau. C'est dangereux le plus bas niveau.
C'est pour ça que je suis antidémocratique, c'est pour ça que je hais la démocratie, je ne hais pas la démocratie parce qu'elle représente le plus haut niveau d'esprit d'une civilisation, je hais la démocratie parce qu'il y a un mouvement vers le plus bas niveau, qui est manifestement exercé ou pris en contrôle par des éléments de bas niveau, donc de politiciens véreux, des écœurants, des musiciens réellement drogués, des peintres qui n'ont pas d'allure, des faiseurs de mode ou des modistes qui n'ont plus de sensibilité, des “disc-jockeys” qui n'ont pas de sensibilité sociale, des curés qui n'ont réellement pas de sens moral, des cardinaux qui se prennent pour des prophètes, puis peut-être des papes qui vont un petit peu trop loin dans la gestion de la conscience d'une planète. Je vous donne un exemple.
DM : C'est l'apocalypse, quoi !
BdM : Ça fait partie de la dégénérescence d'une conscience sociale, puis ça peut aller tellement loin ça, qu'un jour, l'Homme qui fait partie encore des tribus de l'involution, puis qui regarde ce qui se passe, puis qui regarde les journaux, puis qui lit le “Journal de Montréal”, avec très peu de soleil, parce qu'il y a très peu de soleil dans le “Journal de Montréal”, puis il déprime, puis il déprime, puis il déprime ! Ça fait qu'un jour l'Homme va être obligé de se prendre réellement en main, puis réaliser que les forces sur la planète aujourd'hui, font partie des tribus de l'involution, que vous regardiez ça à n'importe quel niveau. De temps en temps, tu as un rayon de soleil, de temps en temps, tu as des films de Walt Disney, de temps en temps, tu as des films de certains directeurs qui sont réellement... Qui illuminent !
De temps en temps, tu as des poètes, de temps en temps, tu as des écrivains, de temps en temps, tu as des peintres, de temps en temps, tu as des musiciens qui amènent de la lumière dans le monde. Mais si tu regardes réellement toute la vague d'impression qui vient vers l'Humanité “right now”, laisse-moi te dire que le ciel est beaucoup plus nuageux que dégagé. Autrement dit si tu étais un pilote aujourd'hui, puis que tu demandais à la tour de contrôle : what's the percentage of clearance ? (quel est le taux d'autorisation) quand tu regardes le ciel, tu verrais que tu voudras rester dans l'aérodrome.
DM : Comment ça se fait que les gens sont aussi permissifs ?
BdM : C'est bien intéressant ça. Les gens sont permissifs parce qu'on est rendu dans un âge où l'Homme en a plein le cul de se faire dicter comment vivre. Donc l'autoritarisme social, politique, religieux, spirituel qu'on a subi pendant l'involution, à l'âge moderne on n'en veut plus, parce qu'on a été utilisé pendant l'involution pour le développement, pour les assises de pouvoirs. Nous autres aujourd'hui, on va à Rome, puis on va voir Michel-Ange, puis on trouve ça merveilleux ce qu'a fait Michel-Ange, tu sais... Mais si on regardait l'histoire personnelle de l'artiste, du génie, de l'Homme très très connecté à sa conscience astrale, Michel-Ange, pour être créatif comme il l'a été, puis les abus de la papauté sur cet Homme-là, comment est-ce qu'on lui a “imposé de”...
À ce moment-là on verrait que ce dont on profite aujourd'hui, dans notre civilisation, ça a été pour le développement et le maintien d'un pouvoir, ce sont les Hommes qui ont payé pour. Autrement dit dans le passé, les Hommes, les artistes, les innovateurs, les penseurs, les scientistes n'ont pas travaillé avec plaisir. Ils ont été obligés de travailler cachés, Galilée, Nostradamus, les Hommes, les grands, ceux qui ont osé réellement dépasser les bornes, ils ont été obligés de travailler dans l'ombre.
Aujourd'hui au vingtième siècle, ben là, ça change, mais l'Homme a une petite crotte, l'Homme a encore la mémoire. L'Homme ne veut plus se faire dicter. Pourquoi la crise aux États-Unis, pourquoi le gars là, qui a fait sauter le building à Oklahoma ? Parce que... Même s'il n'a pas raison, ainsi de suite, il existe dans la conscience Américaine le fait qu'on est parti de l'Europe, on a “crissé” la monarchie là, on est venu en Amérique, on s'est créé un gouvernement, on ne veut plus se faire renier par le gouvernement. Ça, ça fait partie de l'anxiété américaine. Mais ça dénote le fait que l'Homme est écœuré de se faire manipuler par en haut. Mais l'Homme n'a pas les outils de se manipuler lui-même, donc automatiquement il fait des gaffes comme ça.
Ce n'est pas suffisamment pour être réactionnaire, ce n'est pas suffisant de crier, ce n'est pas suffisant d'être contre. Il s'agit que l'Homme passe de l'involution à l'évolution, puis qu'il se retrouve en lui-même, que finalement il regarde ce qui se passe, puis il prend “the best of what's happening” (le meilleur de ce qui se passe), puis il arrête de faire sauter des ponts, puis il arrête de sauter des buildings, puis de tuer des enfants comme ils l'ont fait. On est dans cet état de crise là présentement, puis cet état de crise là va durer encore un bon bout de temps, parce que ça fait partie de la crise mondiale psychologique. Puis l'Humanité va le vivre, parce qu'on fait face constamment à une réorganisation du territoire psychologique.
Regarde les computers, regarde l'internet. Là, c'est la crise de l'internet. Qui c'est qui va “run(er)” ça ?! Est-ce la police qui va “run(er)” ça ?! Les gouvernements vont-ils avoir un contrôle sur ça ?! S'il n'y a pas de contrôle, les gars, ils vont pouvoir envoyer toutes sortes de cochonneries là-dedans... Bababa... Puis ça continue toujours de même. Ça fait qu'il va venir un point dans l'évolution de l'Humanité où l'Homme va être obligé finalement de se sortir du contact avec les tribus de l'involution, puis s'exercer à sa propre gestion. Ça, c'est l'évolution.
Pour moi, il n'y en a pas de solution au problème humain ! Il n'y en a pas de solution au problème humain. Il n'y a pas de solution au problème moderne. Il n'y a pas de solution au problème des crises. Il n'y a pas de solution au problème des races. Il n'y a pas de solution au problème de l'involution, parce l'involution ça définit déjà l'impuissance. Puis comme on va de plus en plus vers des états de grande fécondité au niveau de la liberté, mais c'est évident qu'il va y avoir un déraillement, puis c'est évident qu'on va venir en contact avec des niveaux d'impression...
Regarde les films qu'on a aujourd'hui ! C'est évident que les Américains font des films et puis c'est pété leurs films, puis ils mettent des budgets à 40, 50 millions là-dedans ! Puis quand ça arrive en Europe, tu vas à Paris, tu regardes les films, c'est Stallone qui est là, c'est Schwarzenegger qui est là. Ils sont en tête, pourquoi ? Parce qu'ils sont tellement forts sur leur capacité de manipuler l'impression avec des niveaux de perfectionnement technique que, les Européens quand ils te présentent le petit Jean de Florette, le pipi leur tombe (rires du public), c'est évident ! Tu sais, c'est ce qui se passe ! Là, on va arriver à un point, qu'est-ce que c'est qu'ils vont faire ? Ils vont probablement développer d'autres techniques.
Ils vont faire des films, puis le film, il va être en trois dimensions dans ta maison. Ça fait que tu vas t’asseoir avec ton Gin, puis tu vas regarder ce qui se passe là dans une sorte d'éther spatial tridimensionnel. Regardez ce qui va se passer, ça va venir, ça. Même le mec sur l'affaire, il prendra des “stocks”, tu feras de la bourse, mais ça, ça va venir. Ça fait que ça veut dire quoi ça ? Ça veut dire que l'Homme va être de plus en plus bombardé, puis de plus en plus bombardé. Il va y avoir des crises, puis il va y avoir un ajustement, puis là on va revenir, on va passer de la gauche à la droite, de la gauche à la droite, du libéralisme au conservatisme, aux États-Unis. Tu veux savoir qui c'est qui va élire le nouveau président fin 96 ? Ça va être bien bien conditionné par la coalition de la droite Américaine. Mais ça, c'est tout le renouveau chrétien, à cause des abus qu'il y a eu.
La race de l'involution, les tribus de l'involution vont passer de la gauche à la droite, ils sont encore cycliquement perturbés par l'astral. L'Homme conscient ne pourra plus prendre ça. L'Homme conscient va se sortir du cyclisme astral, de la polarité, du beau - du pas beau, du bien - du pas bien, de l'élevé puis du bas, puis lui, il va sortir puis il va rentrer dans la gestion de sa propre conscience, finalement il va être libre. Donc en ce qui me concerne, la solution de l'Homme, la solution humaine sur notre planète, c'est une solution qui va vers l'individuation de l'Homme. Je parle de l'individuation de l'Homme, je ne parle pas de l'individualité de l'Homme.
Ce n'est pas parce qu'un être manifeste de l'individualité, qu'il est conscient. L’individualisation, c'est pour ça que je suis obligé de créer un autre mot pour le couper des autres, pour dire l'individuation de l'Homme, quand l'Homme va s'individuer, à ce moment-là il va totalement sortir de l'impression de la cinquième race-racine. Puis automatiquement, il va former une nouvelle race-racine, une race mentale, mais ça va être la gestion de cette race-là, le mouvement de cette race-là, l'évolution historique de cette race-là, la programmation universelle de cette race-là, ça va faire totalement partie de sa capacité de composer avec sa source. Ça va être nullement le résultat de sa capacité d'être en relation harmonique ou non harmonique avec les forces involutives.
DM : Si je comprends bien, Bernard, les gens sont tannés de la domination mais ils ont encore besoin d'autorité, mais cette autorité-là, c'est eux autres qu'il faut qu'ils l'aient ?
BdM : Il va falloir qu'ils se la donnent, oui.
DM : OK. La prise de contact avec notre autorité, qu'est-ce qui doit se passer dans l'être pour électrifier ce centre-là qui fait que l'individu projette une autorité mais respecte son environnement ?
BdM : Projeter son autorité... OK. Ça elle est bien importante, cette question-là. De la conscience créatrice, c'est de l'autorité. Ça fait que tu n'as même pas besoin de la projeter.
DM : Elle se dégage ?
BdM : Elle se dégage. Ça fait partie du taux vibratoire de la conscience créative. La conscience créatrice est autoritative, si tu veux. Mais si tu commences à mettre ton ego là-dedans, puis donner de l'autorité à ta conscience créative, elle n'est pas aussi créative, ta conscience, que tu penses.
DM : Elle peut être dominée à ce moment-là ?
BdM : À ce moment-là, ton autorité devient de la domination, puis un jour les Hommes conscients vont projeter, parce que l'Homme conscient, une fois qu'il va avoir appris son ABC, il va remettre tout en question de ce qui le domine, parce que ça a été la source de sa souffrance pendant l'involution. Ça fait qu'il n'y a pas un Homme conscient, une fois qu'il est arrivé à un certain niveau de développement, qui va accepter d'être dominé par le matériel ou l'invisible. Puis c'est ça qui va faire que l'Homme conscient va être un être libre, puis qu'il va être en autorité créative à cause de sa conscience mais qui, automatiquement, va respecter l'Homme.
Vous ne pouvez pas avoir... S'il y a autorité, puis il n'y a pas de respect, l'autorité, ce n'est pas de l'autorité dans le sens créatif du terme, ce n'est pas l'Homme philosophique de Platon, c'est réellement de la domination sournoise. Puis un jour, ça va éclater, puis il faut que ça éclate, parce que l'Homme conscient ne peut pas indéfiniment s'assujettir à l'autre. Un Homme conscient ne s’assujettit pas à l'autre. Puis quand je dis à l'autre, je dis à l'Homme et aux forces occultes.
C'est pour ça que l'Homme conscient, ça va être un Homme extraordinaire, parce que pendant l'involution, l'Homme inconscient s'est assujetti aux forces occultes à travers la spiritualité des religions, c'était nécessaire parce que l'Homme devait se développer une conscience sociale suffisamment raffinée pour ne pas se frapper constamment, puis pour ne pas se lancer constamment des dards.
Donc ça faisait partie de l'évolution sociale des doctrines européennes, ainsi de suite, pour le développement de la civilisation judéo-chrétienne. Mais maintenant qu'on est arrivé à un point où l'Homme est suffisamment avancé au niveau mental, il va falloir qu'il se prenne en main, parce qu'il va falloir qu'il sorte du giron des anciennes autorités politiques, idéologiques, spirituelles, religieuses, puis qu'il devienne sa propre autorité. Et pour ça, il va falloir qu'il fasse un choix fondamental, et ce choix fondamental là, il est basé sur sa capacité d'affronter la réalité de l'involution face à face.
Un Homme qui n'est pas capable d'affronter ce qui a été fait ou établi pendant l'involution, qui appartient à n'importe quelle race... Si tu es un Japonais, puis que tu n'es pas capable d'affronter les conditions ou les conséquences du Shintoïsme sur ta conscience sociale en tant qu'individu, tu es fait à l'os ! Si tu es un Allemand, puis que tu n'es pas capable d'affronter les conditions d'un pangermanisme sur ta conscience individuelle, tu es fait à l'os ! Si tu es un Italien, puis que tu n'es pas capable d'affronter le pouvoir des dictatures spirituelles religieuses en Italie, sur ta conscience, tu es fait à l'os ! Si tu es un Américain, puis que tu n'es pas capable d'affronter le pouvoir de ce que j'appelle l'évangélisme un petit peu perdu, tu es fait à l'os ! Si tu es un Canadien puis que tu n'es pas capable d'affronter la qualité d'être juste au milieu : “j'ai rien qu'été bon, je vais aider l'autre, je fais plaisir à tout le monde”, tu es fait à l'os !
Ça fait que tu sois dans n'importe quel pays, tu vas avoir quelque chose à décider par rapport aux paramètres de l'involution qui conditionnent ce pays-là, et qui automatiquement te conditionnent et qui t'enlèvent à toi, en tant qu'individu, de la puissance. Ça fait que les Hommes soient de n'importe quel pays, qu'ils soient des Indes, de la Chine, de la Russie, “whatever”...“Whatever you come from, you're gonna have to make decisions one day and those decisions will be based on your capacity to really evaluate what is not of your reality”. (Quoi qu’il en soit, vous allez devoir prendre des décisions un jour et ces décisions seront basées sur votre capacité à vraiment évaluer ce qui n’est pas de votre réalité).
Donc ce qui ne fait pas partie de ta réalité, il va falloir que tu l'élimines, puis ça, ça fait partie du mandat cosmique, universel, appelez ça comme vous voulez, de l'Homme conscient. Puis c'est ça la conscience supramentale, puis c'est totalement individuel, c'est totalement personnel, ça n'a rien à faire avec ton beau-père, ta belle-mère, puis le juge de paix, puis le curé. Bye.
DM : Merci beaucoup. (Applaudissements). On prend un break d'une demi-heure et on revient tout de suite.
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