Daniel Ménard (DM) : Nous allons venir sur un sujet qui occupe bien des gens : “Les origines de la domination”, domination évidemment, tout ce qui touche le travail, l’argent, la sexualité, et différentes formes d’impressions, nous recevons donc, Bernard, pour le sujet. (Applaudissements). Bonsoir Bernard. Bernard, le sujet ce soir c’est : “Les origines de la domination”.
Bernard de Montréal (BdM) : Les origines de quoi ?
DM : De la domination. Les gens sont souvent confrontés, Bernard, à différentes gammes d’influences dans leur vie, de la naissance à très avancé, et on remarque souvent que la forme de violence qu’on reçoit, soit de nos familles ou de notre environnement social, nous conditionne à un état d’impuissance, à un état de faiblesse devant certaines situations ou certains évènements. Et on se demande comment ça se fait qu’on absorbe et on accepte cette situation d’impuissance devant les faits, devant les évènements.
Y a-t-il quelque chose de particulier dans l’individu qui fait qu’on enregistre cette situation d’impuissance, et qu’on est, semble-t-il, dans l’impossibilité de faire face à cette impuissance mentale ou impuissance de fait dans certains cas… La source de cette sensation d’impuissance là ?
BdM : Les gens qui sont dominés dans leur vie et qui vivent de l’impuissance par rapport à la domination, ce sont des gens qui sont “violés”. On est constamment violé dans la vie à tous les niveaux, puis il y a des gens qui, pour des raisons de déformation psychologique, pour des raisons de crainte, il y a des gens qui,pas nécessairement qui aiment être “violés”, mais qui sont capables de supporter de l’être, “violés”. Ils n’ont pas suffisamment d’identité. Un Homme qui a de l’identité ne peut pas permettre d’être “violé”. Éventuellement, il va vous faire la guerre à mort.
Tandis qu’un être qui n’a pas d’identité, un être qui ne s’est pas reconnu de l'importance fondamentale, j’irais même à dire, de l’importance absolue, en tant qu’être, n’a pas l’adrénaline nécessaire, n’a pas les forces internes nécessaires pour renverser la domination, donc il continue d’être “violé”. Puis pendant l’involution, on a été “violé” à différentes sauces, par différents régimes de pensée ! On a été “violé” par les religions, on a été “violé” par les idéologies politiques, on a été “violé” par des système de pensée, ainsi de suite. Puis cet aspect de la conscience humaine représente sur la Terre, d’une façon globale, le profil psychique de l’Humanité.
L’Humanité, c’est réellement une conscience planétaire qui est sectionnée en différents registres, races, nations, ainsi de suite, mais la conscience de l’Humanité, l’être humain, c’est un être qui est “violé”. On est “violé” par les Hommes, et déjà le fait d’être “violé” par les Hommes, c’est une grande chose, c’est une grande souffrance, ça limite notre évolution, ça limite notre autonomie. Puis un jour, probablement que l’Homme réalisera que non seulement l’Humanité est-elle “violée” par les Hommes, mais que l’Humanité est aussi “violée” par les forces occultes qui sont derrière la conscience humaine, qui se cachent derrière la pensée, ainsi de suite.
Donc le “viol”, en ce qui me concerne, sur la Terre, fait partie de la systématique destruction de la volonté humaine. Et la systématique destruction de la volonté humaine sert à l’automatique construction d’une autre volonté, qui n’est pas celle de l’Homme en tant qu’individu, mais qui est celle de systèmes, qui est celle de forces, qui est celle qu’on pourrait appeler des agents provocateurs.
DM : Vous, dans l’instruction, vous avez identifié le mensonge cosmique. Votre instruction est une expression de tous les jeux, de tous les voiles que les gens ont pu subir le phénomène du mensonge cosmique. Est-ce que le principal effet de domination c’est la pensée, est-ce qu’on peut dire : La pensée c’est l’élément qui viole le mental humain, c’est plus fort que l’argent, c’est plus fort que le sexe, c’est plus fort que le pouvoir ?
BdM : Oui. Tout se fait à travers la pensée, parce que la pensée c’est un champ de forces qui est axé sur le plan mental et qui permet à l’Homme de subir ou d’agir contre. Puis dans la majorité des cas, sur le plan de l’Humanité inconsciente, sur le plan de l’Humanité de l’involution, la pensée ne sert pas l’Homme, elle le dessert constamment, constamment, constamment. Parce que si la pensée servait l’Homme, l’Homme serait autrement intelligent qu’il l’est.
Si la pensée servait l’Homme, autrement dit si l’Homme en connaissait les fondements, les mécanismes occultes, les mécanismes obscurs qui n’ont jamais été décrits par les religions ou par les philosophies, ainsi de suite, ou même par les sciences occultes, si l’Homme connaissait réellement les mécanismes obscurs de la pensée, l’Homme réagirait fortement à toute intrusion dans son mental de certaines formes de pensées qui ont pour conséquence, à court ou à long terme, de lui créer l’illusion d’impuissance. Parce que l’Homme, dans sa nature fondamentale, même s’il n’est pas très très ouvert, érudit ou conscient des lois occultes, l’Homme dans sa nature fondamentale, c’est un être de lumière, mais cette lumière-là est totalement étouffée.
Et tant qu’il ne prendra pas en main sa vie, donc prendre en main sa vie ça veut dire : prendre en main tous les courants de pensée qui se manifestent dans son mental, en relation avec des expériences extérieures ou des évènements extérieurs, l’Homme ne pourra pas connaître son propre phénomène. Donc il demeurera un être involutif, et même s’il fait de grandes recherches spirituelles, même s’il fait de grandes recherches occultes ou ésotériques, il n’en arrivera jamais à réellement comprendre la nature fondamentale de l’inconscience involutive qu’est le mensonge cosmique. Parce que l’Humanité, si on la conçoit, si on la regarde d’un point de vue planétaire, l’Humanité c’est une conscience expérimentale, donc elle n’a aucun droit.
DM : Aucun droit par rapport à l’Homme ?
BdM : Elle n’a aucun droit par rapport à elle-même en tant que force exigeante.
DM : OK.
BdM : L’Humanité ou les Hommes inconscients de l’involution, sont impuissants à exiger de la vie parce qu’ils n’ont pas de droits, et ils n’ont pas de droits parce que les droits qui leur ont été accrédités, octroyés, par exemple, le libre arbitre, qu’on souligne dans toutes les œuvres ésotériques, dans toutes les œuvres spirituelles du monde, le libre arbitre c’est essentiellement la fondation même du mensonge cosmique.
L’Homme n’a pas de libre arbitre, ou il a un libre arbitre, mais s’il a un libre arbitre il n’est pas libre. Donc l’Homme pendant l’involution a confondu ou a été amené à confondre le libre arbitre pour la liberté. Et ça, c’est un “viol” fondamental de sa conscience humaine sur la Terre. Puis c’est un “viol” qui est tellement grand qu’en tant qu’individu, ça l’oppose systématiquement à toute construction spirituelle sur la Terre, qu’elle vienne de l’Orient ou qu’elle vienne de l’Occident. Ça l’oppose à toute domination spirituelle de tous les maîtres sur la Terre, ça l’oppose à toute construction philosophique sur la Terre, donc ça l’oppose à tout sur la Terre qui cherche à le dominer, d’une manière ou d’une autre.
Mais prendre conscience occultement des lois de domination qui sous-tendent l’inconscience humaine sur la Terre, ou l’involution, c’est un grand fardeau pour l’être humain, d’ailleurs c’est pour ça que j’ai toujours dit dans mes travaux que l’Homme ne passera jamais à la conscience de façon collective, ça ne se fera jamais !
La conscience ça sera un phénomène individuel, un Homme, deux Hommes, trois Hommes, cent, mais toujours individuel, ça ne sera jamais collectif parce qu’à partir du moment où une conscience est collective, elle doit servir une collectivité, alors qu’une conscience lorsqu’elle est individualisée, ne peut plus servir de collectivité, elle sert l’individu de façon absolue, de façon catégorique, mais toujours en relation harmonieuse avec la collectivité. Et ça, ça va faire en sorte que l’Humanité future, les Hommes futurs, les individus futurs, les êtres qui auront atteint un certain niveau de conscience en fusion dans l’avenir, seront des êtres qui auront réellement le pouvoir de neutraliser dans leur vie, ce qu’on a appelé ou ce que j’appelle le viol de l’Homme à travers la domination.
DM : Par la pensée ?
BdM : Par la pensée !
DM : Moi je peux vous dire, ça fait des années que je vous accompagne dans votre instruction, et je peux dire que le plus gros combat qu’on a à livrer, c’est au niveau de la pensée, mais je me rends compte aussi que quand on est infusé de pensées, même si on a accès à une instruction, ça ne semble pas diminuer le combat pour autant. Est-ce que ça veut dire que les jeux de la domination sur les plans s’intensifient quand on a accès au fait de leur réalité ? En d’autres termes, quand on devient conscient de leur réalité, ça augmente leur intensité pour nous dominer ?
BdM : Oui. Oui parce que plus l’Homme devient conscient, plus les forces occultes, je dirais même, deviennent sauvages, plus les forces occultes s’abattent sur lui. Puis ce qui fait qu’à un certain moment donné, l’Homme connaissant les lois occultes n’est plus pris dans le piège de cet abattement, de cette lutte, donc ce qui se passe, c’est qu’au lieu de subir subjectivement, psychologiquement, ses pensées, ce qui se passe c’est qu’il subit un changement vibratoire, ce changement vibratoire là, après quelques jours, il se stabilise et l’Homme rentre dans un nouveau plan de conscience.
Tandis que pendant l’involution, quand l’Homme vivait des souffrances, ainsi de suite, ses souffrances étaient toujours à la mesure de son inconscience, tandis que quand l’Homme devient conscient, ses souffrances sont à la mesure de sa conscience. Par contre il ne peut plus devenir prisonnier de la trappe des voiles de sa pensée comme avant, c’est ça la différence. Donc à ce moment-là le changement vibratoire de ses corps s’effectue, il devient de plus en plus lucide, de plus en plus intelligent, si vous voulez. Puis éventuellement, il prend le contrôle au niveau vibratoire de tous ses plans. Puis ça, ça fait partie de l’évolution de l’Homme, ça fera partie de l’évolution de l’Homme, parce qu’un jour il faut que l’Homme cesse d’être simplement une créature programmée.
DM : Vous, quand vous dites : “plus lucide”, vous ne voulez pas dire une personne qui comprend plus ?
BdM : Non. “Plus lucide” pour moi, ça veut dire voir plus à travers les formes, à travers les voiles, à travers les illusions, tout devient clair, clair, clair, clair. Mais pour que les choses deviennent claires, il faut que les reflets disparaissent.
DM : Comment ça se fait, Bernard, qu’on peut savoir quelque chose puis en souffrir pareil ?
BdM : Parce que c’est deux expériences différentes. Savoir quelque chose c’est appréhender quelque chose à partir d’un plan mental, qui considère la chose comme étant suffisamment intelligente pour avoir une valeur pour soi. Tandis que l’autre chose, en souffrir pareil, c’est le résultat de la lutte, parce qu’éventuellement, l’Homme mène une lutte profonde pour sa liberté.
L’Homme, un jour mènera une lutte profonde pour sa liberté, une lutte qu’il ne connaîtra ou dont il ne prendra mesure qu’au fur et à mesure où il entrera dans une phase de vie suffisamment avancée, pour pouvoir la faire cette lutte-là. Je vais vous dire quelque chose concernant la vie. La vie c’est un processus, la vie ce n’est pas une mise à table, la vie ce n’est pas une projection, la vie c’est réellement un processus, et plus on avance en âge, plus on avance en expérience, plus on s’aperçoit que la vie, où on est rendu, ce n’est pas celle qu’on avait projetée.
Mais quand on commence à connaître les mécanismes occultes de la vie, on cesse de vivre la vie comme une projection, puis là, on commence à rentrer dans la compréhension de son processus, puis à partir du moment où l’Homme va vivre la vie en fonction de son état réel qui est un processus, c’est là que l’Homme va rentrer dans la Genèse du Réel, puis que l’Homme va réellement connaître la vie, comprendre la vie comme il le doit. Parce qu’il ne fonctionnera plus à partir d’un mental qui réfléchit la pensée, mais à partir d’un mental qui est capable de réellement lutter avec les sphères.
Il faut que l’Homme en arrive un jour à pouvoir lutter avec les sphères. Par contre, lutter avec les sphères, ce n’est pas évident parce que là, on parle de lutter avec des forces invisibles… Il y a des gens qui vont me dire : “bon, ce n’est pas évident l’invisible”... Ce n’est pas évident pour vous autres l’invisible, mais ça peut être évident pour d’autres, l’invisible. Mais quand ça devient évident pour soi, l’invisible, à ce moment-là la vie sur la Terre n’a plus la même valeur, on ne peut plus vivre pour les mêmes raisons, on vit essentiellement par rapport à un point final que j’appelle LA PAIX, la paix qui représente l’équilibre de tous nos centres.
Une fois que l’Homme est arrivé à un point où tout ce qui compte dans sa vie, c’est la paix, c’est parce qu’il a épuisé toutes ses autres ressources. Ses autres ressources sont des ressources astrales, ses autres ressources font partie de toutes ses illusions en tant qu’être inconscient. Mais quand tu es conscient, tu ne les as plus ces illusions-là, ça fait que la seule chose qui compte, c’est ce que j’appelle la paix.
Autrement dit, l’élimination systématique à partir de ta conscience des interférences qui colorent ta vie et qui rendent ta vie difficile. Et ça, ça fait partie d’une conscience vibratoire. L’Homme l’aura cette conscience vibratoire là, puis rendu à ce moment-là, la vie en tant que telle n’a plus de valeur, autrement dit l’Homme n’est plus intéressé à vivre, il est obligé de continuer à vivre parce qu’il y a encore de l’électricité…
DM : Dans le corps ?
BdM : Oui. Il n’est plus intéressé à vivre, autrement dit si l’Homme avait à passer à un autre plan en conscience, à ce moment-là il s’éteint, puis il passe en conscience éthérique, mais l’Homme n’ira pas au plan astral. L’Homme ne recommencera pas le processus de la réincarnation parce que son taux vibratoire va être trop élevé. Puis il vient un point où l’Homme, lorsqu’il a suffisamment de conscience, il vient un point où ce qu’on appelle les plans invisibles ou les plans qui sont réellement, en général, inatteignables dans sa vie astrale, ces plans deviennent atteignables.
Ces plans font partie de sa conscience et éventuellement il y a une osmose, puis quand l’Homme vient pour mourir ou quand ses corps commencent à se détacher, le contact avec les autres plans se fait, ça fait qu’il passe automatiquement dans une autre dimension, le phénomène de la mort disparaît, il n’existe plus. Mais pour ça, il faut que l’Homme découvre un jour que la vie c’est un processus. Puis pour comprendre, pour réaliser que la vie c’est un processus, il faut réaliser que l’être est extrêmement manipulé.
Il va falloir un jour que l’Homme, je parle de l’Homme conscient, l’Homme solaire, appelez ça comme vous voule, il va falloir que l’Homme, un jour, soit suffisamment conscient pour mener des luttes, des luttes fondamentales aux hégémonies qui dirigent l’univers. Puis ces luttes-là vont se faire sur le plan éthérique, puis l’Homme va reprendre sa place dans le cosmos local, dans le cosmos systémique, puis l’Homme deviendra réellement un être grandiose, un être normal, alors que présentement l’Homme est simplement… L’Homme est réellement une créature.
DM : Vous, Bernard, dans votre fusion, quand vous avez eu des luttes à vivre, dans vos luttes, est-ce vous voyiez quelque chose ? Est-ce que vous avez quelque chose de tangible sur lequel vous luttez ? Quand quelqu’un veut, exemple, se trouver un emploi, ou qu’il lutte pour avoir une structure de couple ou garder sa structure de couple, il lutte avec quelque chose de tangible, du moins, ça apparaît tangible. Est-ce quand on vit un combat avec un invisible qui, finalement, manipule nos pensées, est-ce qu’on a quelque chose de tangible, est-ce qu’on a un outil pour se battre, est-ce qu’on a quelque chose à voir ou à attaquer ?
BdM : Une personne qui vit une lutte contre l’invisible vit une lutte contre quelque chose de tangible, mais ça dépend de la personne, les gens ne sont pas psychiquement bâtis pareils, on a chacun nos systèmes de référence.
DM : Est-ce que d’une façon générale, c’est la pensée qu’on a qui est notre tangibilité ?
BdM : Mais le meilleur référent c’est la pensée, parce qu’on peut vivre des luttes par rapport au plan astral, il y a des gens qui peuvent dire : “bon, moi j’ai vu le diable, moi j’ai vu”… Mais ça, c’est totalement astral, c’est des basses vibrations. D’ailleurs une personne qui est en contact avec l’astral à ce niveau-là, a réellement avantage à se faire dépolluer quelque part, d’une certaine façon. Mais en général, un être qui est très très évolué va avoir très peu de contact avec l’astral de sa conscience, mais il va avoir beaucoup de contacts avec le mental de sa conscience.
Puis une fois que vous avez un bon contact avec le mental de votre conscience, c’est là que la lutte se situe. C’est là que vous pouvez réellement comprendre le mécanisme occulte, puis très très obscur de la pensée, que vous pouvez comprendre le mécanisme de l’ego, que vous pouvez comprendre les mécanismes de réflexion, que vous pouvez comprendre les mécanismes de manipulation. Puis ça va très très loin, ça va probablement plus loin avec un initié qu’avec un profane, parce qu’un initié est tellement proche de ces plans-là, qu’ils vont le “squeezer” jusqu’à la dernière goutte, mais c’est le même phénomène pour tout le monde.
DM : Mais l’initié… Moi je vous ai vu vivre des luttes, mais il est initié dans le sens où il vit son combat dans quel type de registre ? Dans les vibrations ? Parce que vous, vous ne pensez pas, donc vous ne pouvez pas vivre de lutte au niveau de la pensée ?
BdM : Oui, en tout cas, au niveau de ma personne, les luttes se font directement sur le plan mental, c’est comme… Mon ennemi numéro un dans la vie, c’est ma source. Donc quand je dis : “c’est mon ennemi numéro un”, c’est mon ennemi numéro un dans le sens que, si moindrement, ma source me manipule, c’est la guerre qui se passe entre nous deux, donc c’est là que la lutte se fait. Puis quand il n’y a pas de manipulation, autrement dit quand on me permet de me reposer, à ce moment-là l’inimitié n’existe plus.
Mais quand il y a un travail qui se fait, la guerre est très grande. Puis éventuellement cette guerre-là, elle doit débloquer sur le plan éthérique, elle doit se poursuivre cette guerre-là. Les Hommes un jour en arriveront… Devront poursuivre la guerre même avec les êtres les plus proches d’eux dans le cosmos, parce que la guerre dans le cosmos, ce n’est pas comme on l’entend sur la Terre. Sur la Terre, la guerre c’est de la destruction, la guerre c’est des répressions au niveau des territorialités, c’est des luttes pour des gains.
Tandis que dans le cosmos, la guerre c’est simplement la lutte pour le raffinement des puissances. Donc que les guerres soient sataniques ou que les guerres soient faites par les forces de lumière, c’est la même chose. La guerre c’est essentiellement le raffinement des systèmes. Ça fait que si l’Homme est en contact avec des êtres obscurs de hautes vibrations, comme les forces sataniques ou les forces lucifériennes, il y a des guerres d’un certain niveau, mais l’Homme n’a pas suffisamment de lumière, donc il perd la guerre, ex : Hitler, Idi Amin !
Mais quand on parle des nouveaux initiés sur la Terre, qu’on voit, qu’on parle de l’Homme nouveau, éventuellement l’Homme fera la guerre même aux forces de la lumière, d’ailleurs c’est ça qui sera neuf. Si aujourd’hui là, on écrivait un livre, si on écrivait un livre aujourd’hui là… Pour réellement décrire la fondation occulte, obscure, des mondes systémiques parallèles, probablement que le livre serait reconnu dans le monde comme étant un livre maudit, parce que les Hommes n’ont pas suffisamment de conscience pour dépasser leur spiritualité.
Mais peut-être que le même livre, dans six, sept, huit-cents, neuf-cents ans serait considéré comme une des grandes œuvres de l’évolution mentale, puis une des premières ébauches vers la description, pour la description d’une science obscure, ainsi de suite. C’est probablement pour ça qu’on ne peut pas écrire un tel livre parce qu’on doit protéger les sensibilités de l’Humanité, parce que les écrits restent.
Puis on doit protéger les sensibilités de l’Humanité, puis on sait aussi que l’Homme, quand certains livres tombent dans les mains d’une certaine population, ces livres-là, éventuellement, deviennent… Créent des égrégores, deviennent… Sont reconnus, sont échangés, et deviennent des genres d’œuvres de chevet que les gens lisent. Mais les Hommes ne peuvent pas lire n’importe quoi, parce qu’ils ne sont pas mentalement émotivement équipés pour lire certains livres. Donc ça serait dangereux, puis ça mènerait des individus à la folie.
C’est pour ça que je vous dis que les guerres, le phénomène de la guerre, éventuellement, va se poursuivre sur d’autres plans. Et l’Homme mènera des guerres très très étroites avec les forces de la lumière, pour la première fois d’ailleurs depuis le début de l’involution, pour une raison seulement, pour finalement arrêter sur la Terre le pouvoir des forces astrales.
DM : C’est la guerre contre les forces de la lumière qui va arrêter le pouvoir des forces astrales?
BdM : Quand l’Homme sera capable de mener la guerre aux forces de lumière, puisqu’il est un être de lumière, quand il sera capable de mener la guerre à des forces de lumière, à ce moment-là l’Homme commencera sur les plans à mettre fin à la domination des forces astrales sur l’Humanité. Vous ne pouvez pas faire la guerre aux forces sataniques, parce que si vous n’êtes pas satanique, vous n’avez pas la vibration pour traiter avec les forces sataniques, vous avez toujours la vibration pour traiter avec les forces qui vous sont vibratoirement sympathiques.
Donc tu fais toujours la guerre à l’autre camp en faisant la guerre à ton camp. Si un Homme veut détruire les forces sataniques, il faut qu’il fasse la guerre aux forces de la lumière. Si un Homme veut détruire les forces de la lumière, il faut qu’il fasse la guerre aux forces sataniques !
DM : Là, vous m’en apprenez vraiment une bonne ce soir, j’ai besoin de me faire expliquer quelque chose, je ne comprends pas comment on peut aller se garer dans nos buts, puis gagner la partie (rires du public). Il y a quelque chose, Bernard, que je ne comprends pas. C’est quoi faire la guerre ? À ce moment-là c’est quoi faire la guerre à notre source ? Là vous avez dit tout à l’heure, la guerre sur les plans ce n’est pas de la destruction, c’est du raffinement ?
BdM : Je vais vous l’expliquer, c’est très simple. La raison premièrement pour laquelle l’Homme… Si l’Homme veut détruire un autre camp, il doit faire la guerre à son camp, c’est parce que l’Homme quand il travaille, quand il véhicule son énergie, quand il se meut sur le plan matériel comme sur les plans subtils, c’est toujours en relation avec sa pensée.
DM : OK.
BdM : Donc un être… On va prendre Hitler, par exemple, on va prendre un être qui est techniquement satanique, qui est lié aux forces sataniques. Un être qui est lié aux forces sataniques ne peut pas voir le jeu de sa pensée satanisée, pourquoi ? Parce qu’il n’y a pas de lumière. Comme il n’y a pas de lumière, il est incapable d’évaluer la pensée satanique, donc éventuellement il devient possédé puis on connaît l’histoire.
Tandis que l’Homme nouveau il aura de la lumière, donc l’Homme nouveau ayant de la lumière, il pourra perdre la faculté de penser, si vous voulez, mais il pourra connaître la manipulation du mental. En reconnaissant la manipulation du mental, il comprendra les lois occultes de la pensée. Donc il pourra comprendre les lois occultes de tout ce courant involutif qui a créé l’ego planétaire. Et ça lui permettra éventuellement, automatiquement, de faire la guerre contre ces forces-là, en faisant lui-même la guerre contre sa propre source, parce que sa source va raffiner constamment la manipulation. Vous ne pouvez pas devenir conscient demain matin, de même !
DM : Je comprends…
BdM : Il faut que la pensée elle s’épure, puis elle s’épure, puis elle s’épure, puis elle s’épure… Alors qu’est-ce qui fait que la pensée s’épure, c’est que la source, le double, l’ajusteur de pensée, appelez ça comme vous voulez, travaille, puis travaille, puis travaille, puis travaille, puis travaille ! Puis quand vous êtes un initié, c’est encore pire parce que la proximité est plus grande… Puis travaille, puis travaille, puis travaille…
Ça fait qu’éventuellement, la guerre, elle se fait contre qui ? La guerre, elle se fait contre eux autres. Une fois que la guerre est faite contre eux autres, il se produit quoi ? Une fusion ! Une unité de conscience. Quand la fusion est faite, qu’est-ce qui se produit ? L’Homme n’est plus influençable. Quand un être n’est plus influençable, qu’il soit sur le plan matériel ou qu’il soit sur d’autres plans, qu’est-ce qui se passe ? Là, il est prêt à faire la guerre à l’autre plan.
Mais tant que l’Homme est influençable, il n’est pas prêt à faire la guerre à l’autre plan, ça fait qu’il est obligé d’abord d’apprendre à faire la guerre à son propre plan à lui. Maintenant qu’à la fin du vingtième siècle, on commence à connaître les lois occultes de la pensée, qu’on commence à réaliser que le mensonge cosmique fait partie de la toile de fond de la conscience expérimentale de l’Homme sur la Terre, à ce moment-là éventuellement, on va développer une psychologie très très avancée concernant le moi personnel, le moi universel, ainsi de suite.
Puis on va réellement démystifier la machine humaine pour en arriver finalement à comprendre que ce qui se passe sur le plan matériel, c’est une grosse “game”, que ça n’a aucune valeur en soi, et que la valeur commence à être réellement fondamentale à partir du plan éthérique, mais il faut que l’Homme y accède. Et pour que l’Homme y accède, il faut qu’il prenne contrôle de sa conscience mentale.
S’il ne prend pas contrôle de sa conscience mentale, sa conscience mentale est astralisée, donc automatiquement il doit retourner au monde de la mort. Puis il y a encore beaucoup de choses concernant le monde de la mort, parce que vous savez, on regarde… Sur la Terre, on regarde la vie d’un point de vue… On regarde la vie de façon très primitive. L’Homme, l’humain est très très primitif, non pas dans le sens qu’il n’est pas intelligent, mais il est primitif dans le sens qu’il n’a pas la parole, il n’a pas la parole comme outil pour crever les yeux de la bête.
Si l’Homme n’est pas capable de crever les yeux de la bête, autrement dit si l’Homme n’est pas capable de réellement détruire le mensonge cosmique au fur et à mesure où il avance dans son œuvre, où il parle, où il travaille, où il s’exécute en tant qu’être, à ce moment-là il est obligé de vivre le constat de la réalité par rapport à des paramètres qui sont totalement astraux et qui n’ont rien à voir avec la réalité… (coupure enregistrement).
Reprise en cours (…) Qui c’est qui l’a dit que la mort existe ? Bon, on sait que l’Homme meurt, on se décompose, bon ! Mais qui c’est qui nous dit que la mort existe, autre le fait qu’on espère qu’elle existe pour qu’il y ait quelque chose de l’autre bord, mais qui c’est qui nous dit que la mort existe en tant que telle, autrement dit de la façon dont on l’imagine ?
Donc chaque fois qu’on fait un effort de compréhension, chaque fois qu’on essaie de saisir la réalité, chaque fois qu’on essaie de rentrer dans le courant de la Genèse du Réel, on est automatiquement affecté émotivement par des mémoires qui font partie de quoi ? Qui font partie de l’âme. Mais qui c’est qui nous dit que l’âme a de la valeur pour un être humain ? Ce sont simplement les projections spirituelles d’une Humanité philosophique qui a été pendant des millénaires totalement aveuglée par le mensonge cosmique.
Qui c’est qui nous dit que la mémoire… Que l’âme n’est simplement qu’une forme de cristal à un autre niveau, qui conditionne toute la conscience de nos cellules et qui fait même la gestion de toute notre programmation génétique, et que lorsqu’on appelle notre Esprit qui est réellement notre Feu, à cause de notre inconscience, nous force toujours à concevoir un hôte, un principe cosmique, un ajusteur de pensée, un grand moi, alors qu’en réalité la fusion de l’âme et de l’Esprit crée un immortel ! Autrement dit un être qui n’a plus de douleur dans l’Esprit, c’est ça un immortel.
Un immortel ce n’est pas quelqu’un qui ne meurt pas, il n’y a personne d’intelligent qui peut rester sur la planète si longtemps que ça (rires du public). Donc un immortel c’est un être qui n’a pas de douleur dans l’Esprit. Mais avant que l’Homme puisse réellement réaliser et composer avec ses énergies, puis finalement donner libre cours à la grande genèse corporelle de sa conscience subtile, il va falloir qu’il comprenne le phénomène de la pensée, il va falloir que l’Homme en arrive à complètement se défaire de la domination.
Puis probablement que… - Il faudrait en parler longtemps là, mais probablement qu’une des raisons pour laquelle l’Homme est venu sur la Terre ou pour laquelle l’Homme a été projeté dans un corps matériel, c’est parce qu’au début, quand les âmes ont été créées... Créées, ça veut dire quand les âmes ont été mises en mouvement, quand ces éthers d’énergie ont été mis en mouvement, il n’y personne dans l’univers systémique qui savait comment, ou qui connaissait les conséquences de ces actes-là. Tout le phénomène de l’évolution est là, toute la grande évolution de l’Homme est là.
Puis cette expérience-là qui est techniquement une expérience scientifique, c’est une expérience qui a été voulue, mais qui n’était pas nécessairement comprise. Puis si vous parlez avec eux autres en haut dans votre tête, quand vous avez des grandes conversations pour comprendre le phénomène obscur de la création, vous allez voir qu’ils n’ont pas les réponses à tout, il y a beaucoup de choses qu’ils sont en train d’étudier, ainsi de suite. Mais qui c’est qui, en attendant, paie le prix ?
DM : De l’étude ?
BdM : C’est nous autres ! Donc à un certain moment donné, l’Homme, je parle de l’Homme en tant qu’individu, l’Homme va vivre une très grande révolte. Puis à partir du moment où l’Homme vit une révolte sur la Terre, la révolte s’enregistre dans les Éthers, puis c’est à ce moment-là que la fusion commence, puis un jour il va y avoir un redressement de cette situation-là. Et l’Homme va reprendre le contrôle de son évolution, et ce qu’on appelle l’âme aujourd’hui va être totalement… L’âme, telle qu’elle est aujourd’hui va être totalement éclatée, l’Homme n’en aura plus d’âme, l’Homme va être simplement Esprit. Point final. Parce que posséder une âme, c’est comme avoir un “chip dans le cul” “forever” ! (rires du public). Puis il faut que ça arrête un jour, parce qu’un “chip” c’est de la mémoire !
Puis l’Homme est suffisamment cosmique, l’Homme est très, très, très… Au niveau de l’Esprit de la forme… L’Homme est très, très, très développé, puis l’Homme n’a pas besoin de “chip”, l’Homme n’a pas besoin de mémoire pour être intelligent. La raison pour laquelle l’Homme a de la mémoire, c’est parce qu’il est obligé de penser constamment. Donc il est obligé d’utiliser constamment des référents pour, qu’en tant qu’ego réflectif, il puisse s’habituer à lui-même, c’est ça la fonction de la mémoire. C’est pour qu’on s’habitue à nous autres-mêmes. Sans ça, techniquement, si on n’était pas habitué à de la mémoire, on serait probablement amnésique.
Donc on s’habitue à soi-même, mais à partir du moment où l’Homme va passer à un autre niveau de conscience, que l’Homme va vivre une certaine fusion, ainsi de suite, l’Homme va en perdre la mémoire. Moi, je n’en ai pas de mémoire, je n’en ai pas besoin, puis je ne m’en manque pas. Puis ça ne m’empêche pas d’être intelligent. Seulement que la seule différence, c’est qu’en tant qu’être, je ne suis pas dépendant de la mémoire de la programmation de l’âme.
Ça fait que si je suis confronté à des données de n’importe quel niveau, puis ces données-là ne font pas mon affaire, je les détruis. Pourquoi ? Parce qu’il y a plus d’Esprit dans ma composition que d’âme, et c’est ce qui va arriver avec l’Homme, l’Homme sera plus Esprit qu’âme, il y aura moins de programmation, donc moins de “chip”. Et l’Homme sera à ce moment-là réellement un être investigateur, réellement un grand scientifique de la réalité. Puis au fur et à mesure où il va évoluer, ben, éventuellement cette énergie-là, il pourra l’utiliser sur le plan matériel pour faire des choses qui, aujourd’hui, sont absolument inimaginables !
DM : C’est pour ça, Bernard, vous disiez : vous faisiez la guerre quand vous sentiez de la manipulation. “Manipulation” voudrait dire un alliage entre la mémoire de l’âme et l’Esprit ?
BdM : Non, de la manipulation c’est l’utilisation que fait l’Esprit de votre mémoire. Regardez, quand vous êtes bien là, quand votre belle-mère meurt, quand elle vous laisse 30 000 piasses, il n’y a pas de problème dans votre tête, c’est clair, il n’y a pas un nuage, t'sé, pas de problèmes… ! (rires du public).
DM : Elle nous laisse une belle mémoire !
BdM : Mais aussitôt que votre patron ou le type qui est propriétaire chez vous, vous dit : “ah, votre loyer n’a pas été payé là, vous êtes en retard de cinq jours, je vais vous mettre à la porte, là ce n’est plus clair ici”... C’est là qu’elle commence la manipulation. La manipulation, elle ne va pas venir avec les 30 000 piasses de la belle-mère ! La manipulation elle va venir quand tu viens de perdre ton job, la manipulation elle va venir quand tu viens de perdre ta femme, la manipulation elle va venir quand tu viens d’être malade !
C’est là qu’elle vient la manipulation, c’est là qu’il faut que l’Homme se “checke”, parce que c’est là qu’elle est totalement oiseuse, qu’elle est totalement illusoire. Par contre elle est totalement illusoire, dans le sens qu’elle peut servir les forces occultes ou vous servir vous-mêmes. Si vous vous faites prendre dans la manipulation, elle sert les forces occultes, et elle va créer, la manipulation, son devoir, dans le sens qu’elle va vous affecter dans vos corps, dans votre Esprit, dans vos émotions. Si vous faites la lutte à ça, parce que vous connaissez la “game”, à ce moment-là vous allez bénéficier de cette manipulation-là, parce que son énergie va être utilisée pour la construction de vos corps subtils, de vos forces, au lieu de la destruction de vos corps subtils.
DM : C’est l’un ou l’autre, là ?
BdM : C’est l’un ou l’autre !
DM : Si on a une manipulation dans le mental, au niveau de la mémoire, et puis qu’on ne réussit pas à vaincre l’impression du jeu, disons, parce que c’est plus accessible, à ce moment-là on est à terre !
BdM : Elle vous affaiblit !
DM : Mais si on voit le jeu et puis qu’on est capable de le parler, de le dégager, d’agir dessus, là à ce moment-là, ça devient une force ?
BdM : Il ne faut pas que vous soyez affectés, mais il faut que vous sachiez une fois pour toutes que c’est toujours illusoire, c’est toujours illusoire !
DM : C’est ça qui n’est pas évident ! C’est quand l’individu est placé dans la domination de sa pensée…
BdM : Regardez le phénomène de la mort… Quand on est malade, qu’on est en santé, puis tu vois ton “chum” (ami) mourir, ça t’affecte. Mais quand t’es rendu à l’hôpital, puis que tu es prêt à mourir, tu en as tellement plein le cul d’avoir des affaires accrochées au nez, ça fait que tu as hâte de partir. Ça fait que le gars qui meurt, qui est en train de mourir, il n’a pas la même perception de la mort que toi qui te promène dans ta Mercedes-Benz. Lui a hâte de “crisser” son camp.
Puis là il commence à voir des petites affaires, il y a son grand-père qui vient le visiter, puis tout ça… Ça fait partie… À cause de la séparation des plans, donc il y a une voyance qui se crée, il voit ses petits enfants qui viennent, “whatever”… Il y a toutes sortes d’affaires qui se passent. Moi ma belle-mère, quand elle était en train de mourir, son p’tit gars qui était mort quand il était jeune, il était là à côté d’elle, elle était prête à partir… Elle était prête à partir. Ça fait qu’on se fait des idées, puis c’est pour ça que je dis que la vie c’est un processus.
Puis tant que l’Homme ne deviendra pas conscient que la vie, c’est un processus, ce qui se passe, c’est qu’il va vouloir arrêter la vie, il va vouloir la contenir : “moi je vais faire ça dans la vie… moi je vais faire ça dans la vie”... Vous ne ferez rien de tout ça dans la vie, “no fucking way”, il n’y a personne dans la salle ici qui va me dire que vous allez faire “ça” dans la vie, puis que vous allez faire “ça” dans la vie !
DM : Quand on veut faire “ça” dans la vie, on veut le faire…
BdM : Quand vous voulez faire “ça” dans la vie, c’est qu’ils vous donnent suffisamment d’énergie pour faire “ça” dans la vie, pour que vous vous cassiez la gueule grandement dans la vie (rires public), c’est simple de même !
DM : Bernard, quand on veut faire “ça” dans la vie, on veut faire “ça” sur quelle base ?
BdM : Quand vous voulez faire “ça” dans la vie, vous faites toujours “ça” en fonction de l’énergie que vous avez.
DM : OK. C’est notre énergie qui définit…
BdM : C’est votre énergie qui définit…
DM : Notre façon de contrôler…
BdM : C’est ça, c’est votre énergie… C’est toujours votre énergie, puis votre signe. Regarde une Vierge, une Vierge c’est une “queue de veau”, un homme d’affaires Vierge, il va faire des affaires, puis il va faire des affaires, puis il va faire des affaires, puis il va faire des affaires, puis, hop, crise cardiaque, boom ! Ça va en prendre des Vierges pour faire des affaires (rires du public), tandis qu’avec un Sagittaire, “crisse”, il ne se passera rien (rires public).
DM : Tout est relatif !
BdM : Façon de parler ! (rires public). Ce que je veux dire, c’est que c’est un processus.
DM : Oui, je comprends. La façon que vous parlez là, on veut contrôler notre vie selon la façon qu’on pense, puis la façon qu’on pense est conditionnée aux énergies qu’on dispose. Si on a moins d’énergie, on change notre façon de penser, puis si on a plus d’énergie, on change encore notre façon de penser, ça fait qu’on a toujours les pensées selon l’énergie qu’on a ?
BdM : Vous avez toujours les pensées en fonction des épreuves que vous devez vivre, les tests que vous devez subir à un niveau ou à un autre.
DM : Bon, pourquoi qu’on nous donne pas le mode d’emploi pour quarante ans ?
BdM : (Éclats de rire) !
DM : Au moins, si tu sais que tu vas passer un examen, tu peux te préparer…
BdM : Le mode d’emploi pour quarante ans, vous trouveriez ça “plate” (ennuyeux). Si vous aviez un mode d’emploi, autrement dit si vous vivez votre vie pendant un certain nombre d’années, puis vous regardez en arrière, puis vous faites une évaluation, il y a bien des choses que vous auriez éliminées !
DM : Si on avait eu le mode d’emploi ?
BdM : Si vous aviez eu le mode d’emploi dans le sens que si vous aviez eu, si vous aviez su comment réellement faire la gestion de vos énergies sans perdre d’énergie !
DM : Oui, mais c’est ça, on devrait avoir le mode d’emploi ! On passerait des biens plus beaux temps !
BdM : Vous trouveriez ça “plate”.
DM : “Plate” ?
BdM : Oui.
DM : J’aimerais ça ! (rires du public).
BdM : On est très “astral”… On est très “astral”.
DM : Dans quel sens ?
BdM : On est “astral” dans le sens qu’on a besoin de se prouver quelque chose. Le problème de l’Homme, c’est qu’il a besoin constamment de se prouver quelque chose pour avoir une mesure de lui-même. Puis ça, ça lui donne au niveau de l’ego, une sorte de succès, une sorte de fierté personnelle, puis c’est ça qui le tient astralement, mais c’est ça qui le brûle.
DM : Regardez, on parle des origines de la domination, on sait que c’est la pensée. Vous nous dites : L’objectif pour se libérer de la domination, c’est d’avoir la paix, c’est fun de savoir ça ! Parce que si un autre nous avait dit : “dans la vie, tu vas être bien quand tu vas pouvoir savoir que tu peux tout battre”, là on aurait pensé fighter (boxer), fighter, fighter tout le temps. Vous, vous dites : “Non, il faut avoir la paix”. Ça fait qu’il faut que ça arrête de se battre, il faut se battre pour que ça arrête de se battre ?
BdM : Oui, mais ça, c’est une conséquence inévitable du processus de vie personnelle, ce n’est pas quelque chose qu’on cherche à atteindre par la pensée. Un être conscient… Savez-vous qu’est-ce que c’est un être conscient ? C’est un être qui a été brûlé par la vie.
DM : Donc il s’est battu tout le temps ?
BdM : Il s’est battu puis il s’est battu, consciemment, il s’est battu. Un être conscient, c’est un être qui est brûlé, ce n’est pas un être spirituel. Moi je regarde des êtres spirituels, ça flotte : “oh, le soleil est beau, puis les petits oiseaux sont beaux”... J’en voyais un ce soir sur la route Sainte-Marguerite là, il conduisait son “char” à 25 “miles” (anglo-saxon) à l’heure, pas pressé, tout un trafic en arrière… “Puis la vie est belle” (rires du public), t'sé... Ça fait que les êtres spirituels sont bien fins, mais un jour quand l’Homme va réellement connaître et comprendre les lois profondes et occultes de la vie, l’Homme va faire sauter beaucoup de ces choses-là, puis à ce moment-là il ne pourra plus vivre sa vie comme avant. Il n’y a rien de spirituel dans la vie. Ça, ça fait encore partie des forces astrales de la planète.
DM : Mais quand on lutte, puis qu’on se brûle… La paix… Ce n’est plus de la paix, on n’est plus capable… La paix c’est : On n’est plus capable ?
BdM : La paix c’est : On ne veut plus !
DM : On ne veut plus ! Donc c’est tant qu’on veut, qu’on se bat ?
BdM : Oui (rires public).
DM : Grosse soirée ce soir ! (rires du public). Tant qu’on veut, on se bat ? Il faut arrêter de vouloir dans la vie ?
BdM : Oui, mais ce n’est pas de même que ça marche. C’est quand tu es brûlé que tu arrêtes de vouloir. Tu ne peux pas arrêter de vouloir, si vous avez de l’adrénaline plein le “péteux” (rires du public). C’est graduellement au fur et à mesure que les forces occultes vous brûlent que là… Je vous donne un petit exemple. Quand les gars qui arrivent à soixante, soixante-cinq ans… Un gars qui a travaillé toute sa vie… Soixante-cinq ans, puis il dit : “bon, ben, je me retire, je m’en vais à la pêche”, puis ils font des belles vies, ils sont contents, tu leur aurais dit ça à vingt-cinq ans, ils auraient “freaké” net ! (paniquer).
DM : Oui, c’est un fait.
BdM : Mais rendu à soixante-cinq ans, le gars qui prend sa retraite, il est content, pourquoi ? Parce qu’il est passé à travers le processus. Ça fait que c’est comme si dans un sens il était brûlé, des petites brûlures ! Mais quand tu es brûlé par les forces occultes là, que tu as un contact direct avec eux autres là, laisse-moi te dire que “ton soixante-cinq ans”, tu peux l’avoir à vingt-deux ans (rires public). Quand tu as “ton soixante-cinq ans” à vingt-deux ans, sais-tu que ta vie devant toi, elle va être tranquille !
DM : C’est une retraite avancée ! (rires Bernard et public). Oui, mais c’est rare de voir un gars brûlé qui a encore bien du gaz… Je veux dire s’il est brûlé, brûlé c’est brûlé ?
BdM : Brûlé, ça veut dire désillusionné. Brûlé, ça veut dire…
DM : Tu ne fais plus grand chose après !
BdM : Non. Brûlé, ça ne veut pas dire sur le cul. Brulé, ça veut dire désillusionné suffisamment pour ne plus te faire prendre dans rien, ça fait qu’après ça quand tu repars, tu repars à un autre rythme, ça fait que tu peux aller longtemps.
DM : Non, mais désillusionné, ça m’agace en maudit ça !
BdM : Désillusionné, ça veut dire avoir pris conscience de la…
DM : De l’inutilité de vouloir ?
BdM : Non, non, non (rires du public). Quelque part, je parle d’un être qui a une certaine conscience là, éventuellement il prend conscience de… “What’s the word”... (c’est quoi le mot)... Qu’est-ce que c’est qu’on disait, c’est quoi ? “What’s the word”... Pas illusion, pas désillusionnement, c’est quoi ?
DM : Déception ?
BdM : Déception ! C’est fantastique la déception (rires public), c’est fantastique la déception !
DM : Ça désengage ?
BdM : Quand tu es intelligent, parce que quand tu n’es pas intelligent tu peux être déçu toute ta vie (rires public). Il y a des gens, c’est un sport “être déçu”, t'sé... Ils sont déçus par leur job, ils sont déçus par leur mari, ils sont déçus par leur boss, ils sont déçus tout le temps, puis ils continuent, c’est un sport olympique à l’envers... Mais un gars qui est conscient là, puis qui en arrive un jour à réaliser qu’il a été déçu par les forces occultes de la vie, laisse-moi te dire qu’il a du “torque” (avoir de la prise), (rires public).
DM : Ben, c’est parce qu’il a passé sa vie à se faire désinformer ?
BdM : C’est parce qu’il a passé sa vie à se faire désinformer, parce que le mensonge cosmique fait partie de la fondamentale de la conscience en involution. Puis tu ne peux pas comprendre la conscience tant que tu n’as pas compris le mensonge cosmique. C’est pour ça que psychologiquement sur la Terre, on est encore des sauvages parce qu’on n’a jamais compris ça. Si les religions nous avaient enseigné le mensonge cosmique, pendant des millénaires, penses-tu qu’on aurait des “Calcutta” aujourd'hui, des “Indes”, comme aujourd’hui, qu’on aurait des groupes d’Évangélistes aux États-Unis, qu’on aurait tout ce qui se passe, c’est abominable !
DM : Mais le mensonge, Bernard, c’est…
BdM : Puis la religion fait partie du mensonge cosmique, la religion c’est la politique cosmique sur la Terre. Évidemment la religion c’est nécessaire, c’est important pour l’Homme parce que l’Homme a encore une grande conscience animale, mais si on le regarde d’un point de vue évolutif, ainsi de suite, c’est abominable ce qu’on vit sur la Terre. Ça fait que c’est pour ça que je dis : “l’évolution de la conscience humaine, ça se fera sur une base individuelle et jamais, jamais sur une base collective”.
DM : Diriez-vous à ce moment-là... Le mensonge évidemment, c’est ce qui nous est présenté, mais que le problème… On parle des origines de la domination, le problème fondamental de la domination, du mensonge, c’est le fait de croire, vous avez souvent parler de croire ?
BdM : Croire c’est un aspect, mais ils peuvent aller encore plus loin que ça, ils sont capables de te créer du mensonge simplement en utilisant ta créativité.
DM : Sur quel mensonge ?
BdM : Parce que la créativité, ça fait partie de la programmation astrale de l’Homme, mais aussi ça fait partie de ses facultés psychiques avancées, donc de son Esprit. Dans de la créativité il y a de l’astral, il y a de l’âme, mais il y a de l’Esprit aussi. Puis la créativité c’est tellement intéressant, parce que ça donne à la vie le “bouncy” (de l'entrain) à la vie, ça donne un “lift” (coup de pouce) à la vie. Ça fait que l’Homme est intéressé à être créatif, puis c’est nécessaire qu’il le soit, puis c’est bon qu’il le soit. Par contre, il n’y a pas de contrôle dessus. On dirait que l’Homme n’est pas capable de faire la gestion contrôlée de sa créativité.
Ça fait qu'il prend une affaire, une autre affaire, une autre affaire, une autre affaire, une autre affaire, une autre affaire, une autre affaire, ensuite vient un autre Homme à sa rencontre, deux autres Hommes à sa rencontre, la première chose que tu sais, pouf, ça devient une expérience ! La créativité ne demeure pas essentiellement pour l’individu une façon pour lui de se reposer, la créativité devient essentiellement pour lui une façon d’être testé dans son expérience, puis ça, il faut que ça arrête !
DM : C’est vrai ça !
BdM : Quand on a vingt ans, vingt-cinq ans, trente ans, on a de la force, puis on la brûle cette force-là, graduellement, puis on se retrouve un jour à cinquante ans, cinquante-cinq ans, soixante ans, on est sur le cul, alors qu’on est justement à l’âge où on a suffisamment de facultés pour avoir fini le processus d’une façon agréable.
DM : À ce moment-là, le conflit pour l’individu c’est d’être informé, puis de croire cette information-là, puis d’agir dessus ?
BdM : Le conflit pour l’individu résulte du fait que l’individu est incapable dans sa science actuelle, parce qu’il n’a pas suffisamment été brûlé, d’évaluer le côté occulte de l’information, donc de sa créativité. L’Homme n’a pas accès à la conséquence. Tu achètes une maison, tu ne sais pas la conséquence de ton geste. Tu fais un voyage, tu ne connais pas la conséquence de ton geste. Tu te maries, tu ne connais pas la conséquence de ton geste !
On fait des mouvements constamment où on n’a pas la conséquence de nos gestes, on n’est pas capable d’évaluer à court ou à long terme nos gestes ! Donc qu’est-ce que c’est qui se passe ? Nos gestes sont réduits à des lois programmées, donc à des lois astrales, qu’un astrologue est capable de te dire : “bon, dans tant de temps, avec Jupiter à telle place, il va se passer telle affaire”...Pourquoi ? Parce qu’on est constamment menacé par “l’épée de Damoclès”. Puis “l’épée de Damoclès” en ce qui concerne l’Homme, c’est l’insuffisance d’intelligence. Beaucoup d’informations, donc beaucoup de désinformations, insuffisance d’intelligence, c’est-à-dire incapacité de faire éclater l’information.
DM : Comment un être peut engager un mouvement créatif dans sa vie et ne pas donner foi, finalement, à l’idée, au développement même dans lequel il s’engage ? Comment ne pas être dominé par notre créativité ?
BdM : C’est très bien posé cette question-là. Vous ne pouvez pas ne pas être dominé au début par votre créativité, parce qu’au début vous n’avez pas la conscience de votre incompétence créative. Vous avez simplement la perception intelligente de votre créativité, mais vous n’avez pas la conscience de votre incompétence créative. Vous pensez que vous êtes intelligents mais vous n’êtes pas aussi intelligents que vous pensez !
DM : Donc on a besoin de passer par cette expérience-là ?
BdM : Vous vivez de l’expérience, puis de l’expérience, jusqu’à tant que vous vous brûliez !
DM : Puis quand on est brûlé, est-on compétent ?
BdM : Quand tu es brûlé, tu commences à être pas mal compétent, oui !
DM : Est-ce qu’il y a des gens qui se brûlent, puis qui restent incompétents ?
BdM : Des gens qui se brûlent… C’est intéressant ça ! Les gens qui se brûlent, puis qui restent incompétents ne sont pas brûlés par la Lumière, ils sont brûlés par leur astral !
DM : Ah ! Ça c’est intéressant ! On peut se faire brûler de deux façons ?
BdM : Si tu es brûlé par ta Lumière, tu deviens compétent, laisse-moi te dire ! Tandis que si tu es brûlé par ton astral, tu peux demeurer incompétent, oui.
DM : Bon, brûlé par l’astral, est-ce que c’est être épuisé carrément au niveau de nos ressources vitales ?
BdM : À ce moment-là, tu puises dans tes énergies, puis tu n’as plus de ressources de reconstruction.
DM : Tandis qu’épuisé mentalement ?
BdM : “Brûlé par ton Esprit”, c’est temporaire ça, c’est permanent mais c’est temporaire, c’est permanent dans le sens que tu ne pourras jamais opérer créativement comme avant, mais c’est temporaire dans le sens qu’ils peuvent te rebooster, ils te reboostent. Rien qu’avec une bonne nouvelle, ça te rebooste, prrrrrt ! C’est abominable ce qu’ils peuvent te faire.
D’ailleurs je me rappelle, j’étais en Haïti la semaine passée, puis j’avais une petite conversation avec eux autres, puis ils me disaient : “l’Homme a des ressources sur le plan de l’âme comme sur le plan de l’Esprit, dont il n’a aucune imagination”. Il est évident quand ils me parlent de même, ce n’était pas pour rien, parce que moi j’étais malade en Haïti, j’ai eu une grippe, un virus, une fièvre, puis aussitôt que je suis sorti d’Haïti, ça a arrêté, j'ai pris l'avion, prrrrrrrt.... Ça s'est arrêté ! Ça fait que l’Homme a des ressources sur le plan de l’âme, sur le plan de l’Esprit, dont il n’a même pas imagination. On a des ressources extraordinaires, mais pour accéder à ces ressources-là, il faut qu’on soit mental.
DM : Puis mental, dans le sens qu’on l’entend, ce n’est pas comprendre le mental, ce n’est pas comprendre la dynamique des plans, ce n’est pas une affaire d’intellect, quand vous parlez de mental c’est être vibrant vis-à-vis des plans ?
BdM : Oui, conscience vibratoire !
DM : Parce que c’est important la nuance, parce que souvent vous nous dites ça : “Il faut être mental”, mais pour beaucoup de gens, ça veut dire comprendre les plans, comprendre comment ça marche, comprendre les principes. Puis on dirait que le monde classe ça, toutes cette information-là, puis ils disent : “ma vie ne change pas”, ça fait que c’est plus que comprendre, savoir… C’est comme : Votre information n’est pas pensée, elle est parlée, mais pour bien du monde, l’information elle est pensée ?
BdM : Oui, mais ce n’est plus mental.
DM : Ben, c’est ça la nuance, Bernard, c’est ça qui fait que les gens, à un moment donné, ne savent plus qu’est-ce que c’est le mental. Il y a le mental inférieur qui réfère à une forme de mémoire, on peut avoir la mémoire de l’instruction…
BdM : L’intellect, ça c’est l’intellect.
DM : C’est ça ! Est-ce que le mental peut dominer ? L’intellect, ça c’est évident, de la connaissance, on peut vouloir faire du statut, on peut se faire dominer par le fait de vouloir accéder à la connaissance ou de se faire manipuler par de la connaissance, ça c’est facile à voir. Mais est-ce que le mental, la vibration, peut nous dominer ? Est-ce qu’on peut être dominé vibratoirement ?
BdM : Le mental ça peut être suffisamment fort pour vous donner l’impression d’être neutralisé, c’est seulement là que le mental peut vous dominer. Le mental… Je vais vous donner un exemple. C’est comme moi quand je suis malade, supposons que je suis malade, je vis un changement vibratoire qui est nécessaire, ça fait encore partie du mental. Pourquoi est-ce que tu es malade ? En général, quand les gens sont malades, ils ne savent pas pourquoi est-ce qu’ils sont malades. Un gars devrait savoir pourquoi est-ce qu’il est malade, puis, des fois, c’est très bon d’être malade. C’est temporaire, tu n’es pas malade, dans le fond c’est simplement un changement d’énergie.
Si l’Homme était mental, il saurait pourquoi est-ce qu’il est malade, combien de temps ça va durer d’être malade, puis il saurait qu’il n’est pas malade, ainsi de suite. Mais ce que je veux dire, c’est que quand tu es malade, par exemple, en tout cas, quand moi je suis malade, je n’ai plus de communication. C’est probablement un des seuls temps dans ma vie où je n’en ai pas, parce que c’est important dans ma vie, mon état de santé. Mais quand je suis malade, ça devient une grande souffrance pour moi, puis là je n’ai pas de communication.
DM : Elle est comme suspendue ?
BdM : Elle est suspendue, puis probablement même si je faisais de l’écriture automatique ça ne passerait pas, à moins que je me fâche ou quelque chose, je n’ai même pas la force de me fâcher, puis je les hais trop en ce temps-là. Mais techniquement je n’ai pas de communication, parce que là, à ce moment-là la communication est coupée pour pas que je lutte trop… Mon cœur, tout ça, mes artères me feraient sauter ! Ça fait qu’à ce moment-là, il n’y a pas de communication !
Mais je sais que tout est correct, je sais que tout est correct, je ne vais pas m’en faire, je vais attendre deux, trois jours, pour avoir la communication, ce qui est long pour moi, deux, trois jours, parce que là, tu ne penses pas pendant deux trois jours, il ne se passe rien dans ta tête, c’est comme un verre d’eau. Mais dans le fond, le mental, il te garde en état de neutralité. Mais il y a une raison, c'est pour t’empêcher de lutter avec eux autres, parce que quand tu as le canal ouvert, tu peux lutter avec eux autres, tu peux lutter…
DM : Ils veulent cette lutte-là ?
BdM : Ils ne la veulent pas, parce que ce n’est pas bon pour ta santé.
DM : Non, non, mais je veux dire, quand vous n’êtes pas malade, ils la veulent la lutte ?
BdM : Quand je suis malade ou pas malade, ils ne la veulent pas, puis au moins quand je ne suis pas malade, j’ai des ressources pour le faire, tandis que quand je suis malade, je ne les ai pas les ressources. Ça fait qu’ils sont obligés de me protéger. Ça fait qu'à ce moment-là, pas de communication, mais je le sais comment ça marche, ça fait que ça ne me dérange pas. Ça fait que c’est là que le mental, il peut être très très exigeant, puis réellement te geler complètement le cerveau au point où tu as l’impression d’être totalement en suspension. Là, tu deviens réellement niaiseux.
DM : Donc est-ce qu’on pourrait dire qu’à ce moment-là, ils contrôlent une vie complète matérielle d’un être humain là, du début jusqu’à la fin, de sa naissance jusqu’à son passage à un autre plan, ils contrôlent ça intégralement, puis que le seul élément où on peut briser la domination, c’est dans l’Éther ?
BdM : Oui.
DM : Sur le plan matériel, on oublie ça ?
BdM : Oui. Tout est contrôlé, tout est su d’avance, tout est programmé d’avance. Les gens vont dire, des fois, ils vont dire : “bon, ben” il y a des probabilités”... Mais même les probabilités font partie de leur structure, ça fait que tout est su parce que tout est conditionné par la pensée. Tu sais je me rappelle, j’étais au Mexique voilà bien bien des années… Coupure - Fin.
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