Daniel Ménard (DM) : Bernard, dans la deuxième partie, le sujet est : “Vieillissement et maturité”. Est-ce qu’on est en droit de penser qu’une personne qui est plus en contact avec la réalité, donc sa source, est en mesure de vieillir moins rapidement, et d’accéder à une plus grande maturité rapidement ?
Bernard de Montréal (BdM) : Oui, parce qu’une personne qui a une conscience mentale, elle va vivre sa vie par rapport à des paramètres qui sont de moins en moins expérientiels. Je vais prendre ma fille comme exemple, ma fille elle a vingt-et-un ans ou vingt-deux ans, puis elle ne vit pas sa vie comme une fille de son âge dans notre temps. Elle vit sa vie par rapport à sa conscience mentale, puis tout le dénouement de sa vie, tout le développement de sa vie par rapport à ce travail, par rapport à ses amours, par rapport à des “chums” (copains), par rapport à la sexualité, par rapport à nous autres, par rapport au monde, tout le déroulement de sa vie est particulier, et totalement particulier à sa conscience mentale.
Elle n’a pas de référent social, elle n’a pas de référent sociologique, elle ne vit pas ses expériences par rapport à ses amitiés, elle vit totalement par rapport à elle-même. Ça fait que ce qui se produit, c’est qu’à cause de l’intensité de son expérience, dans un sens, elle s’éduque elle-même, par elle-même, pour elle-même, en vertu d’elle-même tout le temps. À ce moment-là, l’expérience astrale de la jeune file de son âge, disons, au niveau des relations humaines, des “chums”, des amours, la sexualité, ce n’est pas partagé entre elle, puis le public, donc l’Humanité. C’est entre elle puis elle.
Ça fait qu’elle n’est pas réduite à vivre sa vie par rapport à des paramètres de vérité, donc nos vérités à nous autres en tant qu’êtres sociaux. Elle vit sa vie par rapport, totalement à elle-même, toujours par rapport à elle-même. Ça fait une vie bien intéressante, parce que sa vie est de moins en moins expérientielle. Elle ne vit pas d’expériences. Donc elle va souffrir moins d’expériences dans son expérience. Par contre, elle va être obligée de soutenir ce qu’elle vit sur ses épaules, elle va être obligée…
DM : Elle va être seule ?
BdM : Oui, elle va être seule, il faut qu’elle puisse supporter… Je vous donne un exemple. Dernièrement on a une de nos amies qui l’a invitée à rencontrer le poète russe là, je ne me rappelle plus comment est-ce qu’il s’appelle, il est venu à Montréal, un des grands poètes russes… Evtouchenko. Ça fait que la fille qui a fait venir le poète russe, c’est une de nos amies, donc elle demande à Christine si elle voulait rencontrer le poète russe. Christine à dit : “oui, je vais y aller”. Puis comme elle parle russe, c’est intéressant.
Mais Christine elle dit : “si tu m’amènes, si tu m’invites à rencontrer ce personnage-là, invite-moi à le rencontrer”. Quand l’occasion est venue, les journalistes étaient là, Christine était descendue à Montréal avec sa “chum” qui était responsable de toute cette patente-là. Quand elle est venue pour lui présenter le poète russe, sa “chum” a perdu le contrôle. Elle n’était plus en contrôle.
Là, elle travaillait pour le poète russe… C’est comme si elle a perdu conscience de l’entendement qu’elle avait avec Christine : “si tu viens à Montréal pour rencontrer le poète russe, je vais te le présenter le poète russe”... Autrement dit quand tu veux présenter quelqu’un à quelqu’un, tu saisis son attention, puis tu dis : “A, je te présente B”. Puis ça ne s’est pas produit ça, parce qu’en même temps quelle présentait ma fille au poète russe, elle a présenté une autre fille, deux filles en même temps !
Puis l’autre fille qui était présentée au poète russe, elle avait des beaux gros seins ! (rires du public). Ça fait que le poète russe, il a perdu le nord, sa concentration s’est faite totalement sur la fille qui avait des gros seins, ça fait que ma fille pour le moment n’était pas importante, même si elle était plus intéressante. Après ça, il y avait un souper à Montréal, puis la femme qui était en charge de l’affaire, elle dit à Christine : “viens-tu au souper, tu aurais l’occasion de parler au poète russe”... Elle dit : “non”... Elle dit : “tu avais l’occasion de me le présenter le poète, puis tu n’as pas été capable de me présenter le poète, parce qu’il était pris totalement visuellement avec une poulette là”… Ça fait qu'elle dit : “je n’ai pas de temps à perdre”... Elle dit : “on se reverra plus tard”. Ça fait qu’elle a pris son “char” (voiture), puis elle est revenue dans le Nord. C’est comme ça qu’elle fonctionne, elle a une conscience mentale.
Ça fait que si elle dit : “bon, ben, correct, je vais y aller, tu me présenteras Eltsine”, présente-moi Eltsine, quand bien même tu le prendrais par les “gosses” (testicules), tu dis : “bon, ben, Eltsine, je te présente Christine”... (rires du public). Au moins elle va avoir son attention (rires du public). Mais si t’as peur de le “pogner” par les “gosses” (Québec : “couilles”), puis dire : “Eltsine, je te présente Christine”, à ce moment-là, Christine elle va manquer son coup. Elle n’est pas intéressée à manquer son coup, elle n’a pas de temps à perdre, parce qu’elle n’est pas tellement impressionnée, elle, par Eltsine ou Evtouchenko, parce qu’elle est dans son identité.
Tandis que l’autre était pas mal impressionnée par le grand poète russe, ça fait qu'elle a manqué son coup. Quand elles se sont rencontrées dans le nord, il y a eu un entendement, puis Christine lui a dit : “oublie ça, invite-moi pas, quand bien même ce serait Bill Gates, quand bien même ce serait Clinton, parce que t'es pas capable de prendre le contrôle, t'es pas capable de les prendre par les gosses pour me les présenter”...
Ça fait que là, ça lui a donné un choc, puis depuis ce temps-là, c'est difficile leur relation, ça reste de même. Puis elle va rester de même, puis je lui ai dit moi, à la fille, elle me dit : “Christine, elle est toffe (dure) à dealer avec”, j'ai dit : “c'est pas qu'elle est toffe à dealer avec, c'est que toi, tu n'es pas capable de prendre le gars par les couilles, puis de dire : laisse faire la fille avec ses bidounes, puis regarde la fille que je te présente là”... C'est ça du contrôle !
Ça fait que j'ai dit : “c'est évident que si t'amènes Christine à Montréal pour rencontrer du monde, elle n'est pas impressionnée par le monde, elle n'est même pas impressionnée par moi, alors elle ne va pas être impressionnée par Eltsine”... C'est comme ça qu'elle marche ! (rires du public).
DM : OK. Là on rentre dans un cas, une personne qui, dans un sens, a manqué de maturité, et l'autre qui a de la maturité ?
BdM : On a une personne qui a manqué de contrôle, donc de maturité. Quand tu as de la maturité, tu as du contrôle. Quand tu as de la maturité, tu n'es pas magnétisé, quand tu as de la maturité, tu n'es pas impressionné, ça fait que tu es capable de prendre A, puis de dire : “bon, je te présente àB”... Puis ça, ça fait partie de la maturité, ça fait partie de l'expérience sociale, ça fait partie d'une sorte de centricité.
DM : Diriez-vous Bernard, que de la maturité ça va avec de la contenance ?
BdM : La maturité, ça va avec de la contenance, ça va avec pas trop d'émotion dans le mental.
DM : OK. Et est-ce que c'est un manque de maturité qui fait vieillir ?
BdM : Le manque de maturité, c'est de la vieillesse. Tu sais, une personne qui vieillit bien, il y a des gens qui vieillissent bien, quand tu vieillis bien, tu ne te sens pas vieux. C'est quand tu vieillis mal que tu te sens vieux. Ça fait que la maturité c'est la capacité de composer émotivement avec la vie tout le temps, tout le temps, tout le temps, c'est ça la maturité. Il y a des gens qui l'ont par expérience, puis il y a des gens qui l'ont par conscience, parce que tu n'as pas besoin de beaucoup d'expérience quand tu es conscient.
DM : Bon, ça, c'est un point qui est intéressant. Une personne mature n'est pas nécessairement quelqu'un qui a beaucoup d'expérience ?
BdM : Non, non, non, non, non, je vais le développer ça, parce qu'il y a bien des gens qui s'imaginent que ça prend beaucoup d'expérience pour avoir de la maturité.. Puis ça, pendant l'involution, l'Homme avait besoin de beaucoup d'expérience pour avoir de la maturité, parce que dans son expérience, il était toujours ajusté astralement, donc mentalement. Mais dans l'évolution, tu vas avoir des Hommes qui n'auront pas beaucoup d'expérience mais ils vont avoir une maturité profonde, pourquoi ? Parce qu'ils vont avoir de l'identité. C'est ça la différence entre l'Homme conscient puis l'Homme inconscient.
Je vous donne un exemple. Je peux me prendre comme exemple, moi. Je n'ai pas beaucoup d'expérience au niveau de la politique, je ne suis pas dans le monde politique, dans le monde des “party”, puis dans le monde des limousines, mais si j'avais à rencontrer quelqu'un demain matin, c'est moi qui prend le contrôle ! Je le prends le contrôle, ça fait partie de ma maturité, ça fait partie de ma vibration, ça fait partie de ma centricité, le contrôle je le prends, pourtant je n'ai pas beaucoup d'expérience.
Ça fait que plus l'Homme va être conscient, moins il va avoir besoin d'expérience, mais plus il va avoir un degré d'intensité qui va balancer le fait qu'il n'a pas d'expérience, parce que l'Homme conscient, sa nature mentale va prédominer sur sa nature astrale.
Tu sais, quand tu es conscient, tu n'es plus influençable par le monde, tu n'es plus impressionné par le monde, tu n'es plus magnétisé par le monde quand tu es conscient, parce que tu es dans ton identité. Pourquoi est-ce que les gens sont impressionnés par le monde, pourquoi est-ce que les gens aujourd'hui n'ont plus d'identité, pourquoi est-ce qu'il y a tant de mode, pourquoi tout le monde capote sur les rockstars, puis les acteurs de ci ? Parce que l'Homme n'a pas d'identité.
Si l'Homme avait de l'identité, il ne vivrait pas ça, cette expérience-là. Donc à partir du moment ou l'Homme va rentrer dans son identité, qu'il va venir en contact avec l'Homme, c'est lui qui va prendre le contrôle, d'une façon créative, intelligente. Moi j'ai vu ma femme rencontrer du monde dans son expérience, pourtant ma femme ce n'est pas une femme qui a beaucoup d'expérience, mais quand elle rencontre du monde dans son expérience, elle devient un centre d'énergie. Elle prend le contrôle, c'est naturel, pourquoi ? Parce que ça fait partie de sa lumière.
L'Homme aura de la lumière, l'Homme aura beaucoup de lumière. Plus l'Homme a de la lumière, moins tu as ces petites réflexions astrales là, donc moins tu as ces insécurités-là, moins tu fais des gaffes, plus tu es capable de le prendre, le gars, par les “gosses”, puis de dire : “Eltsine, je te présente Christine” !
DM : Mais moi, ce que je trouve de bizarre, c'est qu'avoir de l'identité...
BdM : Je ne sais pas comment est-ce que ça va résonner ça, parce que mes cassettes, elles vont en France ! (rires du public). Mais le point que je veux faire, c'est pas important parce qu'on est au Québec. Au Québec, on parle comme nous autres des Québécois, on parle comme des Québécois ! Mais la raison, l'avantage qu'on a nous autres, les Québécois quand on parle, on la prend la psyché de l'autre par les “gosses”, puis on dit : “regarde ça, toto, hein”... !
DM : Toto Polovitch !
BdM : Toto Polovitch ! (rires du public). On est capable de dire : “wop, regarde ça”... C'est ça, c'est pour ça que le Québécois, le langage québécois, il est cru, puis il passe à travers les émotions, puis il crée des chocs en France, c'est évident. C'est tellement raffiné là-bas (rires du public), ça fait que, fâchez-vous pas si on “sacre” (jure) au Québec, c'est normal... Coutume (rires du public).
DM : Ce que je trouve de bizarre, Bernard, c'est que quand vous parlez d'identité, ça dégage toujours une ambiance de contrôle, comme vous dites, et de contrôle des autres, vous parlez de prendre quelqu'un puis, bang... Le ramener à quelque chose. Dans le phénomène d'être en contrôle, il faut toujours que ça contrôle du monde autour, c'est quoi cette affaire-là ?
BdM : OK. Ça, c'est intéressant !
DM : Parce que moi, ça me fatigue !
BdM : OK. OK. Ça fait que t'as ma fille là, ici, t'as une autre fille à côté qui a des grosses “bidounes”,belle poitrine, puis t'as le poète russe, puis tu as la “chum”, celle qui fait l'intermédiaire, bon ! Si le poète russe était réellement sensible, réellement mental, puis que la fille elle disait : “bon, ben, je te présente Christine untel”, il serait capable de garder sa concentration sur Christine, puis après ça, aller à la fille qui a des grosses “bidounes”, parce que Christine, elle a été présentée en premier. Il serait capable de dire : “bon, okay, d'abord, je vais me concentrer sur elle là, puis après ça, on ira à l'autre”.
Mais là, il était tout astralisé, il était tout énervé, peut-être un petit peu de vodka là, puis là, c'était pas le mental de ma fille qu'il a vu, c'est les “bidounes” de l'autre. Ça fait qu'à ce moment-là, t'es obligé de prendre le contrôle, l'empoigner par les “gosses”, puis lui dire : “écoute, Yochenko... Whatever it is, je te présente Christine, je ne te présente pas les bidounes là, regarde Christine, parle à Christine, puis dis-lui bonjour à Christine, en russe, en n'importe quelle langue (rires du public), après ça, on ira voir les bidounes, on fera un party”. C'est ça le contrôle.
Ça fait qu'on est obligé de prendre le contrôle, pourquoi ? Parce que le monde, l'Homme n'est pas conscient. Ça fait que si toi, tu me présentes quelqu'un, mets-moi dans la même situation, tu me présentes quelqu'un, bon, ben, tu dis : “je vais te présenter à Bernard de Montréal”. Bon, ben, tu vas me présenter A, je vais regarder A, je ne vais pas regarder B parce qu'elle a des grosses “bidounes”, je vais regarder A, je vais regarder les grosses “bidounes” après ! (rires du public). Ça fait que t'aurais pas besoin de prendre le contrôle !
DM : Ouais, mais je n'en présenterais pas deux non plus !
BdM : Parce que tu vas être intelligent ! Si t'en présentais deux, une femme mature, belle, élégante, puis des “bidounes”, c'est évident que l'astral du russe, il va aller vers les “bidounes” ! Tu comprends ? Ça, c'est un manque d'intelligence. Ça, c'est la faute de la fille qui était responsable de toute l'affaire. Si elle avait été moindrement, réellement psychologue, sensible, tu ne divises pas la conscience ou l'âme d'un russe en deux vibrations. Ils ne sont pas capables, c'est “too much”.
Ça fait que ça a été une erreur, mais l'expérience est intéressante pareille. Ça veut dire : “présente donc un sur un, mais pas deux sur un”. Pour être capable de rencontrer deux personnes sur UN là, puis toi sur UN en même temps, il faut que tu sois bien concentré, à ce moment-là tu n'as pas besoin de contrôle. Puis là, ça nécessite une certaine expérience, une certaine sensibilité.
Tu le vois dans les “party” dans la haute société, quand tu vas dans des “party” de la haute société, puis ils te présentent une personne, puis ils te présentent une autre personne, puis il te présentent une autre personne, puis ils te présentent une autre personne, tu sais bien que ça passe de l'un à l'autre, à l'autre, à l'autre, à l'autre ! Bon, ben ça, c'est de l'expérience sociale. Elle, elle n'en avait pas assez, ça fait qu'elle a manqué son coup !
DM : Mais indépendamment de cette expérience-là, quand on parle d'identité, il y a toujours quelque chose qui se dégage dans le phénomène d'avoir de l'identité, comme quoi il y a une certaine autorité qui se dégage ?
BdM : Oui, parce que quand tu as une identité, tu as un feu, puis quand tu as un feu, le feu il te met en vibration, puis quand le feu il te met en vibration, automatiquement tu deviens un centre d'énergie. Par contre, quand tu as de l'identité, tu n'as de problème d'ego. Ça fait que tu es simplement en vibration, tu n'es pas en opposition vibratoire. Mais si tu es mis en opposition vibratoire, à ce moment-là tu peux être obligé de prendre le contrôle, parce que ta conscience mentale c'est toujours en relation avec le double.
DM : Je vais vous poser une question différente. Est-ce qu'une personne qui a un centre d'identité, qui a un bon centre de gravité, est capable de traiter anonymement avec son environnement sans toujours vouloir être le centre d'attraction ?
BdM : Dépendant de ce qu'elle veut. Ça dépend toujours de tes prérogatives. Moi, Ménard, si tu m'amènes dans un “party”... “Si Bernard de Montréal, je t'invite dans un party, un soir là, il y a des initiés européens, puis il y a des ci, puis il y a des ça, bon, OK”. Tu m'amènes dans un “party” un soir, puis comment est-ce que je vais fonctionner dans le “party” ? Je vais fonctionner par rapport à mes référents à moi.
Ça fait que si tu me dis : “dérange pas trop le party là, Bernard, avec ta grosse vibration”, à ce moment-là, t'auras pas la mesure, je ne peux pas me fier à ta mesure, mais si j'arrive dans un “party”, puis je rencontre quelqu'un qui a réellement une vibration qui m'est antipathique occultement, quelqu'un qui fait de la magie noire, par exemple, “whatever it is”, quelqu'un qui veut faire de la télépathie avec moi sur le plancher, c'est évident que je vais créer une guerre dans le “party”, je vais le ruiner ton “party” !
Mais à ce moment-là je vais la prendre sur mes épaules, la responsabilité d'avoir pris le contrôle. Puis après ça, je vais te l'expliquer. Sans ça, si ça ne se fait pas de même, à ce moment-là, ben, les éléments astraux ont toujours l'avantage sur l'élement mental, puis ça, ça ne sera jamais permis dans l'évolution de la conscience mentale sur la Terre.
Ça, je le sais ça, parce que ça m'a toujours été expliqué depuis 69 que, dans la mesure où les forces de la lumière sont capables de travailler directement avec l'Homme, puis qu'ils sont capables de le mettre en vibration, ils vont le mettre en vibration, parce que ce qui compte dans l'évolution de l'Humanité, c'est pas le statu quo, puis c'est pas la recherche de la vérité, c'est le choc vibratoire de la lumière. Puis ça, ça va se faire d'une manière ou d'une autre.
Tu ne peux pas rentrer dans une conscience mentale, puis ne pas vivre des chocs au niveau de ton plexus solaire, c'est impossible, c'est impossible parce que tu passes à un niveau de conscience qui est libre de la mémoire. Ça fait que quand tu passes dans une conscience qui est libre de la mémoire, automatiquement ça implique que tu vas vivre des chocs au niveau de tes corps subtils. Si t'es pas capable de vivre des chocs au niveau de tes corps subtils, à ce moment-là, tu n'es pas prêt psychiquement à passer à un autre niveau d'évolution. Donc tu restes encore prisonnier des formes anciennes, donc ce que tu me disais ce soir là, quand tu parlais des thérapies, puis des écoles, puis des ci puis des ça !
DM : Ça, est-ce que ça sous-tend que tout individu qui a de l'identité est automatiquement un canal des... ?
BdM : Ménard, je vais répondre à ta question ! Moi je t'ai déjà vu en contact avec des médiums qui sont venus de France, puis laisse-moi te dire, quand tu rencontres une médium, il se passe quelque chose entre toi, puis la médium, hein ?
DM : Oui, oui ! Ça met en vibration !
BdM : Ça fait que c'est la même chose, ça te met en vibration, puis c'est la même affaire, ça répond à ta question ça !
DM : Non, non, mais je n'essaie pas de faire le procès...
BdM : Non, non, je ne dis pas que tu essaies de faire le procès, j'explique le phénomène !
DM : Oui, oui !
BdM : Quand tu as une conscience vibratoire, tu es en vibration, puis quand il arrive quelque chose de moindrement astral par rapport à ça, tu es mis en vibration !
DM : Oui, ça a l'air déplacé, je m'étais fait reprocher à ce moment-là d'être un peu déplacé ! La “consulte party” dans un sens, parce que c'était trop mental ! C'est ça le problème, c'est que si t'as de l'identité, puis que tu es un canal, puis que tu es mis en vibration, ça, t'es mis en vibration !
BdM : Ouais, OK. Mais il y a une réponse à ça, la réponse c'est l'expérience. Avec le temps, on prend l'expérience de la vibration, on devient habitué à ça, puis ça ne se fait pas tout de suite ! On devient habitué, puis éventuellement on est capable de la mater, puis de la tasser ! Moi je suis capable d'être bien fin, je suis capable d'être bien doux si c'est nécessaire... Je suis capable de me mettre petit, petit, petit, petit, petit... Ça, ça prend de l'expérience.
DM : Bon, ben, c'est ce que je disais tout à l'heure, mais ça veut dire qu'une personne qui a de l'identité peut manquer d'expérience même si elle a de l'identité. Ça, c'est ça que ça veut dire là ? Ça veut dire que quand je vous invite au “party”, le gars qui fait de la magie noire, si vous faites un “sparage” dans le “party” face à ça, ben, il y a un manque d'expérience de votre énergie ?
BdM : Ça dépend !
DM : Ça dépend de quoi ?
BdM : Ça dépend du gars, ça dépend de sa vibration, ça dépend de son ego.
DM : À ce moment-là, c'est quoi les critères, qu'est-ce qui détermine... ?
BdM : Il n'y en a pas de critère, le critère il est toujours, il part toujours du plan mental.
DM : Ça fait qu'on n'a aucun contrôle ici, on n'a aucune expérience à prendre non plus quand on a de l'identité, parce qu'on n'est pas pour s'assujettir à la charge émotionnelle ou à la charge astrale de l'autre ?
BdM : On ne s'assujettit pas à la charge émotionnelle de l'autre, on s'assujettit à notre propre charge d'énergie. Parce que dans une situation de même, c'est pas l'autre, c'est pas celui qui fait de la magie noire qui est le problème. Celui qui fait de la magie noire est simplement le déclencheur d'une vibration. Dépendant comment l'Homme va traiter avec sa propre énergie, c'est ça qui va faire l'équilibre ou le déséquilibre dans l'environnement. Mais les forces de la lumière pour eux autres, qu'il se passe n'importe quoi sur le plan matériel au niveau occulte, c'est pas la forme, c'est pas cette forme-là pour eux autres qui est importante, ce qui est important c'est le choc vibratoire.
DM : C'est ça, donc si vous êtes canal, vous êtes canal !
BdM : Si t'es canal, t'es canal !
DM : Ça ne se conditonne pas à parti d'ici, c'est eux autres qui conditionnent ça ?
BdM : Ça se conditionne jusqu'à un certain point. Plus t'as de l'expérience comme
je disais, avec la vibration, plus t'es capable de contrôler ça, mais si tu me disais : “y a-t-il un point où eux autres sont capables de te mettre en vibration puis t'es pas capable de le contrôler ça, puis ça va passer la vibration malgré toi”... Je dirais que oui. Autrement dit je le sais par expérience, je sais par expérience qu'il y a un niveau de conscience mentale qui est tellement sournois, puis tellement haut en vibration là, que ça passe dedans, puis tu ne le vois pas venir, puis ça te prend par surprise. Puis pour que ça soit réellement neutralisé ça, puis empêcher ça, il faut que l'Homme sur le plan matériel n'ait plus rien à faire !
DM : Il n'y a plus de mandat là ?
BdM : Ouais, il n'y a plus de mandat, mais tant que tu as un mandat là... Moi je vais bien vous dire : “bon, ben là, ça fait vingt-cinq ans que je suis en fusion, mais je suis bien habitué, j'ai bien intégré cette énergie-là, je ne fais pas souffrir ma femme, ma famille, mes chums”, mais de là à dire qu'ils ne pourraient pas me prendre dans “une petite vite” (tromperie) là, dans une situation particulière, je ne peux pas aujourd'hui vous dire non.
Pourtant j'ai bien de l'expérience avec eux autres, puis je ne peux pas vous dire non. Pourquoi ? Parce que ce qui arrive quand t'es en fusion, c'est qu'ils sont capables de totalement éliminer ton émotivité. Puis c'est là que ça passe. S'ils éliminent toute, toute ton émotivité, c'est là qu'elle passe la vibration ! S'ils te laissent encore dans un état émotif, s'ils t'en laissent de l'émotion, autrement dit s'ils ne neutralisent pas ton corps astral, tu as un certain contrôle.
C'est comme ma femme, moi je fais tout pour ne pas faire de peine à ma femme dans ma vie, mais pouquoi est-ce que je m'arrange pour ne pas faire de peine à ma femme ? Parce qu'ils vont se servir de l'amour que j'ai pour elle. Ça fait que là, si c'est pas touché, l'amour que j'ai pour ma femme, ou l'amour que j'ai pour ma fille, ainsi de suite, c'est comme s'il y a un “buffer” là ! Mais si je devenais totalement froid, ma femme pour moi, elle n'a pas plus de valeur dans ma vie que vous autres vous avez en tant qu'individus, je deviens un initié, puis elle, elle fait partie de l'Humanité. Ça fait qu'à ce moment-là, c'est là que la vibration passe. Puis c'est là que moi en tant qu'individu, je développe l'expérience pour totalement désoccultifier ma conscience, ainsi de suite, puis pour réellement intégrer cette énergie-là.
Puis je peux vous dire une chose, c'est un tour de force ! C'est un tour de force, parce que n'oubliez jamais une chose, il ne faut pas avoir peur des mots ! N'oubliez jamais une chose, que l'Homme soit en contact avec les forces astrales, spirituelles, ou que l'Homme soit en contact avec les forces mentales de la lumière, l'Homme est toujours en contact avec des forces qui sont capables techniquement de le posséder.
Donc la lumière possède, comme l'astral possède, puis dans l'évolution de la conscience supramentale sur la Terre, ou l'équilibre entre l'ajusteur de pensée puis l'Homme, la résultante de ça, c'est qu'un jour, l'Homme va être capable d'équilibrer ces forces-là, pour ne plus être possédé par elles, pour les utiliser finalement, ces forces-là, lui-même. Puis ça, ça prend beaucoup d'expérience, ça prend une absence totale de spiritualité, ça prend un grand, grand amour pour l'Homme, puis ça prend une grande haine pour les forces.
Si vous n'avez pas ça, ces trois ingrédients-là, si votre femme ou vos amis ou votre mari n'est pas plus important dans votre vie que les forces occultes qui vous habitent, puis si les forces occultes qui vous habitent ont une grande importance dans votre vie, parce que vous êtes spirituels, à ce moment-là, c'est évident que vous allez vivre pendant un certain nombre d'années une initiation, que vous n'aurez pas intégrée, qui va servir à la transmutation de vos corps, mais qui va aussi créer dans votre environnement et dans le vôtre, de la souffrance.
Puis ça, ça fait partie du “package-deal”, tu ne peux pas travailler avec les forces de la lumière, puis pas vivre de la souffrance. Par contre, c'est ta responsabilité un jour d'en arriver à ne plus faire souffrir l'Homme pour les “dieux” ! C'est ça que l'Homme nouveau va comprendre. L'Homme nouveau va comprendre que sa relation avec les Hommes ou l'amour qu'il a avec les Hommes, l'amour que j'ai pour ma femme, moi, il est plus important que l'amour spirituel que je peux avoir pour les forces occultes qui sous-tendent ma conscience et qui, à leur origine, sont la source de ma pensée.
Puis ça, ça fait partie de la chose que j'ai découvert en 84, c'est la substance même de “La Genèse du Réel”. Puis c'est probablement le principe occulte le plus important sur la planète présentement, puis ça va durer ça, ce principe-là, pendant des siècles, parce que c'est la fondation même du troisième œil.
DM : De l'identité, Bernard, est-ce que c'est la mécanique qui affronte la possession astrale potentielle ?
BdM : De l'identité, c'est bien cette question-là. De l'identité c'est une territorialité cosmo-planétaire qui permet à l'Homme de ne plus jamais souffrir, si tu l'amènes loin, loin, loin, loin, loin, loin, loin ! Pourquoi est-ce que l'Homme souffre ? Parce qu'il n'a pas d'identité ! Un Homme qui aurait de l'identité là, le moindre, un grain d'identité, il ne souffrirait plus, pourquoi ? Parce que quand tu as de l'identité, tu n'es plus capable de substituer ton inconscience pour ta conscience. C'est toujours ta conscience qui est là !
Tandis que nous autres, on substitue notre inconscience pour notre conscience, on tombe dans des états d'inconscience, on n'est pas tout le temps là, on descend, puis on monte, on descend, puis on monte. Mais un jour, quand l'Homme va être tout le temps conscient, tout le temps conscient, tout le temps conscient, tout le temps conscient, à ce moment-là l'Homme va être dans son identité, puis à ce moment-là, techniquement il ne souffrira plus, pourquoi ? Il ne souffrira plus parce qu'il va comprendre que le changement vibratoire qu'il vit dans la journée, qui crée une souffrance, c'est une “game” pour le mettre en vibration.
D'ailleurs je vais vous dire une chose, si vous me demandiez : “qu'est-ce que c'est de la souffrance sur la Terre”... De la souffrance, c'est seulement une mise en vibration, mais c'est une mise en vibration à partir de l'âme. Tu peux souffrir aussi à partir d'une mise en vibration au niveau de ton Esprit. Quand tu vis une mise en vibration à partir de l'âme, tu es trop inconscient, donc tu souffres... La souffrance de tous les jours qu'on connaît. Quand tu as une conscience mentale, puis que tu as une mise en vibration, il y a une souffrance mais ce n'est pas la même souffrance. Un Homme conscient ne souffre pas comme un Homme inconscient, par contre c'est beaucoup plus intense.
Mais par contre, l'Homme est plus près de la défaire, l'illusion de cette souffrance-là que, dans le cas de l'Homme inconscient qui est astral, puis qui vit la souffrance astrale. Moi je peux en vivre une souffrance durant la journée, tu vas me mettre en vibration, mais pour moi c'est une “game”. Ça fait que si je suis dans la “game”, je connais la “game”, je joue la “game” mais je suis toujours techniquement en bout de ligne celui qui contrôle le dénouement de la “game”. Autrement dit : “faites-moi pas souffrir trop, mettez-moi pas trop en vibration parce que je suis capable de changer ma vie de même”. Pourquoi ? Parce que je n'ai plus d'émotion dans le mental.
La vérité pour moi est sans importance, puis je n'ai pas besoin de confirmation à partir de l'Humanité pour faire mon action. Ça fait que si je souffre trop moi, dans une société humaine, à n'importe quel niveau, pour n'importe quelle raison, à ce moment-là... Bon, je vous donne un exemple stupide... Si ça me met trop en vibration, puis que ça me met en vibration d'avoir des tickets de parking, ça me met en vibration, puis ça me met en vibration, je peux souffrir tellement pour avoir des tickets de parking qu'un jour, je vais dire : “qu'ils mangent d'la marde, des crisses de chars (voitures) j'en veux plus, je m'achète un bicycle”. Je serais capable de le faire ça ! J'explique le principe ! Bon, ben, ça, c'est à n'importe quel niveau quand t'es conscient !
S'ils te mettent trop en vibration eux autres, à un certain moment donné t'es capable de complètement prendre le contrôle, puis c'est ça que l'Homme de l'involution n'a jamais été capable de faire, puis c'est pour ça que l'Homme de l'involution n'a jamais eu de ce que j'appelle de Volonté. L'Homme de l'involution n'a pas de Volonté, il va faire un effort volontaire, mais il n'a pas de Volonté, parce que quand tu as de la Volonté, ou avoir de la Volonté, ça veut dire casser le pouvoir des forces occultes sur ta conscience de tous les jours. Casser le pouvoir !
DM : C'est ça que vous appelez prendre le contrôle ?
BdM : C'est ça, prendre le contrôle !
DM : Dans un sens, ce n'est pas prendre le contrôle sur du monde, c'est prendre le contrôle sur ce que le monde peut vous faire vivre, mais c'est ce que vous vivez finalement qui vous pousse à prendre le contrôle, ce n'est pas les individus que vous visez !
BdM : C'est ça !
DM : Donc un individu qui a de l'identité, son seul centre de référence, c'est lui-même ?
BdM : Un individu qui a de l'identité, éventuellement, en arrive à réaliser, à comprendre que tout commence par lui, puis tout finit par lui, c'est lui qui compte, il est le centre de tout. Ça ne veut pas dire qu'il ne respecte pas les autres, mais il est le centre de tout.
DM : Comment un individu qui est le centre de tout peut être capable de respecter d'autres qui, eux autres aussi, veulent être le centre de tout ?
BdM : C'est facile parce que quand t'es le centre de tout, t'as tellement souffert pour devenir le centre de tout, que quand tu rencontres quelqu'un qui est en relation avec ta personne, automatiquement tu le respectes. Parce que tu comprends ça, l'importance d'être le centre de tout.
DM : OK. C'est bon ça !
BdM : Moi, si je comprends le principe d'être le centre de tout, c'est plus facile pour moi ensuite de regarder, de vous regarder vous, puis de vous transmettre le respect de votre personne, parce que vous aussi, par rapport à vous-même, vous devenez le centre de tout.
DM : C'est ça !
BdM : C'est ça qui sécurise le respect, puis c'est ça qui permet le respect.
DM : Est-ce que les gens qui peuvent respecter, on pourrait dire qu'ils ont à assumer une grande maturité ?
BdM : Oui, oui, oui parce que quand vous pouvez respecter l'être, ça veut dire que vous avez la capacité à ce moment-là de ne plus le juger. Si on ne jugeait pas les Hommes, on les respecterait. L'absence de respect, c'est proportionnel au jugement qu'on fait d'eux autres. Si tu es capable de ne pas juger un être humain, tu le respectes, qu'il soit moins grand que toi, moins fort que toi, moins ci, moins ça que toi, ce n'est pas important, mais il y a de l'Esprit.
DM : Qu'est-ce qui permet de ne pas juger, c'est quoi la composante qui fait qu'on ne critiique pas un être, on étudie ce qu'il vit ?
BdM : L'Amour.
DM : À un moment, on ne peut pas aimer tout le monde ?
BdM : Mais tu peux aimer tout le monde au niveau mental, tu ne peux pas aimer tout le monde au niveau émotionnel, mais tu peux aimer tout le monde au niveau mental, parce que l'Amour dans le mental c'est la gestion d'un rapport.
DM : Expliquez donc ça !
BdM : L'Amour dans le mental, c'est la gestion des rapports, c'est pas une affection. Moi je peux dire que je vous aime, vous, dans le mental, c'est la gestion d'un rapport, c'est pas une affection. Je ne vous aime pas là... Smac... Smac... Au niveau émotionnel... Mais dans le mental il y a un amour, j'ai un amour pour vous dans le mental, là c'est la gestion... Comment est-ce que j'ai dit ?
DM : D'une relation !
BdM : C'est la gestion d'une relation, puis c'est ça l'Amour mental, puis c'est dans cet Amour-là qu'il y a du respect, c'est là que ça se véhicule cette sorte de respect-là.
DM : Mais dans l'autre forme d'amour, ça sous-tend qu'il n'y a pas de respect ?
BdM : Ça ne sous-tend pas qu'il n'y a pas de respect, mais ça sous-tend que le respect est conditionné par vos émotions, ça fait que si je vous aime avec mes émotions, c'est parce que vous faites mon affaire, ça fait mon affaire, il faut que ça fasse mon affaire. Aussitôt que ça ne fait plus mon affaire là, et que là vous diriez : “bon, ben là, je vais faire des conférences avec un autre initié”, là je ne vous aimerais plus autant là, parce que vous m'avez laissé en arrière là !
Tandis que si j'ai l'Amour mental, puis vous m'arriviez, vous dirirez : “bon, ben, il y a un autre initié qui s'en vient de France, je vais faire des conférences avec lui”, là je devrais être capable, je serais capable de dire : “oui, ce que tu fais avec lui, ça va être bien bien important, tu continues, on a fini nous autres, mais toi, tu continues”. C'est ça de l'Amour mental, c'est ça le respect.
Mais on n'est pas capable de faire ça quand on a des émotions. Parce que quand on a de l'émotion, on vole. L'Homme c'est un voleur ! L'Homme c'est un voleur de très très grand chemin d'ailleurs ! On vole ! Très très grand voleur, l'Homme ! Puis voler, ça veut dire pas nécessairement voler son argent. Mais voler, ça veut dire toujours utiliser ces énergies pour nous autres. Toujours utiliser ces énergies pour nous autres ! Tout le temps, tout le temps, tout le temps, on vampirise, puis on vampirise. Ça fait que tant que ça fait notre affaire, on vole, on est des voleurs !
DM : Ça, c'est l'amour émotionnel ?
BdM : Ça, ça fait partie de l'amour émotionnel, d'ailleurs l'amour émotionnel c'est le vol amené à un statut universel tellement avancé, qu'aujourd'hui c'est la fondation psychologique des relations dans notre civilisation.
DM : Puis l'Amour mental ça coupe, qu'est-ce que ça réussit à éviter pour pas voler ?
BdM : L'Amour mental ça élimine le vol, ça donne, puis ça donne, puis ça donne, puis ça donne ! L'Amour mental ça donne !
DM : C'est un “gever” !
BdM : Puis c'est pas fatigant parce que t'as Tout, ça fait que ça donne. Tandis que quand tu n'as pas tout, puis que tu penses que tu as tout, puis que dans le fond tu n'as rien, quand tu donnes un petit peu c'est dur, puis c'est dur, puis c'est dur ! Regardez vos relations de couple. Je prends toujours l'image la plus stupide, hein ! Ta femme elle vient de bruler ta soupe, t'arrives de ta grosse construction le soir, t'as travaillé, t'as levé les grosses poutres sur le chantier de construction, puis t'aimes bien ça la soupe aux pois, puis c'est vendredi, puis elle a fait de la soupe aux pois !
Puis tu l'attends ta soupe aux pois, tu dis ça à ton “chum” l'après-midi à trois heures sur le chantier, tu as dit : “ma femme elle va faire une bonne soupe aux pois ce soir avec du bon vin bien français, j'ai hâte d'arriver à la maison”. T'arrives à la maison, puis ta femme elle a brulé ta soupe aux pois. “Tabarnak” ! C'est la fin du monde ! (rires du public). Pourtant t'es supposé de l'aimer ta femme ! Si t'aimais ta femme mentalement, puis si t'avais du respect pour elle, tu comprendrais qu'elle aussi, elle s'est faite jouer une “game”, elle a perdu la mémoire temporairement du feu sur le poêle parce que c'est manipulé par en haut !
Puis tu dirais : “qu'elle mange d'la marde la soupe aux pois, on va aller chez McDonald's”. Mais c'est pas ça, tu lui donnes “d'la marde”, puis elle pleure, c'est comme ça qu'on aime ! On n'aime pas ! On pense qu'on aime mais on n'aime pas ! Puis l'amour qu'on a pour les Hommes, c'est un amour qui est totalement personnel à nous, c'est pour nous autres, mais ce n'est pas pour l'autre. Puis quand l'Homme va commencer à travailler avec les forces occultes, il va venir en contact avec ces “chiens-là” parce que c'est réellement des “chiens”, puis que l'Homme va réaliser que ces forces-là, c'est réellement... Ça va bien plus loin que les forces spirituelles de la Terre, à ce moment-là l'Homme va réaliser jusqu'à quel point les forces de l'invisible, puis même les forces de la lumière, sont des forces qu'il faut mater complètement. Puis dans la mesure où tu les mates, tu aimes l'Homme !
DM : C'est directement proportionnel ?
BdM : C'est directement proportionnel.
DM : Plus on mate, plus on aime l'Homme ?
BdM : Plus tu mates l'invisible, plus tu aimes l'Homme. Moins tu mates l'invisible, moins tu aimes l'Homme !
DM : Mais dans le sens mental !
BdM : Dans le sens mental, oui. Puis ça, ça va être un tour de force pour l'être humain.
DM : OK. Est-ce que l'Amour mental, son parallèle dans la forme c'est la générosité ?
BdM : L'Amour mental, son parallèle dans la forme, c'est la générosité, puis c'est la protection de l'autre. Toujours protéger l'autre. Ça fait que les gens que tu aimes, tu les protèges. L'être humain que tu aimes de loin ou de proche, tu le protèges, toujours le protéger. Tu protèges l'Homme de quoi ? Si tu aimes réellement l'Homme, tu le protèges de toi-même, toujours protéger l'Homme de toi-même.
Moi, c'est quoi la plus grande preuve d'amour que je peux avoir pour ma femme ? La protéger de ma grosse vibration. Puis demande à ma femme, d'ailleurs elle est ici ma femme, elle est dans le coin là, demande à ma femme, si tu dis à ma femme là... Parce que ma femme elle vit deux niveaux de conscience, il y a un niveau de conscience avec l'initié, elle me hait, ma femme elle hait l'initié ; Bernard de Montréal que, vous autres, vous aimez là, elle, elle le hait, elle le mettrait dans un “Glad bag” (marque de sacs poubelle) (rires du public).
L'Homme qu'elle aime, c'est l'Homme, l'Homme, Bernard. Pas l'initié ! L'Homme ! Ma femme, elle a deux tendances dans sa vie, elle a la tendance de me “crisser” là, faire sa vie toute seule, puis elle a la tendance de rester avec moi, puis c'est parfaitement équilibré ces deux tendances-là, elle me hait, puis elle m'aime en même temps. Elle hait l'initié, elle aime l'Homme. Si l'initié devient trop présent dans la vie, autrement dit ma grosse vibration, là elle est prête à me mettre dans une poubelle !
Elle est prête à me mettre dans un “Glad bag”, puis sortir de la maison, puis dire : “bye, on a été ensemble pendant vingt-cinq ans, c'était nécessaire, on comprend tout, je comprends tout, tu comprends tout, puis on est bien, on est intelligents, mais, bye, parce que je ne peux plus la prendre ta crisse de grosse vibration d'initié, parce que t'es manipulé par les forces, tu n'es pas capable de les contrôler ces enfants de chiennes là, pour protéger mes petites émotions, mange d'la marde, je m'en vais, bonjour”... Elle est capable de me parler de même.
Puis ça, c'est réel ce que je vous dis, elle peut vous dire, venir ici, puis vous dire la même affaire ! Mais si c'est l'Homme, l'Homme qui contrôle ces forces-là, qui connaît la “game”, puis qui s'occupe de sa petite femme, qui a été avec lui pendant vingt, vingt-cinq ans, ma femme elle est capable de rester avec moi “forever”. Ça fait qu'aimer l'Homme, ça va être proportionnel à notre capacité de réellement nous désaffranchiser d'eux autres.
Puis ça va loin cette affaire-là, puis là je ne suis même pas rentré dans l'occulte d'eux autres. C'est quoi eux autres ? Est-ce que c'est rien que des Intelligences qui sont en dehors du corps matériel ? C'est quoi la lumière ? Est-ce que c'est des extraterrestres ? Est-ce que c'est des Intelligences qui sont capables de se matérialiser, de se dématérialiser ? Ça veut dire quoi se matérialiser, se dématérialiser ? Y a-t-il des espaces-temps qui sont sans forme ? Y a-t-il des espaces-temps qui ont besoin d'une forme ? C'est quoi le Réel ? C'est quoi l'essence, la quintessence de ce qu'on appelle l'intelligence ? C'est quoi ? C'est quoi ? S'il y a quelqu'un qui te parle, c'est quoi cette affaire-là ? C'est un os, c'est un morceau de bois, c'est un bambou ? C'est un extraterrestre ? Est-ce que c'est un Ange ? Est-ce que c'est un Archange ? C'est quoi ?! C'est quoi l'Archange ? Il faut qu'on le sache, tu sais !
Quand on va commencer à sortir ça là, réellement éplucher la réalité occulte de l'Homme, puis qu'on va mettre ça sur la table, puis qu'on va mettre ça dans des livres, il va falloir que l'Homme soit réellement prêt à avoir les réponses fondamentales à la vie, sans ça, il va sauter comme un cocon.
DM : Puis pourquoi savoir ça ?
BdM : Ça fait partie de l'évolution du mental.
DM : Dans le fond, ce que votre femme veut vivre, c'est pas ça ! Ce qu'elle veut vivre, c'est vivre avec son homme, point.
BdM : Effectivement, mais quand on parle, quand on parle, moi je ne pense pas. Vous autres, vous pensez. Si vous voulez savoir quelque chose, vous pensez, moi je ne suis pas capable de penser, ça fait que je parle. Parler pour moi, ça équivaut à penser, ça fait que si je veux savoir quelque chose, il faut que je parle. Si je parle, puis je vais trop loin, ben, à ce moment-là - puis vous autres vous pensez - là vous allez devenir des cocons, à moins que le temps ne soit pas... Il faut qu'il y ait un temps pour parler de certaines choses.
Parce qu'il va falloir à un certain moment donné que l'Homme soit capable sur la Terre de se désaffranchiser d'eux autres, autrement dit il va falloir que l'Homme un jour sache qu'est-ce que c'est Dieu, est-ce que ça existe Dieu ? Y en a-t-il des “dieux” ? Y en a-t-il un, deux, trois, quatre, est-ce que c'est des cons ? C'est intelligent Dieu ? Est-ce que c'est malin un “dieu” ? Est-ce que c'est manipulateur un “dieu” ? Comprends-tu ? C'est parfait un “dieu” ? Est-ce que c'est des formes extraterrestres très avancées, un “dieu” ? La communication, la pensée, est-ce que c'est des systèmes de communication biologique entre certains mondes puis nous autres ?! Ça fait que plus tu regardes, puis que tu rentres dans les fameuses archives, éventuellement il ne faut plus que tu aies d'émotion dans le mental, parce qu'à ce moment-là la vie elle devient bien “plate” (ennuyeuse).
DM : Il ne faut plus penser non plus !
BdM : C'est là que tu peux commencer à savoir ces affaires-là... Comme vous pensez, c'est pour ça que je ne vous en parle pas.
DM : Vous qui ne pensez pas, c'est drôle de savoir ça, parce que vous ne retenez rien, mais pour la personne qui prend le tas, c'est...
BdM : C'est pour ça qu'on n'en parle pas !
DM : Bon, ben, c'est pour ça qu'on devrait peut-être même pas en parler ?
BdM : Ben, c'est pour ça qu'on n'en parle pas !
DM : Ben, c'est ça, c'est extraordinaire !
BdM : On n'en a jamais parlé.
DM : Non, non, c'est fantastique (rires).
BdM : Ben oui, fantastique ! (rires du public).
DM : Mais avoir de l'identité, c'est pas nécessairement pouvoir parler de tout ça ?
BdM : Avoir de l'identité, c'est être capable d'en parler ! (rires du public).
DM : Mais si ça nous complique la vie... Votre femme a-t-elle de l'identité ?
BdM : Ma femme a de l'identité, puis...
DM : Donc elle est capable de parler de ça.
BdM : Elle est capable de parler de ça.
DM : Ça fait que la prochaine que j'interviewe, c'est elle ?
BdM : Vous pouvez faire ça n'importe quand ! (rires du public).
DM : Mais je suis sûre qu'elle ne veut pas en parler ! (rires).
BdM : Je suis sûre qu'elle ne voudrait pas en parler ! (rires de DM et du public).
DM : Vous, vous voulez en parler ?
BdM : Moi, c'est vibratoire, ça dépend de la salle, ça dépend comment est-ce que je me sens. Il ne faut pas que je les haïsse trop, si je veux en parler, il ne faut pas que je les haïsse trop !
DM : Non, mais comment ça se fait qu'une femme qui a de l'identité n'a pas le goût d'en parler, puis qu'un homme qui a de l'identité a le goût d'en parler... Pas le goût parce que là, vous allez me faire : le goût c'est affectif cette affaire-là... (rires du public). Mais si ça veut en parler ? C'est quoi ça ?
BdM : C'est parce que c'est pas son rôle !
DM : Ah ! Il y a quelque chose là... Il y a quelque chose !
BdM : C'est pas sa vibration ! Sa vibration, c'est un autre champ d'activité, sa vibration pour en parler, elle, c'est de le mettre dans un film, c'est sa vibration. Son véhicule elle, c'est de mettre ça en image dans un film. Ça, c'est son véhicule.
DM : OK. On n'a pas tous la même fonction, peu importe le rôle, peu importe l'identité qu'on a.
BdM : Voilà.
DM : OK. C'est bien ça. Donc conséquemment, on a un canal qui est spécifique à certaines fonctions ?
BdM : C'est ça. CKVL, CKC...
DM : CKC, ouais ! (rires du public). Bernard, si on veut vivre des vies simples, tu sais, des vies, pas se compliquer la vie, est-ce qu'on peut couper la relation avec eux autres pour prendre des vacances ? (rires du public)... Pour prendre des vacances, t'sé, vous avez dit : ils vous ont mis en vibration l'après-midi, puis papapapapa... Ils vous mettaient...
BdM : Prendre des vacances d'eux autres là, il faut s'organiser nous autres ici sur le plan matériel, d'être bien. OK. Je vais vous le dire... Le plus grand danger que l'Homme peut vivre par rapport à eux autres, c'est de se spiritualiser, puis se “dégrounder” de la matière. C'est comme si vous disiez : “c'est quoi la chose la plus importante pour un être humain sur le plan matériel”... Je dirais : bon, ben, arrangez-vous pour avoir de l'argent, payer votre loyer, de l'argent, il faut que tu aies de l'argent dans tes poches, parce que si t'as pas d'argent pour payer ton loyer, là t'as un gros problème. Il faut que tu aies des amis avec qui parler, ça fait qu'il faut que tu sois “groundé”.
DM : Parler, ça “ground” ?
BdM : Parler, ça “ground” jusqu'à un certain point, mais si l'Homme n'est pas “groundé”, puis il est toujours par rapport à eux autres, là éventuellement ils vont avoir un avantage sur lui.
DM : Vous voulez dire que “groundé”... Un individu “groundé” il est coupé d'eux autres ?
BdM : Plus un individu est “groundé”, plus il est coupé d'eux autres, oui. Mais dans le fond, il n'est pas coupé d'eux autres, c'est qu'ils deviennent moins “chalands” (acheteurs).
DM : Bon, ben, donnez donc des éléments de “ground” qui... Disons, pour vous, qu'est-ce qui vous “ground”, parce que vous êtes un gros câble ?
BdM : Ce qui me “ground”, ben, je vais aller aux vues, je vais aller manger, je vais aller aux vues, je vais peinturer mon “char”, ma maison, je vais faire réparer mon “char”, je veux avoir de l'argent dans mon compte de banque pour payer mes affaires, je vais faire un voyage quand j'ai besoin. Mon attention est toute dirigée vers la Terre, tandis que vous autres, votre attention est dirigée vers l'éther (rires du public).
DM : Je pense qu'aujourd'hui, il y a bien du monde, ça se dirige vers la Terre ?
BdM : Ça commence.
DM : C'est bon ! Est-ce que ça rentre plus dans ce temps-là ?
BdM : Quoi ?
DM : Ben, je veux dire, ils s'occupent plus de nous autres quand on commence à...
BdM : C'est toujours là, mais ils ont moins de possibilités d'interférence.
DM : OK. Ils nous laissent dormir.
BdM : Ils vous laissent dormir, oui.
DM : Parce qu'à un moment donné, ça dort pas gros, tu sais !
BdM : Ouais, c'est ça. C'est pour ça, j'ai déjà dit, c'est un renversement complètement. L'Homme va passer d'une inconscience matérielle à une conscience spirituelle, il va revenir à une conscience matérielle, mais à un autre niveau. Moi je suis probablement plus matérialiste que vous autres.
DM : Sais-tu, j'en doute pas !
BdM : Oh oui, matérialiste ! Moi je m'achète des cravates, je m'achète des belles cravates, je paie 80 piasses pour la cravate, c'est abominable, hein, mais elles sont belles, de la belle soie, j'aime ça de la belle soie. Je m'achète du linge, je suis pire que vous autres, mais voilà vingt ans là, tu m'aurais dit 80 piasses pour une cravate là, tu m'aurais dit : “Bernard, t'es pas bien bien spirituel”. J'aurais dit : “ouais, c'est vrai”.
Tandis qu'aujourd'hui là, je vais toujours aller chercher ce que je peux à mon niveau de Perse... Parce que j'en ai plein le cul d'eux autres. Je suis tanné d'aller sur les plans pour voir le beau, je veux le goûter ici, là. Puis la pauvreté c'est anti-intelligence, puis faites bien attention aux religions, hein, parce que les religions c'est des vampires ! Les religions, ils vont vous dire : “bon, ben, il faut que vous donniez à Dieu”, mais eux autres ils se construisent des “tanks”. Quand tu vas voir la richesse du Vatican là, c'est du “stock”.
Quand tu vas voir les richesses des religions, c'est du “stock”, puis nous autres, les cons... L'histoire des petits 25 cents pour les Chinois, t'sé, les petits 25 cents, les Chinois, durant la deuxième guerre mondiale, on en a donné ! Ça fait qu'un jour, on va arrêter de donner des 25 cents pour les Chinois, on va s'occuper de nous autres, puis on va accumuler nos petits 25 cents, puis on va mettre ça dans le “Stock Market” pour nous autres.
On va arrêter d'être des cons un jour, parce qu'on va avoir compris qu'on a été manipulé à cause de nos émotions, c'est l'histoire de l'Humanité. Quand t'as commencé à comprendre ça, là, à ce moment-là tu fermes ta gueule parce que c'est pour toi, ça ne t'empêche pas... Tu ne vas pas aller voir ta mère, puis lui dire : “bon, paie pas 25 cents pour les petits Chinois”, parce que pour elle c'est bon pour son moral. Mais toi, t'as fini de donner des 25 cents pour les petits Chinois !
DM : Bon, cette conscience-là, que les gens ont quand ils sont matérialistes puis qu'ils perdent quand ils se spiritualisent, cette conscience-là est-ce qu'elle peut s'allier à de la générosité, puis au respect qu'on parlait tout à l'heure, parce qu'on disait qu'une personne qui a de l'identité a du respect pour son environnement, a de la générosité ? Mais être généreux matériellement, c'est...
BdM : Généreux intelligemment. Un Homme qui est conscient... Moi je suis généreux, mais généreux avec intelligence.
DM : Ça veut dire quoi ?
BdM : Ça veut dire que je vais être généreux dans la mesure où ça fait mon affaire.
DM : Ça repose sur quoi ça ?
BdM : Ça repose sur le fait que ma générosité, ça fait ton affaire comme mon affaire, comme je suis intelligent, elle va t'être utile, mais si elle ne fait pas mon affaire, parce que je suis intelligent, elle ne te sera pas utile. Si tu es un soûlon, puis tu me demandes une pièce, il faut que ça fasse mon affaire de te donner une pièce. Ça fait que je vais aller par en dedans, puis je vais dire : “as-tu besoin d'une pièce”... Puis ça va dire : “ouais, tu peux lui donner une pièce”. Là, ça fait mon affaire, je te donne une pièce. Ça, c'est de la générosité intelligente.
Mais si je ne suis pas capable d'aller par en dedans, puis tu viens me voir, puis tu me dis : “me donnerais-tu une pièce”, puis je t'en donne à cause de toutes mes émotions ici là, je veux me sentir, ja vais avoir fait ma B.A. pour la journée, à ce moment-là c'est pas de la générosité intelligente. Puis la première chose que je veux savoir, c'est que tu vas sortir du building, tu vas aller t'acheter une autre bière au lieu de t'acheter un lunch.
Tandis que moi, si tu me demandes une pièce, je vais aller par en dedans, je veux être sûr d'abord que t'as pas d'argent dans tes poches, parce que je suis capable de le savoir. Puis je veux être sûr que tu vas aller t'acheter un lunch parce que je suis capable de le savoir. Si ça me dit dans la tête que t'as de l'argent dans tes poches, tu n'en auras pas de pièce de moi. Puis si ça me dit que tu ne vas pas aller t'acheter un lunch, que tu vas aller boire ta pièce, tu n'en auras pas de pièce de moi. Ça fait que ma générosité, elle fait toujours mon affaire.
DM : OK. Bon, une personne comme vous qui est généreuse quand ça fait votre affaire, vous dites : “je vais par en dedans”, donc c'est eux autres qui décident ?
BdM : C'est ça. Qu'est-ce que tu veux que ce soit d'autre ! (rires du public).
DM : Moi je le sais là, mais dans la salle... Mais c'est que si on n'est pas capable d'aller en dedans pour savoir si ça fait notre affaire ?
BdM : À ce moment-là, arrangez-vous pour être le moins généreux possible ! (rires du public). Puis allez d'après votre feeling !
DM : OK. Mais c'est parce que tout à l'heure, vous avez dit : quand on est en contact avec les forces de la lumière, on est, dans un sens, un peu comme possédé ?
BdM : On est toujours en contact avec les forces de la lumière, d'une manière ou d'une autre, ils sont toujours là. Un jour il se réveille, il s'éveille, ils nous éveillent à leur réalité, mais ils sont toujours là, ils ont toujours été là depuis qu'on est jeune, “anyway”. Puis un des signes qu'on a de cette conscience-là, puis un des signes qu'on ne doit pas trahir de notre conscience personnelle, c'est que si quelqu'un vient te voir, puis te demande une pièce, puis t'as pas le goût d'en donner, tu n'en donnes pas ! C'est pas ça qui arrive avec nous autres, toi t'as pas le goût d'en donner là, puis là ton émotion rentre dedans, tes pensées rentrent dedans, puis tu en donnes malgré toi. C'est ça qui n'est pas bon.
DM : C'est ça, c'est réel !
BdM : Parce que c'est instantané l'affaire, si tu as le goût d'en donner, ça vient ! Mais là, tu n'as pas le goût d'en donner, puis t'en donnes pareil. Ça, c'est pas bon. Ça, c'est se faire astraliser, puis ça, ce n'est pas de l'intelligence
DM : OK. Une personne qui a de l'identité, Bernard, elle est généreuse, elle a du respect, tout tourne vers elle-même, sa capacité de générer des liens avec son environnement est-elle fondée sur l'habilité que l'autre, pas l'habilité, mais la possibilité que l'autre a d'être lui-même dans son identité ? En d'autres termes, une personne qui a de l'identité peut-elle avoir beaucoup de difficulté à traiter avec des gens qui n'ont pas d'identité ?
BdM : Ça dépend à quel niveau elle fonctionne. Si elle fonctionne à un niveau où elle est très avancée en conscience, le besoin de traiter avec l'extérieur va diminuer en proportion. Plus tu es conscient, moins tu as tendance à développer des liens avec l'extérieur, pourquoi ? Parce que plus tu es conscient, plus l'extérieur te déçoit tout le temps, tout le temps. Ça fait qu'il vient un point où tu n'es plus capable de prendre de choc de l'extérieur. Ça fait qu'à ce moment-là tu diminues tes liens avec l'extérieur, tu les calcules, tu les mesures puis tu restes avec ça, puis tu es bien ! Autrement dit, plus tu es conscient, moins tu as d'amis ! Moins tu es conscient, plus tu as d'amis.
DM : Il y a une rerlation directe entre l'identité puis l'isolement ?
BdM : Il y a une relation directe entre l'identité et l'isolement, mais ce n'est pas un isolement psychologique, c'est un isolement vibratoire, tu te protèges.
DM : C'est un problème pour travailler ça ?
BdM : C'est un problème pour travailler, pas nécessairement.
DM : Je parle pour un individu qui est obligé de référer à beaucoup beaucoup de gens pour pouvoir stimuler son travail ?
BdM : Oui, mais c'est un tout ça, la conscience c'est un tout, ça fait qu'elle va changer par rapport au travail, elle change par rapport à tout, c'est comme des vases communicants.
DM : OK. Donc plus on est collectif, moins on est sujet à avoir de l'identité ?
BdM : Plus on est collectif, moins on est sujet à avoir de l'identité.
DM : Parce que si l'identité vise à une forme quelconque d'isolement, ça veut dire qu'il faut se délier le plus possible ?
BdM : C'est ça.
DM : Est-ce qu'il y a une relation entre se délier de tout ce qui, dans notre passé, nous a fait vivre des grandes émotions ou des grandes passions ou, “so what”... De caractère astral, et puis se projeter dans une nouvelle vie qui figure dans le sens de l'identité dont vous parlez ?
BdM : On veut souffrir le moins possible, on cherche à souffrir le moins possible.
DM : Donc on se coupe de tout ce qui...
BdM : On se coupe de tout ce qui engendre de la souffrance, oui.
DM : C'est ça.
BdM : Parce qu'on n'a plus de “buffers” (tampons) là. Quand tu es inconscient, tu as beaucoup de “buffers” tu es capable d'en prendre. Quand tu es conscient tu n'es plus capable.
DM : Bon, il y a un autre phénomène, c'est qu'on voit des gens qui ont de l'identité, qui vont vers un isolement, mais c'est interprété par les autres comme étant du rejet, OK. C'est sûr que l'individu qui a de l'identité n'aura pas à s'expliquer, Il ne s'expliquera pas nécessairement, il ne dira pas à l'autre : “écoute je ne t'ai pas rejeté, je n'ai plus de buffers, j'ai besoin d'avoir la paix”. Mais comment un être qui a de l'identité peut prévenir son environnement d'une apparence de rejet potentiel ?
BdM : Il va leur expliquer.
DM : Il va leur expliquer ?
BdM : Oui. Si l'environnement est intelligent, ils vont le comprendre.
DM : OK. Parce que vous, vous associez beaucoup, beaucoup, le fait d'avoir de l'identité à être très libre, libre de tout lien. Puis vous incluez beaucoup de gens très très près de vous, même que vous dites, quand vous êtes en grande vibration, votre femme, c'est comme couper, c'est un espace mental qui semble, que quand vous l'habitez totalement, vous pouvez êtes vraiment isolé là-dedans. Bon, ben, qu'est-ce qui permet au lien de demeurer ou d'être obligé de se...
BdM : La liberté, il faut qu'il soit libre.
DM : Il faut qu'il soit libre ! Les gens qui vous laissent libre ou qui vous signifient une liberté...
BdM : Les gens qui me laissent libre, je les reverrai toujours, les gens qui veulent me lier, je vais les laisser. Je vais être obligé, je n'ai pas le choix, parce que là, ça va contre ma conscience, c'est de l'esclavage, c'est m'imposer leurs conditions astrales. Une personne qui me laisse libre là, je vais toujours revenir la voir, puis je vais toujours avoir le plaisir de la voir, parce que c'est extraordinaire pour moi une personne qui me laisse libre. Quand je le regarde d'après ma conscience à moi, une personne qui me laisse libre, c'est une personne qui me respecte dans ma “idiosyncrasie” (tempérament particulier) occulte.
DM : C'est une marque, juste pour vous, c'est une marque pour tous les gens qui commencent à goûter à l'identité ?
BdM : Oui, oui, oui !
DM : Ce besoin d'espace là ?
BdM : Ce besoin d'espace là, oui !
DM : Cette liberté-là, on peut comprendre que c'est un problème, des fois, avec l'affaire de la souffrance ou de la déception que des gens peuvent vous occasionner, mais est-ce que cette liberté-là fait partie d'un plan dans la vie de la personne ? Est-ce que tout le monde qui va vieillir et qui va finir par avoir une grande identité va avoir besoin de cette sorte de liberté qui tend à une forme d'isolement ? Bon, admettons, vous mettez quarante personnes qui, au bout de vingt ans, ont de l'identité, est-ce que toutes ces personnes-là vont avoir un grand, grand, grand besoin de liberté, mais dans le sens de cette sorte d'isolement là ?
BdM : Ça dépend des individus, chacun va vivre son besoin de liberté en fonction de ses besoins internes. Moi, la raison pour laquelle j'ai besoin de beaucoup de liberté, c'est à cause de mon magnétisme. Donc parce que je suis très magnétique, très vibrant, j'attire, je suis comme un aimant. Ça fait que dans un sens, c'est un atout, ça me fait rencontrer bien du monde, c'est un outil de travail, puis dans un autre sens, ça peut m'étouffer aussi, ça fait qu'il faut que je sois en contrôle de tout ça. Ça, c'est mon cas !
Dans un autre cas, ben, ça sera d'autres choses, dans votre cas à vous c'est pas le temps encore là, votre forme d'isolation... Bon, je vais vous l'expliquer... Votre forme d'isolation pour vous au cours des années qui vont venir, ça va être de ne pas être obligé de travailler dans le public. Le jour où vous allez travailler... Puis vous allez le travailler lentement ça, vous êtes en train de le faire là, travailler lentement, puis un jour où vous n'allez pas être obligé de travailler dans le public, pour vous ça va être votre forme d'isolation. Elle est différente de la mienne parce que vous aimez ça, travailler dans le public, mais vous allez vouloir ne pas être obligé de le faire, puis faire d'autres choses, pour remplacer ça. Ça fait que pour vous, ça va être votre forme d'isolation. Pour une autre personne, ça va être d'autres choses.
DM : OK. Ça varie de l'individu à l'individu ?
BdM : Oui. Comme elle (s'adressant à une participante), sa forme d'isolation à elle, si elle était bien bien dans sa conscience mentale, ça serait de toujours pouvoir être assurée de pas avoir de problème de tension relationnelle. OK. Pour elle, ça serait sa forme d'isolation, ça sera à régler ça. Ça fait que si on regardait tout le monde dans la salle, ça serait un autre. Ça fait que c'est pas universel, mais où ça devient semblable, c'est la paix que ça t'accorde. Vous, ça vous accorde la paix, elle ça lui accorde la paix, moi ça m'accorde la paix, mais les modalités sont différentes parce qu'on est tous psychiquement différents.
DM : OK. On a tous des fonctions différentes !
BdM : Oui.
DM : On vieillit bien quand on a la paix ?
BdM : On vieillit bien quand on a la paix, parce qu'on en arrive à finalement réaliser que la vieillesse c'est quelque chose qui nous a toujours été caché.
DM : Pourquoi vous dites ça ?
BdM : Ça nous a toujours été caché parce qu'on n'a jamais compris la mort. Si on avait compris la mort, puis on avait compris les éléments subversifs qui sont connectés à la mort, comme la crainte, puis tout ça, à ce moment-là on pourrait goûter à la vieillesse, parce que la vieillesse c'est bien plus intéressant que la jeunesse. La jeunesse ça semble être intéressant parce qu'on a beaucoup de temps devant nous autres, ça fait qu'on a moins de risques.
Tandis que la vieillesse il ne reste plus grand temps devant nous autres, moins il goûte “au boutte”.Puis les gens qui ont un certain âge ici là, qui se sont vus passer de la jeunesse à ce qu'on appelle l'âge un peu plus avancé là, puis qui regardent en arrière avec ce qu'ils savent aujourd'hui, ils sont capables de dire : “bon, ben, je ne retournerais pas, moi, en arrière, je suis bien là”. C'est vrai ? Pas vrai, hein ? (Réponse dans la salle : oui). Ça fait que c'est une illusion de jeunesse ça, tu sais ! Tout est relatif. Puis ça, c'est par rapport à la mort, par rapport à l'immortalité, autrement dit la continuité de la conscience sur les autres plans. Sur le plan morontiel c'est la même chose, parce qu'éventuellement, on va réaliser qu'il y a seulement une chose... (Coupure – Fin).
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