samedi 24 juin 2023

DM 131 Bienfaits et limites des thérapies

 Daniel Ménard (DM) : Bonsoir Bernard.

 

 

Bernard de Montréal (BdM) : Bonsoir.

 

 

DM : On est dans une société où les gens se cherchent beaucoup.  On dirait que plus il y a de murs de béton, plus il y a de plexus solaires qui se questionnent. Dans toute la démarche de l'évolution d'une société, on voit apparaître beaucoup beaucoup de thérapies, et on les qualifie de modernes parce qu'on semble découvrir des aspects de la cellule, ou des aspects du cerveau qui n’ont pas travaillé depuis des milliers d'années. Et puis on semble, dans ces découvertes-là, faire apparaître quelque chose qui peut améliorer l'individu.

 

Quand on parle de développement de conscience, de la façon dont vous en parlez, on semble revenir à la source, tandis que les gens qui vont dans le domaine des thérapies, ils semblent plutôt nous faire revenir à la mémoire. La qualité, on pourrait dire, des thérapies modernes, semble être axée beaucoup sur une sorte de sensation, de faire évaporer des éléments de notre passé ou de notre mémoire, et puis ça semble être en contradiction avec le phénomène du développement de la conscience qui semble vouloir défaire la mémoire en question.

 

Est-ce qu'il y a une limite ou un danger dans les thérapies modernes, telles qu’on les connaît encore aujourd’hui ? Est-ce qu'il y a des éléments, disons, qui sont anti-Homme ou si ce sont des éléments qui font simplement ressortir des éléments de sentiment ou d’émotion, ou de mémoire des gens, qui sont nécessaires à faire réapparaître dans notre vie ? 

 

 

BdM : L'affaire des thérapies, c'est un petit peu comme l'affaire des automobiles. Si tu es pauvre, tu conduis une Volkswagen, tu es bien content. Si ta belle-mère t'a laissé un million, un million et demi, tu vas peut-être chercher à conduire quelque chose d'un petit peu plus sophistiqué, peut-être une Mercedes. Les thérapies c'est la même chose. Si tu es pauvre, autrement dit si tu te cherches, les thérapies c'est utile parce que ça permet de te donner l'illusion que tu vas te découvrir, que tu vas te trouver. Puis si tu es riche, dans le sens que si tu as la conscience de la vie, si tu as la science de la vie, si tu sais comment ça fonctionne la vie occultement, à ce moment-là tu n'as plus besoin de ça, de thérapies. Ça fait que le phénomène des thérapies… Les thérapies aujourd’hui remplacent les philosophies voilà quarante, quarante-cinq ans. Quand on était jeune, on ne cherchait pas des thérapies, on lisait Camus, on lisait Nietzsche, on lisait les philosophes, on lisait Victor Hugo. C'était notre thérapie. 

 

Aujourd'hui on a changé, puis au lieu de lire Nietzsche, Victor Hugo ou Camus, on s'en va vers des thérapies, parce que les thérapies nous donnent l'impression, nous laissent l’impression qu'elles sont fondées sur une réalité quelconque. Puis cette réalité-là coïncide avec un développement spirituel de l’Homme. Quand on parle de thérapies, les gens qui vont vers des thérapies, ce sont des gens qui sont en voie d'évolution et de recherche spirituelle. Puis quand tu es en évolution spirituelle ou en recherche spirituelle, tu n'es pas en conscience mentale.

 

Donc l'expérience de l’Homme par rapport aux thérapies, ça fait partie de son acheminement, ça fait partie de son développement, mais les thérapies ne sont pas en elles-mêmes une finalité, parce que les thérapies sont simplement des mesures d'expressions temporaires qui permettent à l'individu de réaliser qu'il ne se connaît pas lui-même. Un Homme qui se connaît lui-même n'a pas besoin de thérapies. Un Homme qui connaît les lois occultes de la conscience n'a pas besoin de thérapies, parce que déjà sa conscience mentale nie, elle va nier toute importance qu'il peut rattacher au phénomène de la mémoire.

 

Donc vous avez raison, quand vous parlez de thérapies, quand on parle de thérapies, on parle de connexions psychologiques avec la mémoire. Puis si on parle de connexions psychologiques avec la mémoire, à ce moment-là on “renforcit”, dans un certain sens, nos alliances psychiques avec la race. Donc on ne participe pas de façon créative à l'abolition d'un moi planétaire, c'est-à-dire d’une conscience qui a été rendue émouvante ou qui a été émouvée par des impressions qui viennent des autorités extérieures à soi. Donc on est encore lié à des prises de conscience qui sont connectées à de la vérité.

 

Donc quand on parle de thérapies, on parle de vérité. Un Homme qui s'en va vers une thérapie, il veut mettre le doigt sur quelque chose, il veut se découvrir une certaine vérité. Puis la vérité ça n'existe pas. Il va falloir un jour que l’Homme comprenne ça, parce que l’essence même de la vie sur la Terre, c'est le mensonge cosmique. Toute la nature de la vie terrestre est fondée sur le mensonge cosmique, puis le mensonge cosmique c'est le contrôle de l'information vers l’Homme, qui vient des plans. Donc le plan mental qui est techniquement l'origine de la pensée, ne dévoile pas à l’Homme, ne se dévoile pas à l’Homme ou n’explique pas à l’Homme, ou ne vient pas vers l’Homme pour l'aider parfaitement. La preuve c'est que l’Homme pense, l’Homme a un processus de pensée qui réfléchit. Sinon l’Homme aurait de la communication télépathique avec le plan mental.

 

Ayant une communication télépathique avec le plan mental, l’Homme serait capable de vivre une voyance mentale instantanée par rapport à n'importe quel aspect de son existence, que ce soit la maladie, que ce soit le mariage, que ce soit le travail, que ce soit la créativité, que ce soit l'évolution politique de sa société, que ce soit l'évolution sociologique de la Terre. L’Homme aurait une compréhension très vaste du processus de l'évolution. Et ce n'est pas le cas, parce que l’Homme vit sur la Terre en constante retenue de l'information.

 

Donc à ce moment-là on est obligé de penser, puis on est obligé de faire des études, on est obligé de vivre des expériences pour avancer à petits pas vers un terminus qu'on appelle la vérité. La vérité c'est une abomination, parce que la recherche de la vérité… D’ailleurs je vais vous donner un petit exemple. Si vous allez dans un laboratoire à l'Université de Montréal, puis vous dites… Que vous demandiez au scientifique qui fait de la recherche, si ses recherches c’est de la vérité, si ses conclusions ça fait partie de la vérité, il va vous dire non ! Ce sont des observations empiriques fondées sur une méthodologie. Donc pour un scientifique, la vérité technique ça n'existe pas, il y a des lois qu’il découvre. 

 

Tandis que pour nous autres, sur le plan psychologique, on est toujours à la recherche de la vérité. Et les plans de conscience auxquels on appartient, que ce soit le plan astral ou même que ce soit le plan mental, ce sont des plans qui retiennent constamment l’Homme par rapport à la vérité, parce que ces plans-là savent que la vérité c'est une déformation psychologique du réel. Donc quand on fait des… Comment est-ce que vous appelez ça ?…

 

 

DM : Des thérapies !

 

 

BdM : Des thérapies ! On cherche une vérité, puis tu peux faire des thérapies toute ta vie, puis continuer à chercher la vérité par rapport à toi-même toute ta vie, ça fait que ça n’arrête pas, ça ne finit pas. Pourquoi ? Parce que l’Homme n'a pas la science. Ça fait que la raison pour laquelle les gens s'intéressent aux thérapies, c'est parce que la fondation psychologique de l'ego est totalement dysfonctionnelle. L’Homme a une conscience dysfonctionnelle.

 

 

DM : Est-ce que les thérapies résisteraient à, je ne dirais pas, à l’idée là, mais au fait que l'être a une connexion avec le plan mental ? Cet aspect dont on parle souvent, qu'il y a une source qui connecte avec nous, est-ce que ça broierait, est-ce que ça éliminerait toutes les dynamiques de thérapies qu'on connaît ?

 

 

BdM : Si l’Homme est en contact avec le mental, ça détruit les thérapies, parce qu’à partir du moment où l’Homme est en contact avec la conscience mentale, l’Homme est obligé de détruire la mémoire de sa race. Donc techniquement par rapport à lui-même, il est obligé de s'isoler de la mémoire de la race parce qu'il n'est plus impliqué karmiquement dans la recherche d'une unité. La raison pour laquelle on cherche des thérapies, c'est parce qu'on est à la recherche d'une unité. La progression philosophique de l’Homme et psychologique de l'Homme, et psychique de l’Homme, depuis des millénaires, ça a été la recherche de l'unité. On l'a vu dans le bouddhisme, on l'a vu dans la chrétienté, on l'a vu dans les religions anciennes.

 

L’Homme a toujours recherché l'unité, et la recherche de l'unité c'est l'abolition de son droit à la parole. Donc il y a des constats scientifiques, mentaux, que l’Homme va être obligé de faire au cours de son évolution, s'il veut en arriver à pouvoir s'actualiser en tant qu'être au niveau mental, de la même façon que le scientifique fait dans un laboratoire à l'Université de Montréal. Sinon, l’Homme va demeurer constamment, comme on l’était pendant l’involution, un idéologue. Un idéologue, c'est une personne qui se lie à une croyance quelconque ou à une vérité quelconque pour se créer dans son expérience une certaine permanence, une certaine fondation, mais ça ne résiste jamais le temps, ça… Ça ne résiste jamais le temps !

 

C'est comme l'idéologie communiste, ça n'a pas résisté le temps. L'idéologie fasciste, ça n'a pas résisté le temps. L'idéologie chrétienne, ça résiste de moins en moins le temps. Les idéologies ne peuvent pas résister le temps parce que l'Esprit de l’Homme change constamment, parce que son âme devient de plus en plus éveillée à son Esprit. Ça, c'est l'évolution, mais ça, c'est long. Mais à partir du moment où l’Homme rentre dans une conscience mentale, les idéologies ne peuvent plus résister à la lumière de sa conscience parce que la conscience mentale, elle est techniquement anti-pensée.

 

Que vous ameniez n'importe quelle pensée, ou n'importe quel système de pensée, la conscience mentale, le contact avec la source, le contact avec l'ajusteur de pensée, appelez ça comme vous voulez, ça va déclencher chez l’Homme, ce qu'on appelle un Feu cosmique, c'est-à-dire une vibration qui rend l’Homme libre de la pensée. Donc à ce moment-là, la vérité ne sert plus à l’Homme, la vérité n'est plus nécessaire à l’Homme, elle fait partie de l'involution. Puis dans l'évolution l’Homme sera simplement  obligé de traiter avec le réel, donc traiter avec le réel, ça dépend de son niveau de conscience, ça dépend de son niveau de morontialité, ça dépend de sa capacité de supporter le vide. Quand je dis supporter le vide, je veux dire supporter un niveau de conscience qui ne peut pas être… 

 

 

DM : Négocié par l’égo ?

 

 

BdM : Négocié par l'ego. C'est ça le côté difficile pour l’Homme de l'évolution, l'ego ne peut pas négocier de la conscience. Ça ne se négocie pas, de la conscience ! De l'inconscience, ça se négocie. De la conscience spirituelle, ça se négocie. De la conscience occulte, chrétienne, judaïque, bouddhiste, ça se négocie. Mais de la conscience intégrale, ça ne se négocie pas, parce que c'est fondé sur l'absence de réflexion. Donc, c'est techniquement un mode d'opération psychique qui permet à l’Homme de parler avec des Intelligences qui sont techniquement intemporelles, c'est-à-dire techniquement des formes d'Intelligences extrabiologiques, qui n'ont aucun rapport avec le corps matériel, qui font partie des substances difficiles de l'atome, c'est-à-dire des substances de l'atome qui permettent à la lumière de composer instantanément dans tous les espaces-temps.

 

Donc ce qui permet à l’Homme en tant qu'individu, d'être instantanément en connexion psychique avec des territoires d'origine qu'on appelle, sur la Terre aujourd'hui, de l'intelligence, qu'on appellera demain probablement des cerveaux biologiques, qui ne font pas partie de la conscience scientifique de notre race, ainsi de suite, ainsi de suite. Donc l'évolution de la conscience sur la Terre, le développement de la conscience sur la Terre au niveau psychique, c'est aussi révolutionnaire, puis ça va être aussi révolutionnaire que le développement de la science sur la Terre, depuis une cinquantaine d'années, si on parle de Tesla jusqu'à la “gang” de Bill Gates aujourd’hui… Microsoft. 

 

Il faut être raisonnable, il faut arrêter de penser ou de s'imaginer qu'on vit dans un statu quo, puis qu’on vit dans un système qui ne peut être dynamisé que par nos pensées. Un jour ça va éclater, ça ! Notre façon de vivre aujourd’hui est en train d'éclater, la télévision, les computers, ça fait éclater nos systèmes de penser, nos façons de penser, nos façons de vivre. Même Madonna est en train de faire éclater l'Église, tu sais, tout le monde fait éclater, tout le monde se fait éclater, on est en voie d'éclatement. Puis ça, ce n'est rien que le début.

 

Ça va éclater encore plus que ça, puis ça, ça fait partie du changement de niveau vibratoire de la conscience humaine. Mais ça, c'est au niveau de la conscience planétaire. Mais si on situe ça au niveau d'une conscience universelle, cosmique, interplanétaire, non temporelle, le contact entre l’Homme et d'autres individus qui n'ont pas de conscience corporative, à ce moment-là attendez-vous à ce que la vérité aussi éclate. Rendu à ce point-là, tu n'es plus intéressé à des… Comment vous appelez ça ?

 

 

DM : Des thérapies !

 

 

BdM : Des thérapies !… Des “théra-pues (rires public).

 

 

DM: Si on reste dans le sujet. Est-ce qu'on dirait que les thérapies c'est la substitution scientifique des religions ?

 

 

BdM : Non. Les thérapies c'est la substitution psychologique des religions. La conscience mentale c'est la substitution scientifique de tout : des philosophies, des religions, des métaphysiques, de l'occultisme, de l'ésotérisme, de tout.

 

 

DM : OK. Bon, donc on en vient au fait que toutes les thérapies vont toujours présenter une certaine relativité quelque part dans sa mécanicité ?

 

 

BdM : Toujours. 

 

 

DM : Bon, qu’est-ce qui fait qu’un individu…

 

 

BdM : C’est toujours relatif mais on le prend d’une façon absolue.

 

 

DM : Bon, qu’est-ce qui fait que les gens prennent ça d’une façon absolue ?

 

 

BdM : Parce qu’ils ont besoin de la thérapie pour se donner l'impression qu'ils sont en voie, en bonne voie de développement vers une vérité. Tu ne peux pas dire… Tu ne peux pas dire à une personne : “bon, ben, tu fais de la rétrogression, tu fais de la rétrogression dans le temps là, tu veux savoir ce que tu faisais dans une autre vie là, bon, ben, je vais faire une expérience avec lui”. Puis là, tu lui démontres que le contact astral qu'il a avec une autre vie, c'est simplement une suspension psychologique de son ego qui lui permet  techniquement, d’avoir accès à une vie qui fait son affaire… Haaa, qui fait son affaire ! Le gars lui, il n'est pas intéressé à se trouver… À découvrir qu'il était un petit noir quelque part en Angola, il est intéressé à savoir qu'il était peut-être au moins un petit égyptien scribe ! Ça fait que c’est tout connecté à de l'ego, cette affaire-là. 

 

Là, vous allez dire : “y a-t-il une validité dans la régression, est-ce vrai que l’Homme peut connecter avec d'anciennes vies”... Puis la réponse à ceci, c'est bien simple. Que vous voyiez n'importe quoi de vos anciennes vies, vous n'aurez jamais la preuve que c'est à vous autres. Pourquoi vous n'aurez jamais la preuve ? Parce que pour avoir la preuve d'une ancienne vie, il faut avoir accès aux archives, puis pour avoir accès aux archives, il faut être sur le plan éthérique. Vous ne pouvez pas être sur le plan astral, puis avoir la preuve de vos anciennes vies, parce que le plan astral fait partie de la mémoire de l'âme.

 

Alors que le plan éthérique, la conscience éthérique, le corps éthérique, le corps morontiel, qui est en mouvement perpétuel, est capable lui, de réellement étudier les archives d'une façon objective, parce que le corps morontiel de l’Homme, autrement dit une fois que l’Homme est en contact avec sa source, le plan mental, son corps morontiel devient un véhicule de lumière.  Alors que le corps astral, ce n'est pas un véhicule de lumière, c'est un véhicule qui utilise la mémoire de l'individu. Et cette mémoire-là  ça devient la lumière du corps astral. 

 

Quand tu t'en vas en forme astrale, quand tu fais un déplacement en astral, puis que tu te déplaces avec ton cordon d'argent, ton cordon d'argent il est fait de mémoires.  Faites en l'expérience, il y en a parmi vous autres qui veulent faire des expériences occultes intéressantes là, puis organisez-vous pour avoir quelqu'un pour vous ramener dans votre lit après. Puis vous allez voir que si vous étudiez en conscience astrale votre cordon d'argent, vous allez voir que votre cordon d'argent, il est fait de mémoires.

 

Puis quand vous mourez, puis que vous retournez sur le plan astral, pourquoi est-ce que vous voyez toute votre mémoire ? C'est parce que vous passez dans le tunnel. Puis votre tunnel c'est votre cordon d'argent, ce que vous voyez quand vous passez dans le tunnel, c'est toutes vos mémoires. Vous ne pouvez pas avoir de mesures objectives du passé avec un corps astral. Pour avoir unemesure objective du passé, il faut que vous ayez accès à un corps éthérique. 

 

Puis ça, ça fait partie de l'évolution, puis l’Homme n'aura pas accès à son corps éthérique tant que l’Homme n'aura pas connecté mentalement, objectivement, avec sa source. Autrement dit tant que l’Homme ne sera pas capable d'avoir un dialogue ouvert avec les circuits universels, qui lui permettra finalement de totalement réduire l'importance de la pensée, pour finalement avoir accès à de la communication avec les circuits universels, puis une conscience objective, puis télépathique avec eux autres. Là, à ce moment-là il pourra savoir ce qu'il a fait dans ses autres vies. Mais rendu à ce point-là, ce ne sera plus important pour lui parce qu'il n'aura plus de curiosité. Ça fait que le problème n’existe même plus.

 

 

DM : Vous m'avez donné la meilleure explication que j'ai jamais entendu sur le fameux cordon d'argent.

 

 

BdM : Je vous le dis parce que c'est important. C’est important qu’au fur et à mesure qu'on avance dans l'étude occulte de l’Homme, c'est important qu'on défasse ce qui a été fait dans le passé. Puis pour le défaire, il y a un temps pour le défaire. Puis pour le défaire, il faut que l’Homme soit rendu à un niveau de conscience suffisamment développé pour pouvoir faire les connexions entre ce qu'il apprend, puis ce qu'il a mal compris. Sans ça, ça sert à quoi ? Ça ne sert à rien. C'est une perte de temps.

 

 

DM : Mais si je reviens avec le… Parce qu’il y a beaucoup de gens qui travaillent avec la mémoire, vous parlez du fameux cordon d’argent, ça veut dire que…

 

 

BdM : Je vais vous donner un exemple, excusez là, je vous coupe parce que ça vient... Je vais vous donner un exemple. En science, on est entré dans le “virtuel réality”, et ça va aller loin ça ! 

 

 

DM : Ils étudient aussi les conséquences sur le mental !

 

 

BdM : Au niveau du corps astral, c’est la même chose. Tu t'en vas en astral, c'est comme si tu t’en vas dans le “virtuel reality”. Tu t’en vas en conscience éthérique, tu t’en vas dans du “virtuel reality”. Mais le problème est que dans l’un ou dans l’autre, dans les deux systèmes de conscience, il y a une différence. Quand tu es en conscience astrale, tu véhicules toute ton expérience à travers le mémoriel, que tu rencontres n'importe qui, que tu vois n'importe quoi ou que tu ailles sur n'importe quelle planète, tu vas toujours vivre en conscience astrale, ce qui fait partie de ta mémoire. Donc à ce moment-là tu n'es pas capable de substituer ce que tu vois ou ce que tu expérimentes, pour ce qui n'existe pas. Tu vis toujours cette expérimentation par rapport à ce qui existe. Ce qui existe dans quoi ? Dans ta mémoire !

 

Ça fait que, dans le fond, c'est comme un gars qui fait du patinage sur une piste artificielle. Il patine, puis il patine, puis il patine, mais il ne sort jamais de l’enclos. Tandis qu’avec un corps morontiel, quand l’Homme sort en conscience éthérique, en conscience morontielle, il est totalement libre, il n'a même pas de cordon ombilical. Un Homme qui se promène dans différents espaces-temps avec son corps morontiel, il n’a pas besoin de cordon ombilical, pourquoi ? Parce que le cordon ombilical, il sert simplement à mettre l'âme en contact avec le corps matériel.

 

Ça veut dire ça que, quand tu es en conscience astrale, que tu te sers de ton corps astral pour faire des déplacements, puis que tu te sers de ton cordon ombilical pour revenir dans ton corps matériel, dans le fond, tu es toujours rattaché à la mort, parce que tu amènes toujours la totalité de ton expérience avec toi. Que tu sois dans ton corps physique, tu es mort pareil. Donc tu es inconscient, puis que tu sortes en astral, tu es mort pareil, mais sur un autre plan, un plan qui fait ton affaire.

 

Tandis qu’en conscience morontielle, quand l’Homme ira sur le plan éthérique en conscience morontielle, le cordon ombilical il n’y en a pas, parce que le corps morontiel, c'est un corps libre. Puis le problème avec le cordon d’argent qui sera expliqué un jour, ça sera expliqué un jour quand les gens seront capables de réellement travailler avec ces niveaux-là, puis de ne plus spiritualiser leur expérience,  le problème avec le cordon d'argent, c'est que le cordon d'argent permet à l’Homme de toujours demeurer dans la surface de sa conscience, alors qu'un Homme qui voyage en conscience éthérique ne voyage pas dans la surface de sa conscience, il voyage dans le plein de son êtreté. 

 

Autrement dit il est totalement libre, il est totalement en contrôle, il est totalement en commande, il est totalement en fusion, il travaille avec la lumière, la source, donc l'ajusteur de pensée. Puis l’ajusteur de pensée est capable de l'amener où il veut. Mais quand il travaille avec l'ajusteur de pensée, il ne travaille pas avec une entité qui est réfléchie dans sa conscience, comme on appelle nous autres, la pensée, il travaille avec un aide. Tu ne peux pas aller sur le plan morontiel seul, tu y vas toujours à deux… Il y a toujours deux, il y a toi, puis lui.

 

Tandis que sur le plan astral, tu es toujours tout seul. Tu peux rencontrer du monde mais tu es tout seul. Ce qui équivaut à ta dualité, c'est ton cordon, parce que ton cordon c’est ta mémoire. Mais en même temps, c'est ça qui t'empêche d'avoir une liberté totale. Les gens qui font des voyages astraux, ils ne vont pas où ils veulent. Ils vont où ils peuvent aller, puis où ils peuvent aller c'est ce qui fait partie de leurs mémoires. Donc tu es déjà programmé au voyage que tu vas faire.

 

Tandis qu'un Homme qui est en conscience morontielle, quand il sort, s'il décide d'aller sur Jupiter, il y va. S'il décide de sortir complètement de l'univers local, il y va. S'il décide de changer de temps, il y va. S'il décide de rencontrer des extraterrestres, il le fait. S'il décide de modifier leur conscience par rapport à lui, pour qu'il puisse les voir dans leur forme réelle intégrale au niveau de la biologie psychique de leur race, puis de leur science, il le fait. Donc Il n'y a plus de limites. Pourquoi ? Parce qu'il a une conscience universelle, il est capable de parler avec eux autres, il n'est plus magnétisable.

 

Tandis que quand tu es dans une conscience astrale, quand tu voyages en conscience astrale avec un véhicule astral, tu es toujours sujet à des restrictions, puis les restrictions font partie de la mémoire de ta race. Si tu rencontres quelqu'un dans tes voyages, tes voyages vont toujours être conditionnés par le fait que déjà tu es magnétisé. Tu ne peux pas aller en conscience astrale, puis vivre l'équivalence d'un déplacement dans ta propre lumière, parce que tu n'as pas de véhicule de transfert. Ce n’est pas un véhicule de transfert, le corps astral. C’est simplement un véhicule de “translation” qui te permet de comprendre, dans un certain moment de ta vie, où tu es en, dehors de ton corps physique. 

 

Alors que quand tu as un corps morontiel, tu peux être dans ton corps morontiel physiquement, tu peux être dans ton corps morontiel à l'extérieur de ton corps physique, mais tu es toujours la même conscience parce qu'il n'y a pas de variations dans ton alpha, il n’y a aucune variations. Un Homme qui est en conscience morontielle, si tu regardes son alpha, son alpha il est plat, puis il est créatif en même temps. Tandis que dans un corps astral, tu “checkes l'alpha, puis il change. Ça, ça fait partie de l'évolution.

 

Si vous voulez retourner à vos thérapies, ce que vous appelez vos petites thérapies, à ce moment-là, ça fait partie de votre développement temporaire. Mais un jour il va falloir que l’Homme arrête de faire des thérapies, puis que l’Homme commence finalement à se construire une base fondamentale, pour se déplacer dans des éthers de vie qui font partie de sa conscience suprême. Puis ça, c'est le corps morontiel. Puis la clé, la clé de tout ça, c'est la réalisation que sa pensée est toujours manipulée. 

 

Puis d’ailleurs, je vais vous en parler tout de suite pendant que je suis là-dedans. La pensée humaine est toujours en dédoublement. Quand vous pensez, vous êtes toujours en dédoublement de pensée. Quand vous pensez, vous ne pensez jamais réellement, vous êtes toujours en dédoublement de pensée. Ce dédoublement de pensée là, il fait partie de ce que vous appelez vous autres, votre ego, votre moi. Vous êtes toujours en dédoublement de pensée. 

 

Si vous étiez réellement dans une pensée universelle, vous ne vivriez pas de dédoublement, et automatiquement vous auriez une communication télépathique avec le plan mental. Puis à ce moment-là, vous vous apercevriez que la pensée c'est inutile, que la pensée c'est une souffrance. Alors que pour nous autres, la pensée c'est un plaisir, la pensée c’est toute une affaire, la pensée ! C’est du “Walt Disney” la pensée, mais en réalité, la pensée c'est une souffrance. Puis ça, ça fait partie du dédoublement. Puis il va falloir un jour que les psychologues comprennent ça, puis expliquent ça, puis que l’Homme, surtout les gens qui font des études ésotériques ou des études avancées dans le domaine de la conscience mentale, comprennent que la pensée c'est un dédoublement de l'être, et que ça n'a aucune fondation fixe dans la réalité. Ça a une fondation mobile, variable par rapport à la réalité, mais ça n'a pas de fondation fixe. 

 

Si l’Homme avait une fondation fixe dans sa conscience mentale par rapport à sa réalité, l’Homme n'aurait aucune personnalité. Il serait simplement une personne, il serait en fusion, il serait unifié, il serait en conscience totale, et il serait totalement non magnétisable. Tu ne pourrais pas arriver à lui et lui dire quelque chose qu'il ne comprendrait pas, c’est impossible, parce qu'il serait toujours en contact avec le plan mental qui est sa source, donc qui fait partie des dimensions intemporelles, donc qui fait partie des intelligences qui sont en dehors du corps matériel... Bababa... Bababa… 

 

 

DM : Il serait dans un état constant de révélations ?

 

 

BdM : Il serait dans un état constant de révélations, donc à ce moment-là il n'aurait plus besoin de réflexion pour percevoir jusqu’où il en est rendu dans l'évolution dans la vérité. À ce moment-là il n'aurait plus besoin de thérapies.

 

 

DM : Quand on vous écoute, on se rend compte que notre vie matérielle est très limitée. Comment ça se fait qu'on s'accroche tant à des preuves matérielles ?

 

 

BdM : On s'accroche à des preuves matérielles parce qu'on a une grande soif pour la vérité. Puis la soif qu'on a pour la vérité, c'est réellement, c’est justement notre faiblesse. L’Homme a tellement… D’ailleurs, je vais vous le conter de cette façon-là… L’Homme a tellement une soif pour la vérité qu'il est incapable de supporter le réel. Ça fait que dans un sens, la recherche de la vérité c'est comme un placebo, c'est bon pour nous autres, puis ça change avec le temps, les générations, les années, les siècles, les civilisations. Puis c'est seulement la science matérielle qui nous permet un petit peu de sortir de tout ça là, parce que la science matérielle ne cherche pas la vérité, elle cherche simplement l'expérience objective, puis l'étude objective de ses lois.

 

 

DM : Les constats !

 

 

BdM : Les constats. Tandis que l’Homme lui, au niveau psychologique, il cherche la vérité. Puis tant qu’il cherche la vérité, ça le réconforte parce que s'il a l'impression qu'il la trouve ou qu'il s'en va vers ça, ou qu’il met le doigt dessus, à ce moment-là ça le réconforte. C'est comme quand tu lis un bon livre, tu es content : “ah, le gars, il dit quelque chose que je comprends”...Mais si le gars il ne comprend rien, puis que toi tu ne comprends rien, vous vous dites la chose que vous ne comprenez pas. Alors vous êtes rendus où ?! Ça fait que c’est très très grave la recherche de la vérité chez l’Homme, c’est très grave. Puis ça, ça fait partie du conditionnement psychologique de son ego, ça fait partie du pouvoir de la conscience de la race sur son ego.

 

Puis un jour, l’Homme va s’en sortir de tout ça, parce l’Homme un jour va devenir tellement conscient du mensonge cosmique sur la Terre qu’à ce moment-là, il va prendre conscience finalement que la vérité, ça n'existe pas. Puis là, vous allez dire : “si la vérité n'existe pas, qu'est-ce qui existe”... Puis là, je vais vous dire : “c’est le réel”. Puis là, vous allez dire : “qu'est-ce que c'est le réel”... Puis je vais vous dire : “c’est tout ce qui est en dehors de la vérité”.

 

 

DM : Donc c’est le mensonge ?

 

 

BdM : Tout ce qui est en dehors du mensonge. 

 

 

DM : Ce qui est en dehors de la vérité et du mensonge ? 

 

 

BdM : Ce qui est en dehors de la vérité… Le mensonge, puis la vérité, ça va ensemble.

 

 

DM : OK. C’est l’un dans l’autre.

 

 

BdM : Ça va ensemble. Le mensonge… Dans le mensonge, tu as la vérité, puis t’as le faux. Le vrai puis le faux. Puis en dehors de tout ça, il y a le réel. Puis quand tu es dans le réel, à ce moment-là tu n'as plus besoin de la vérité parce que tu comprends la force dynamique de la vérité, comme tu connais la force dynamique du mensonge, du faux dans l'évolution des sociétés. Dans nos sociétés, on a besoin d'un petit peu de vérité, puis on a besoin d'un peu de faux, parce qu'on est des êtres pensants. Ce serait trop antiseptique pour nous autres de vivre simplement dans le réel, parce qu'on pense.

 

 

DM: Bernard, quand vous dites : la pensée est liée à un dédoublement, dédoublement de l'être, un être dédoublé, dans le sens dont vous le parlez, ne peut pas être en contact avec sa source ?

 

 

BdM : C'est ça. C’est difficile parce qu’être en contact avec sa source, c'est être en contact avec un état de conscience qui va toujours faire interférence avec ce qu’on conçoit, nous autres, comme la vérité. Pourquoi est-ce que vous pensez qu'on a des inquiétudes ? Pourquoi est-ce que vous pensez qu'on a peur de mourir ? Pourquoi est-ce que vous pensez qu'on a peur d'être malade ? Pourquoi est-ce que vous pensez qu'on a peur de ne pas avoir de “chum” (copain), puis pas avoir de “blonde”(copine) ? On est toujours en anxiété. 

 

On est toujours comme des arcs tendus, puis ça, c’est parce qu'on pense. Si on ne pensait pas, on ne l'aurait pas ce problème-là. Ça fait qu'à ce moment-là, la vie se développerait, puis on aurait toujours la créativité nécessaire, dans le temps nécessairen pour faire ce qu'on a à faire. Mais on ne fonctionne pas de même, parce qu’on est réellement des êtres qui avons été plongés, pendant des siècles et des siècles, dans le mensonge cosmique, dont la vérité est un aspect, puis dont le faux en est un autre.

 

 

DM : Bon. Vous dites : dans toutes les thérapies, les gens cherchent une unité et puis le réel semble être la fameuse unité en question ?

 

 

BdM : Le réel ce n'est pas une unité. Le réel c'est le résultat de la fracture des formes. Je vous donne un exemple. Je parlais avec un de mes amis, voilà bien bien des années, qui était dans le groupe Eckankar à Montréal, quelque part là, dans la province de Québec. Puis il me demande une journée : “Bernard, qu'est-ce que tu penses du Sugmad”... Parce que le Sugmad, pour les gens qui sont dans Eckankar c'est un concept important, c'est une divinité pour eux autres.

 

Je lui ai dit : “c'est une forme”. Ça veut dire quoi, ça ? Ça veut dire que dans un système de pensée quelconque, comme le Sugmad dans Eckankar, si tu comprends à un certain moment donné que le Sugmad c'est une forme, à ce moment-là tu arrêtes à un certain moment donné, d'être violé par le mensonge cosmique. Tu ne peux pas arriver dans un système de pensée comme Eckankar, par exemple, puis t'arrêter au Sugmad, te faire dire : “bon, ben ça, c'est le Sugmad”, puis tu prends ça comme si c'était une tarte aux pommes.

 

C'est le Sugmad, c’est fini, c’est le Sugmad, parce qu'à ce moment-là, si tu traites avec la réalité psychologique qui est pensée, donc si tu traites avec la réalité psychologique spirituelle de ton ego, d'une façon totalement non empirique mais totalement réflective, tu ne pourras jamais avancer dans la conscience mentale. Parce qu'il y a quelqu'un qui va t'arriver avec un concept comme le Sugmad, puis là tu vas être pris : “ah, c'est le Sugmad”. Là, tu vas te mettre les deux pattes à terre. Tu vas aller sur le plan astral, tu vas aller rencontrer le Sugmad. Tu n'auras jamais la force mentale pour aller sur le plan astral, puis rentrer dans ta fameuse bille qui représente l'âme, puis la faire éclater cette bille-là, puis te tenir devant toi-même d'une façon totalement autonome pour que ça éclate le Sugmad ! 

 

Ça fait que les gens qui sont dans Eckankar ne sont pas capables de faire éclater le Sugmad. Pourquoi ? Parce que ça fait partie de leur recherche de la vérité. Mais un Homme qui serait moindrement conscient, qui serait en connexion avec le plan astral du Sugmad, il serait obligé de faire éclater le Sugmad, parce que le Sugmad a quatre visages “anyway” ! Il a le visage de la foi, il a le visage de la bonté, il a le visage de la beauté, puis il a le visage de la grande spiritualité éternelle, qu'on appelle la paix spirituelle ou la paix cosmique, mais ça, c'est de la “bullshit”.

 

Un jour, il faut que l’Homme soit capable d'arriver devant ce miroir-là, puis le faire éclater. Pour découvrir quoi ? Pour découvrir que les quatre visages du Sugmad représentent les quatre faces de l'âme animale de l’Homme, mais sur des plans cosmiques, où ces plans-là ont été utilisés dans l'involution, dans des âges passés pour créer sur la Terre les caractéristiques émotionnelles de la race humaine. Sans ça on est des “tatas” “forever”, tu comprends ? 

 

 

DM : Très bien !

 

 

BdM : Ça fait que pour le moment sur la Terre là, pour le moment… Puis ça, c’est pour le moment sur la Terre, il y a seulement un point géographique où toutes les formes sont contestées, c'est au Québec. Mais il va falloir un jour que ça se répande, et ça va se répandre, parce qu'éventuellement il va y avoir trop d'Esprit dans l’Homme. Puis c’est là que l’Homme va faire éclater les formes, puis c'est là que l’Homme va réellement comprendre que la dissolution de son ego, ce n'est pas une dissolution psychologique, c'est une dissolution vibratoire. Moi j'en ai un d’ego, je ne sais pas où est-ce qu'il est, il doit être quelque part, il y en a un d'ego là, qui tient tout ça ensemble, mais la dissolution elle est vibratoire, elle n'est pas psychologique.

 

 

DM : Est-ce qu'on peut dire que cette dissolution-là, c'est ce que vous appelez la fusion ?

 

 

BdM : C'est ça la fusion, puis c'est là que tu arrêtes d’avoir… Comment est-ce que je disais ça tout à l’heure au niveau de la pensée… Un dédoublement de pensée ! L’Homme a une pensée dédoublée. Si tu arrives avec un argument assez fort dans une direction, il va y aller. Si tu arrives à lui avec un autre argument assez fort dans une autre direction, il va y aller. Il y a combien de personnes qui, à cause du dédoublement de pensée, sont devenus des bons catholiques ; après ça ils ont “shifté”, ils sont devenus des Témoins de Jéhovah. Il y a combien de fascistes qui sont devenus des communistes, des communistes qui sont devenus des fascistes ! Combien de bons catholiques chrétiens cardinalisés sont devenus quelque part des protestants athées !

 

 

DM : Ce dédoublement-là, c'est la fameuse polarité dont on parle tant ?

 

 

BdM : Ce fameux… Ce dédoublement-là, c’est basé sur la crainte de l'ego. Il existe dans l'ego une crainte fondamentale, puis cette crainte fondamentale fait partie de la conscience de la mort. L’Homme ne veut pas retourner à la mort, parce que l’Homme pour lui sur le plan matériel, la vie, autrement dit l'incarnation dans la matière, c'est plus grand que la mort. Pourquoi ? Parce que sur le plan matériel, tu te reconnais, tu te sens, tu te reconnais, tu peux te donner des valeurs, tu as un contact avec ton ajusteur de pensée, même si tu ne le sais pas, à travers ce qu’on appelle le phénomène de la pensée.

 

Tandis que dans la mort, tu n'as plus ça. Dans la mort, tu deviens simplement du mémoriel en évolution. Ça fait que l’Homme n'est pas intéressé à aller à la mort parce qu’il a peur de la mort. Puis la peur de la mort c'est une illusion, parce que quand tu meurs, tu es tellement fatigué et écœuré d'être ici “anyway”, que tu es content. Par contre, ce n'est pas la place à aller. “It's the wrong place”. Ça fait qu'il va falloir un jour que, l’Homme, au lieu de mourir, puis qu'il aille en conscience astrale, ait assez de conscience pour aller sur le plan éthérique... Puis il s’en va en conscience éthérique, mais pour aller en conscience éthérique, il faut que tu connaisses la loi de la “game”. La loi de la “game”est basée sur quoi ? Fondamentalement, présentement, depuis 1969 sur la Terre, l’Homme sait que la pensée, elle est totalement… Comment j’ai dit ça tout à l’heure ?

 

 

DM : Dédoublée !

 

 

BdM : Dédoublée ! C'est une doublure, ça fait que la pensée de l’Homme n'est pas réelle, elle n'a pas de puissance, elle n'est pas capable de s'engager contre ce qui a été pensé pendant l'involution, donc la mémoire de la race. Donc quand tu meurs, à quelle place tu vas aller ? Tu t’en vas dans la mort, tu suis ton cordon ombilical, puis qui c'est qui te retrouve de l'autre bord ? Ta belle-mère, c'est évident ! Puis ça recommence encore. C'est de la connerie ça, il faut que ça arrête un jour, tu vois ce que je veux dire !

 

Ça fait que l’Homme a une peur de la mort, puis c'est normal… C'est rien que... Quand il est bien bien fatigué… Il y a quelqu’un que je connais, dernièrement, qui parlait, une vieille femme, elle est rendue à 94-95 ans, et là ils sont en train de la garder en vie à l'hôpital, ils lui donnent des piqûres. Mais elle, elle veut “crisser son camp”, elle est tannée, elle est tannée de s'occuper des finances de son mari, d’ailleurs son mari est sur le dos… Il est prêt à partir, il est mort, il est déjà mort mais il reste, “crisse”… Il respire, il respire, il respire… 

 

Tout le monde attend après l'héritage, mais lui il vit encore, puis il ne veut pas lâcher, “câlisse” ! Puis elle, elle est intelligente, elle veut “crisser son camp”, elle a hâte que lui parte, pour qu'elle puisse “crisser son camp” tout de suite après ! Quand tu es rendu à être intelligent de même là, c'est parce que c'est ta dernière vie ici. Il faut que tu arrêtes un jour, l'affaire de la mort ! Tu sors de ton corps, mais tu t'en vas en conscience morontielle, tu ne t'en vas pas en astral rencontrer ta belle-mère qui t'attend au bout du tunnel avec des mouchoirs (rires public)… “Câlisse” ! Je peux bien avoir le “feu au cul” (très fâché). 

 

On dirait que je suis fait pour avoir le “feu au cul”. Ça fait vingt ans que j'ai le “feu au cul” (rires public), puis je ne suis pas comme vous autres... Vous autres, vous êtes… Tu sais, je rencontre du monde, j’en rencontre du monde ! 

 

Hier, sais-tu, j’étais à Saint-Sauveur hier là, puis j’étais avec ma femme, puis il y avait une voyante dehors, elle était assise dehors, t'sé, les voyantes là… J’ai dit à ma femme, je vais aller me faire “voyer” (rires public). Puis là, j’espérais que personne me voie, “crisse”, (rires public), parce qu'aussitôt qu'il y a du monde… Là, j’ai mis mes grosses lunettes de soleil ! S’il y a du monde qui passe à Saint-Sauveur, puis qui voit Bernard de Montréal assis devant la voyante, ils ne comprendront plus, ils vont perdre la boule (rires public), je voulais rien que voir qu'est-ce que c'est qu'elle voyait, t'sé ! Puis elle était bien fine, mais “maudit” que ça été long, elle a été longue la demi-heure, t'sé.

 

Ça fait que finalement, la demi-heure a été tellement longue que je lui ai fait de la voyance avant de partir. Puis elle dit : “vous êtes voyant”... Je lui dis : “oui”, puis je lui dis : “une autre sorte de voyance”. Je lui dis : “j’ai mes moments”… (rires du public). Je ne voulais pas qu’elle me connaisse là ! Je lui dis : “j’ai mes moments”. Puis elle dit : “vous n’avez pas besoin de cartes”... Je lui dis : “non, non, je n’ai pas besoin de cartes… rien”… Puis elle a trouvé ça bien bien intéressant. Ça fait que là, j’étais assis devant la voyante, puis je parle à eux autres en haut,  je leur dis : “crisse, est-ce qu'elle va me dire quelque chose que je ne sais pas, au moins”... C'est pour ça que j'y vais, pour me faire dire quelque chose que je ne sais pas ! Mais non, ça n’arrivait pas. 

 

Ça fait que ma femme, elle était encore au restaurant en train de prendre son café, ça fait que là elle était tout énervée… “Qu’est-ce qu’elle t’a dit… Qu’est-ce qu’elle t’a dit”... Je lui dis : “je ne sais plus, je n'ai pas de mémoire” (gros éclats de rires de BdM, DM et du public). Ça m'a coûté vingt piasses pour ne pas avoir de mémoire, “câlisse, faut-il être con ! Pas une “crisse” de mémoire ! Là, j'ai dit au “chien” en haut : “au moins, laisse-moi savoir ce qu'elle m'a dit”, il dit : “elle ne t’a rien dit que tu ne savais pas”. Ce qui fait que ça a fini là, ma voyance !

 

 

DM : C’est pire que d’aller voir un film, ça !

 

 

BdM :  C’est effrayant !

 

 

DM : Vous n’êtes pas prêt d’y retourner ! (rires). C’était ma question qui suivait après : qu’est-ce qu’elle vous a dit, t'sé ? (rires BdM).

 

 

BdM : Tu veux que quelqu’un au moins passe à travers ton affaire, puis aille te chercher quelque chose : “tu vas mourir la semaine prochaine”... Quelque chose...  T'sé... Ben, non ! Rien, rien, rien, rien !

 

 

DM : Vous êtes trop vivant pour ça ! Bernard, on vous rencontre, puis on voit même que vous êtes dans une autre réalité... Là, je vous vois dire d’avance : c’est la réalité, vous autres vous n’êtes pas dans la réalité ! Mais les gens s'accrochent à des dimensions de vie physique, émotionnelle, sensorielle, financière, etc, etc. Et puis on se demande si cela a un sens cette affaire-là, alors que quand on vous écoute parler, le sens semble être réellement ailleurs que sur la planète ?

 

 

BdM : Mon “chum”, comment il s’appelle déjà, Claude B., il m'arrive toujours avec des salades. Tout à l'heure, il me dit : “la vie est belle, hein”... Chaque fois qu'il me voit, il me dit : “la vie est belle”...

 

 

DM : Avec l’été qu’on a eu !

 

 

BdM : Écoute bien ça, je le comprends, “la vie est belle”, moi je ne peux pas dire ça, “crisse, je ne peux pas le dire… (Excusez… Pour les gens qui vont m’entendre en France… La cassette… Parce que ça fait partie de ma vibration), le gars il me dit : “la vie est belle”. Tu ne peux pas m’arriver à moi, puis me dire : “la vie est belle”. La vie, elle ne peut pas être belle, c'est du “crossage” tout le long, comprends-tu ! J'en sais trop. Il y a des journées où la vie n’est pas pire, mais me dire que la vie est belle ! Puis lui il m’arrive… Chaque fois qu’il m'arrive dans son six pieds quatre, tout ensoleillé, parce qu'il va dans le nord et il se baigne au soleil !  Je disais à ma femme : “nous autres, là, on travaille toute la semaine, on s'en va à la campagne puis on s'étend au soleil, puis on est heureux, les petits oiseaux, puis les papillons”…

 

Je lui dis : “verrais-tu un extraterrestre étendu au soleil, crisse” ? Imagine-toi un extraterrestre étendu au soleil là, comprends-tu, avec des petits papillons ? Ils sont trop “mental” ! Nous autres, on est étendu au soleil, puis on trouve que la vie est belle. Ça, c'est mon “chum”, Claude. B. Il me dit ça à chaque fois. Je lui dis : “arrête de me dire ça, que la vie est belle, ça ne peut pas être de même, la vie n'est pas belle”... Si la vie était belle, elle serait intelligente. Elle ne peut pas être belle, elle n'est pas intelligente !

 

 

DM : Peut-être que lui a une vie qui est intelligente ?

 

 

BdM : Lui, il a une vie intéressante ! Il a une vie intéressante !

 

 

DM : Ça a l’air intelligent, mais…

 

 

BdM : Elle est intéressante ! La vie sur la Terre n'est pas intelligente !

 

 

DM : Au mieux, ça peut être intéressant ?

 

 

BdM : Pardon ?

 

 

DM : Au mieux, ça peut être intéressant ?

 

 

BdM : Ça peut être intéressant, au mieux, parce qu’il a une vie intéressante ! Mais dire que la vie est belle, elle ne peut pas être belle !

 

 

DM : Pas de votre point de vue !

 

 

BdM : Pas du mien, effectivement ! Du vôtre peut-être, mais pas du mien, elle ne peut pas être belle !

 

 

DM : C’est ça, c’est ce point de vue là, qui est intéressant, c'est que vous voyez des choses qui font que la vie n'est pas si belle que ça. Elle peut juste être intéressante...

 

 

BdM : Elle peut être intéressante, mais elle ne peut pas être belle !

 

 

DM : Les gens sont fascinés pour une vie intéressante ?

 

 

BdM : Oui, puis après ça, eux autres, ils me disent qu’elle est belle ! Elle n’est pas belle ! 

 

 

DM : Je comprends !

 

 

BdM : La vie, elle est intéressante, je vais dire : “no problem” ! Mais de me dire que la vie est belle, elle n’est pas belle, elle n’est pas intelligente.

 

 

DM : Ce n’est pas drôle de voir ce que vous voyez, à ce moment-là ?

 

 

BdM : Si tu ne penses pas, il n'y a pas de problèmes (rires public). La vie est belle pour vous autres parce que vous pensez. Vous êtes obligés de penser qu'elle est belle. Si vous pensiez qu'elle n'est pas belle, vous seriez en dépression, ça fait que je suis content que tu me dises qu’elle est belle la vie ! Parce que vous pensez positivement. C’est un positif, lui il a inventé le gros signe + (rires public).

 

 

DM : Conséquemment à ça, ça veut dire qu’on ne peut pas toucher au réel, si on n'est pas capable de supporter la conséquence de voir ce que ça fait voir ?

 

 

BdM : Tu ne peux pas vivre le réel tant que tu n'as pas les corps pour…

 

 

DM : Donc ce n'est vraiment pas une question d'information ?

 

 

BdM : Ce n'est pas une question d'information, puis ce n'est pas une question d'attitude, puis ce n'est pas une question d’évolution, ce n’est pas une question de volonté, c'est une question d'initiation solaire.

 

 

DM : OK. C’est bouleversant, devenir conscient ?

 

 

BdM : Ce n'est pas que c'est bouleversant de devenir conscient, mais quand tu deviens conscient, ta vie est bouleversée dans le processus.

 

 

DM : C’est quoi la nuance ?

 

 

BdM : Une grosse nuance, c’est que tu ne deviens pas conscient par idéologie, tu ne deviens pas conscient parce que c'est l’affaire à faire, c’est une conséquence de ton évolution de devenir conscient! Moi je n'ai pas demandé à être fusionné en 1969, j'étais bien à l'Université, moi !

 

 

DM : On ne peut pas vouloir être conscient ?

 

 

BdM : On peut vouloir être conscient, mais ça, c'est une illusion spirituelle qui va être défaite au cours de l'évolution de l’Homme. 

 

 

DM : Donc dans les faits, on ne peut pas vouloir être conscient ?

 

 

BdM : Dans les faits, être conscient, c'est difficile sur une planète qui n'est pas intelligente. Si la planète était intelligente… Quand tu es bien bien sensible comme moi, puis que tu t'en vas quelque part dans le monde, tu es toujours… Il n'y a plus d'harmonie là, il n’y en a plus d’harmonie ! Tu es obligé de vivre par rapport à des individus que tu choisis, tu es obligé de vivre dans un environnement que tu choisis. Tu ne peux plus te déplacer comme tu veux, tu n'as plus de “buffers”(mémoire tampon). Pourquoi ? Parce que la vie est de moins en moins intelligente.

 

 

DM : Puis on parle que la conscience, ça nous donne une plus grande mobilité ?

 

 

BdM : Ça donne une grande mobilité au niveau psychique, mais ça te restreint au niveau matériel.

 

 

DM : OK. Donc c’est pour ça que vous dites que la vie n'est pas belle ?

 

 

BdM : La vie n’est pas belle, non !

 

 

DM : Tandis qu'un individu qui est plus inconscient lui, sa vie peut être plus intéressante parce qu'il a une mobilité matérielle ?

 

 

BdM : Oui, puis il peut même penser qu'elle est très belle.

 

 

DM : Donc ça veut dire que tous les gens qui ont une vie intéressante ou qui s’en vont vers une forme quelconque de vie intéressante, sont inévitablement déçus quelque part ?

 

 

BdM : Quelque part dans le temps, ils vont voir s’ils passent à un niveau de conscience, dans un grand changement de conscience. Éventuellement ils vont voir des choses qu'ils n'avaient pas vues avant. Donc automatiquement la vie va devenir un petit peu plus serrée, mais elle va être plus intéressante dans un sens mental du terme.

 

 

DM : Mais qu'est-ce qui peut faire vouloir à un individu (pas consciemment là) mais qu’est-ce qui peut faire vouloir à un individu de substituer une vie intéressante matérielle à une vie intéressante mentale ?

 

 

BdM : Ça se fait par degré, ça se fait malgré lui.

 

 

DM : Plus il est déçu matériellement, plus il s’en va vers une vie mentale ?

 

 

BdM : Pas nécessairement, c’est qu’il vient en contact avec des niveaux d'informations qui peuvent être… Avec lesquels il colle. Puis il avance, il avance, il avance, il avance, il avance, puis un jour tu avances suffisamment que tu ne peux plus reculer. C'est ça qui arrive. 

 

 

DM : C’est comme un espèce d’entonnoir où on ne peut pas changer le…

 

 

BdM : Tu ne peux plus reculer parce que ton niveau de conscience est trop développé, il est trop changé, tes corps subtils sont trop raffinés, tu ne peux plus reculer. Par contre, rendu à ce point-là, tu es équipé psychiquement pour “dealer” avec ta nouvelle condition. T'sé, moi je ne voudrais pas retourner en 1969 ou en 1968 quand j'étais à l'Université aux États-Unis. Je ne serais pas intéressé, je ne serais pas intéressé moi, à ne pas savoir qu’est-ce que c’est la vie, comment ça marche. 

 

Par contre… Puis si je regarde en arrière, j'aurais été universitaire, maîtrise, doctorat, travailler pour une Compagnie, puis être toujours sous le boisseau, sous l'influence des autres, sous l'influence du système ; peut-être que la Compagnie ferme ses portes, il faut que je me trouve une autre job, je me marie, j'ai des enfants, je ne sais pas d'où ça vient, où ça part, ma femme va-t-elle rester avec moi, va-t-elle me “crisser là ? Quand tu es inconscient, tu ne sais jamais où est-ce que la vie t'amène, tu n’as pas de “map” (carte)… Tu n’as pas de “map”.

 

 

DM : C’est vrai !

 

 

BdM : Ça fait que tu te maries, tu ne sais pas si ça va marcher, tu as de la santé aujourd’hui, tu n’en as pas demain… Regarde le gars, Superman, il s'en va faire de l'équitation, il tombe en bas de son cheval, il est paralysé à vie ! Ça fait qu'une vie de même... C’est ça que je dis, c'est pour ça que la vie n'est pas intelligente. Pourquoi ? Parce que l’Homme a trop de karma à régler. 

 

Quand tu commences à connaître la “game”, puis que tu commences à “dealer” directement avec l'entité fondamentale de ta conscience qu'est l'ajusteur de pensée, à ce moment-là, ces Intelligences-là, cette Intelligence-là, tu en arrives à modifier son comportement par rapport à toi. En faisant ça, tu en arrives à modifier ta pensée. Quand tu modifies ta pensée, ben, là, tu commences à entrer dans un niveau de conscience créative qui est réellement universelle. 

 

À ce moment-là, qu'il se passe n'importe quoi : guerre, pollution, système économique qui tombe, les jobs qui tombent, les mutations rapides dans la conscience de la race, comme on vit là, tu n’es plus affecté par ça parce que tu es toujours capable de t'en sortir, parce que tu es libre. C'est ça la réalité. Mais si tu n'es pas dans cette réalité-là, puis que tu es dans une sorte de réalité qui fonde son espoir ou son avenir sur des perceptions astralisées, un jour tu frappes un noeud.

 

Un soir, tu es bien content, tu sors avec ta “blonde” (amie), tu es heureux, tu l'aimes, elle t’aime, vous vous mangez les oreilles, puis il y a un fou qui arrive, puis qui t'accroche au coin d'une rue, puis ta “blonde, elle rentre à l'hôpital. Ça change ta vie tout d'un coup. Ça fait que tu ne peux pas vivre de même “forever”. L’Homme ne peut pas vivre indéfiniment comme ça, sans contrôle sur son existence. Bon, ben, le contrôle sur son existence, il y a un prix à payer pour ça, parce que l'astral, la mort, les entités astrales, ta belle-mère qui est de l'autre bord, toute la “crisse de gang” qui sont en dehors du plan matériel, qui travaillent à manipuler ce qui est dans le plan matériel, toutes ces forces astrales là font partie de l'involution, puis c'est fort.

 

À ce moment-là, pour que l’Homme puisse contrer ces forces-là, puis toujours être dans sa lumière, puis travailler avec son Rayon d'énergie, à ce moment-là, il faut qu'il ait une conscience mentale. Tu ne peux pas faire ça avec une conscience astralisée. Tu ne peux pas faire ça avec une conscience spirituelle, tu ne peux pas faire ça avec une conscience qui croit, tu ne peux pas faire ça avec une conscience qui cherche la vérité, tu ne peux pas faire ça avec quoi que ce soit qui ne fait pas partie de la transmutation de ton être. Autrement dit, de la transmutation de ta propre mortalité, donc de ta propre mémoire. Bon, ben, c'est ça l'initiation solaire !

 

 

DM : Puis le prix à payer, Bernard, pour avoir cette liberté ?

 

 

BdM : Le prix à payer, il est totalement psychologique, il est une réflexion d'un ancien passé. Les gens qui disent : “ah,  ma vie aujourd'hui, elle est plus difficile qu’elle était avant ; si je n’avais pas été conscient, j’aurais vécu ma vie d’une autre façon”. Ça, c’est une illusion. C'est rationaliser un passé qui aurait été pire qu'un présent qui est clair, qui est intelligent, puis qui est autonome. Il n'y a rien pour enlever de l'autonomie, mais ce qui arrive… Parce que je veux expliquer cette affaire-là. Je vais vous donner un exemple. 

 

Moi ça fait trois semaines que je suis en vacances, je ne fais rien. C'est un petit peu comme un gars qui joue au golf, puis là tu lui demandes d'aller travailler le lundi matin. Ça fait que là aujourd’hui, j’ai réalisé que je travaillais ce soir. Là, pendant trois semaines, je ne faisais rien, j’étais avec ma femme, puis je suis dans mon rythme à moi, je suis bien. Tout d'un coup là, il faut que je vienne à Montréal, pour donner une conférence. Ça fait que, sais-tu ce qui se passe dans ce temps-là ? 

 

Je suis mis en vibration, Ils me mettent en vibration. Quand ils me mettent en vibration, ben là, je vis une “crisse de journée, j'en ai vécu une maudite aujourd'hui. Ils vont se servir de n'importe quoi pour me mettre en vibration. Mais quand ils me mettent en vibration, puis que j'arrive ici pour la conférence, là je donne une conférence, là je suis en vibration. Bon, ben, dans la vie c'est la même affaire. Nous autres, on pense, on a l'impression que la vie peut nous laisser tomber. On a l'impression que peut-être qu’on n'aura pas de job, peut-être qu’un jour on va être malade, peut-être qu'un jour on va être vieux, peut-être que… On ne réalise pas qu’un jour, quand on va perdre notre job, on va être mis en vibration, puis on va avoir tellement le “feu au cul” qu'on va s’en trouver un autre. On ne réalise pas qu’un jour, ta femme va te “crisser là, ça va te donner un choc tellement, puis tu vas t'ennuyer tellement que tu vas t'en trouver une autre. 

 

On ne réalise jamais que la vie nous met en vibration. Ça, l’Homme ne le comprend pas, puis ça c'est probablement le phénomène, l'aspect le plus fondamental de la conscience psychologique de l'ego. Puis la journée où l’Homme va réaliser ça que, quand tu as fini ta période dans un certain rythme où tout va bien, puis un jour ça va mal, ben, quand ça va mal ça va toujours bien. Nous autres, on a l'impression que quand ça va bien, ça va bien. Mais quand ça va bien, ça ne peut pas durer “forever”. Un jour, il faut que ça aille mal.

 

C'est comme le “Stock Market” (Marché Boursier). C'est quand ça va mal que ça va bien. C'est quand les stocks tombent que tu les achètes, pas quand ils sont “high”. C'est la même chose pour la vie de l’Homme. Puis on ne l'a pas réalisé assez, ça… On ne l’a pas réalisé assez, ça. De sorte que, quand il arrive quelque chose, on ne sait pas comment “dealer avec ! Puis on vit de l'anxiété, puis on ne réalise pas qu'on va être capable de “dealer” avec “anyway”. Ou on fait de l'anxiété avant : “qu'est-ce qui m'arriverait si”... “Qu'est-ce qui m'arriverait si mon mari me laissait”... “Qu'est-ce qui m'arriverait si ma femme me laissait”... “Qu'est-ce qui m'arriverait si mes enfants mouraient”... On est toujours dans l'inquiétude. 

 

Puis ça, c'est une illusion. Quand on vit, quand on arrive au bout du mur dans la vie, la vie nous met en vibration, puis on a toujours une autre issue, mais on a une issue à laquelle on n'a pas droit, on n’a pas accès avant. Puis ça, il faut le comprendre. Ça, c’est bien important que l’Homme le comprenne, comment ça marche !

 

 

DM : D’être capable de vivre le transfert ?

 

 

BdM : Toujours être capable de vivre le transfert… Il y a du monde (des gens) qui ont peur de mourir, il y a du monde qui ont peur d'être malades, il y a du monde qui ont peur de ne pas avoir d'argent, il y a du monde qui ont peur de ne pas être reconnus dans leur job. On vit tous une anxiété, puis ça c'est fondamentalement astral. Puis c’est comme ça que les forces astrales contaminent notre existence. C'est pour ça que je dis que la vie n'est pas intelligente. 

 

Moi aujourd’hui, j’ai trois semaines de vacances, je suis bien, pas de problème, je fais mes affaires. Tout d'un coup il faut que j'aille travailler. Ça, ça me met en vibration, puis c’est de même que ça marche. J'arrive ici, hop, je fonctionne... Prrrrrr... Puis je suis content de venir à ma conférence ce soir. Je n'étais pas content hier, parce qu'hier j'étais dans mon rythme, mais ce soir je suis content. Mais si j'avais le doute, puis que je me disais : “vais-je pouvoir être en vibration demain, qu'est-ce que je vais leur dire demain”... À ce moment-là je vivrais de l'anxiété, c’est de même. Mais ça là, cette conscience-là, il faut qu’un jour ça fasse réellement partie de notre quotidien. Puis un Homme qui sait ça là, un être humain qui sait ça, il sait tout. Tu n'as plus besoin après ça de thérapie.

 

 

DM : C’est réel.

 

 

BdM : Un être humain qui sait ça là, il sait tout parce que c'est ça qui est caché. Ça nous est toujours caché, tout le temps, tout le temps, tout le temps caché.

 

 

DM : Diriez-vous que c'est ça la réalité ?

 

 

BdM : C'est ça la réalité. Ça fait qu’un jour, on va pouvoir aller un petit peu plus loin, on va pouvoir parler avec la réalité, en attendant c’est ça la réalité !

 

 

DM : Si la réalité on peut la vivre dans le quotidien, pourquoi les gens vont chercher à l'extérieur une perception de la réalité ?

 

 

BdM : Parce que les gens ont besoin de se nourrir d'impressions pour avoir l'impression de vivre (rires du public).

 

 

DM : Parce que, ce qu’il y a dans le quotidien c’est…

 

 

BdM : Quand tu travailles toute la semaine pour une Compagnie là, puis en fin de semaine, tu t’en vas prendre un “drink” dans un club, puis danser, là tu vis, tu vis… Ou tu t'en vas t'éclater sur une plage au soleil, tu vis… L’Homme a besoin de l'impresssion de vivre, pourquoi ? Parce que l’Homme ne vit pas suffisamment dans son Esprit. Ça fait qu'il vit dans sa conscience astrale, il ne vit pas dans sa conscience mentale. Parce que si tu vivais dans ta conscience mentale, puis que tu parlais à ta source, à ton ajusteur de pensée, puis si tu lui disais : “là, je m’en vais m'éclater en fin de semaine, je m'en vais au forum”, il te dirait : “qu'est-ce que c'est que tu vas faire là”... Il te donnerait une réponse bête de même. Ça fait qu'il changerait ta vibration, il te mettrait les culottes à terre, tu ne serais plus intéressé à y aller. 

 

Il n’a rien qu’à dire : “qu’est-ce que tu vas faire là”... Tu dirais : “je vais aller m'éclater sur la plage en fin de semaine, au soleil, regarder les petits papillons”. Il dirait : “qu'est-ce que tu vas faire là”... Pour eux autres, que tu fasses n'importe quoi ici, que tu t'éclates de n'importe quelle façon ici, pour eux autres il n’y a rien là parce que c'est astral.

 

 

DM  : Même travailler ?

 

 

BdM : Même travailler, c’est astral ! 

 

 

DM : Tu te développes, peu importe la forme  !

 

 

BdM : Tu te développes malgré toi-même, seulement tu te développes toujours vers une situation où tu es dominé dans ton développement, au lieu de développer vers une situation où tu domines ton développement. C'est ça la différence. L’Homme est plutôt dominé dans son développement, au lieu que lui domine son développement. Mais pour dominer son développement, il faut qu'il ait un contact avec eux autres. Parce que si tu n'as pas de contact avec eux autres, puis que tu t'en vas sur la plage en fin de semaine, ce qui est normal, pour t'éclater au soleil, manger tes chips, puis tout... Ton ego va “dealer” avec ça, parce que ça fait partie de l'expérience de l'âme, ça fait partie de la mémoire de la race. Tout le monde fait du ski en fin de semaine, tout le monde s'éclate sur la plage en fin de semaine, tout le monde joue au golf en fin de semaine.

 

Ça fait que toi, si tu n'as pas la conscience mentale pour ne pas aller à la plage comme tout le monde, puis ne pas aller faire du ski comme tout le monde ou faire d'autre chose que tout le monde ne fait pas en fin de semaine, à ce moment-là tu vas être obligé de faire du ski en fin de semaine, sans ça tu vas être malheureux ! Tu vas dire : “ils font du ski, moi je ne fais pas de ski”, on va te dire : “viens t'acheter des grosses bottines”... Moi, j'ai des petites bottines. Moi je vis dans le Nord, je vis dans un environnement où, techniquement, les gens de Montréal s’en vont dans le Nord, c’est huppé le Nord, c'est un “resort”, je les vois venir, toute la “gang”, en fin de semaine, puis tu regardes ça, le processus, l’hiver ou l’été, puis c’est normal, puis je suis content que le monde s’éclate sur la plage. 

 

Mais ce que je veux dire, c’est qu’un jour, quand l’Homme va être mental, il ne pourra plus aller s’éclater sur la plage avec les petits papillons, puis : “elle est toute belle la montagne, hein”... “On vit, hein, pour deux jours on vit, hein”... “Elle est belle la vie, hein”... Elle n’est pas belle la vie, elle n’est pas intelligente !

 

 

DM : Elle est intéressante !

 

 

BdM : Elle est intéressante, au mieux elle peut être intéressante… Parce que tu redescends le dimanche soir, là tu n’es plus intéressé, tu reviens à Montréal, puis là, tu as hâte d’être à l'autre vendredi prochain !

 

 

 

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