mercredi 21 juin 2023

DM 010 Le suicide

 Daniel Ménard (DM) : Pour la suite, nous aborderons un sujet qui s’intitule : “Le suicide”, et Bernard, si vous pouviez nous expliquer un peu la progression, soit émotive ou animique que l’individu peut vivre pour en venir au suicide, ce serait à point pour débuter là ? La progression qui amène l’individu à une condition, disons d’angoisse, telle que le suicide devient sa seule porte de sortie ou sa porte de fermeture ?

 

 

Bernard de Montréal (BdM) : Vous savez, je faisais référence tout à l’heure, en tout cas, en ce qui me concerne, je ne peux pas parler de quoi que ce soit, en tout cas en ce qui concerne la vie, sans en regarder les causes fondamentales. Et les causes fondamentales ne sont pas nécessairement pour la plupart des Hommes, évidentes, parce que la vie en soi est très occultée, voilée. Et tout à l’heure, on parlait du divorce, ainsi de suite, puis on a toujours tendance à parler des choses sur un plan psychologique, et on ne regarde pas les choses d’un point de vue totalement psychique ou réellement occulte, et c’est dommage parce que la vie est très riche d’explications, la science de la vie est très remplie et l’Homme y a accès. 

 

Et si on regarde, par exemple, le problème du suicide, qui devient aujourd'hui de plus en plus un problème de tous les jours, on s’aperçoit que les gens qui sont amenés au suicide ou qui se suicident, ce sont tous des gens sensibles, il faut avoir une certaine sensibilité, une certaine délicatesse d’âme pour se suicider. Et les compressions de la vie aujourd’hui sont telles, et le chavirement, l’insécurité, l’anxiété qui en découlent sont telles que si l’Homme, si la science, si les écoles, si la psychologie, si la science en général sur notre planète pouvait mettre le doigt sur le côté tellement occulte du suicide, il y a beaucoup de personnes qui se suicident aujourd’hui, et qui ne se suicideraient pas ; parce que les gens dans la vie qui sont sensibles, qui ont des natures plutôt cristallines, et qui font face à des difficultés de quelque niveau que ce soit, très souvent, ces gens-là sont les gens, sont les personnes, dans un sens, qui sont le plus près d’elles-mêmes.

 

Mais malheureusement, ces personnes qui sont très près d’elles-mêmes sont aussi très très près d’un plan d’elles-mêmes qu’elles ne connaissent pas, dont elles ne connaissent pas les manœuvres, la manipulation, l’existence, la réalité occultée à la vie psychologique de l’ego, et ce sont ces personnes-là qui, un jour, pour une raison ou une autre, que ce soit pour une raison progressive ou que ce soit pour une raison instantanée, en arrivent à se suicider. 

 

J’ai toujours dit que l’Homme ne se suicide pas, il n’y a aucun être sur la Terre qui se suicide, et lorsque les gens auront compris ceci, les psychologues surtout qui travaillent avec l’Homme, auront compris ceci, que l’Homme ne se suicide pas, qu’il est amené au suicide, qu’il est suggéré de se suicider, lorsqu’il y a pression, compression psychologique, à ce moment-là, peut-être la psychologie ou les gens qui s’occupent du mental, de la psyché, commenceront à mettre le doigt sur le secret derrière le suicide. 

 

Pourquoi je dis que l’Homme ne se suicide pas ? Pour la simple raison qu’un ego, ce qu’on appelle en psychologie, l’ego, autrement dit ce qu’on appelle l’identité mentale inférieure de l’Homme, c’est une quantité énergétique, mentale, émotive, qui se suffit à elle-même dans la mesure où elle n’est pas désabusée par un autre niveau d’intelligence plus subtile qu’elle-même. 

 

Un être humain, un Homme est suffisamment développé, construit, stabilisé dans son énergie mentale émotive, pour se suffire à lui-même, dans la mesure où il n’est pas exposé à ce que j’appelle le terrorisme mental, à ce que je pourrais appeler le vampirisme mental, à ce que je pourrais appeler la suggestion mentale, à ce que je pourrais appeler le verrouillage de ses facultés personnelles, par un plan d’énergie ou d’entités que j’appelle le plan astral. 

 

On doit utiliser... Pour réellement commencer à entrer dans la compréhension du suicide, on doit d’abord prendre conscience, prendre connaissance de certains faits, de certaines alliances psychiques qui sont vécues chez les aliénés mentaux ou chez les gens qui, pour une certaine période très courte, vivent une possession, dans ce sens que l’on peut reconnaître au niveau psychiatrique ou psychologique, on peut reconnaître qu’effectivement le type a fait tel mouvement, telle action à cause d’une voix qui lui parlait. 

 

Pour comprendre le suicide, il faut comprendre le phénomène de la voix, de la voix intérieure qui se manifeste chez certains individus différemment selon le taux vibratoire de leur mental qui leur permet de recevoir cette voix, d’une façon très, très, très subliminale ou très, très, très présente ou très très colorée dans une certaine subjectivité personnelle. Le phénomène de la voix est tellement important dans la compréhension du suicide que si vous rencontriez des gens qui ont voulu se suicider, qui ont été poussés au suicide, et que vous leur demandiez s’ils en avaient la mémoire, s’ils sentaient une poussée, une suggestion, presque une promesse d’une meilleure situation, on vous dirait que, oui. 

 

Ces gens-là, définitivement, dans leur expérience, auraient reconnu, sans nécessairement en comprendre la phénoménologie, mais auraient reconnu quelque part, dans leur mental, le mouvement suggestif d’une voix qui leur parlait suffisamment fort pour être entendue sur le plan mental, d’une façon presque prépersonnelle ou presque impersonnelle. 

 

Quand je dis que le suicide… Que l’Homme ne se suicide pas par lui-même, je le dis parce que l’Homme n’a pas la force de se suicider, mais on peut lui donner la force. Et pourquoi l’Homme n’a pas la force de se suicider ? Parce que l’Homme sur le plan matériel, tant que l’âme est enracinée et figée au corps physique, à travers le biais du corps astral et du corps éthérique, cette partie de lui qui est énergie ne peut pas se disloquer du corps matériel que par le choc de la mort, qui est le résultat de l’affaiblissement des courants telluriques du corps vital. 

 

C’est là que l’Homme peut réellement sortir de son corps et faire l’expérience de la mort. Donc pour que l’Homme… Si l’âme est dans le corps matériel, elle ne peut pas d’elle-même se suicider, parce que les liens entre corps astral, le corps vital, et le corps physique sont trop puissants. Donc pour que l’âme se suicide, pour que l’âme laisse volontairement le corps matériel, il faut qu’elle reçoive une intention, une volonté qui vient d’ailleurs. Et cette volonté, elle vient du plan astral, mais elle vient en fonction et par rapport, et en relation de chocs émotifs dans la vie qui ont affaibli le corps astral, débalancé le corps astral, et rendu la perception, la réception des autres plans, en tant qu’intuition ou en tant que télépathie, possible.

 

 

DM : Mais cette volonté de mourir, qui est finalement une volonté qui vient d’un autre plan ou cette force qui vient d’un autre plan, parce qu’en tant que volonté, ça pourrait créer une ambiguïté, cette force qui vient d’un autre plan, quelle est la promesse qu’elle fait à l’individu ou quel est  l’enjeu encore que cette force… Quel bénéfice elle va retirer au fait que la personne va mourir ?

 

 

BdM : Ça fait partie des lois de la mort de ramener les mortels.

 

 

DM : C’est par rapport à une sorte encore de contrat ?

 

 

BdM : Oui. Si jamais l’Homme a l’occasion de visiter en conscience le plan astral ou les plans de la mort, à quelque échelle que ce soit, il réalise que le plan de la mort, ce sont des univers parallèles, ce sont des mondes en évolution, les âmes évoluent, tout continue après l’expérience matérielle sur le plan physique. Et ça fait partie de ces mondes de ramener l’Homme, ça fait partie des lois de ces mondes de ramener l’Homme parce que ça fait partie des lois ahrimaniennes de “sévérer” (couper), de couper l’Homme de sa lumière. 

 

Dans le monde de la mort, la lumière n’existe pas. Si vous communiquez avec un mort, si vous communiquez avec une entité, dans la mesure où vous êtes suffisamment conscients et intelligents des trucages qu’ils peuvent vous imposer dans la conversation, parce qu’ils sont “vites” (rapides), vous découvrirez, et on vous l’avouera, que dans leur monde, dans le monde astral, la lumière n’existe pas, l’intelligence n’existe pas, le courant universel avec les sphères architecturales du mental n’existe pas, le contact entre l’ajusteur de pensée et l’âme n’existe pas.

 

Donc le seul point de rencontre possible entre ce que l’on peut appeler les Intelligences des archives et les Intelligences animiques se fait lorsque l’âme est dans la matière, et c’est pour ça que la vie existe dans la forme biologique. Et c’est pour ça qu’avec l’évolution, l’unité, la fusion, la conscience, l’évolution de la conscience mentale de l’Homme, la réunion du principe cosmique et du principe planétaire ne se fera que lorsque l’âme sera incarnée, parce que le monde de la mort est un monde en transition, c’est un monde qui, effectivement, évolue sur de grandes échelles de temps, mais c’est un monde qui est fini, qui a une finitude en “temporanéité”.

 

Mais l’Homme qui est sur le plan matériel vit en étroite relation avec le monde de la mort parce qu’il est inconscient de son Esprit, et quand je parle d’Esprit, je ne le parle pas dans le sens spirituel de l’involution ou dans le sens que les religions lui ont donné. Le mot “Esprit”, dans l’optique d’une conscience mentale totalement occultée, représente une forme d’intelligence qui n’a jamais eu d’expérience sur aucun globe planétaire, dans aucune galaxie et dans aucune nébuleuse. 

 

Donc un Esprit, c’est un Être, c’est une Intelligence, c’est un Feu qui peut épouser les formes qui font partie de sa dimension, mais qui se réunit et qui s’unit avec l’âme de l’Homme au cours de l’évolution, dans la mesure où cette âme, c’est-à-dire ce noyau d’énergie, est suffisamment avancé en évolution, pour pouvoir subir le choc de la reconnaissance, le choc de la fusion, et finalement le choc de l’union. 

 

Ça, ça fait partie de l’évolution des Humanités dans le cosmos, que ce soit sur notre planète ou que ce soit sur d’autres planètes. Donc l’Esprit est une Intelligence prépersonnelle qui n’a aucune expérience planétaire corporelle, et tout ce qui fait partie de la conscience humaine en deçà de ce plan fait partie du contact télépathique entre ce que l’on appelle le monde de l’âme et le monde de l’Homme.

 

Et sur le plan de la conscience humaine involutive, expérimentale, animique, l’Homme ne possède pas une conscience intégrale, il possède une conscience basée sur la faculté mécanique de sa mémoire, sur la faculté intuitive de son intelligence menacée constamment par le monde astral. Et cette faculté de l’Homme que l’on appelle l’intelligence ou l’intellect, est insuffisante pour lui donner accès à son identité intégrale, c’est-à-dire à un “partnership” sans fin entre lui-même en tant qu’âme libérée du périsprit et en tant que lui-même en tant que source et principe cosmique, qui est prépersonnel à son expérience, mais intégralement relié à son mouvement d’énergie depuis le début de l’incarnation ou le début des temps. 

 

Pour que l’Homme en arrive à comprendre le suicide, il faut qu’il accepte un jour sur le plan mental, sur le plan de son intelligence, sur le plan de sa conscience, il faut qu’il accepte le fait inéluctable des mondes parallèles, des univers parallèles, des plans parallèles, des voiles, des illusions et des reconnaissances plus ou moins subtiles qui peuvent se faire dans la mesure où il ouvre son mental à son propre Esprit. Si l’Homme fait ça, il le fera au cours de l’évolution parce que nous sommes entrés dans cette période, à ce moment-là, l’Homme ne pourra plus vivre, connaître le suicide, et à ce moment-là le monde de la mort sera obligé de cesser ses activités qui font partie des lois ahrimaniennes sur la Terre.

 

 

DM : J’ai une question, partant du principe qu’on regarde ça d’un autre plan comme quoi l’individu ne se suicide pas, mais on le pousse au suicide, est-ce qu’à ce niveau, il n’y aurait pas pratiquement aucune différence, finalement, entre le fait de se faire tuer et le fait de se suicider, dans le sens que plutôt que de poser le geste soi-même, venant évidemment des plans qui nous le suggèrent, il pourrait être suggéré à une autre personne de nous tuer ?

 

 

BdM : Ça revient à la même chose.

 

 

DM : C’est la même chose…

 

 

BdM : Demander à quelqu’un de nous tuer, c’est aussi astralisé que se tuer soi-même. La seule différence, c’est que c’est moins difficile parce que l’acte qui naît de la relation entre la physicalité de l’âme et le résultat est en dehors de nos mains, c’est-à-dire nous n’avons pas l’opportunité ou la chance de préconiser l’erreur. Autrement dit si vous demandez à quelqu’un de vous tirer, par exemple, à ce moment-là s’il est “willing” (prêt) de le faire, là c’est une question théorique que vous demandez, à ce moment-là, s’il accepte, il va le faire, il va vous descendre. Point final. 

 

Tandis que vous, à cause de l’énervement, l’émotivité, toutes sortes de facteurs psychiques, vous pouvez le faire et manquer votre coup, et ensuite en subir des conséquences psychologiques le reste de votre vie. Mais ça, ça peut faire partie aussi de l’expérience de l’âme. Il y a des gens qui tentent de se suicider qui manquent leur coup, et dans l’expérience réalise autre chose. 

 

Donc dépendant du karma humain, dépendant de la puissance de l’Esprit, parce qu’une personne qui tente de se suicider et qui manque son coup a reçu une impulsion quelque part dans son psychisme, à partir d’un plan supérieur, pour l’amener à une reconnaissance plus grande de la valeur de la vie, ainsi de suite.  C’est anti-Esprit de se suicider parce qu’un Homme qui se suicide retarde son évolution sur le plan de l’âme. 

 

L’âme retourne sur le plan astral, le contact entre le double ou l’ajusteur de pensée et l’âme ne se fait pas, l’âme doit revenir dans le corps matériel pour que le contact se fasse, parce que pour que le double fasse contact avec l’Homme, il a besoin d’un corps mental. Pour que le corps mental existe, il faut que le corps mental soit créé. Pour qu’il soit créé, le double a besoin de toute l’information de la vie précédente qui sert à la construction du corps subtil pour la prochaine vie, c’est tout un job ! 

 

Donc automatiquement, l’Homme ne peut pas vivre ou se suicider pour des raisons qui, sur les autres plans, demeurent sans conséquence. Et c’est dans ce sens-là que l’Église de Rome avait raison lorsqu’elle disait que le plus grand “péché”, ça c’était son expression,  le plus grand “péché” que l’Homme peut faire contre Dieu, par exemple contre l’Esprit, c’est le suicide. Et cette intuition de l’Église de Rome était très très précise, parce qu’empêcher que le double qui est la source, ou l’ajusteur de pensée qui est la source, puisse continuer à travailler à l’évolution de l’âme, parce que l’ego a été affecté ou infecté par des entités astrales, c’est très difficile, c’est un grand accident sur les plans cosmiques.

 

 

DM : Il y a tout dernièrement une personne qui était malade, puis qui a demandé à une amie de la tirer avec un fusil, parce qu’il était tanné de souffrir, il pensait avoir le cancer etc. Et ça a soulevé le phénomène de l’euthanasie…

 

 

BdM : Ah ! C’est une autre question ! Là, si vous parlez d’euthanasie, c’est pas la même chose ! 

 

 

DM : C’est une forme de suicide !

 

 

BdM : Non non ! L’euthanasie c’est une libération, le suicide c’est une manipulation !

 

 

DM : Il faut faire la différence…

 

 

BdM : Moi, je suis assez intelligent que si j’étais sur un lit d’hôpital et que j’étais foutu, rendu végétatif, je me donnerais la mort, soit occultement ou psychiquement, ou à travers ma femme ou à travers un médecin, mais je ne resterais pas moi, (je parle de moi personnellement selon ma nature), je ne resterais pas sur un plan matériel, végétatif, impuissant, parce que je suis trop conscient que si j’étais dans cet état, pour moi il n’y a plus rien à faire, donc je perds mon temps là ! Ça, c’est l’euthanasie.

 

Donc il ne faut pas mélanger l’euthanasie avec le suicide. Le suicide c’est une prise de décision qui vient du plan astral, qui est communiqué à l’ego inconscient naïf, alors que l’euthanasie c’est une prise de décision égoïque sur le plan matériel qui fait partie du droit de l’Homme. Ça, c’est ma position, c’est comme ça que je le vois. 

 

Donc si les gens mélangent l’euthanasie et le suicide, dans sa forme occultée, à ce moment-là ils ne pourront pas résoudre la différence de la perception philosophico-morale ou philosophico-éthique, ou simplement occulte de ces deux aspects de l’expérience. Un personne qui souffre de cancer, qui veut s’enlever la vie ou qui veut demander à quelqu’un de lui enlever la vie, ça fait partie de son droit.

 

Mais cette question, cette demande fait partie d’un Homme qui est dans ses esprits, et c’est son droit. Un jour on réalisera que c’est son droit. Aujourd’hui probablement que l’État ou les États ont tendance à réellement faire attention à cette question et à la résoudre de façon très progressive, pour la simple raison que nous vivons dans un monde extrêmement inconscient, où si l’État permettait l’euthanasie, il y aurait des abus de toutes les sortes. 

 

On connaît l’Homme, l’Homme est un être extrêmement passionné et extrêmement envoûtable pour toutes sortes de raisons. Un type qui est malade à l’hôpital et qui risque d’être comme ça pendant cinq à dix ans, et qui a dix millions à donner à son fils, c’est évident que c’est alléchant au fils de voir le bonhomme partir par l’euthanasie, au lieu d’attendre dix ans. Alors la loi, elle est intelligente, la conscience sociale, juridique, dans ce domaine, elle fait attention et ça, c’est normal.

 

Je parle de l’euthanasie en… Je fais une étude comparative de l’euthanasie et du suicide, et je vous dis qu’il y a une différence entre le suicide et l’euthanasie. Et la différence elle est fondamentale, dans ce sens que l’euthanasie, elle est du ressort de l’individu, elle n’est pas une suggestion subliminale du plan astral. Donc elle n’est pas le résultat de l’affection d’une entité sur un ego qui est envoûté et possédé. 

 

Alors que dans le suicide, il y a, à un niveau quelconque, un certain niveau de possession. Que la possession soit extrêmement avancée comme dans le cas de l’aliénation, par exemple, où l’Homme se suicide parce qu’il n’est plus capable de prendre la vie, qu’il a perdu totalement sa volonté qui lui a été enlevée par l’entité, ou que ce soit pour d’autres raisons moins graves, moins prenantes, dans le suicide il y a une forme quelconque de possession.

 

 

DM : Je comprends assez bien le phénomène de la manipulation par le mouvement de l’astral, mais je vais aller dans une subtilité, exemple, un cascadeur qui risque sa vie, qui s’est donné une structure à justifier sa vie, à partir d’un défi constant avec la mort, est-ce que ce n’est pas un individu qui essaie de prendre la mort par surprise et, éventuellement, vit une forme de suicide ? Comprenez-vous ce que je veux dire ?

 

 

BdM : C’est du romantisme ! Ça, c’est le romantisme des cascadeurs ! On a tendance à faire du romantisme par rapport à ces gens qui se jettent en bas des montagnes, ou qui passent en dessous des roues d’un train… Les gens qui ont la vibration d’être cascadeur, cette vibration elle fait partie de la vibration de l’âme, ça fait partie de l’expérience de l’âme, et ils vont cascader jusqu’à tant que cette expérience d’âme soit terminée. 

 

Je vous donne un exemple. Si vous avez eu, pendant l’évolution d’une certaine personne, au cours des siècles, si vous avez eu, par exemple, un type qui a été durant la période de César, un gladiateur, dans les arènes romaines, et qu’il se retrouve au vingtième siècle dans une compétition automobile, c’est évident qu’il a encore cette même vibration, cette même vibration de faire face au danger, ainsi de suite… Qui fait partie de l’expérience de l’âme, ainsi de suite. Donc il va continuer cette expérience d’âme.

 

Et si un jour il est suffisamment intelligent, qu’il aime sa femme, et qu’il est suffisamment sensible à l’inquiétude de ses enfants, et que sa femme lui dit : “bon, écoute, il faut que tu arrêtes, ça commence à m’inquiéter”, et qu’il n’a pas l’orgueil du cascadeur, qu’il n’a pas toute cette expérience d’âme à brûler, à ce moment-là il va prendre son chapeau, il va l’accrocher, puis il va faire du taxi ! C’est comme ça que ça fonctionne !

 

 

DM : Dans le phénomène du suicide, il y a le phénomène du végétatif, la personne, elle ne voit plus rien devant elle, et elle est, comme vous dites, manipulée, puis il y a l’autre individu qui se donne la mort en étant, dans un sens, un peu conscient, et je pense un peu à la mentalité du samouraï qui meurt pour des valeurs. Il y a des gens qui, par exemple, après un crash boursier ont encore un million disponible, mais vont se suicider parce qu’ils viennent d’en perdre dix (millions). La différence entre un suicide conscient ou un suicide manipulable, disons, suicide conscient, je ne peux pas vraiment parler de suicide conscient, mais le phénomène de l’euthanasie qu’on parlait, tout à l’heure là…

 

 

BdM : D’abord, un suicide conscient ça n’existe pas, quand tu es conscient tu ne te suicides pas. C’est un suicide inconscient intelligent, donc tu peux avoir un suicide inconscient intelligent. L’Homme n’est pas conscient, l’Homme est inconscient. Prenons le samouraï…

 

 

DM : Il meurt pour une valeur ?

 

 

BdM : Mourir pour une valeur, c’est mourir pour RIEN. La valeur, elle fait partie de l’astralisation de son mental à partir des plans subtils de sa conscience spiritualisée. Un Homme qui est samouraï, un Homme qui pratique les arts martiaux, c’est un Homme qui, déjà, est en relation télépathique étroite à un niveau plus ou moins défini de la relation télépathique avec un guide sur un autre plan. Donc cet Homme-là, en relation avec les valeurs de son art martial, va vivre l’expérience de l’âme. Ça fait partie de son illusion spirituelle.

 

 

DM : Mais il se détruit pour un déshonneur ?

 

 

BdM : Il se détruit pour un déshonneur qui fait partie de l’affabulation des valeurs de sa société. Et l’affabulation des valeurs de sa société fait partie de l’illusion spirituelle de la conscience sociale, et l’illusion spirituelle de la conscience sociale fait partie de l’illusion collective de l’inconscience globale de sa société. Ça fait partie du cercle vicieux où l’Homme n’a aucune individualité. 

 

Un Homme conscient ne se détruit pas, au contraire, si je pousse ce que je dis jusqu’à l’ultime définition de l’Homme de l’évolution, jusqu’à l’évolution de l’Homme de la race-racine, jusqu’à l’évolution de l’Homme qui aura un jour une conscience universelle cosmique totalement intégrale, l’Homme doit passer de l’astral à la matière vivante, à la matière éthérique. L’Homme doit un jour en arriver à l’immortalisation de sa chair, il doit en arriver un jour à pouvoir, de par sa conscience totalement unie à sa source, transmuter sa chair, et donner à son corps matériel un mouvement vers le plan éthérique, qui est ultimement le plan de l’immortalité où les initiés se retrouvent. 

 

Mais avant que l’Homme en arrive à cette conscience, à cette progression de l’évolution de la conscience à tous les niveaux, mental, astral, vital et physique, l’Homme doit vivre l’expérience de l’âme, et dans le mouvement de l’expérience de l’âme, vous avez l’euthanasie, vous avez le suicide qui fait partie de la manipulation astrale, et vous avez les différentes formes de lutte avec la mort que l’on retrouve chez les samouraïs, que l’on retrouve chez les cascadeurs, ainsi de suite. Tout ça, ça fait partie de l’expérience de l’âme.

 

 

DM : Dans le samouraï, on meurt à cause d’un déshonneur. Dans le suicide, souvent, les gens vont vouloir mourir parce qu’ils n’ont pas accès à un honneur quelconque, par rapport à un environnement. Vous, vous mettez ça finalement dans le même…

 

 

BdM : C’est la même chose, il n’y a pas de différence. Entre l’honneur et le déshonneur, il n’y a pas de différence. L’honneur c’est la perception qu’on a de ce qu’on devrait être, et le déshonneur c’est la perception de ce qu’on a, de ce qu’on est !

 

 

DM : Répétez-là celle-là !

 

 

BdM : L’honneur, c’est la perception qu’on a de ce qu’on devrait être, et qu’on n’est pas. Et le déshonneur c’est la perception de ce qu’on est, qui est une illusion. Dans les deux cas, c’est une illusion, c’est simplement la polarité d’une valeur qui est totalement inconsistante avec la réalité de l’Homme. Un Homme conscient n’a pas besoin d’honneur, puis il n’a pas besoin de déshonneur. 

 

Le déshonneur ça n’existe pas dans son mental, l’honneur ça n’existe pas dans son mental. Le déshonneur c’est la polarisation d’une valeur humaine préconçue par l’ego pour la satisfaction de quoi ? De sa conscience personnelle par rapport à la valeur sociale. Donc c’est le résultat et le reflet intégral de l’absence d’individualité, que vous soyez samouraï ou “téteux” sur la rue Ste Catherine ! (rires du public). 

 

 

DM : Donc j’en viens à la conclusion qu’un individu conscient comme vous l’entendez, ne peut pas envisager d’aucune façon, la mort ?

 

 

BdM : Un individu conscient dans le sens de l’évolution de la conscience humaine sur la Terre, ne peut pas se suicider ! Qu’il ait hâte de partir du plan matériel pour aller sur un autre plan, oui ! Ça, ça fait partie de sa conscience parce qu’il vient un jour, où la planète est pas mal p’tite et “plate” (ennuyeuse), mais pas dans le sens que sur le plan de l’involution, on le vit ou le conçoit ou on l’approche.

 

 

DM : Mais la mort… Est-ce que l’intelligence… Je pose ma question comme je la pense ou comme ils me le font penser, est-ce qu’un individu intelligent peut envisager la mort d’une façon active, comme étant un mouvement qui est naturel à lui ? Est-ce qu’il peut considérer la mort comme étant une condition naturelle à son évolution ?

 

 

BdM : Ça dépend à quel niveau d’évolution il est rendu ! Un individu qui est rendu réellement avancé dans la conscience intégrale de son moi, puis dans la fusion de son être, ne peut pas, n’est pas intéressé à mourir, il peut être intéressé à changer de plan.

 

 

DM : Oui, mais c’est de la subtilité, là ?

 

 

BdM : C’est pas pareil !

 

 

DM : Oui, mais…

 

 

BdM : Mourir… mourir, c’est “crever”. Changer de plan, c’est aller ailleurs !

 

 

DM : Oui, mais ça passe tout par l’Urgel Bourgie (Services funéraires), tsé (tu sais)  ! (rires du public).

 

 

BdM : Je vais vous dire une chose, quand tu meurs, tu “crèves”, tu passes par Urgel. Quand tu changes de plan, tu disparais, tu t’en vas “no body knows”.

 

 

DM : C’est vraiment une grosse nuance là ! (rires du public)

 

 

BdM : Une très grosse nuance, il n’y a pas de “capitalisse”, il n’y a pas de capital.

 

 

DM : Il n’y a personne qui peut voir ça ! Ça se passe en secret ?

 

 

BdM : Ça se passe en secret quelque part, puis c’est final, tu cherches des traces, puis il n’y en a pas !

 

 

DM : Il n’y a pas d’hibernation à la Walt Disney ! Il n’y a rien, rien, rien ! C’est très très impressionnant ! Le corps qu’est-ce qu’on en fait, ça va où ça, ce paquet-là ? (rires du public).

 

 

BdM : Le corps matériel, c’est une somme de matière, d’énergie qui est condensée, qui est très dense, mais qui, sous le choc de l’Esprit, en relation avec le taux vibratoire de l’Esprit se transmute. Donc ça, c’est normal, ça fait partie de l’évolution de l’Homme, jusqu’à tant que l’Homme en arrive à cette conscience, à ce moment-là, ben, comme vous dites, il “crève”, il passe par Urgel !

 

 

DM : Hum, hum… Parce que l’autre aspect, c’est difficile pour les héritiers (rires du public), très difficile, quand on va dans l’occulte de la mort, c’est très difficile les héritiers ! Ça force les héritiers à passer par un autre chemin, eux autres aussi ! (rires public). Il s’agit qu’un jour, un individu fasse ça, puis les gens défont tout leur façon de voir la mort…

 

 

BdM : Je peux vous dire une chose, on est quoi là, en 1989 ?

 

 

DM : En 1990 ! Pour les cassettes, c’est 1990 !

 

 

BdM : On est en 1990, on peut retourner une centaine d’années dans le passé, la science a commencé dans un sens, là on commence à être pas mal avancé en science, et imaginez-vous ce qu’on fera en science dans quatre-cents ans !

 

 

DM : On ne sera pas mort ?

 

 

BdM : C’est pas ça la question ! Imaginez-vous, essayez de vous imaginer ce qu’on fera dans quantre-cents ans. Il y a cent ans, si on avait dit à l’Homme, dans cent ans on fera telle chose, l’Homme ne vous aurait pas cru. Aujourd’hui c’est plus facile de voir que dans cinquante ans, soixante ans… On n’a même pas l’imagination aujourd’hui suffisamment développée, c’est-à-dire la faculté mentale suffisamment développée pour pouvoir voir ce qu’on fera dans trois-cents ans, quatre-cents ans, cinq-cents ans. Il faut changer de plan. 

 

Si vous voulez voir ce que l’Homme va faire dans mille ans, dans cinq-cents ans, dans quatre-cents ans, il faut sortir du corps matériel. Vous sortez du corps matériel, vous sortez en éthérique, vous pouvez le voir ! À ce moment-là, si l’Homme n’est pas capable de voir aujourd’hui, ce qu’il fera dans quatre-cents, cinq-cents ans, dans six-cents ans, sur le plan de la science, imaginez-vous que l’Homme ne peut pas voir aujourd’hui ce qu’il fera dans quatre, cinq, six-cents ans avec son corps matériel. 

 

On a été semé par les Grecs... Quand on fait face à la question philosophique : “Les Hommes sont mortels, moi je suis un Homme, donc je suis mortel”, c’est la plus grande connerie qui a jamais été donnée à l’Homme occidental de recevoir de la Grèce ! Que ce soit vérifiable pendant deux-mille ans, d’accord ! Mais que ce soit une fondation philosophique, permanente de la conscience humaine, c’est absolument ahurissant. 

 

La science évolue, l’énergie évolue, la conscience évoluera, le corps matériel évoluera en fonction de la conscience, l’Esprit évoluera en fonction de l’âme et l’âme prendra un jour conscience d’elle-même sur le plan éthérique. Et à ce moment-là l’Homme ne connaîtra plus la mort, il changera simplement de temps lorsqu’il aura fini de vivre sur la planète, parce qu’il aura fini de faire ce qu’il aura à faire, il changera de dimension, il ira ailleurs, point final ! 

 

Mais nous avons été tellement, mais tellement mal éduqués pendant des millénaires, qu’il est absolument normal qu'aujourd’hui, l’Homme soit totalement ignorant de ce qu’il sait. Et il devra s’habituer avec le temps à savoir ce qu’il sait, parce que l’Homme sait énormément de choses. Mais pour qu’il ait accès à ce qu’il sait, il faut qu’il cesse d’être manipulé par le plan astral.

 

Il faut que, dans le cas du suicide, pour en revenir au suicide, il faut qu’il réalise qu’il y a des mondes parallèles qui existent qu’on peut visiter, avec les entités, qu’on peut visiter, et que ces êtres-là vont vous dire que sur le plan astral, ça ne fonctionne pas comme sur le plan matériel. Il y a un type ici dans la salle, derrière, que je connais depuis très longtemps, qui connaissait quelqu’un de très près, et sa mère elle est morte, à cette dame. Et elle s’entendait très bien avec sa mère lorsqu’elle vivait… Et elle est morte. 

 

Et pendant deux, trois jours, il y a eu un peu d’interaction subtile entre la vivante et la morte, et la vivante commençait un peu à se fatiguer de ceci… Et elle m’a appelé un jour. Elle me dit : “écoute, ma mère est morte, mais elle me fatigue encore avec tout ça, donc qu’est-ce que je dois faire”... Et je lui ai dit : “parle dans ta tête comme si tu parlais à quelqu’un”, et je lui ai dit : “demande-lui si elle t’aime”, et vous savez quelle réponse elle a eue ? “Dans notre monde, nous n’aimons pas comme nous le faisions sur la Terre”... Ça a été final, la “bonne femme”, elle n’est jamais revenue après ! Elle n’est jamais revenue après ! 

 

 

DM : Dès qu’elle a révélé ça ?

 

 

BdM : Dès que ça a été révélé ! Là, c’était une situation à cause de ma fusion, ma conscience, je pouvais amener ça, les forcer ! Les morts ne veulent pas révéler à l’Homme la réalité astrale de leur plan, parce que si l’Homme connaissait, savait, pouvait communiquer avec ces plans, étudier ces plans à volonté, l’Homme sur la Terre ne souffrirait pas, la Terre serait un paradis totalement développé ! 

 

 

DM : Est-ce que l’astral fait tout pour empêcher ?

 

 

BdM : L’astral fait tout pour empêcher et fera tout pour empêcher jusqu’à tant que l’Homme en arrive à être dans sa conscience intégrale, à ce moment-là l’astral ne peut plus rien faire contre lui. Le plus grand “péché” de l’Humanité, la plus grande bêtise de l’Humanité, ça a été la déformation de la science ésotérique, hermétique, occulte, qui faisait partie de la connaissance de l’Humanité dans le passé, qui a été enlevée, éliminée des canons de nos sciences théologiques. 

 

Si nous avions conservé, pendant l’évolution, et réellement compris pendant l’évolution, la science voilée, cachée, par les initiés dans les paraboles, de leurs messages à l’Homme, aujourd’hui nous aurions des Hommes dans différentes nations qui sauraient beaucoup de choses, mais cela a été enlevé. Pourquoi ? Parce que les religions ont voulu garder le pouvoir.

 

Moi je me rappelle lorsque j’étais gosse, ce n’était pas de mise, c’était difficile d’avoir accès à des bibles réellement originales. Il y avait énormément de livres qu’on ne pouvait pas lire… Même, regardez dans le Bouddhisme, il y a le Grand Véhicule, il y a le Petit Véhicule ! Pourquoi ? Parce qu’il y a le Grand Véhicule pour la masse, et il y a le Petit Véhicule pour les initiés ou pour les adeptes. Et ça a toujours été comme ça ! Dans toutes les religions, vous avez le Grand Véhicule et le Petit  Véhicule, que vous regardiez la Chrétienté, vous avez le Grand Véhicule et le Petit Véhicule, et les Hommes pendant l’involution qui ont été les meneurs de l’esprit de l’Humanité, ont gravement retardé l’évolution de l’Humanité pour des raisons de toutes les sortes, soit pour des raisons personnelles, soit pour des raisons politiques, soit pour des raisons d’ostentation, quoi que ce soit. 

 

Les Hommes ont retardé l’évolution de la pensée humaine, et aujourd’hui, nous sommes rendus à un point où nous nous sommes éliminés de ces genres d’Hommes, c’est-à-dire qu’il y a deux, trois-cents ans, est venu un Lavoisier, quelques années auparavant, est venu un Galilée, il y a eu des Hommes qui ont voulu regarder la science d’une façon objective, nous avons tourné notre regard vers l’étude de la matière, mais nous n’avons jamais recouvert la vue de l’étude de l’Esprit. 

 

Mais ce temps est révolu parce que l’Homme aujourd’hui commence à se retourner vers l’Esprit, parce qu’il s’aperçoit que l’étude de la matière, les rêves de la science du dix-neuvième siècle ne se réalisent pas, parce qu’autant l’étude de la matière est fantastique, autant l’étude de l’Esprit est extraordinaire, et un jour “the East and the Ouest must meet”, autrement dit, ce qui est invisible et ce qui est matériel doit se rencontrer !

 

Et il n’y a aucune force sur la Terre, que ce soit religion, idéologique, gouvernementale, il n’y a aucune force sur la Terre qui peut empêcher ceci. Pourquoi ? Parce que l’Homme n’est pas simplement fait d’âme, il est fait d’Esprit, et l’Esprit augmente sur notre planète en puissance constamment, et constamment, et constamment ! Et c’est la raison pour laquelle, dernièrement, nous vivons sur la Terre des mouvements, même dans des zones extrêmement contrôlées il y a quelques années, qui commencent maintenant à éclater, et à éclater, et à éclater ! 

 

Lorsque l’Homme commencera à étudier l’invisible, comme il étudie la matière ou comme il étudie le microcosme matériel, il s’apercevra que la vie se comprend intégralement, et que les plans subtils comme l’astral doivent être compris, doivent être saisis par l’ego, afin que l’Homme en tant qu’être intelligent, se libère de cet opium séculaire qui a fait partie de son involution, de sa naïveté, de sa spiritualité naïve, pour en arriver un jour à être intégralement un être intelligent, c’est-à-dire un être qui vibre dans sa lumière, avec d’autres êtres qui vibrent dans leur lumière, mais qui, chacun, évolue dans leur propre individualité. 

 

À ce moment-là, l’Homme… La vie sera très très facile à comprendre et l’Homme à ce moment-là pourra comprendre n’importe qui, parce que l’Esprit est universel. Donc c’est très facile pour un Homme qui est dans sa conscience mentale, de regarder un Homme et de voir ce qu’il a besoin ou ce qu’il est, ainsi de suite.

 

C’est pour ça que les initiés qui disent, par exemple, dans l’âge, dans le nouvel âge qui vient, on ne pourra pas mentir à l’Homme conscient, il verra à travers, ainsi de suite… Parce que sa conscience sera non pas de l’âme, mais elle sera de l’Esprit relié, uni à l’âme, et c’est ça qui créa la personnalité et c’est ça qui fera que l’Homme sortira de la personnalité et deviendra une personne, et ce mouvement est engagé sur notre planète. 

 

Et nous découvrirons au cours des prochaines générations, des êtres, nous rencontrerons des Hommes, des écrivains qui écriront des choses qui ne se pensent pas ! Un Homme qui est moindrement conscient, qui est moindrement dans cette intelligence, qui électrifie son corps mental, il n’a pas besoin de penser pour savoir… Il écrit et, hop, ça sort, ensuite il dit : “aaaah, c’est intéressant ça”... Donc il apprend des choses et l’Humanité apprendra des choses. 

 

Donc dans les années qui viendront, nous aurons accès à des choses, à des œuvres absolument, absolument “pétées”, absolument “pétées”, parce que finalement l’Homme… Et ça a commencé en 1969 sur notre planète, en 1969 sur notre planète, il y a une ouverture qui s’est faite entre le plan mental et le plan humain, et à partir de ce moment-là, c’est impossible que l’Humanité demeure indéfiniment ignorante, ça va prendre du temps effectivement avant que l’Homme évolue, parce que l’évolution de la prochaine Humanité va se faire sur le plan individuel, elle ne se fera pas sur le plan collectif, mais le suicide n’existera plus.

 

 

DM : Vous disiez au tout début que les gens qui se suicident, c’est des gens très sensibles, et on a parlé à un moment donné de secte, pas de secte, mais de phénomène d’initiation dans le Bouddhisme, et on remarque que dans toutes les initiations, on demande éventuellement à celui qui est en initiation, de faire face à la mort.

 

Est-ce que l’astral, c’est son dernier argument, la mort, devant le fait qu’une personne est tout près d’une révélation ? En d’autres termes, est-ce qu’une personne qui a, à se soumettre dans un sens, un peu comme à l’expérience mentale du suicide, ne serait pas à un cheveu d’en arriver à une révélation de soi-même, où finalement si elle traversait ça, elle pourrait vivre cette révélation ?

 

 

BdM : Je vais vous répondre. Effectivement vous avez raison, dans toute initiation, l’Homme doit vivre le test de la mort, mais il y a deux niveaux d’initiation, il y a l’initiation astrale, il y a l’initiation mentale sommaire. Dans l’initiation astrale, un Homme qui vit l’initiation astrale et qui vit l’expérience de la mort et qui est guidé par des guides spirituels, il peut y avoir un accident, s'il y a un accident, il peut vivre la mort ! Ça fait partie encore de l’expérience de l’âme, ça fait partie aussi de la naïveté de l’ego. Sur le plan de la conscience mentale, de la conscience solaire de l’Homme, il y a effectivement le test de la mort, mais ce test de la mort n’a rien à voir avec la mort physique, il a à voir avec la mort de l’ego, c’est la mort de l’ego.

 

 

DM : Est-ce que je peux rajouter quelque chose ? Parce que dans la mort de l’ego, souvent, on est obligé d’exposer le véhicule matériel, c’est-à-dire le corps ?

 

 

BdM : Pas nécessairement. Au niveau astral, oui ! Dans l’initiation astrale, on expose le corps matériel dans l’expérience de la mort de l’ego. Sur le plan mental solaire, on n’expose pas le corps matériel nécessairement à la mort de l’ego. La mort de l’ego peut se faire par le double d’une façon tellement intransigeante que, corps matériel ou pas corps matériel, l’ego saute ! 

 

Pour la simple raison que dans l’initiation solaire, vous avez un phénomène de fusion où la faculté mentale de l’Homme est totalement réduite à une relation d’énergie étroite qui fait en sorte que le double ou la source n’a même pas besoin du corps matériel pour s’unir, pour se fusionner avec, alors qu’au niveau de l’initiation astrale, vous avez des guides spirituels qui vont utiliser le corps matériel pour amener l’être à une certaine spiritualité. 

 

La différence entre les deux, c’est que dans l’initiation astrale qui fait partie des mystères de l’involution, l’ego qui subit cette expérience va devenir un être très spirituel, alors que dans l’initiation solaire, l’ego, l’être, devient intelligent. Donc l’initiation astrale de l’involution, dans quelque école que ce soit, dans le monde, fait partie encore des illusions spirituelles de l’Humanité. 

 

Mais elle fut nécessaire pour la conversion de la conscience animale de l’Homme en une conscience plus avancée. Mais aujourd’hui, à la fin du vingtième siècle, l’initiation astrale de l’Homme n’est plus utile, n’est plus nécessaire, parce que l’Homme est rendu trop intelligent, c’est-à-dire que l’Homme est arrivé à un point où il est près à passer sur le plan mental, et finalement à comprendre et à reconnaître les illusions spirituelles de la race humaine, pour rentrer dans la compréhension mentale et occulte de l’Homme individualisé intégralement. C’est deux plans différents.

 

 

DM : J’ai une certaine confusion, parce qu’on parle dans une fin de cycle comme on vit, d’un certain désordre social à l’échelle mondiale, un désordre qui, pour des gens qui voyagent beaucoup, qui ont à vivre dans une collectivité, les expose à des plus grands risques qu’avant, on pense par exemple à des gens qui se promènent dans le métro à New York ou dans d’autres… Et ce sont, aujourd’hui, dans les journaux, en tout cas… On exprime des cas de violence plus grands… Est-ce qu’on pourrait dire qu’un individu conscient ou intelligent est à l’abri intégralement de toute forme de violence, peu importe l’époque dans laquelle il vit ?

 

 

BdM : Un individu conscient ! Conscient veut dire un individu qui est réellement dans son énergie, il est protégé de quoi que ce soit sur la planète matérielle !

 

 

DM : Intégralement !

 

 

BdM : Intégralement ! Ça ne veut pas dire qu’il ne va pas vivre certaines expériences, mais les expériences qu’il va vivre vont faire partie encore de l’élévation de son taux vibratoire, mais lui en tant qu’entité matérielle, ne pourra pas, ne vivra pas d’expériences qui font partie d’une programmation. Il vivra un mouvement d’énergie dans ses corps subtils qui servira à la transmutation de ces corps-là, pour l’amener encore plus loin dans son intouchabilité.

 

 

DM : Donc fondamentalement, il est impossible pour un individu comme ça qu’il ait des pensées qui viennent à son Esprit, qui pourraient le pousser à des conditions qui l’exposent à la mort ? Est-ce qu’on pourrait aller jusque là ?

 

 

BdM : Vous parlez d’un être conscient, là ?

 

 

DM : Tout le temps, on reste toujours sur un individu qui est conscient. Est-ce que ça veut dire qu’il n’y a aucune possibilité qu’il y ait des pensées qui puissent l’atteindre pour l’emmener dans des évènements ou même dans des états où il pourrait, soit se suicider ou être exposé à la mort ?

 

 

BdM : Si l’être est conscient, les pensées qu’il aura seront des pensées qui seront à la mesure de son évolution progressive vers un état mental supérieur, mais ce ne seront pas des pensées qui, ultimement, le réduiront à l’annihilation de son corps matériel.

 

 

DM : Mais il ne sera jamais testé ?

 

 

BdM : Il sera testé pour l’évolution de son corps mental, pour la stabilisation de son corps vital et astral, pour le renforcement de son système nerveux, pour l’électrification de ses cellules, pour l’évolution de la conscience de ses cellules, mais effectivement il va être testé, mais il ne sera jamais délaissé.

 

 

DM : Il y a une subtilité ! Quand vous dites “testé”, est-ce que le test se fait dans la pensée ou il se fait dans l’évènement ?

 

 

BdM : Le test se fait dans l’évènement.

 

 

DM : Mais jamais dans la pensée ?

 

 

BdM : Non. Il est fait dans l’évènement, mais il est compris par le mental. Alors que pour l’Homme inconscient, astralisé, le test est fait dans la pensée et conclu dans l’évènement, et ce qui se produira avec cet Homme conscient, il viendra un point dans son évolution, où il sera tellement conscient, c’est-à-dire tellement en équilibre avec la source, qu’à ce moment-là, il aura dépassé ce que j’appelle les zones mentales du mensonge cosmique. 

 

Une fois que l’Homme a compris les lois du mensonge cosmique, il est inviolable dans son mental, son Esprit lui appartient et il appartient à son Esprit. Mais tant qu’il est sur le plan matériel, son Esprit lui appartient parce que son Esprit doit le servir, parce qu’il doit sur le plan matériel, actualiser son Esprit. Lorsqu’il est sur le plan éthérique, à ce moment-là c’est une autre chose, son Esprit ne lui appartient plus, c’est son corps vital, éthérisé, qui appartient à son Espri parce qu’il est dans une autre dimension et qu’il a d’autres travaux à faire en tant que personnage totalement fusionné à sa propre lumière. 

 

Donc l’Homme conscient qui aura atteint un certain niveau de maturité dans le mental, ne pourra plus être dévié d’aucune façon, par les énergies astralisées de sa lumière, il verra à travers. C’est pour ça que je dis qu’un Homme conscient, c’est un être intelligent, non pas dans le sens didactique du terme, mais intelligent dans le sens qu’il voit à travers le mensonge cosmique. Et le mensonge cosmique fait partie de la protection de la conscience involutive de l’Homme de l’involution.

 

Le mensonge cosmique, c’est quelque chose d’absolument extraordinaire, c’est tellement vaste que si nous en faisions la sommation, nous pourrions dire que le mensonge cosmique, c’est égal à ce que l’Homme sur la Terre pense savoir ! À ce que l’Homme sur la Terre pense savoir !

 

 

DM : Pense savoir ! L’impression de ce qu’il pense savoir !

 

 

BdM : Ce que l’Homme sur la Terre pense savoir ! Ça fait partie du mensonge cosmique, autant sur le plan de la science que sur le plan interne de la valeur de la vie, autant sur le plan interne de la nature de l’âme, de la nature de la création, de la nature de Dieu, de la nature des forces, tout ce que l’Homme peut s’imaginer savoir philosophiquement, c’est-à-dire par réflexion, ça fait partie du mensonge cosmique. 

 

Au-delà de ceci, c’est la destruction, l’élimination du mensonge cosmique, c’est la rencontre entre l’Homme egoïfié, libre de son périsprit, c’est le passage directement au-delà du seuil, c’est-à-dire c’est la liberté de l’Homme face au gardien du seuil, c’est l’entrée de l’Homme dans son axe temporel. Et automatiquement, c’est l’appartenance de l’Homme à sa propre destinée, et c’est le début de son immortalité, selon le niveau d’évolution qu’il va connaître au cours des âges qui sont en face de lui. 

 

Le mensonge cosmique, j’en ai parlé un peu dans mon livre, c’est quelque chose qui devrait être parlé au large, je vois que nous en sommes rendus à un point où nous avons besoin de savoir que le mensonge cosmique existe, le connaître, le comprendre, mais ce n’est pas quelque chose qu’on peut facilement comprendre, parce qu’on n’a pas les facultés télépathiques pour le comprendre. 

 

Pour réellement comprendre le mensonge cosmique, il faut pouvoir entrer en communication télépathique avec les entités sur le plan astral, et finalement, les forcer à avouer ce que l’on sait, dans un certain état de fusion, parce qu’un mort c’est un mort, c’est-à-dire qu’un mort c’est un être qui a l’intelligence oblique, qui a l’intelligence en totale opposition avec la nôtre, et ça fait partie de la fonction des services de son plan de garder le secret. Les morts ne veulent pas révéler les secrets de la mort à l’Homme. 

 

Et d’ailleurs, c’est pour ça que le spirite du dix-neuvième siècle, Allan Kardec disait dans son livre, il avait entièrement raison, il disait : “ne demandez-jamais la vérité à un esprit, vous perdez votre temps”. Pourquoi ? Parce que comme je l’ai déjà dit, la vérité c’est une facette du mensonge cosmique, et lorsque l’Homme aura réellement compris ceci, il ne cherchera plus la vérité, il sera dans sa conscience, c’est-à-dire que sa conscience en soi sera réelle. Et lui en tant qu’individu, en tant qu’âme en évolution, en tant qu’âme en état de fusion, ne sera plus intéressé à la vérité. 

 

Un Homme conscient n’est pas intéressé à la vérité, mais il voit à travers les voiles de la vérité, il voit, il est capable de voir l’importance de certaines vérités pendant certaines périodes, pour l’évolution de la conscience de l’Homme, d’un stage animalesque à un stage plus avancé. Mais l’Homme découvrira, les sociétés découvriront, les idéologues découvriront, les masses humaines découvriront, tous les Hommes découvriront que la vérité, c’est une forme subtile de mensonge bien arrangé !

 

 

DM : Il y a quelques semaines, j’ai eu l’occasion de regarder la télévision…

 

 

BdM : Et quand je dis mensonge, excusez-moi, parce que nos conversations sont tellement courtes, le temps pour parler de ces choses, parler du divorce, du suicide, en deux heures… Ça prend des années… Mais…

 

 

DM : Vous parliez de la vérité !

 

 

BdM : Les Hommes aujourd’hui ont une grande soif de vérité, et je comprends parce que l’Homme est très seul, l’Homme recherche une stabilité mentale, psychologique, face à la réalité de la vie. Et le plus grand danger de la vérité, c’est que quand je dis que c’est une facette du mensonge cosmique, je veux dire que c’est une facette des voiles qui ultimement confondent l’Homme à une plus grande perception de son savoir. 

 

Que vous regardiez n’importe quelle vérité, N'IMPORTE QUELLE VÉRITÉ, pour qu’un Homme puisse dire : “ce que je vous dis, c’est la vérité”... D’ailleurs, il n’y a pas beaucoup d’Hommes sur notre planète qui peuvent le dire, cosmiquement parlant, ceux qui l’ont dit par le passé, le Nazaréen, par exemple, l’a dit parce que c’est un terme qui dans ce temps-là n’était pas, ne devait pas être éclaté par la conscience mentale supérieure. Mais comme c’était un être de lumière, lorsqu’il parlait de vérité, il parlait de vérité, mais cette vérité elle était assujettie à un besoin évolutif de la race humaine, pour la spiritualisation de la conscience de l’Homme. 

 

Mais rendu au stage où nous en sommes aujourd’hui, un stage qui fait partie de l’évolution du Principe de l’Amour que lui (le Nazaréen) a amené sur la planète, pour finalement commencer à sortir l’Homme de sa conscience animale, nous sommes rendus au stage du Principe de l’Intelligence. Et lorsque l’Homme rentrera dans l’intelligence universelle de son moi, à ce moment-là il réalisera que toute forme de vérité fait partie d’un petit pas en avant vers le perfectionnement de sa conscience jusqu’au jour où il vivra l’éclatement de la conscience dans le vide total de son savoir, seul face à lui-même, et sans aucun support autour de lui que nous appelons aujourd’hui la vérité, qui fait partie du mur, qui fait partie de la tapisserie du mensonge cosmique, qui deviendra demain le test ultime de la conscience humaine. 

 

Les Hommes, au cours des deux-mille-cinq-cents prochaines années devront en arriver un jour à réaliser le mensonge cosmique, mais ils le réaliseront seuls, et un Homme qui connaît le mensonge cosmique, qui connaît, qui a passé à travers le plan mental… Coupure. Fin 

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