mercredi 21 juin 2023

DM 045 L’âme sœur

 Daniel Ménard (DM) : Ce soir, dans la première partie, nous avons comme sujet : “L’âme sœur”. Il y a dans l'évolution d'un individu l'occasion de former des couples ou un couple, pour les plus heureux ou chanceux, et évidemment la question se pose tout le temps, quel niveau de compatibilité, quel niveau d'entente qu'on peut s'attendre d'une personne qui vit ou qui est supposée vivre avec nous plusieurs années, voire toute une vie. 

 

Et ce soir évidemment, on s'intéresse à l'aspect, disons, occulte ou l’aspect même, je dirais, totalement invisible de ce qui fait que deux êtres peuvent passer quinze, vingt, trente ans ensemble, et nous demanderons à Bernard de Montréal, de nous permettre de voir plus clair dans ce sujet qui est celui de l'âme sœur, nous recevons donc Bernard de Montréal. 

 

Bonsoir Bernard… Bernard, de tous les sujets qui captivent les gens, le couple, et en particulier : découvrir l'âme sœur. On aimerait… Disons, qu’on puisse discuter de l'aspect où deux êtres se reconnaissent réellement, et l'importance de l’influence de l’âme, en particulier sur cette reconnaissance. Donc deux êtres qui s'associent pour faire un bout de chemin excédant les deux mois, donc qui est capable de faire une période de temps assez longue avec un autre, quels sont les aspects de leur âme, de leur développement personnel qui permet une composition, qui permet un échange réel, pour pouvoir évoluer en couple pendant une longue période de temps ? Qu’est-ce qui permet à deux êtres de se reconnaître au niveau de l’âme, en particulier ?

 

 

Bernard de Montréal (BdM) : Les êtres sur le plan matériel, une fois que l’âme est incarnée, elle poursuit une évolution qui est personnelle, mais aussi elle poursuit une évolution qui est en relation avec d'autres âmes, parce que les âmes, ou l'âme, fonctionne sur le plan de la mémoire. De l’âme c'est de la mémoire ! Et l'évolution astrale de l’âme, l’évolution cosmique de l’âme, l'évolution planétaire de l’âme est toujours reliée à l'évolution de la mémoire, c’est-à-dire au perfectionnement de cette mémoire au cours des vies, pas seulement sur notre planète, mais dans d'autres mondes. Donc l'évolution de l'âme est directement rattachée à l'évolution de la mémoire.

 

Si on regarde l'expérience du couple, de l’homme et de la femme, par exemple, sur le plan matériel, dans une vie, cette expérience-là elle est basée sur le principe de la justification des énergies négatives, c’est-à-dire que le passé mémoriel, le passé expérientiel de l’âme doit être ajusté au cours de l'évolution dans une inconscience profonde des antécédents, c’est-à-dire en dehors de la conscience vivante de l'astral sur la Terre. 

 

Ceci veut dire que l’homme ou la femme, quand ils s’incarnent, qu’ils composent un couple, par exemple, ils peuvent avoir accès à de l'information concernant la mémoire, ils peuvent avoir accès à de la vision concernant la mémoire, mais ils n'ont pas accès à la vibration de l'Esprit qui a soutenu cette mémoire pendant l'incarnation. 

 

Autrement dit, même si on vous disait aujourd'hui : “vous avez vécu dans tel siècle, vous étiez en relation avec telle personne dans tel siècle”... Pour l’Homme, pour l'expérience, ça n'a aucune valeur réelle, excepté sur le plan psychologique, dans ce sens que la personne peut dire : “bon, toi, tu étais ma fille, moi j'étais ta mère, ainsi de suite”... Mais sur le plan réel ça n'a aucune valeur, parce que le contact au niveau de la vie doit se faire d'abord sur le plan de l'Esprit. Et quand l’âme se retire du corps matériel, qu’elle retourne dans l'astral, qu'elle retourne dans la forme astrale, elle perd ce contact avec la source, qu'elle reprend dans une autre vie quand elle s'incarne. 

 

Donc pour nous, et je le dis parce que je sais qu’aujourd'hui beaucoup de personnes s'interrogent, s'intéressent à savoir quelles étaient leurs liaisons antécédentes, pour comprendre leur expérience contemporaine, et je dis que le retour à la mémoire astrale de l'âme, pour l'être humain, n'a aucune valeur réelle, c’est-à-dire que tant que l'expérience astrale incorporée n’est pas vitalisée par l'Esprit, qui est le seul chaînon éternel en dehors du monde de la mort, toutes ces mémoires sont sujettes à être réfléchies par l’ego, et automatiquement à être amenées à un niveau de spiritualisation qui peut créer beaucoup d'ambiguïté, qui peut créer une fausse certitude, qui peut créer de la confusion. Je vous donne un exemple, vous allez rencontrer un médium et le médium vous dit : “bon, écoutez, dans telle vie, ce bonhomme-là il était votre frère, vous aviez une relation avec lui”, et vous, vous pouvez, à cause de votre nature spirituelle, à cause de votre désir personnel, et à cause de la connexion astrale passée, vous pouvez vivre l'impression que vous devez être avec ce bonhomme pendant cette vie. 

 

Alors que, dans le fond, sur le plan de votre évolution, sur le plan de l'intégration de votre énergie, sur le plan de la fusion ou de l'unification avec l'Esprit ou le double, votre rôle dans quelques années, sera de développer suffisamment de force mentale au-dessus de votre caricature émotive, pour faire et créer une scission entre lui et ce bonhomme, pour aller dans votre propre direction, et lui, aller dans la sienne.

 

Donc les questions d’âme sœur que l’Homme se pose depuis très longtemps dans le monde Occidental, comme dans le monde Oriental, les questions d’âme sœur sont des questions philosophiques, métaphysiques, ésotériques, qui ont une valeur purement psychologique, stratégique, mais qui ne répondent pas aux besoins de l’Homme sur le plan de la gestion psychique de son moi. Ce que je veux dire, c'est que dans la mesure où l’être humain devient intelligent, c'est-à-dire qu’il se crée en lui l’axe de l'Esprit, de l’âme et de l'ego, dans cette mesure l’Homme est capable sur le plan matériel de faire la gestion psychique de son moi, c'est-à-dire d'établir avec une très très grande force de volonté, si la personne avec laquelle il est en train de vivre une expérience créative, est la personne qui lui sied bien.

 

Mais si cette personne lui sied bien, il le saura à partir du plan mental, c’est-à-dire il le saura à partir de la communication télépathique interne avec le double ou avec l’Esprit, ou avec l'ajusteur de pensée, et à ce moment-là il verra que la situation, elle est très normale, très naturelle, et elle n’a pas besoin d'explication antérieure sur le plan des évolutions de vie. À ce moment-là, au lieu de dire ou au lieu que nous disions que : “cette personne c'est mon âme sœur ou cette personne c'est mon frère”, “whatever”, à ce moment-là on dira que cette personne est mon parfait complémentaire. 

 

Sur le plan cosmique, le concept de la complémentarité qui sera dévoilé au fur et mesure où l’Homme entrera dans la conscience concrète des relations de l'énergie de l’âme et des retenues de la vibration de l’âme, sur le plan humain, en fonction de la puissance de fusion de l'Esprit, permettra à l'individu de réaliser que dans l'évolution de l’âme, dans l'évolution de la mémoire… D’ailleurs, on ne devrait jamais utiliser le mot “âme” sur la Terre, parce que le mot “âme”, c'est un mot qui est très ancien... C'est un mot qui fait partie de la spiritualité ésotérique des anciennes civilisations, et un jour on sera obligé d'utiliser le mot “mémoire” au lieu de parler de mot “âme”, et de se créer un nouveau vocabulaire pour donner à cette mémoire une certaine fonction scientifique réelle, objectivement étudiable sur le plan d'une science nouvelle.

 

Autrement dit, viendra le jour où l’Homme pourra, par exemple, venir en contact avec un cristal magnétisé à une très très haute fréquence, et voir dans ce cristal, en contact avec ce cristal, une partie de son passé, une partie de son énergie animique, et il sera capable aussi de guérir ses corps à partir de cette énergie qui ne fera même pas partie de la connexion avec son corps astral, qui sera totalement intégrée dans la conscience de ses cellules.

 

Donc le mot “âme” commence à être totalement sans utilité, on l’utilise pour des raisons d'étude ou de compréhension métaphysique, on l’utilise pour des raisons de compréhension personnelle, mais nous devons développer des nouveaux concepts qui nous permettront, avec le temps, d'avoir accès à une science réellement objective de l’invisible. Donc dans l’invisible il y a l’Esprit, même le terme “Esprit” un jour sera éliminé du vocabulaire humain parce que le terme “Esprit” renferme trop de mémoire spirituelle, et il empêche l’Homme d'avoir accès à une conscience scientifique de l'énergie qui participe à la construction du plan mental et du plan astral de l’Homme, qui s'occupe de l'évolution dans les mémoires de l’Homme, et qui s'occupe aussi de la distribution, au cours des incarnations, des différentes programmations d'évolution.

 

Donc l'Esprit c'est quoi ? L’Esprit c'est une intelligence, il vient où, il est où, il se situe où, quelle est sa fonction, quelle est sa réalisation, quelle est sa hiérarchie, quelle est sa cosmicité, quelle est sa grandeur de pouvoir ? L’Esprit c'est une intelligence. Est-ce qu’il a un corps ? Il n’a pas besoin d’un corps, pourquoi ? Parce qu'il ne fait pas partie du temps, pourquoi ? Parce qu'il ne meurt pas.

 

Donc dans le monde de l’Esprit, dans le monde du mental, le temps n'existe pas parce que le temps fait partie de l'évolution des mémoires. Lorsque vous parlez de l'évolution de la création en dehors de la mémoire, vous parlez de dimensions qui sont totalement cosmiques, qui sont totalement éternelles, qui n'ont plus besoin de temps pour créer le référentiel énergétique du rayonnement de l'énergie que l’âme a  besoin pour s'identifier, pour se numéroter dans les archives universelles. 

 

Donc l'Esprit c'est une intelligence qui n'a pas de corps, quelle est sa fonction ? Sa fonction c'est de rayonner une vibration, de mettre en action une vibration sur le plan mental, pour que cette vibration se connecte avec la conscience des cellules du cerveau, pour qu'elle crée dans le cerveau une énergie qui peut se codifier, qui peut s’engendrer et créer ce que nous appelons, sur la Terre, dans notre conscience subjective, la pensée ou le mode de pensée subjective. 

 

Lorsque l’Homme sera conscient, à ce moment-là le concept de l'Esprit disparaîtra de sa conscience mentale, parce qu’il vivra une communication télépathique avec cette source d'énergie. Donc à ce moment-là, l'Esprit ne sera plus pour l’Homme simplement une vague notion symbolique d'une origine cosmique quelconque, d'une certaine nature infinie qui traite avec sa propre nature humaine, mais cet Esprit sera réellement la source, la doublure cosmique de son intégrale réalisation en tant qu'Esprit, âme et ego, ce que nous appelons l’Homme ! 

 

Si nous nous occupons trop de certains concepts anciens, de certains concepts qui n'ont pas de puissance, de certains concepts qui font partie encore de la manipulation astrale de la psychologie de la valeur des mots dans le mental humain, nous ne pouvons pas comprendre la réalité de l’Homme, nous ne pouvons pas comprendre la substance de son Esprit, c’est-à-dire la substance de la lumière qui utilise la vibration pour connecter avec l’âme, afin de faire vibrer l'énergie qui donne à l’Homme le surcroît de présence, c'est-à-dire une mémoire qui s'infiltre dans l’ego et qui permet à l’Homme de développer ou de prendre une certaine conscience de lui-même. 

 

Donc le concept de l’âme sœur, c’est un concept qui est spirituellement valable, qui est absolument sans aucune utilité sur le plan cosmique, et qui sera éventuellement remplacé par une idée plus réelle, dans la mesure où l’Homme aura un mental réel de la relation entre lui-même et un partenaire avec lequel il doit évoluer, non pas simplement sur la Terre, mais sur d'autres planètes, non pas seulement sur le plan matériel, mais sur le plan éthérique, non pas en fonction du retour constant à la forme astrale, mais en dehors de la forme astrale, c’est-à-dire dans ces corridors de temps qui permettent à l’Homme finalement d'établir un équilibre parfait entre l'Esprit, la mémoire et l’ego.

 

Donc le concept de l’âme sœur, c'est un concept qui peut être utile pour les gens qui sont encore des êtres spirituels, qui ne sont pas encore arrivés à une évolution mentale de leur propre savoir. Une fois que l’Homme sera arrivé dans cette conscience mentale qui fait partie de la conscience des cellules en éveil, le concept de l’âme sœur ne sera plus utile mais il cherchera dans la vie son complémentaire, donc ce complémentaire, il vient où ? Le complémentaire de la vie de l’Homme ne peut pas venir, ne peut pas lui être donné par rapport à des données astrales, autrement dit vous ne pouvez pas rencontrer sur la Terre ou sur une autre planète un être qui vous est complémentaire à travers votre astralité. C’est une impossibilité parce que la mémoire astrale est insuffisante pour choisir le rayon nécessaire dont vous avez besoin, pour parfaitement intégrer l’énergie d'une autre personne dans le sein de votre propre Esprit. 

 

Donc pour que l’Homme rencontre sur une planète quelconque son complémentaire, il doit être totalement guidé par son Esprit, c'est-à-dire il doit être indiqué à partir du plan mental que telle personne et telle personne fait partie, non pas de sa réincarnation, mais de son incarnation volontaire. Quand l’Homme est rendu à connaître ou à reconnaître son complémentaire sur une planète, ce n'est plus un être qui se réincarne, c'est un être qui s'incarne.

 

Et c’est très important de comprendre la différence entre la réincarnation et l'incarnation, parce que lorsque nous parlons de réincarnation, nous parlons de retour de l’âme ou des âmes en relation avec des mémoires expérientielles qui doivent être soutenues par l'expérience, pour que ces mémoires soit épurées afin d'alléger le lourd travail qu’a l'Esprit de pénétrer ces couches astrales de l’âme, pour finalement connecter, au cours de l'évolution, avec l’ego. 

 

Lorsque nous parlons d'incarnation, nous parlons de volonté créative de la part de l’âme de s'incarner dans un certain sujet, dans un certain temps, dans un certain monde, pour une certaine fonction précise qu'elle peut connaître, et ça, c'est la raison pour laquelle pendant des siècles, il y a eu des gens qui ont été pour la réincarnation, il y a eu des gens qui n'ont pas cru en la réincarnation, ils ont cru simplement à l'incarnation.

 

Et cette ambiguïté dans le mental de l’Homme est causée par le fait que l'être humain n'a jamais pu, n'a jamais été capable de pouvoir faire la synthèse des polarités. Lorsque des Hommes disent : “ah, la réincarnation ça n'existe pas”, lorsque des Hommes disent : “ah, la réincarnation ça existe”, il faut être capable de faire la synthèse des deux, parce que les deux ont raison.

 

Donc la réincarnation elle existe sur le plan astral, l'incarnation elle existe sur le plan cosmique, et la complémentarité des Hommes existe sur ce plan-là. Donc dans la mesure où l’Homme évolue et dans la mesure où l’Homme prend conscience de sa réalité, c'est-à-dire de la réalité de son double, c'est-à-dire de la source de la pensée, c'est-à-dire de la nature de la loi, de la façon, de la science du mental, il n'est plus régi par les lois astrales.

 

Il n'est plus régi par les lois de la réincarnation, donc il n'a plus besoin de s'occuper de chercher l’âme sœur parce que même si on trouve l’âme sœur, on la perd quelque part dans le temps. Parce qu’elle ne fait pas partie de la complémentarité, donc c'est pour ça que j'ai toujours fait cet humour noir, lorsque je disais : “ah, vous avez trouvé votre âme sœur et dans quelques mois, ce sera votre cousine” (rires du public).

 

 

DM : Est-ce que vous voulez dire par ça que l'Esprit a sa façon, on va dire, de choisir la relation entre deux êtres, et que la mémoire en a une autre, est-ce qu'il y a deux façons de vivre ça ?

 

 

BdM : Bon, c’est parce que l’âme étant une mémoire, l’âme étant une personnalité, en dehors du corps matériel, l’âme est régie par les lois du monde astral. Et dans le monde astral, le processus de réincarnation favorise l'évolution de l’âme. Mais sur le plan cosmique, le processus de réincarnation doit un jour arriver à son terme, parce que l’Homme ne peut pas constamment se réincarner, parce que constamment se réincarner c'est ne jamais changer de modèle. Donc l’Homme un jour doit changer de modèle.

 

Et pour que l’Homme change de modèle, il faut qu'il en arrive un jour à passer de la conscience astrale qui l'amène à la réincarnation, qui l’amène à la mort, qui le ramène à la réincarnation, et qui le garde toujours dans son corps matériel, jusqu'à ce qu'il passe à la conscience mentale qui, au lieu de le ramener à la conscience astrale, le ramènera à la conscience éthérique qui, finalement, le forcera à ne plus céder aux pressions astrales de la réincarnation. Parce qu’il y a beaucoup de politique dans le monde de la mort, il y a beaucoup de politique, il y a beaucoup de manipulation.

 

Le monde de la mort c’est un monde qui est très très semblable au monde de la Terre, il y a beaucoup de personnalités, il y a beaucoup de conflits, il n'y a pas de corps matériel. Mais ça, ça ne change rien parce que même vous, quand vous rêvez le soir, vous avez des émotions vous avez des sentiments, vous avez des passions. Donc sur un autre plan, la nature humaine continue !

 

Mais sur le plan éthérique cette nature humaine elle est transmutée, mais elle est transmutée pourquoi ? Parce que l’Homme en tant qu’ego, avec le support de l’âme qui est sa mémoire, a finalement réussi à créer l’axe de la vie, c’est-à-dire la connexion entre la cosmicité de son mental, qui s'exerce sur le plan mental supérieur au-delà de l'intellect, en relation avec la mémoire qui fait partie de tous ses attributs évolutifs au cours des générations, des siècles, et l’ego qui est simplement le mécanisme réflectif de toute cette énergie extraordinaire, qui constitue finalement la substance même de l’Homme.

 

Mais tant que l’Homme n'a pas créé cet axe et qu’il n'a pas connu et compris les lois de l'Esprit, donc les lois du langage, les lois de la pensée, les sources de la pensée, comment ça fonctionne ce monde mental, à ce moment-là il ne peut pas bénéficier de notions, même si elles sont valables spirituellement, qui puissent le libérer des pressions astrales, des pressions politiques astrales. Et à cause de ces pressions politiques astrales, il est constamment forcé d'assujettir son moi à des notions spirituelles qui éteignent en lui l'intelligence pure.

 

L’Homme a besoin de connaître, de savoir, et de vivre l'intelligence pure, et l'intelligence pure, c’est cette intelligence qui n'est pas fondée sur la mémoire, c'est cette intelligence qui ne fait pas partie du mouvement de l’âme sur la Terre. C’est cette intelligence qui fait partie de la construction de l’axe entre l'Esprit, l’âme et l’ego et qui, finalement, amène l’Homme à se séparer du monde astral, pour entrer dans le monde éthérique. Donc cette intelligence pure n'est pas et ne peut pas être fondée sur la mémoire de l’Humanité, parce qu'elle ne fait pas partie du temps.

 

Et lorsque nous avons des notions sur notre planète qui sont intéressantes, qui sont excitantes, qui sont fascinantes, nous sommes toujours éventuellement forcés de réaliser après deux, trois, quatre, cinq générations, que nous ne sommes nulle part plus avancés que nous étions alors. Et lorsqu'un Homme arrive à quatre-vingt, soixante-dix, cinquante-cinq ans, quatre-vingt-dix ans, et qu'il n’ait pas à l'idée, à pouvoir finalement mettre le doigt sur sa réalité, et qu'il doit mourir dans la maladie, la sénilité, ainsi de suite, pour retourner dans le monde de la mort et recommencer, c'est une insulte à l'intelligence de l’Homme.

 

Et quand je dis : c’est une insulte à l'intelligence de l’Homme, je dis : une insulte à l'intelligence cosmique de l’Homme qui n'est pas vécue, qui n'est pas véhiculée en lui, pourquoi ? Parce qu'il est rempli, il est trop rempli dans son mental de notions qui font partie du monde étrange de la mort, c’est-à-dire du monde astral. C’est pour ça que nous n'avons pas de conscience idéale, que nous n'avons pas de conscience identique à soi, que nous n'avons pas de savoir universel et personnel à la fois, que nous ne sommes pas capables d'individualiser la connaissance, de fragmenter les notions qui nous sont parvenues au cours des siècles, et de réellement voir à travers cette brume épaisse, qui ont fait de nous des êtres, des esclaves de la recherche. 

 

Pourquoi l’Homme aurait besoin de faire de la recherche, nous n'avons pas à rechercher quoi que ce soit, nous sommes ce que nous sommes, nous sommes des êtres de lumière, parce que nous avons accès potentiellement à un plan mental qui regorge d'énergie, qui regorge de mémoire cosmique, qui connaît et qui comprend parfaitement le monde de la mort, qui a des notions totalement complètes sur le temporel, et qui aussi comprend parfaitement l’intemporel. Nous n'avons pas besoin de mémoire, les mémoires qui nous soutiennent sur le plan de l’ego sont des mémoires normales, ce sont des petites mémoires pour l'action de tous les jours, parce que nous ne sommes pas encore sur le plan de l’Éther.

 

Mais l’Homme n'a pas besoin de toute cette mémoire, de tout ce bagage de mémoire qu'il a accumulé pendant des siècles et qui ne font que le forcer à réfléchir sur des notions dont il n'a jamais la certitude absolue. Donc c'est une perte de temps, c'est une perte d'énergie sur le plan de l’Esprit, et c'est pour ça que nous sommes obligés de nous renfermer pendant des années et des années dans une étude, dans une étude de soi, dans une étude de ce que les autres ont dit, dans une étude de ce que les autres ont écrit, parce que nous ne comprenons pas encore que le phénomène de l'intelligence sur la Terre commence simplement à s'implanter.

 

L’Homme sur la Terre n'est pas intelligent, même s'il envoie des roquettes sur la Lune ou qu'il a une grande technologie, ce n'est pas de l'intelligence ça, c’est simplement de la mémoire astrale recanalisée à travers l’ego pour l’utilité de l’Homme, pour l'expérience de l’Homme, pour l'expérience des nations et pour l'utilisation, et pour l’utilité du monde de la mort. 

 

Toute la science que nous avons développée dans l’Occident, les Russes l’ont obtenue, toute la science que nous avons aujourd’hui, les Chinois vont l’obtenir, donc toute cette science elle fait partie de quoi ? Elle fait partie du retour constant de la politique astrale à travers le cerveau humain qui est inconscient et qui manipule cette énergie, et qui se croit intelligent.

 

Donc l'intelligence sur la Terre n'existe pas, et elle existera parce qu'elle fait partie de l'évolution. Mais lorsque cette intelligence viendra sur la Terre, elle brûlera la mémoire, donc les Hommes qui travailleront avec cette énergie feront des choses qui seront totalement nouvelles, totalement autres, totalement régies par d'autres plans. Et les notions que nous avons aujourd'hui seront aussi archaïques dans quelques siècles, dans quelques générations, que ce que nous avons connu il y a des siècles.

 

 

DM : L’âme a ses lois, est-ce que l’Esprit a des lois différentes de celles de l'âme ?

 

 

BdM : L’Esprit n’a pas de lois, l’Esprit crée les lois, l’âme a des lois parce que l’âme est régie par le monde luciférien. Le monde luciférien, les plans lucifériens, les forces lucifériennes sont les forces qui descendent dans la matière, ce sont des forces nécessaires. Je ne parle pas, je n'utilise pas le terme “luciférien” dans un sens moral chrétien du terme, j’utilise le terme “luciférien” dans le sens d'une énergie, d'une lumière qui est utilisée vers la descente de la création de la matière.

 

Donc ces forces sont nécessaires, par contre ces forces, tant que l’Homme n'en connaît pas les lois, ce sont des forces qui manipulent,donc l’Homme se fait manipuler sur le plan humain terrestre au niveau de sa pensée, parce qu'il n'a pas de pensée réelle, et l’âme se fait manipuler dans le monde de la mort parce que l’âme est régie par ces forces descendantes. Mais l’Homme retourne maintenant... Nous entrons dans un temps, dans un cycle, dans une ère qui durera deux-mille-cinq-cents ans, où l’Homme prendra conscience totale de son être, c’est-à-dire où l’Homme passera de l’involution à l'évolution, où l’Homme connaîtra le phénomène de la pensée comme il a connu le phénomène de la pensée subjective. 

 

Autrement dit, l’Homme connaîtra le phénomène de la communication télépathique avec le plan mental, avec les circuits universels, comme il a connu dans son ambiance psychologique le phénomène de la pensée. Autant l’Homme a pensé, l’Homme communiquera, autant l’Homme a pensé, l’Homme ne pensera plus autant, l’Homme communiquera, l’Homme ne voudra même plus penser, parce que ce sera une insulte à sa conscience, mais si vous dites aujourd’hui à l’Homme que penser c’est une insulte à sa conscience, il ne comprend pas et c'est normal, parce que ça fait partie de l'évolution de la conscience supramentale sur la Terre.

 

Mais viendra le temps où ce sera aussi archaïque pour l’Homme de penser que les sciences du dix-septième siècle, seizième siècle, quinzième siècle sont archaïques pour nous. Regardez la transformation des changements rapides qui se font au niveau de la technologie aujourd’hui, il ne faut pas s'imaginer ou s'imbriquer dans la tête que ce que nous avons réussi en 1990 à faire, c'est la fin de la science. Donc il y aura transmutation, il y aura évolution, il y aura explosion du cerveau, il y aura contact entre l’Homme et le plan éthérique, il y aura sciences nouvelles sur la Terre, il y aura des choses absolument, absolument extraordinaires, dans le temps qui est marqué. 

 

Mais sur le plan humain, nous devons regarder sur le plan humain, ce qui se passe dans le monde ça se passe dans l’Homme, l’Homme est un microcosme, le monde est un macrocosme. Lorsque la Terre change, lorsque les civilisations changent, lorsque les forces astrales et la lutte, et la politique astrale sur le plan matériel changent, l’Homme change. Mais l’Homme va changer malgré lui, parce que dans l'évolution future, ce n'est pas l’Homme qui va aller aux Indes ou l’Homme qui va aller quelque part pour aller chercher de la connaissance, l’Homme va être connecté lui-même.

 

L’Homme sera mis en contact direct télépathique avec les plans, et avec le temps et la science que nous avons de toute cette nouvelle gestion de l'énergie mentale, l’Homme saura comment traiter avec ceci. L’Homme cessera de spiritualiser ceci, l’Homme deviendra très très habile, très conscient, et l’Homme ne pourra pas être joué dans son mental par ces forces qui seront neuves, nouvelles et naissantes, et avec lesquelles il n’aura pas suffisamment d’expérience au début.

 

Mais la science, l’explication de cette science viendra avant que l’Homme soit connecté avec le plan mental, c'est pour ça que l’Homme sera de plus en plus capable de comprendre finalement ce qui se passe dans la relation télépathique avec les plans universels. Donc c'est important que nous avions d'abord la science, donc nous commençons à avoir la science, et lorsqu’il y aura suffisamment de cette science, c’est que ce sera connu dans le monde que cette science, elle existe. Vous n’avez qu’à aller à tel endroit rencontrer certaines personnes, certains personnages, cette science, elle existe.

 

À ce moment-là l’Homme aura finalement accès à du matériel pour comprendre ce qui se passe en lui et qui sera neuf. Donc le contact avec l’astral sera terminé sur le plan de la pensée subjective, et l’Homme commencera à vivre une communication réellement intégrale, une communication je dis bien, non pas de la pensée ! 

 

 

DM : L’épuration du mental d'un individu, est-ce qu’il se vit à travers le couple, est-ce qu’il se vit à travers les associations, est-ce qu’il se vit… ?

 

 

BdM : L’épuration du mental se vivra à travers tout, toute l'expérience de l’Homme sera utilisée dans l'épuration du mental, parce que l'expérience de l’Homme était astrale, le mental c'est un autre plan, et lorsque le contact entre l’Homme et le mental supérieur se fait, tout ce qui est astral passe dans la machine. Tout ce qui est astral et qui empêche cette fusion, cette unité avec la source, est fracturé, brisé, et les Hommes, selon leur état, selon leur Esprit, selon leur mémoire, selon leur statut universel, selon leur évolution, vivront ce contact à différentes échelles.

 

Il est évident que l’Homme pourra le vivre à un certain niveau, d'autres personnes le vivront à un autre niveau, mais ce sera le même principe pour tous. Pour tous, parce qu’une fois que le contact se fait entre les hiérarchies universelles et l’Homme, cette énergie passe à travers la couche astrale de l’Homme, passe à travers la couche astrale de l’âme, passe à travers les mémoires de l’âme, donc tout ce que vous vivez sur le plan matériel, que ce soit dans vos industries, dans vos ménages, dans vos écoles, ainsi de suite, tout est affecté. Et avec le temps, l’Homme deviendra un grand équilibriste, l’Homme sera capable de traiter avec cette énergie puissante. 

 

Il deviendra lui-même un être puissant, un être créatif, un être qui aura un ego très transparent, un être qui ne pourra plus s’imbiber de connaissance. L’Homme ne sera plus intéressé à la connaissance, l’Homme ne vivra que de son propre savoir à lui, qui est universel. Donc si l’Homme rencontre un Russe, s’il rencontre un Chinois, s’il rencontre un Français qui a la vibration, ils s'entendront à merveille. S'ils ne se rencontrent pas, s'ils ne s'entendent pas, c'est parce qu'ils ne doivent pas se rencontrer.

 

Donc il y aura énormément de séparation entre les Hommes, il y aura une grande sélection qui se fera, parce que vous ne pouvez pas demander à ce que tous les Hommes puissent, dans un même temps, dans une même époque, arriver à ce niveau de constatation universelle de leur propre savoir, parce que les Hommes ont différentes âmes, les Hommes ont différents passés, ils ont différentes craintes, ils ont différentes incertitudes, ils ont différentes naïvetés, il n’y a pas un Homme pareil. 

 

Mais le savoir universel, cette science qui vient du plan mental, elle appartient à tous les Hommes, il n'y a pas un Homme sur la Terre qui la possède pour lui-seul, elle fait partie de l’Homme. L’Homme est un être de lumière, l’Homme n’est pas un mort-vivant, il a été un mort-vivant, mais à partir du moment où la fusion se fait sur la Terre, l’Homme cesse de vivre cette catatonie, il sort de cette “mort-vivante”, il entre dans la vie, et cette vie ne sera plus une vie spirituelle.

 

Une fois que l’Homme entrera dans la conscience des cellules, ce ne sera plus un être spirituel, il ne sera plus intéressé à la spiritualité de l’involution, il ne sera plus intéressé à la spiritualité de la race, parce que la spiritualité fait partie de la manipulation psychologique et psychique de l'émotion de l’ego par les forces de l’âme. Donc la spiritualité a été importante, elle a donné naissance à des catégories qu’on appelait les religions sur la Terre, ce fut nécessaire pour l’Homme parce que l’Homme avait besoin d’un support moral sur une planète qui était extrêmement éloignée des centres de vie cosmique.

 

Mais une fois que l’Homme entrera dans sa science, et qu’il sera en relation avec des Hommes qui seront dans leur science, à ce moment-là, on éprouvera réellement cette continuité entre les Hommes, on verra que ce qui fut nécessaire, qui fut grand par le passé, ne sera plus nécessaire dans cet avenir. Mais ce sera simplement sur le plan individuel, parce que la conscience supramentale, la conscience des cellules ne servira jamais à la création sur la Terre d'une collectivité.

 

 

DM : Quand on vous entend parler, on a l'impression que c'est très prêt, que la mémoire est très très imbibée de ce nouvel esprit, et on est à se demander, est-ce que ça sera beaucoup de gens qui seront capables de soutenir la dynamique de cet esprit et d'éliminer finalement leur mémoire comme d'un trait ? Est-ce qu'on est si prêt que ça ?

 

 

BdM : Ce n’est pas nécessaire que l’Homme… D’ailleurs l’Homme n'éliminera pas sa mémoire d'un trait, parce que pour que la mémoire soit éliminée d’un trait, il faut qu’il y ait une fusion instantanée. Donc l’Homme n’a pas besoin de vivre ça.  Par contre, l’Homme verra au fur et à mesure où il se conscientise et qu’il entre dans une conscience mentale supérieure, dans la mesure où il commence à communiquer avec le plan mental et non pas avec le plan des esprits, à ce moment-là il y a une perte de mémoire. Parce que la lumière de son Esprit remplace la mémoire astrale, donc à ce moment-là il y a une perte de mémoire, et la mémoire qui lui reste, c’est la mémoire dont il a besoin pour fonctionner  tous les jours.

 

 

DM : Bon, cette mémoire qu'il perd, il la perd en combien d'années, en combien de temps, lorsqu’il aborde le plan mental ?

 

 

BdM : Ça se fera graduellement, il y aura une petite perte de mémoire, l’Homme sentira qu'il n'a pas accès à ses retours mécaniques de la mémoire comme il avait avant. Il sera obligé de se créer des petits mécanismes pour aller chercher son pain, son lait à la “grosserie” (commerce en gros) parce qu'il pourra oublier le lait. Avant, jamais il n’aurait oublié si on lui avait demandé : “va me chercher un pack de lait, un pain, un sucre, des betterave et des couches”, là il va revenir avec les couches, il va oublier le lait, les betteraves ! Donc il va se créer des petits mécanismes en attendant, s’il vit encore sur le plan matériel.

 

 

DM : OK. Donc l’individu n’aura pas les mêmes références ?

 

 

BdM : Il n’aura pas les mêmes références, il n'aura pas les mêmes réflexes.

 

 

DM : Mais il aura quand même conscience d'une façon plus large, il aura beaucoup plus de clarté dans le mental ?

 

 

BdM : Il aura beaucoup plus de clarté dans le mental.

 

 

DM : Donc il ne sera pas handicapé ?

 

 

BdM : Non, il ne sera pas handicapé, parce que ça ne le dérangera plus, ça. Au début, ça va le fatiguer un peu, avec le temps, ça ne le dérangera plus. Moi je n'ai plus de mémoire, donc j’ai un petit computer de poche, quand je vais à la “grosserie”, je marque sur le computer, j’arrive à la maison, ma femme est contente (rires public)

 

 

DM : Des êtres intelligents qui ont cet état de conscience là, comment vivent-ils ensemble ? Comment ces êtres peuvent supporter ou vivre un quotidien avec autant d'énergie dans le mental ? Parce que les gens ont à se reconnaître à un certain niveau, au niveau de la mémoire, on a parlé de l’âme, vous l’avez brûlée, et on regarde maintenant comment des êtres peuvent se vivre avec cette perte de mémoire, avec ces facultés d'individualité qui s'accentuent au fur et à mesure des années ?

 

 

BdM : Oui, mais il ne faut pas non plus… On parle de perte de mémoire, il ne faut pas énerver les gens non plus, ça se fait graduellement ça, c’est comme la perte de la sexualité, ça se fait pas tout d’un coup, hein !

 

 

DM : Mais est-ce qu’il y a un parallèle ?

 

 

BdM : Vous seriez bien énervés si vous perdiez votre sexualité mardi matin, (rires public), ça se fait au cours des années, c’est comme la perte des cheveux, ça se fait au cours des années. Bon, la perte de la mémoire, c’est comme ça ! Mais ce n’est pas une perte de mémoire, c’est une retenue, ce n’est pas une perte de mémoire. Je dis c’est une perte de mémoire parce qu’on n'y a pas accès comme avant. Parce qu'avant c'était l’ego, ça faisait partie de la certitude de l’ego, ça faisait partie de sa mesure intellectuelle, mais elle était entretenue, mais on s'aperçoit qu'on n'a pas la même mémoire qu'auparavant, pourtant on a une grande mémoire, mais ce n'est pas la même mémoire, elle est plus connectée avec la source qu'auparavant.

 

C’est comme si avant, la mémoire elle était astralisée, tandis que maintenant la mémoire n'est plus astralisée, donc si la source la coupe, elle la coupe, donc l’ego il est transparent. Lui, il s’en fout parce qu’il n’a plus la réflexion subjective psychologique de son moi par rapport à ce phénomène-là, donc l’Homme va s'habituer comme il perd ses cheveux, comme il perd sa sexualité.

 

 

DM : Est-ce qu’il y a un parallèle à sa perte de cheveux, la perte de sa sexualité, la perte de mémoire ? (rires du public). Non, mais j'essaie d'avoir des points de repère… (rires du public).

 

 

DM : Non, non, je parle de sexualité c’est parce qu’encore je fais des farces, mais je ne devrais pas faire des farces comme ça, parce qu'il y a des gens qui vont s'inquiéter de perte de sexualité mardi ! Non, c'est que la conscience change, les corps changent, les corps subtils changent, donc tout change ! (rires public).

 

 

DM : Bernard, la question que les gens se posent généralement, c’est…

 

 

BdM : La réponse à cette question-là, c’est : Faut pas s’énerver ! (rires public), faut pas s'énerver, faut pas y penser, c’est très intelligent l'intelligence ! 

 

 

DM : Donc ça sait où ça s’en va ! Est-ce que c'est l'intelligence à la naissance qui nous fait faire nos associations, qui nous fait nous regrouper ou qui nous fait nous connecter finalement avec des gens, est-ce que c'est l'intelligence ou c’est l’âme ?

 

 

BdM : C’est l’âme !

 

 

DM : C’est l’âme !

 

 

BDM : C’est l’âme ! Si nous étions… D'ailleurs, comme ce sera le cas au cours de l’évolution, nous aurons des enfants, des enfants naîtront de parents conscients, et à ce moment-là les enfants qui naîtront de parents conscients auront des éducations conscientes, donc ces enfants-là ne perdront pas contact avec l'Esprit.  Le problème avec nous, c'est que dans nos civilisations… Imaginez-vous que vous naissez en Chine, que vous naissez en Russie… Ça, c’est le pire ! Mais vous naissez dans certains petits pays où il y a beaucoup de mémoire de la race, comment voulez-vous que la connexion entre l'Esprit, l'âme et l’ego se fasse ? Vous ne pouvez pas ! L’éducation, les mœurs, la moralité, la religion !

 

Nous sommes chanceux au Québec, pourquoi est-ce qu’il y a tant de liberté psychique au Québec ? Parce que toute cette mémoire de la race, nous n’en avons pas, presque pas, il y a le p’tit Jacques Cartier, mais ça le p’tit Jacques Cartier, bon ! (rires public). Ce n’est pas comme en France où ils ont une grande mémoire, dans d’autres en Europe, donc… Comme aux États-Unis, ils ont une mémoire, mais plus de mémoire qu’ici. Mais au Québec il n’y a pas de mémoire.

 

Une preuve que les gens n’ont pas de mémoire au Québec, c’est qu’on a un problème d’identité, si on avait une mémoire au Québec on n’aurait pas de problème d'identité, mais comme on n'a pas beaucoup de mémoire… Tandis que le Français, l’Allemand, le Russe… Il a beaucoup de mémoire, il a beaucoup d'identité. Donc avec l'évolution de l’Homme, sa conscience va changer et il vivra moins au niveau de la mémoire. Donc ses enfants, l'éducation de ses enfants sera beaucoup plus créative, donc le contact entre la source, la lumière, l’âme et l’ego ne sera pas brisé.

 

 

DM : Bon, un individu conscient qui est en contact avec sa source, est-ce qu’il est conscient de se diriger vers une autre personne ou s'il est dirigé par les plans vers une autre personne ?

 

 

BdM : Il est conscient, il est conscient !

 

 

DM : Est-ce qu’il a l’impression de faire un choix, parce que dans l’ego, quand on a beaucoup d’âme, on a l’impression de choisir ?

 

 

BdM :  Ah ! Oui, je comprends votre question, un être conscient qui s'en va vers une autre personne ou qui fait un choix, comme vous dites, par rapport à une autre personne, il sait ce qu’il fait, il ne le fait pas par expérience. Autrement dit, quelle est la différence entre l’Homme inconscient et l’Homme conscient, l’Homme qui vit au niveau de l’âme et l’Homme qui vit au niveau de l'Esprit ? C’est que l’Homme qui vit au niveau de l’âme, au niveau de l’astral, de la conscience astrale, vit sur le plan de l'expérience, tout est expérience, toute la vie c’est de l’expérience. Il rencontre quelqu'un c'est de l'expérience, peut-être ça va bien, peut-être ça va mal.

 

Tandis que l’Homme conscient qui a une conscience mentale suffisamment développée, il ne vit pas d'expérience, c'est toujours une ligne droite, il sait toujours où il s'en va, parce qu’il est dans son intelligence, il est dans sa clarté, il est dans son intelligence… Dans l’intelligence… Ce n'est pas une intelligence égoïque, mais c'est une lumière qui passe de ce plan mental, qui descend et qui descend et qui se manifeste à travers l’ego.

 

Donc il ne vit plus d'expérience, et ce qui me déplaît sur le plan humain, sur le plan de l’involution depuis des millénaires, c’est que l’Homme a toujours vécu d’expérience, et vivre d’expérience c’est une insulte à l’Homme, parce que vivre d’expérience, ça veut dire que nous ne sommes jamais sûrs de ce que nous faisons. Vivre d'expérience, ça veut dire que nous sommes assujettis aux lois de l’astral, nous sommes manipulés par les forces de l’âme. 

 

Les gens qui vont dans les magasins qui disent : “ah, ben moi, c’est malgré moi, je passe à côté d'un truc sur la table et je le fous dans ma poche”. C’est de la manipulation astrale. La fille qui fait de la boulimie, qui bouffe et qui bouffe et qui bouffe, ou l’autre qui fait de l’anorexie qui se laisse mourir, c'est de la manipulation astrale. L’Homme constamment vit d'expérience, et le fait qu’il vit d’expérience crée chez lui un statut planétaire.

 

Et qu'est-ce que c'est un statut planétaire ? C’est une incapacité psychique de l’Homme de faire connexion psychique avec son mental, c’est-à-dire de connaître les lois, les raisons, les fonctions, et les destinées de ses actions, donc de connaître et de comprendre parfaitement la loi de la conséquence qui est essentielle pour que l’Homme cesse finalement d’être simplement une âme réincarnée, et devenir finalement une âme incarnée, c’est-à-dire une âme qui agit sur le plan matériel, dans un corps matériel, en fonction d'un choix qui est né non pas de la mémoire, mais qui est né du besoin cosmique de son incarnation. 

 

Donc c’est très important de cesser de vivre d’expérience, mais pour que l’Homme cesse de vivre d’expérience, il faut qu'il entre dans sa conscience intégrale, il faut qu’il devienne intelligent, et ça c'est long. 

 

 

DM : Bon, cette conscience intégrale, est-ce que ça fait vibrer l'individu pour aller vers quelque chose ou c'est ce qu'il absorbe qui le fait vibrer ?

 

 

BdM : La conscience ?

 

 

DM : La conscience intégrale, quand un individu a une conscience intégrale, parce que je remarque souvent que les gens me disent quand je les rencontre, que plus ils sont conscients, moins ils semblent être comme passionnés ou stimulés ou intéressés à certaines choses, ils tombent dans une sorte de neutralité. Ils ne perdent pas d’intensité dans l'action, mais ils vivent d'une certaine neutralité, donc on a plus l'impression que ces êtres-là rayonnent, tandis que les autres qui vivent d’expérience semblent être toujours en état d’effervescence ou d’excitation.

 

Bon, quelle différence il y a entre cette expérience-là de celui qui semble absorber des impressions et qui vibre énormément, et l’autre qui semble plus neutre, qu’est-ce qui se passe là ?

 

 

BdM : L’être conscient… Chez l’être conscient, l'énergie part de lui, s’en va vers le monde. Chez l’être inconscient, l’énergie part du monde et entre en lui, c’est ça la différence. Autrement dit, quand on dit qu’un être conscient n'est pas aussi intéressé à s'amuser comme il était auparavant, c'est vrai seulement dans un sens. Moi j'aime… J’aimerais aller dans un club, puis danser et m'amuser, mais j'ai mes conditions. J’aimerais ! 

 

Il y a un gros “party” demain là, un beau “party”, il paraît qu'on a fait quelque chose de bien là, je pourrais y aller, j'étais invité, mais je n'y vais pas parce que j'ai mes raisons, pas parce que je ne veux pas y aller, j’aurais mis mon costume je me serais mis comme ça… Ma femme se serait mis comme ça… J'aurais eu du plaisir. Mais j'ai d'autres raisons plus importantes pour ne pas y aller. Donc ce n’est pas parce que je ne veux pas ou que je ne m'amuse pas, ou je ne veux pas m'amuser, ou ma femme ne veut pas s'amuser, ou ma fille ne veut pas s'amuser, c'est parce que j’ai d’autres raisons. Si j'allais là, si j'étais attiré, astralisé… Je vivrais de l’expérience !

 

 

DM : Bon, qu'est-ce qui se passe quand on vit de l'expérience parce que le corps vibre énormément ?

 

 

BdM : Quand on vit de l'expérience, on est assujetti à une fabrication d'énergie astrale, et la fabrication de l’énergie astrale sert toujours à l'élimination dans notre conscience de vibrations négatives ou de création de vibrations positives. Vous savez qu’est-ce que c'est de l’âme ? L’âme c’est comme un générateur, vous avez un pôle nord, vous avez un pôle sud. Disons que le pôle nord engendre de l’énergie négative, le pôle sud engendre de l’énergie positive, et ce globe, ce corps, ce globe, il faut toujours qu’il soit balancé.

 

Lorsqu’il y a trop d'énergie négative, il faut qu’il y ait de l’énergie positive créée, lorsqu'il y a trop d'énergie positive, il faut qu'il y ait de l'énergie négative de créée. Mais sur notre planète, ça va à l'encontre de nos lois planétaires. C’est pour ça que nous sommes toujours déchirés. Vous avez une personne qui est très bonne, qui a beaucoup d'énergie positive, ce n’est pas bon, parce qu’elle va avoir le cœur sur le bras, elle va se dévouer, elle va se “sur-dévouer”, elle va vouloir être aimée, elle va vouloir qu’on l’aime, elle va être vampirisée, et ne sera jamais capable de vivre et de vivre à la mesure d’elle-même, elle va toujours donner, donner, donner.

 

Et vous avez l'autre qui a beaucoup d'énergie négative, elle va prendre, elle va prendre, elle va prendre, elle va prendre, elle ne va jamais donner, donc l’un doit passer à l'autre étape et l’autre doit passer à l'autre étape. Mais sur la Terre, les structures psychosociales de nos religions, de nos philosophies, de nos systèmes de pensée, nous empêchent de faire ça.

 

Comme je dis souvent, quand je veux être un peu comique, et je dis : Un jour je suis chez Eaton, vous me voyez passer, il y a un type là qui a un bras coupé, et je ne donne pas d'argent dans sa petite boîte. Et vous dites : “ah, ben, Bernard de Montréal, il n’est pas généreux”. Ça, c'est votre problème parce que moi je sais qu'il a dix-sept pièces dans sa boîte, ça fait que le problème il n’est pas avec moi, c’est vous qui avez le problème, et une autre journée je passe et je mets de l'argent dans la boîte, et vous dites : “ah, Bernard de Montréal, il est généreux avec”… C’est encore votre problème !

 

 

DM :  C’est juste des impressions !

 

 

BdM : C’est toujours… C’est vous qui vivez de l'impression, moi je vais dans ma tête et je dis : “estce que le bonhomme, il a de l'argent pour manger ce soir”... On me dit : “oui”, je dis : “combien”... J’en donne ou je n’en donne pas, je m’en vais ! Donc les lois sociales, les conditions sociales, les impressions sociales, les impressions visuelles affectent l’Homme inconscient. Je connais des gens qui ne sont pas capables de s'empêcher sur la rue, quand ils vont, surtout dans les pays sous-développés, de donner de l'argent aux pauvres, et qu'est-ce que ça fait ? 

 

Ça fait qu’avec le temps, les touristes reviennent, ils viennent… Vous savez quand un peuple gagne peut-être trois dollars par mois et que vous arrivez, vous lui donnez cinq pièces… Vous savez ce que ça fait ça, à l'économie ? Ce que ça fait à tout l’équilibre des forces auto, et ensuite, vous vous demandez pourquoi on retourne des années après et on se fait voler, parce que ces gens-là nous prennent pour des millionnaires. Donc pourquoi ? Parce qu'on dit : “ce pauvre-ci, ce pauvre-là, ce pauvre”… Donc vous allez passer votre vie à… Il y a des organisations qui s’occupent de ça.

 

Vous voulez faire des dons, faites-les à des organisations, ça ne veut pas dire que vous n’en faites pas de temps en temps quand vous passez comme ça sur la rue, mais je parle simplement du fait que l’Homme a beaucoup de difficulté à contrôler l’émotivité de sa conscience spirituelle, lorsqu'il fait face à de l'expérience, pourquoi ? Parce qu'il n'a pas une conscience mentale !

 

 

DM : Donc, vous mettez l’accent sur le fait que dans une expérience, l’individu est polarisé !

 

 

BdM : Il est toujours polarisé ! 

 

 

DM : Bon. L’individu conscient lui, c’est un être qui est constamment neutre ou il se balance ?

 

 

BdM : Il est neutre et il peut aller vers le bien ou aller vers le mauvais. Si un individu conscient a besoin d'une énergie négative, il va aller la chercher, si vous allez sur la rue et vous voulez me voler, je vous assure que vous allez avoir un bon coup de bâton, je vais aller chercher l’énergie négative.

 

 

DM : OK. Donc vous n’êtes pas neutre dans le sens fixé au neutre ?

 

 

BdM : Pas neutre dans le sens que je suis “sans-dessein”, non ! Neutre dans le sens que je peux aller chercher cette énergie ou cette énergie, pour faire ce que j'ai à faire de façon créative. Vous êtes malade, vous vous êtes cassé la patte, vous êtes mon frère, vous me dites : “viens me visiter à l’hôpital”. Si je ne suis pas trop occupé, si j’ai le temps, je vais y aller. Mais si vous me dites : “il faut que tu viennes tous les jours, parce que je suis ton frère, il faut que tu viennes à l’hôpital, on est des bons chrétiens”, je vais te faire le doigt, tu comprends ? Parce que là, tu me vampirises, c’est ça être neutre. C’est comme ça que ça fonctionne.

 

 

DM : OK. Un être conscient à ce moment-là, sa relation avec les gens, c'est une relation qui est toujours fondée sur sa personne ?

 

 

BdM : Toujours fondée, non pas sur sa personne, sur ses centres !

 

 

DM : Sur ses centres ?

 

 

BdM : Sur ses centres. Ses centres, ça veut dire sur la relation qu'il vit avec son Esprit parce que l'énergie, elle allume ces centres-là, donc il ne viole pas l’équilibre de ces centres-là.

 

 

DM : OK. Je pose cette question-là parce que j'essaie de savoir moi, à cause du sujet de la conférence, comment les gens se reconnaissent, comme j'ai mentionné au tout début, ce que j'en déduis, c'est qu'à cause de la polarité, les gens cherchent un individu qui est complémentaire au niveau de la mémoire, mais ne semblent pas trouver une complémentarité qui est très intelligente.

 

Tandis que là, vous me présentez le fait d'un être qui, en étant plus conscient, donc plus neutre, donc qui ne semble pas avoir d'attraction ou ne semble pas rechercher à être impressionné par une autre personne - pour vivre avec, je parle - mais semble être capable de reconnaître quelque chose que là j’aimerais savoir, qu'est-ce qu'on reconnaît dans une autre personne consciente ?

 

 

BdM : Il va aller chercher dans cette autre personne ou il va reconnaître dans cette autre personne, cette même somme de neutralité pour cette personne, et aussi cette sorte de neutralité, donc à ce moment-là ils s’entendent bien.

 

 

DM : OK. Donc deux êtres conscients recherchent de la centricité ?

 

 

BdM : Bon, écoutez, les gens me disent souvent : Les opposés s'attirent…

 

 

DM : Oui, ce serait de l’expérience ça !

 

 

BdM : Bon, alors vous, vous aimez le cinéma, votre femme n’aime pas le cinéma, vous aimez le hockey, elle n’aime pas le hockey, vous aimez les “chars” (voitures) rouges, elle aime les “chars”bleus, quelle sorte de vie vous allez faire ? Moi je cherche une femme qui aime le cinéma, qui aime le hockey, qui aime les “chars” rouges, qui aime les cravates bleues, je cherche la personne qui aime le plus de choses que moi, sans la forcer.

 

Moi quand j'ai rencontré ma femme, je lui ai tout demandé, j'étais obligé de lui demander, parce qu’elle ne me connaissait pas, je lui ai dit : “vous aimez ci, vous aimez ça, vous aimez ci, vous aimez ça, vous aimez ci, vous aimez ça, vous aimez ci, vous aimez ça, vous aimez ci, vous aimez ça”… Il y en avait ! Elle disait : “oui”. J’ai dit : “il y a des possibilités”. (rires public). Et aujourd’hui on vit ces choses-là !

 

 

DM : Mais à ce stage-là, étiez-vous dans l'état d'exigence ou dans un état d’idéaliser la situation ?

 

 

BdM : Non, non, dans ce temps-là, j'étais déjà contacté, donc je connaissais ma femme, mais elle, elle ne me connaissait pas. Mais au moins, connaissant ma femme parce que ma femme m’avait été indiquée par le plan mental, c’était facile de faire la  connexion !

 

 

DM : Donc, c’est les forces qui vous ont rassemblés ?

 

 

BdM : Ha oui ! C’est ça la complémentarité ! Ma femme ce n’est pas mon âme sœur, c’est mon complémentaire direct.

 

 

DM : Donc, quand on est conscient, on n’a pas de choix à faire ?

 

 

BdM : Quand on est conscient, on ne fait pas de choix, on prend simplement une décision, et la décision elle est déjà prise ! (rires public).

 

 

DM : Donc c’est très facile de vivre quand on est conscient ?

 

 

BM : Ha, ben oui, c'est très facile effectivement. 

 

 

DM : Mais cette facilité-là… C’était pour dire… Comment… Il faut la mériter !

 

 

BdM : Comment quoi ?

 

 

DM : Il faut la “mériter”, mais ce n’est pas le terme exact !

 

 

BdM : C’est quoi ça, mériter ? 

 

 

DM : C’est ce que je me posais comme question ! (rires public). Mais comment on en arrive à pouvoir vivre cette vie consciente, et se libérer finalement de cette impression de devoir choisir une relation ou une forme d'association, et surtout la grande question, comment être capable de la maintenir à long terme ? Parce que les gens souvent, s’engagent dans un mouvement, puis ils se rendent compte qu’effectivement, c'est de l'expérience et veulent corriger quelque chose souvent qui est difficile à corriger ? Est-ce qu'on peut à ce moment-là, dire qu’il faut éliminer une quantité ou une mémoire quelconque, avant de pouvoir bénéficier de cette conscience-là... D’être piloté par…

 

 

BdM : Elle se perfectionne cette conscience-là, elle devient plus transparente.

 

 

DM : Mais c’est quoi la base ?

 

 

BdM : Aimer, aimer ! Aimer ça veut dire être généreux, je n'aime pas le mot “aimer”, le mot “aimer”, on a mis du ketchup dessus !

 

 

DM : S’harmoniser ?

 

 

BdM : Quand tu es généreux avec ta femme, avec tes enfants, avec ton mari, c’est de l’amour… Quand tu es généreux. Et quand on est généreux, si tu es généreux avec ta femme, et ta femme dit : “ah, jai brisé mon ongle, je n’ai plus de Cutex (vernis à ongles)”, bon, tu dis : “je vais aller t’en chercher”. Pour un homme, d’aller à la pharmacie chercher du Cutex, il ne faut pas que tu dises ça à tes “chums”, (rires public), vous comprenez ? Donc ça, c’est de la générosité ! 

 

L’homme ne peut pas toujours faire ce qu'il veut, la femme ne peut pas toujours faire ce qu'elle veut, alors être généreux ça veut dire entrer dans la tête de l'autre et regarder ce qui lui plaît. Donc une fois que tu vis de la générosité dans le sens mental du terme, je ne parle pas de la générosité spirituelle, la générosité, ça veut dire aller vers l'autre, à ce moment-là, se déplacer psychiquement. Être généreux, c’est se déplacer psychiquement par rapport à l’autre, à ce moment-là tu n’as plus besoin d’aimer. Parce qu’aimer quand tu es conscient, c’est une souffrance. Moi, je ne suis pas intéressé à aimer trop ma femme, je l’aime un petit peu comme ça là, parce que trop l’aimer, je souffre, mais mon corps physique ne le prend pas !

 

 

DM : Pourquoi vous dites : Trop aimer c’est une souffrance ?

 

 

BdM : Ah ! Vous saurez un jour quand vous le ferez ! (rires public).

 

 

DM : Parce que beaucoup de gens parlent de souffrir dans… ?

 

 

BdM : OK. Je ne parle pas de souffrir… Les gens parlent de souffrir dans l’amour !

 

 

DM : Dans l’amour. OK. La différence est bonne à nuancer là !

 

 

BdM : Oui. Quand on a une conscience mentale, il y a beaucoup d'énergie. Aimer, c’est de l'énergie, ce n’est pas un principe philosophique ou morale, c'est une énergie, aimer. De l'Intelligence, c’est de l’énergie. Aimer, c’est de l’énergie. De la Volonté, c’est de l’énergie. Tout est énergie ! 

 

Donc quand l’Homme n'a pas de “buffer”, quand l’Homme n’a pas d’émotivité subjective, quand l’Homme a une conscience totalement mentale et qu'il aime, vous avez cette décharge d'énergie en lui par rapport à l’autre, ça devient une souffrance. C’est comme l'intelligence, ça devient une souffrance. On s'habitue avec le temps, moi je suis habitué maintenant après vingt ans de fusion, à vivre ce contact étroit avec la source, ma source. 

 

Mais au début c'était une souffrance, j'ai souffert pendant des années ce contact, aimer c’est la même chose, et la volonté c'est la même chose. Quand cette volonté descend et qu’elle descend et qu’elle fait partie de la conscience de tes cellules, c'est comme si elle t’envahit, ça devient une souffrance. Avec le temps, on s'ajuste, et on s'ajuste, et on s'ajuste, mais pour l’être humain qui aime astralement, aimer c’est le fun. Pour un Homme conscient qui n'aime pas astralement, aimer ça peut devenir une souffrance. Donc tu aimes mais pas trop, tu vas être intelligent créatif, mais pas trop, actualiser ta volonté, mais pas trop. C’est toujours une souffrance jusqu'à tant que les corps s’ajustent, et s’ajustent, et s’ajustent. 

 

Donc si je veux dire à ma femme que je l’aime, je vais dire : “jt’aime bien”, mais je n’irai pas plus que ça. Même je faisais remarquer, je lui faisais remarquer, et à ma fille la dernière fois, je disais : “regarde la différence entre la vibration quand tu dis je t'aime et je t'aime bien”, ce n’est pas la même vibration. Alors si tu veux diminuer un petit peu, tu ne dis pas : “je t’aime”, c’est “too much”, mais “je t’aime bien”, ça va. Mais si tu dis : “jt’aime”, là toutes les glandes commencent à fonctionner, c’est le bordel ! (rires public).

 

 

DM : Bernard, quand les gens disent qu’ils aiment dans un état de conscience, est-ce qu’ils ont des émotions, est-ce qu’ils ont des sentiments ?

 

 

BdM : Je veux continuer parce qu’il y a autre chose… Quand vous avez des amis, vos “blondes” là, vos partenaires, puis vous dites… C’est très rare que vous dites : “jt'aime”, vous dites : “jt’aime mon nounou, je t’aime mon toutou, je t’aime mon chéri”, malgré vous-mêmes vous le diminuez. Quels sont ceux qui disent à leurs proches : “je t'aime”, ça s'arrête là, levez le bras ? Il n’y en a pas beaucoup, hein, il n’y en a pas beaucoup ! “Je t'aime”, ça s'arrête là ? Ouais. OK. Mais en général c’est : “je t'aime mon nounou” … Pourquoi ? On le diminue un petit peu !

 

 

DM : La raison, c’est…

 

 

BdM : Là, c’est parce que je m'amuse, je veux montrer simplement un principe, c'est “too much”,donc quand tu es conscient, si tu dis à ta femme : “jt’aime”, c'est pas intéressant, trop de souffrance !

 

 

DM : Bon, cet amour-là, c’est ce qui forge le couple, c’est ce qui soude le couple ?

 

 

BdM : C’est ce qui unit le couple, qui le forge, qui le maintient, qui le garde et qui le protège contre l’astral. Un couple qui s'aime sur le plan mental ne peut pas se séparer, c'est impossible, parce que ce n'est pas une expérience d’âme. Tu n’es pas en relation avec ton âme sœur, tu es relation avec ton complémentaire direct, ton complément direct, et ça, ça ne se dessoude pas parce que c’est créé par l'Esprit, ce n'est pas créé par l’âme. C’est l'Esprit qui crée ce couple, ce n'est pas l’âme.

 

 

DM : Je vous remercie infiniment, Bernard de Montréal. (Applaudissements).

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