mercredi 21 juin 2023

DM 034 L’ouverture des circuits universels (1991)

 Daniel Ménard (DM) : Bernard, dans la deuxième partie, le sujet, c’est : “L’ouverture des circuits universels”, avec ce que l’on a entendu à propos des plans invisibles, on est en droit de se poser la question, comment les individus peuvent s’ouvrir ou qu’est-ce qu’il leur est donné, à certaines époques, pour s’ouvrir de façon active, de façon à pouvoir prendre vraiment en main leur action, et je dirais, évidemment, tenir compte de l’aspect invisible ?

 

Quels sont les outils qui sont fournis aux gens aujourd’hui ou qu’est-ce qui a été permis à notre époque, qu’est-ce qui a été permis de vivre ou de voir à notre époque pour que les gens puissent avoir accès à une application, disons, plus concrète de certains principes d’énergie, de certains principes qui se sont finalement au cours des siècles dévoilés à l’Homme ?

 

Qu’est-ce qui existe aujourd’hui, est-ce qu’il y a des films, exemple, qui sont des ouvertures de circuits universels, des films qu’on voit là, sur… Je pense à “ALWAYS” (POUR TOUJOURS), des films qui touchent, est-ce que ça fait partie de l’ouverture des circuits universels, des livres, ces choses-là ?

 

 

BdM : Dans les temps que nous connaissons, effectivement, l’Homme qui regarde un peu, l’Homme qui veut regarder a accès à beaucoup d’impressions nouvelles, il y a beaucoup d’impressions nouvelles. Le cinéma nous apporte beaucoup d’impressions nouvelles, vous mentionnez le film “ALWAYS”, par exemple, ainsi de suite, il y a des livres nouveaux, il y a des livres anciens… Si on me demandait : “qu’est-ce que c’est qui fait que l’Homme a de la difficulté à s’ouvrir aux circuits universels”... Je dirais que ce sont ses attitudes intellectuelles.

 

Si l’Homme apprend à se libérer de ses attitudes intellectuelles, à ce moment-là des choses qui font partie de son expérience de tous les jours deviendraient reconnaissables, valables. Une attitude intellectuelle c’est très malsain, parce que ça nous coupe de l’expérience des autres. Ça nous empêche de réaliser qu’il y a déjà des écrivains, des artistes, des scientifiques ou des gens qui vivent quelque chose qui est un peu différent de ce que l’on vit, quelque chose qui n’est pas nécessairement universellement accepté.

 

Il est évident que si on commence à parler de l’expérience de l’Homme au-delà de la matière, si on commence à parler du psychisme humain, du métapsychique ou de ce qui est au-delà de la forme, il est évident que les gens qui s’intéressent à ça sont marginaux, autrement dit sont en petit nombre. On ne peut pas appliquer la loi de la majorité à une science qui est déficitaire, sur le plan de la majorité, sinon toute notre civilisation serait psychique, donc les gens qui vont dire : “ah, ben, ça, ça n’a pas été prouvé”… Bababa... Bababa Ce sont des gens qui veulent utiliser un paramètre basé sur la précédente, la majorité, pour expliquer quelque chose qui convient mentalement ou psychiquement à un très petit nombre !

 

Donc pour commencer à s’ouvrir vers ces circuits universels là, ces plans-là, il faut que l’Homme apprenne à respecter son individualité tout en respectant l’individualité des autres, mais respecter la sienne. Moi, ma mère va à l’église, elle va prier tous les dimanches à l’église, je respecte son individualité, je ne lui demanderais pas de respecter la mienne, mais je respecte la sienne. Si elle connaissait la mienne, elle serait probablement bien énervée, bon, alors je ne lui en parle pas de la mienne, mais moi je vis la mienne.

 

Donc l’Homme doit apprendre ça, il doit respecter l’individualité de l’autre, mais ne pas se refuser la sienne. Ça, c’est la première étape, parce que si on s’empêche de vivre notre individualité à quelque niveau que ce soit, on s’empêche automatiquement d’ouvrir nos propres centres, et c’est à travers l’ouverture de nos centres psychiques qu’on a accès à ceci. Si on s’assujettit par contre, trop, à la pensée ou à l’opinion de la majorité, on retarde nos chances d’individualiser notre propre conscience.

 

L’une des raisons pourquoi le psychisme ou l’évolution vers un plus grand psychisme va se faire dans l’Ouest, dans l’Occident, c’est parce que dans l’Occident, on est beaucoup plus près de l’individualité, on respecte plus l’individualité. Alors c’est très important pour l’Homme de respecter les opinions de la majorité, mais de ne pas oublier de respecter sa propre individualité. Ça, c’est une clé d’évolution, c’est un départ. 

 

Puis après ça, quand l’Homme a commencé à faire ceci, automatiquement, la vie, les plans s’ouvrent vers lui, selon son évolution, selon sa capacité de subir une transformation, selon sa capacité de vivre une certaine prise de conscience. Ça, c’est totalement au-delà de l’Homme, mais lui en tant qu’individu, en tant qu’ego qui est responsable, si vous voulez, de son territoire psychologique, il se donne accès à son psychique.

 

À partir du moment où l’Homme commence à revenir chez lui, à prendre conscience de son individualité… Il y a combien de personnes… Je vous pose cette question, je la pose à tout le monde, il y a combien de personnes, d’hommes et de femmes qui, souvent, disent : “ah, moi, je me sens différent des autres, on dirait que je n’ai jamais été comme tout le monde, tout le monde s’en allait par là, puis moi par là, j’étais la brebis noire de la famille, le monde ne me comprenait pas, ainsi de suite”... Autrement dit il y a des Hommes qui sont plus près de leur individualité que d’autres.

 

Mais le problème, c’est que quand ils vivent leur individualité qui est une forme de passage entre le plan psychologique et le plan psychique, ils ont la crainte, ils vivent l’angoisse de ne pas être reconnus dans leur individualité, de ne pas être écoutés ou entendus dans cet effet de passage entre le psychologique et le psychique. Et à ce moment-là, ils se renferment sur eux-mêmes. Ils souffrent psychologiquement, souvent ils vivent anxieusement leur psychisme, et ils n’ont pas la force de soutenir cette lutte ou ce combat de dépolarisation de leur être, parce que le plan psychologique et le plan psychique, ce sont deux plans qui représentent chez l’Homme une grande polarité.

 

Le psychologique, ça fait partie de l’entendement de la masse, donc c’est une convention humaine, ça s’accepte bien. Par contre le psychisme, c’est très personnel à un certain niveau, et ça deviendra universel à un autre niveau. Mais avant que le psychisme devienne universel, c’est-à-dire avant que le psychisme devienne totalement dépolarisé, autrement dit avant que l’Homme en arrive à posséder une conscience totalement intégrée, c’est-à-dire une conscience qui est capable de traiter avec la matière, traiter avec l’occulte de la vie et traiter avec l’intelligence de ces deux aspects-là, ça va être long, ça va prendre un certain temps parce que ça nécessite une transformation de l’Homme.

 

Par contre, si l’Homme qui passe du psychologique au psychisme ne réalise pas l’importance de conserver un peu sa petite avance qu’il a... La personne qui se sent différente des autres, la personne qui a vu tout le monde aller faire du ski, puis lui, il n’est pas intéressé, tout le monde quand ils vont se baigner, il faut qu’ils sautent de cinquante pieds, puis lui, il saute rien que de trois pieds, la personne qui a toujours été un petit peu différente et n’a jamais voulu s’accorder le droit d’être différente et qui, automatiquement, s’est amenée à vivre une fatalité psychologique et à vivre une incertitude psychique, ces personnes-là doivent un jour réaliser que s’ils sont un petit peu différents, s’ils ne font pas partie de la grande masse, s’ils ont des tendances à fonctionner d’une façon qui amène les autres autour d’eux à rire, comment voulez-vous que cette personne-là développe un centre ou des centres psychiques, c’est impossible !

 

 

DM : Donc, les gens, il faut qu’ils soient capables d’affronter les ruptures sociales de par leur état de conscience ?

 

 

BdM : Il faut que les gens soient capables de s’affronter eux-mêmes. S’ils sont capables de s’affronter eux-mêmes, s’il y a rupture sociale ils seront capables de travailler, fonctionner avec ça. Il ne s’agit pas pour l’Homme de vivre de front la rupture sociale, parce que la rupture sociale ce n’est pas le fun, ce n’est pas intéressant. On aime être relationnel, on est des êtres de relation puisqu’on est des êtres de communication.

 

Par contre, si on en arrive à prendre conscience à travers des dictées ou des principes qui sont émis par des gens comme moi ou d’autres, de l’importance de l’Homme de respecter son individualité, et à la fois respecter l’individualité des autres, à ce moment-là on développe un très grand équilibre, parce que les autres, les masses, le monde, ce que l’Humanité a créé, c’est très intéressant, c’est merveilleux, et à la fois ce que l’Homme devra un jour créer ou ce que l’Homme peut à l’intérieur de lui-même créer, ou ce que l’Homme peut à l’intérieur de lui-même réaliser, aussi c’est merveilleux. Donc vous avez deux merveilles qui coexistent ensemble.

 

 

DM : Mais comment vous pouvez vivre avec ? Vous, vous comprenez les autres, donc les gens vivent une sorte de satisfaction ou d’aisance, mais comment vous pouvez, vous, vivre l’incompréhension des autres ?

 

 

BdM : On vit... On est capable de vivre l’incompréhension des autres dans la mesure où on ne met pas trop de sérieux dans ce qu’on commence à voir… Vous ne pouvez pas… L’Homme ne peut pas passer du plan psychologique qui est un plan très terrien à un plan psychique qui est très éthéré, qui peut l’être encore plus, sans au début être victime de sa propre fascination. On devient fasciné. 

 

Le type qui est sur une table d’opération qui sort de son corps, puis qui voit le médecin “taponner”avec ses trucs qui rentrent dedans… C’est évident qu’il va être fasciné par son expérience, puis automatiquement il va vouloir en parler, il va vouloir qu’un journaliste vienne, il va vouloir en parler au moins à sa femme. Alors, où l’Homme doit faire attention quand il passe du plan psychologique au plan psychique, c’est de parler, mais parler avec des gens qui ont une sensibilité, parler avec des gens qui ont de l’oreille, puis se fermer devant des gens qui ne l’ont pas.

 

Sinon là, on vit le complexe messianique, on veut changer le monde, on veut transformer le monde, on veut transformer notre femme, on veut transformer les gens autour de nous autres, on veut transformer la société, ça fait qu'on devient des lunatiques, on devient des idiots, bon !

 

 

DM : Il n’y a pas des gens qui sont messianiques parce qu’ils veulent avoir le dialogue avec d’autres ou établir un dialogue ?

 

 

BdM : Oui, mais ça, ça fait partie de leur spiritualité, ça fait partie de leur conscience astrale, ça fait partie des pièges, et un jour ils réaliseront que ça faisait partie de leur expérience.

 

 

DM : Vous dites qu’un être psychique se suffit à lui-même ?

 

 

BdM : Un être psychique se suffit intégralement à lui-même. Un être psychique se suffit intégralement à lui-même ! 

 

 

DM : Sur quelle base ?

 

 

BdM : Sur la base de la centricité de son mental, maintenant s’il est suffisamment psychique, puis s’il est suffisamment, j’appelle ça “tuné” (syntonisé), s’il est suffisamment ajusté dans le mental à des plans très très subtils, très éthérés, pour en être créatif, puis pouvoir amener ça dans le monde en tant qu’artiste, en tant que scientifique, en tant que... “Whatever”, à ce moment-là ça va prendre un certain temps. Puis un jour, il pourra le faire.

 

Mais tu ne peux pas partir de la conscience d’un certain psychisme, puis tout de suite vouloir rentrer dans le monde, puis démontrer à l’Homme ce que tu sais ! Ce n'est même pas fini ce que tu viens de commencer à toucher du bout des doigts. C’est un peu comme nous autres, quand on était jeunes, puis qu’on apprenait le grec puis le latin, on était en syntaxe, je ne sais pas moi, en méthode, puis on était tout énervés ! On ne le parlait même pas le grec puis le latin, c’était du balbutiement.

 

Alors l’Homme, psychiquement, il balbutie puis il veut arriver dans le monde comme un prophète, il balbutie puis il veut arriver dans le monde comme un maître, il balbutie, puis il veut que sa femme, ses “chums” (amis), son boss, puis au bureau, puis tout le monde dans le coin s’asseyent, puis l’écoutent... Les grandes révélations ! Ce n’est pas de la révélation, c’est simplement temporairement de la démolition de sa façon de penser !

 

Ça fait que tu ne peux pas arriver dans le monde, puis arriver avec la démolition de ta façon de penser, il faut que tu arrives dans le monde un jour avec la créativité de ton mental. Puis quand l’Homme sera rendu à ce point-là, il sera tellement équilibré qu’il sera suffisamment sensible à ceux qui, majoritairement, ne participent pas à ce psychisme, puis il sera suffisamment sensible pour reconnaître ceux qui ont cette vibration-là. Puis là, à ce moment-là il pourra faire des contacts personnels, il pourra parler avec, puis il saura quand s’arrêter, quand aller plus loin, il sera réellement maître de sa parole.

 

Mais tant que l’Homme ne sera pas maître de sa parole, il doit faire attention au début quand il parle du plan psychologique ou psychique. Sans ça, les gens vont dire : “t’es un vrai con”... Puis ce qui arrive souvent, c’est que ces gens-là deviennent des cons, puis deviennent des lunatiques, puis deviennent malades, puis ils finissent à l’hôpital, pourquoi ? Parce qu’ils ne sont pas capables d’équilibrer le psychologique avec le psychisme.

 

C’est bien beau de parler du psychisme, c’est bien beau de parler d’expérience à tous les niveaux, mais le jour il faut que t'ailles chez Eaton, il faut que t'ailles acheter tes “boots”, tes cravates, il faut que tu prennes soin... Il faut que tu t’achètes un steak, il faut que t'arranges ta télévision, puis que tu mettes du “gaz” (essence) dans ton “char” (voiture) ! Mais si tu rentres trop dans ces affaires-là, tu vas oublier de mettre du “gaz” dans ton “char”, puis tu vas dire : “comment ça se fait que mon char ne marche pas”... Autrement dit, l’Homme cesse d’être réel dans la matière parce qu’il commence à rentrer un petit peu dans l’immatériel.

 

C’est pour ça que l’Homme doit vivre une transmutation psychique de ses centres pour en arriver à un équilibre, pour travailler, fonctionner dans la matière, puis faire un petit “party” (une partie) de temps en temps, puis prendre un petit scotch de temps en temps, puis dans un autre temps, faire d’autres choses. Autrement dit il y a un équilibre là, entre le psychologique et le psychisme. Tu ne peux pas vivre seulement du psychisme, c’est trop éthéré.

 

Moi je connais quelqu’un qui est toujours en astral, il se couche le jour, il s’en va en astral, il est toujours en astral… Tu le regardes au niveau de sa personnalité, au niveau de son être, au niveau de son psychologisme, si tu veux,  il est totalement non-fonctionnel le gars ! Il est tout le temps en astral : “travailles-tu”... “Ben, oui, je travaille quelque part, je suis en astral”... Va dire ça à un psychologue que tu es en astral, ou va dire ça à ta belle-mère que tu vas en astral ! Ça fait qu’on est un petit peu comme ça au début, quand on commence à passer du psychologique au psychisme. C’est pour ça qu’il ne faut pas forcer la note.

 

C’est évident qu’avec ce qui se passe aujourd’hui, puis les notions qu’on commence à avoir, puis les sciences qui existent, ainsi de suite, puis qui coexistent avec la science matérielle, le besoin que l’Homme a d’investiguer d’autres aspects, d'autres dimensions de son être, bon, on a tendance à aller dans ces domaines... Ces domaines ! On expérimente !

 

Mais par contre, expérimenter ça ouvre les centres, il y a des gens qui font du yoga et qui ne devraient pas faire du yoga, ce n’est pas tout le monde qui peut faire du yoga, c’est comme les gens qui font du ski, ce n’est pas tout le monde qui est coordonné pour faire du ski. Alors tout le monde fait du ski, tu veux faire du ski, tu te casses une jambe, il y a du monde qui est fait pour faire du ski, il y a du monde qui est fait pour planter des carottes dans les champs, il y a du monde qui est fait pour autre chose !

 

Alors tout le monde fait du ski parce que c’est un gros marketing là, puis là c’est psychologique ça, l’identification psychologique de la valeur de la masse, là si tu ne fais pas de ski, t’es pas correct ! Si tu ne plonges pas de cinquante pieds, t’es pas correct ! T'es pas fait psychiquement pour plonger de cinquante pieds, t'as le cœur qui ne tiendra pas, tu vas te décoordonner, tu vas faire un “plat”, tu vas t’ouvrir la bedaine, ça n’a pas d’allure ! (rires du public). 

 

Ça fait qu'on n’est pas capable de respecter notre individualité, ça fait que là, on rentre dans le psychique, il y a du monde, c’est la mode du yoga, après ça c’est la mode de la méditation transcendantale, après ça c’est la mode des… Comment est-ce qu’ils appellent ça, les… Faut travailler ses écrans en dedans, puis là c’est plein de modes ! Il y a toutes sortes de petits maîtres qui sortent dans le monde, il y a toutes sortes de petites écoles, puis en général ça vient de Californie ou ça vient de l’Orient, un des deux. Ça fait que le gars lui, il n’a point de référence, il veut bien, il trouve ça intéressant, il vibre psychiquement mais psychologiquement il n’est pas encore balancé... Il y a du channeling aux États-Unis !

 

 

DM : Bon, Bernard, quand il y a des ouvertures de centres là… Pour une personne, il est trop tard, ses centres sont ouverts, comment la personne se rebalance devant cette ouverture qui, finalement, l’habite ?

 

 

BdM : Ça dépend de son entourage, ça dépend de ses amis, ça dépend de son orgueil… Ça dépend de son orgueil, parce que les gens qui passent du psychologique au psychisme vivent une sorte d’orgueil. Il y a une sorte d’orgueil particulier qui se dégage de ces gens-là, que tu ne retrouves pas chez le physiciste. Le physiciste, il a une autre sorte d’orgueil, il a bien travaillé le gars, il a travaillé dix ans pour avoir son doctorat, il le mérite, il a travaillé dur, mais c’est de l’orgueil, un orgueil d’avoir accompli. 

 

Mais le gars qui s’en va dans le psychisme, il n’a rien accompli, c’est un orgueil de prédominance, c’est un orgueil de position, c’est un orgueil de statut particulier qu’il se donne. Puis souvent, ces gens-là, ce sont des gens qui n’ont pas de formation, souvent ce sont des gens qui n’ont pas une grande formation, une grande éducation, puis le fait de rentrer dans ces affaires-là, ça leur donne quelque chose que toi tu n’as pas, le petit doctorat... Ils se sentent un petit peu… “ah, moi, je sais des affaires sur la mort que toi tu ne sais pas dans ton laboratoire, mon gars, moi je sais des affaires sur le monde invisible que toi, tu ne sais pas dans ta cathédrale de science morte”... 

 

Ça fait que ça c’est un orgueil, puis ça peut être très dangereux parce que c’est une des raisons, d’ailleurs, pour laquelle les gens qui se lancent dans ces domaines-là, souvent sont en relation avec des écoles ou des maîtres qui leur empoisonnent l’Esprit. Ce sont des gens qui manquent beaucoup de maturité, ce n’est pas être équilibré. Il faut que l’Homme soit équilibré, un petit peu de science cartésienne, plus un petit peu de science psychique, ça fait un bon cocktail !

 

 

DM : Ça cohabite !

 

 

BdM : Ça cohabite parfaitement. Tu ne peux pas renier le temps des “smart bombs” que les Américains ont fait, ont envoyé en Arabie, c’est “au boutte”, elles sont “au boutte”, ces “smart bombs” là, il y a toute une technologie là-dedans, c’est extraordinaire. Ça, c’est à un niveau ! Puis après ça, il y a d’autres “smart bombs”, mais celles-là sont plus dangereuses, parce qu’au début, elles ne sont pas sous le contrôle de l’Homme. Les Américains avec leurs “smart bombs”, ils étaient sous le contrôle, ils pouvaient en mettre, ils ne pouvaient pas en mettre.

 

Mais nous autres, quand on tombe dans le psychisme, on n’est pas encore habilité à vivre ces “smart bombs” là, on n’est pas habilité à le vivre : qu’est-ce que c'est qui va nous venir des autres plans !  Puis il est là le danger ! Puis c’est pour ça que les gouvernements, les associations sociales, les groupes sociaux, les psychologues qui s’occupent ou qui s’intéressent à protéger les gens contre tout le domaine psychique, occulte, paranormal, ils ont raison parce que ce sont ces gens-là qui sont obligés de les reprendre ensuite à l’hôpital. 

 

C’est eux autres qui sont obligés de leur donner des pilules pour couper le contact entre le psychisme puis le psychologique, entre l’astral puis l’ego. Ça fait que ces gens-là qui regardent ça, qui voient ces victimes-là, du champ de bataille psychique, ils commencent à se poser des questions, ils font des lois, puis ils ont raison de faire des lois parce que l’Homme a besoin d’être protégé. L’individu lui, qui va avancer lentement, progressivement, intelligemment dans l’étude de ces sciences qui sont, entre parenthèses, occultes, à ce moment-là lui, il ne finira pas à l’hôpital, il n’aura pas de problème.

 

Il va se trouver une vie bien équilibrée, puis il va travailler, puis il va aller chez Eaton, il va acheter son steak, il va mettre du “gaz” dans son “char”, puis peut-être de temps en temps, il va aller en astral. Tandis que l’autre lui, qui est débalancé, puis qui a été conditionné par des maîtres, puis qui a été fasciné par des sciences, lui n’est pas nécessairement prêt psychiquement à vivre des notions, puis vivre l’ouverture de ses centres. 

 

Ça fait que pour moi, les sciences occultes, ce sont des sciences dangereuses parce qu’elles débalancent le psychologique, et elles ouvrent l’Homme vers le psychisme, et ces sciences-là, ce sont des sciences qui sont des sciences de faits, elles existent, elles coexistent avec des sciences matérielles cartésiennes, mais l’Homme doit les utiliser avec très grande précaution, avec jugement, et l’Homme doit réellement prendre son temps, puis ne pas rentrer là-dedans trop vite.

 

 

DM : Comment ça s’ouvre un centre, quand on parle de technique de yoga qui ouvre des centres ou des gens qui travaillent avec des écrans mentaux ?

 

 

BdM : Ce qui ouvre les centres, c’est… Quand vous commencez à vous nourrir de notions qui n’appartiennent pas au mémoriel psychologique, vous commencez à vous nourrir de notions qui appartiennent à d’autres plans, dont vous ne pouvez pas vérifier avec certitude la validité. Tant que tu ne peux pas vérifier avec certitude la validité, tu es automatiquement vibratoirement en danger, tes centres s’ouvrent, mais après ça, t’es pris avec le paquet ! Je te donne un exemple. Vous allez prendre des gens qui vont aller dans certaines école, par exemple, puis ils vont faire… Comment est-ce qu’ils appellent ça ? Des mantras ou des laboratoires, Ils appellent ça des laboratoires !

 

 

DM : Le laboratoire mental !

 

 

BdM : Le laboratoire mental ! Bon, le phénomène du laboratoire mental c’est un phénomène psychique réel, OK. Mais qu’est-ce qu’il y a en arrière, qui c'est que tu vois sur ton laboratoire mental ? L’Homme n’est pas équipé pour pouvoir voir la connexion en arrière de l’image, il voit l’image, il ne voit pas derrière l’image ! Si l’Homme était capable de voir en arrière de l’image, d’aller en arrière de l’image, peut-être qu’il verrait que la projection qu’il voit sur son écran mental, elle est une manifestation astrale d’un plan qui est très bas, qui est plus situé sur les éthers astraux les plus bas qui existent. 

 

Autrement dit, il existe dans l’astral de la Terre, sur les plans très inférieurs de la Terre, des formes humaines animalisées, des Intelligences extrêmement basses en vibration qui font partie de ce qu'on peut appeler les enfers astraux, et ce sont ces intelligences-là, ces êtres-là qui créent et qui manifestent dans l’écran mental de l’Homme, ils peuvent manifester n’importe quelle forme. Et le gars lui, il est dans sa petite télévision intérieure, puis il pense qu’il “deale” avec ce qu’il voit, lorsqu’en fait il “deale” avec quelque chose qu’il ne voit pas, c’est pour ça que c’est dangereux.

 

Mais les gens ne le savent pas, les gens ne le savent pas… C’est la raison pour laquelle j’écris dans ce domaine-là, pour que les gens en arrivent à le comprendre puis à le réaliser, que l’occulte qui a toujours existé, il coexiste avec le matériel, mais que l’occulte, les sciences occultes sont des sciences dangereuses, mais ce sont des sciences extraordinaires à partir du moment où l’Homme est balancé psychologiquement et psychiquement, parce que c’est une extension dans l’invisible, c’est une extension dans les mondes parallèles, c’est une extension dans des plans qui constituent l’égrégore mental de l’Homme ou l’égrégore astral de l’Homme, qui constitue la matière dont est fait l’âme... Et l’Esprit.

 

Ça fait qu'il n’y a pas de problème avec ça, donc ce ne sont pas les sciences occultes en soi qui sont un danger, c’est la façon dont les gens vivent et traitent avec les sciences occultes, et c’est pour ça que l’Homme, quand il commence à aller dans la direction de ces sciences occultes là ou ésotériques là, il ouvre ses centres. Les entités se manifestent à différents niveaux selon leur sensibilité, puis éventuellement, le gars, il n’est pas capable, il n’est pas équipé pour “dealer” avec ça, IL N'EST PAS ÉQUIPÉ POUR “DEALER” AVEC ÇA ! Puis ça finit que tu as énormément de victimes, tu as des gens qui sortent du système, tu as des gens qui ne travaillent plus, tu as des gens qui sont totalement débalancés, puis si tu ajoutes à ça de la drogue, du “pot” (cannabis), puis tout ça, t’es fait à l’os ! T’es fait à l’os parce que là, tu en as encore moins de contrôle.

 

 

DM : Bernard, est-ce qu’une prise de conscience puis une ouverture de centres, c’est la même chose ou s’il y a une différence ?

 

 

BdM : Une prise de conscience et l’ouverture des centres, c’est la même chose.

 

 

DM : C’est la même chose ? Donc, exemple, si pour une soirée comme ce soir, on comprend des choses, on vient d’ouvrir un centre ?

 

 

BdM : Une prise de conscience, ça n’a rien à faire avec comprendre quelque chose. Une prise de conscience c’est un état mental qui est altéré. Comprendre quelque chose… Tu peux comprendre quelque chose psychologiquement, intellectuellement, c’est intéressant, c’est le fun, mais ce n’est pas nécessairement une prise de conscience, c’est psychologique. Comprendre quelque chose c’est psychologique, savoir quelque chose c’est psychique.

 

Tu peux comprendre… Toi, tu peux me parler, je ne comprends rien, mais je sais ce que tu veux dire, c’est rien que du bruit que j’entends, des mots, des paroles, je ne comprends rien, mais je sais ce que tu veux dire. Puis si tu te trompes parce que tu n’emploies pas le bon terme, ainsi de suite, je sais pareil ce que tu veux dire. Ça fait que je ne comprends rien de ce que tu veux dire, mais je sais ce que tu veux dire. Donc je ne suis pas psychologique, je suis psychique. 

 

Tandis que l’Homme lui, est psychologique, puis il va comprendre quelque chose, mais il ne sait pas, donc ce n’est pas une prise de conscience, c’est simplement un état de conscience qui est psychologique, qui est inférieur à un autre niveau de conscience qui est purement psychique.

 

 

DM : Bon, est-ce qu’il y a des personnes qui ont de la difficulté à savoir les autres ou leurs expériences de vie avec d’autres, en partant du fait qu’ils ont des mécanismes de défense qu’ils doivent conserver psychologiquement ? En d’autres termes, est-ce qu’il y a des êtres qui refusent certaines informations de leur environnement ?

 

Je pense entre autres à des couples, où la femme ou l’homme a un certain appétit d’informations dites psychiques ou occultes, et que le partenaire lui, se refuse à combiner dans son idée ? Est-ce que ce mécanisme de défense là n’est pas sa façon de se protéger contre l’impression d’un déséquilibre chez l’autre qui pourrait être réel si les deux étaient dans le mouvement ?

 

 

BdM : Très juste, oui. D’ailleurs, dans un couple, autrement dit dans une relation de deux personnes, souvent vous allez en avoir un qui est “gung ho” (côté fonceur) pour le psychisme, et vous en avez un autre qui est très très rassis, ainsi de suite, puis vous allez voir celui qui est “gung ho” pour le psychisme, éventuellement ou avec le temps, réellement devenir débalancé. Ça fait que comment voulez-vous qu’un autre qui est restreint aille vers le psychisme quand il voit que son “chum” ou sa “blonde” (amie), ou sa femme, ou son mari, est en train de tout mettre sa vie à terre ! Elle avait un bon job chez Eaton, là c'est rendu qu’elle ne veut plus travailler, elle mettait du “gaz” dans son “char”, elle n’en met plus !

 

Comment est-ce que tu veux que le gars qui est bien normal, qui est bien cartésien, qui est bien psychologique, dise : “ah, ben, c’est extraordinaire ce que mon chum ou ma femme fait, elle ne met plus de gaz dans son char”... Il n’est pas intéressé ! Par contre si l’Homme ou l’autre partenaire lui, était balancé, était réellement équilibré dans le psychisme, puis dans le psychologique, à ce moment-là ce serait très intéressant pour l’autre d’écouter. 

 

Moi je parle à des milliers de personnes… Sur la rue, j’en rencontre dans les restaurants, puis jamais, jamais une personne n’a pas prêté l’oreille à ce que je dis, pourquoi ? Parce que quand je leur parle, je leur parle en fonction de ce qu’ils sont capables de savoir, de ce qu’ils sont intéressés de savoir, de ce qu’ils ne sont pas intéressés de savoir, de ce qu’ils pourraient savoir, ce qu’ils ne doivent pas savoir, ce qui n’est pas bon qu’ils sachent. Ça fait qu’à ce moment-là, ils ont du fun avec moi, ils ont du fun ! (rires du public).

 

 

DM : Ça fait que vous, vous vous occupez continuellement des autres, mais est-ce que les autres sont capables de s’occuper de vous ?

 

 

BdM : Non, les autres n’ont pas besoin de s’occuper de moi parce que je m’occupe de moi-même. Ça fait que si je rencontre quelqu’un dans un restaurant, puis à cause de mon psychisme, je dis : “ah, tu t’es marié la semaine passée”... Puis elle ne me connaît pas ou il ne me connaît pas, c’est une façon simpliste, psychique, mais psychologique de faire un petit lien :  “comment ça se fait que tu sais ça”... Ben, on dirait que ça m’est passé par l’idée”... (rires public).

 

Je ne vais pas commencer à dire : “j’ai un contact avec le plan mental, je suis Bernard de Montréal”...Voyons ! (rires du public). Comprends-tu ce que je veux dire... Là, le gars, il va retourner de bord, puis il va dire : “bon, tu me joues une game, il y a un journaliste à côté”. Ça fait que tu ne peux pas… Tu ne peux pas… Quand l’Homme va entrer dans cette conscience-là, l’Homme, son intelligence va être équilibrée, ça va être équilibré l’affaire, il faut que ça soit équilibré.

 

 

DM : Bon, il y a un point Bernard, c'est qu'il y a des personnes que je rencontre à quelques occasions, qui vont se plaindre du manque d’ouverture d’esprit de leur partenaire ou de leurs amis, parce qu’eux sont dans une démarche dite psychique, et la façon que je reçois ça, c’est que les personnes qui sont finalement sur une défensive vis-à-vis du psychisme, n’ont pas tort en substance.

 

Donc il existe des mécanismes de défense, mais quelle est la différence entre un mécanisme de défense contre, je dirais, l’ouverture d’un centre qui pourrait avoir des conséquences graves, que certaines personnes ressentent, et le doute ? La personne qui doute et puis qui remet tout en doute, la personne qui se défend d’ouvrir ses centres parce qu’elle sent quelque chose de dangereux, et puis l’autre personne qui vit du doute, est-ce que ce n’est pas le même mécanisme ?   

 

 

BdM : J’ai l’impression que les gens qui se protègent, comme vous dites, ou qui doutent, ou qui s’empêchent d’aller vers une plus grande ouverture d’esprit, ce sont gens qui dans leur expérience n’ont pas été confrontés, n’ont pas été amenés à vivre une sorte de relation réellement créative avec l’expérience des autres, dans ce sens que… OK. Je le remets d’une autre façon !

 

Si on prend une personne qui n’est pas psychique, puis une personne qui est psychique, ou qui commence à l’être et qui l’est, puis vous les entendez parler... Ils se rencontrent, puis si vous regardez comment ces gens-là se parlent, et surtout la personne psychique, vous allez voir qu’il y a un grand manque de maturité dans la personne psychique, il y a un grand manque de maturité, elle n’est pas encore intégrée dans son psychisme.

 

 

DM : Elle n’a pas les deux pieds à terre !

 

 

BdM : Elle n’a pas les deux pieds à terre dans l’invisible !

 

 

DM : Dans l’invisible ?

 

 

BdM : Oui, elle n’a pas les deux pieds à terre dans l’invisible, elle n’est pas capable de balancer les deux vibrations, la vibration psychologique puis la vibration du psychisme, elle n’est pas capable de se retenir. D’ailleurs, une des grandes manifestations que l’Homme, qui passe du psychologique au psychisme, réalisera dans son expérience, c’est qu’on dirait que quand il rentre là-dedans, c’est comme une diarrhée !

 

Il faut qu’il en parle : “puis vas-tu m’écouter, puis j’ai des affaires intéressantes à te dire, tu n’as jamais entendu parler de ça, t’es pas conscient, il y a des affaires que je sais que toi, tu ne sais pas”... (rires du public). Ça fait que comment est-ce que tu veux que le gars qui est bien normal, qui met du “gaz” dans son “char”, soit intéressé à changer de place avec celui qui n’en a pas ! (rires public). Comprends-tu ce que je veux te dire ?

 

 

DM : Oui, oui, très bien !

 

 

BdM : Prends pas le monde pour des fous ! Il ne faut pas prendre les gens qui sont psychologiques pour des “caves” (niais), c’est eux autres qui construisent les maisons, c’est eux autres qui construisent les automobiles, c’est eux autres qui construisent les moteurs, c’est eux autres qui sont les grands porteurs de la science, prenez-les pas pour des “caves”, il ne faut pas prendre les médecins puis les psychologues pour des “caves” !

 

C’est nous autres, dans nos illusions “astro-psychiques” qui sommes “caves”, puis qui nous pensons des illuminés, c’est nous autres, pas eux autres ! Eux autres sont corrects, eux autres ils “punchent” le matin, puis ils “punchent” le soir, puis ils ne vont pas pleurer toutes les semaines, puis ils ont des enfants, puis ils ont des “chars” ! Puis ils ont des télévisions puis tout marche bien, leur télévision à eux autres elle marche, leur toasteur marche, c’est notre toasteur à nous autres qui ne marche pas ! Puis après ça, on va dire : “ben, mon toasteur, il ne marche pas parce qu’il y a des élémentaux dans ma maison” (rires public). L’autre il va dire : “ben, non, je suis électricien, puis je vais te le faire marcher ton crisse de toasteur”... Comprends-tu ? Ça fait que ça va loin l’affaire, t'sé ! (rires public).

 

 

DM : Là, c’est des éléments brûlés ! (rires public). Mais l’aspect, Bernard, donc du mécanisme…

 

 

BdM : J’en ai rencontré une, de “psychique”, une fois… Moi, je suis toujours en cravate, là je porte des chemises puis des boutons de manchettes, elle dit : “qu’est-ce que c'est que tu fais là, comment est-ce que tu t'es habillé”...  Elle, elle avait un turban sur la tête, elle avait des pendants d’oreilles, t’aurais pu mettre deux “parkas” de chaque bord, elle n’avait pas de bottines, elle marchait nu-pieds, les pieds sales, elle sentait l’eau de javel avec du “brinsea” (désinfectant), puis elle questionne mon vêtement, ma belle chemise propre puis ma cravate ! “Hé, qu’est-ce que c’est que tu fais là”... (rires du public).

 

 

DM : C’était une médium qui a perdu la boule !

 

 

BdM : Elle n’avait pas perdu la boule de cristal, elle la gardait la boule de cristal, mais la boule, elle l’a perdue ! Puis c’est plein de gens qui se promènent avec la boule, mais qui ont perdu l’autre boule ! Puis après ça, ces gens-là, ils rencontrent des gens naïfs, des gens qui ont entendu parler à la télévision du corps astral, ou la vie après la mort. Puis ils s’imaginent qu’eux autres là, qui ont perdu la boule, qui se promènent avec des grands turbans, puis qui n’ont pas de bottines là, qu’ils vont les amener à des grandes révélations, puis qui vont les amener à pouvoir mettre du “gaz” dans leur “char” après six, sept mois, puis un an d’endoctrinement de même ? Très grave ! 

 

Je suis bien content que les gouvernements s’occupent de développer ou de créer des lois pour protéger les gens qui vont un petit peu trop loin dans ce que j’appelle l’affabulation occulte, parce que c’est très dangereux, ça peut déstabiliser les masses humaines. Ça peut déstabiliser les individus, puis il faut absolument que l’Homme dans sa légifération, dans son plan psychologique mette des barrières là où c’est nécessaire, sans nécessairement entraver le progrès et l’évolution de la conscience humaine.

 

 

DM : Il reste que pour certaines personnes qui sont dans une recherche ou dans… on parle d’un besoin, l’ouverture des centres devient, à un certain moment donné, comme une sorte de déblocage, ils sont rendus là ! Pour identifier le fait qu’on est rendu au stage de vivre une ouverture…

 

 

BdM : Rendu où ? C’est quoi cette affaire de “rendu là”, de “rendu où” ?

 

 

DM : Bon, ben, j’imagine qu’une personne qui vient pour une conférence comme ce soir, probablement qu’il y a dix ou quinze ans, elle n’a pas pensé à vivre une expérience comme celle-ci, puis à un certain moment donné, soit elle entend parler un de ses amis, de la nature des conférences ou des choses du genre, elle a besoin de dire : “bon, je veux vivre cette expérience-là, je veux rencontrer ça, cette vibration-là”, il faut quand même…

 

 

BdM : Les gens, probablement, les gens qui viennent à ces conférences-là ne sont pas des gens qui veulent voir cette vibration-là, c’est probablement des gens qui veulent voir comment et de quoi il a l’air ce gars-là ! (rires du public). Je vais aller voir de quoi il a l’air, ce gars-là ! Quand ils viennent, quand ils viennent voir de quoi il a l’air ce gars-là : “ben, ça a de l’allure, c’est intéressant”. Au moins, ils ne viennent pas voir un gars qui est trop trop parti, un gars qui est trop trop “flyé” ! Ils viennent voir un gars qui a une cravate, puis il cire ses souliers, puis il nettoie sa chemise tous les jours, puis il parle de choses différentes, d’accord, différentes, mais différentes, simplement pour montrer à l’Homme qu’il y a plus que le plan psychologique, mais pas différentes pour amener l’Homme dans une expérience qu’il a besoin d’avoir pour être mieux qu’il a ! Comprends-tu ce que je veux dire ?

 

 

DM : Oui, oui, je vois la nuance ! 

 

 

BdM : Autrement dit la vibration est là, le matériel il est là, on peut parler de n’importe quoi, mais il faut que ça soit créatif. Il ne faut pas que ça serve à faire passer l’Homme du plan psychologique au plan psychique, il faut que ça serve à l’Homme dans le plan psychologique, de regarder avec ses yeux psychologiques, des dimensions qui viennent d’un gars qui est psychique ou qui se dit psychique, puis : “ah, c’est intéressant ça, puis ce qu’il dit, moi j’ai vécu ça, j’ai senti ça ces affaires-là avant”...

 

Ça fait que là, il se crée comme une liaison, il se crée comme une affinité, il se crée comme un éther de reconnaissance de notre propre expérience, ça fait qu’il n’est pas tout seul ce gars-là, il y en a d’autres, il y en a des centaines, puis il y en a des milliers qui vivent ça à différents niveaux, à travers... Différents du sien, mais qui s’en vont tous dans la même direction, c’est-à-dire l’ouverture de l’Homme d’une conscience psychologique vers une conscience psychique de plus en plus intégrée.

 

Autrement dit, on ne peut pas, aujourd’hui à la fin du vingtième siècle, avec tout ce qu’on connaît d’expériences, puis de bâtardisation de l’occulte, on ne peut plus se permettre de ne pas protéger l’Homme contre son propre ennemi qui est lui-même. On ne peut pas se permettre... Les gens qui s’en vont dans le domaine psychique, ou qui s’ouvrent, ou dont les centres s’ouvrent sur le plan psychique, ont une grande responsabilité par rapport à l’Homme, le moindre des Hommes qu’ils rencontrent dans leur vie, parce qu’à cause de la vibration, à cause des notions, ainsi de suite, ils vont avoir tendance à fasciner l’ego ! Et tu ne dois pas fasciner l’ego quand tu passes, quand tu vis une relation avec lui, tu ne dois pas fasciner l’ego. 

 

Et le problème de l’Homme qui entre ou dont les centres s’ouvrent, le problème de cet Homme-là, c’est qu’il a tendance à vouloir fasciner l’ego, sais-tu pourquoi ? Parce qu’il est fasciné lui-même, et quand un Homme est fasciné par lui-même, quand un Homme est fasciné par ce qu’il sait, parce que tant qu’un Homme est fascinable, il est un grand danger pour les autres Hommes autour de lui, et à ce moment-là c’est mieux que les autres Hommes autour de lui demeurent psychologiques, et lentement deviennent psychiques de leurs propres moyens, lentement, dans leur propre temps, quand ils seront prêts. 

 

Sinon, vous vous créez encore des relations de maître-disciple, vous créez encore des relations de supérieur à inférieur, vous créez des relations encore de plus évolué à moins évolué, puis là, vous commencez à astraliser le psychisme de l’autre, les entités rentrent, puis c’est là que l’Homme perd son individualité, il devient possédé. Puis éventuellement, il peut en arriver à perdre l’Esprit. Ça fait que la plus grande responsabilité dans le monde des Hommes qui sont psychiques ou qui reconnaissent en eux des aspects qui sont d’un autre ordre, c’est de protéger d’abord ceux qui sont autour d’eux et qui ne le sont pas, psychiques !

 

Et cette protection-là, ils pourront la dispenser quand ils arrêteront une fois pour toutes de se prendre au sérieux, c’est-à-dire de croire ou de penser qu’ils ont finalement mis le doigt dessus, qu’ils ont finalement mis le doigt sur quelque chose, parce que l’Homme va s’apercevoir que toutes les routes mènent à Rome. Mais rendu à Rome, il y en a une autre qu’ils ne connaissent pas, puis c’est leur propre route individuelle… Leur propre route individuelle !

 

 

DM : Vous dites que quand l’individu est fasciné, il est dangereux pour les autres ?

 

 

BdM : Un Homme qui est fasciné par l’occulte ou par le psychisme, il est dangereux pour les autres, parce qu’il est déjà astralisé dans son mental. Moi je suis un Homme qui vit cette conscience-là depuis 1969, puis mon expérience en tant qu’initié m’a démontré, puis m’a amené dans une lutte profondément occulte avec moi-même puis les plans, à détruire la moindre fascination que je puisse avoir pour les plans ou pour l’invisible, pourquoi ? Parce que l’invisible fait partie de l’Homme… L’invisible fait partie de l’Homme, le “steering” ne peut pas être fasciné par le moteur, les roues ne peuvent pas être fascinées par le “boarding”, c’est un “char”, chaque pièce a sa fonction. 

 

Donc l’Homme ne peut pas être fasciné par une pièce ou par une pièce de lui-même, le mental supérieur. Et au début, à cause du manque de conscience, à cause du manque d’intégration entre le psychologique puis le psychisme, à cause du manque de maturité, à cause de la spiritualité de l’Homme, à cause de la naïveté de l’ego, à cause de l’orgueil spirituel de l’Homme, la fascination rentre. 

 

Puis la fascination, c’est la façon à l’astral de garder l’Homme prisonnier de formes-pensées ou de notions afin de l’empêcher lui, d’arriver à un étage ou à un plan supérieur de sa conscience, qui est ce que j’appelle “la conscience supramentale”. Autrement dit l’Homme a trois plans possibles, la matière, l’astral puis le mental pur. Puis quand il sort de la matière ou du psychologique, puis qu’il s’en va dans le psychisme, les premières étapes, les premiers plans, les premières ouvertures de son psychisme sont astrales. 

 

Le premier contact que l’Homme a avec le psychisme, il est astral, puis ça c’est évident pour une personne comme ma personne qui vit l’expérience ou qui côtoie des milliers d’individus. Le premier contact avec le psychisme est astral, puis au cours de l’expérience, l’Homme en arrive finalement à “fluscher” (tirer la chasse d'eau) l’astral, l’Homme finalement en arrive à être totalement libre de l’astral, puis là il rentre finalement en contact avec sa conscience mentale, c’est-à-dire avec son principe universel.

 

Puis là, il est capable de regarder l’astral, il est capable d’entrer en communication avec des entités dans l’astral, mais elles n’ont plus de pouvoir sur lui, il est libre !  Ça fait que là, il est libre, mais avant que l’Homme en arrive à ça, ça prend un certain temps, c’est pour ça qu’il ne doit pas dans ses premières expériences, dans le premier mouvement de son Esprit, à travers les plans nébuleux de sa conscience astrale animique, il ne doit pas se prendre au sérieux, il ne doit pas sentir fasciné par ce qu’il vit comme expérience, parce qu’il va le communiquer aux autres, ça devient contagieux !

 

 

DM : Mais une personne qui sait, est-ce qu’une personne qui sait se prend au sérieux, dans le sens qu’il y a une certitude dans ce qu’on sait ?

 

 

BdM : Une personne qui sait ne peut pas se prendre au sérieux, parce que ce qu’elle sait, elle sait que ce n’est pas sérieux. Comment est-ce que tu peux te prendre au sérieux si tu sais que ce que tu sais n’est pas sérieux ! C’est quand tu penses que ce que tu sais est sérieux que tu te prends au sérieux. Mais quand tu sais que ce que tu sais, ce n’est pas sérieux, à ce moment-là, tu ne peux plus te prendre au sérieux, parce que tu réalises que, savoir, c’est simplement un processus créatif qui n’est pas réfléchi par l’ego puis qui n’est pas pensable, ça ne se pense pas, “savoir” ! 

 

Tu ne peux pas dire : “je pense que je sais”, parce que si tu dis que tu penses que tu sais, c’est parce que tu ne sais pas, mais si tu sais, tu ne peux pas dire : “je pense que je sais”, parce que quand tu sais, tu es obligé de supporter ce que tu sais, tu es obligé de supporter ce que tu dis, tu es obligé de vivre la certitude de ton intégration, de ta fusion. 

 

Ça fait que l’Homme qui sait, il sait très bien que ce qu’il sait c’est sans importance, parce que la forme qu’il utilise pour manifester ce qu’il sait, c’est simplement une forme qui sert à éclairer l’Homme, ce n’est pas une forme qui sert à l’éclairer lui. Lui, il est dans sa propre lumière “anyway”, tu ne demandes pas à une “flashlight” de s’éclairer (rires du public). Il est dans sa propre lumière, seulement que de temps en temps, il peut envoyer le faisceau par ici, puis envoyer le faisceau par là, il peut voir le relief du mur, de l’espace, puis à ce moment-là il jette un petit peu de lumière là, puis il jette un petit peu de lumière là, mais lui-même il devient une “flashlight”, il est sa propre “flashlight”.Ça fait qu'il ne peut pas avoir l’illusion ou vivre l’illusion du sérieux de ce qu’il sait.

 

Dailleurs, une des grandes raisons pour laquelle l’Homme n’est pas invité à vivre une télépathie universelle avec le plan mental, tant qu’il n’est pas arrivé à une très grande intégration de son moi, puis à une très grande relation éthérique avec son double, c’est parce que l’Homme ne serait pas capable de supporter ce qu’il sait. Parce que supporter ce qu’il sait, ça veut dire avoir accès instantanément à n’importe quoi en fonction de ce que ces plans-là sont “willing” (prêts) ou volontaires de t'envoyer. Donc l'Homme ne serait pas capable psychologiquement, psychiquement, de supporter la grande pression de cette énergie-là, l'Homme sauterait !

 

L’Homme deviendrait totalement dingue, ça fait qu’il est protégé de trop savoir pour rien que le funde savoir, parce qu’un Homme qui sait, dans le fond, il ne sait rien, la seule chose qu’il sait, c’est qu’il a accès à savoir ce qu’il a besoin de savoir, quand c’est le temps de savoir, puis c’est ça la différence entre un Homme qui sait, puis un Homme qui pense qu’il sait ! C’est clair, hein ?

 

 

DM : Absolument ! (rires public), clair comme de l’eau de roche ! 

 

 

BdM : C’est clair comme de l’eau de roche ! Effectivement, parce que de l’eau de roche, ça ne s’embête pas, ça ne “s’entache” (ternir) pas, ça coule, donc un Homme qui sait, il coule, il ne s’arrête pas à regarder ce qu’il sait. Aussitôt que tu t’arrêtes à regarder ce que tu sais, tu “t'entaches”, t’es fait à l’os, parce que tu vas réfléchir sur ce que tu sais. Puis qui c’est que tu penses qui va reprendre ça, cette réflexion-là ? C’est l’astral !

 

Tu penses qu’il vient d’où le doute de la conscience égoïque ? Il vient de l’astral, ce n’est pas l’Homme qui doute, c’est une petite vibration qui passe dans son mental qui le fait douter, ça vient d’où ça ? Ça vient de l’astral ! Le doute que l’Homme vit, ça ne vient pas de sa lumière, ça ne vient pas de sa source, ça ne vient pas de lui, ça ne vient pas de son principe cosmique universel, ça ne vient pas de sa cosmicité, ça ne vient pas de sa fusion, il n’y a pas de doute dans la fusion, il y a une certitude absolue.

 

Mais quand l’Homme vit du doute, ça vient de l’astral, ça fait que le doute sert à quoi ? Il sert à empêcher l’Homme de rentrer dans sa conscience, il sert à empêcher l’Homme de rentrer dans son universalité, donc dépendant de son expérience, dépendant de sa mémoire, dépendant de sa culture, dépendant de sa race, dépendant de la mémoire de sa race, si tu es juif, si tu es catholique, si tu es musulman, si tu es “whatever it is”… Il est pris, l’ego, avec ce stock-là !

 

Puis tu sais que quand t'as du stock de même, c’est dur à t’en débarrasser, tu te rappelles quand t'avais quatorze ans, que t'as décidé un jour de ne plus aller à la confession, en as-tu eu des remords pendant trois, quatre mois ! Après ça, ça s’est estompé, la mémoire elle se tasse... Tu rencontres un autre “chum” qui n'y va plus  non plus ! Ça fait que si on retourne dix, quinze, vingt ans... On est un petit peu plus sophistiqué aujourd’hui là, psychologiquement, on est un petit peu plus sophistiqué, mais retourne dans le temps “Duplessis, comprends-tu ?

 

Retournez dans ce temps-là, ceux qui sont ici là, puis tu vas voir que c’était du stock, se retourner contre l’autorité, sanctionnée par l’Histoire, que ce soit une autorité politique ou que ce soit une autorité spirituelle, c’était du stock ! L’Homme vivait du doute, le doute il vient d’où ? Il vient de l’astral ! Ça fait que c’est la même affaire aujourd’hui, puis l’Homme qui va passer du plan psychologique au plan psychique, il va vivre aussi le doute, parce que l’astral ou le monde de la mort, ou les entités de la mort ne sont pas intéressées à ce que l’Homme connaisse les secrets occultes de la conscience.

 

Et encore moins les secrets occultes de la vie, parce que leur fonction, “their reason for evolving, their reason for being””, leur raison d’être, c’est d’utiliser les pensées puis les émotions de l’Humanité, les morts se nourrissent des vivants, le mort c’est un vampire. Là, vous allez dire : “ben, oui, mais il y a des grands morts, il y a des grandes entités, il y a des grands maîtres avec des belles barbes”. Je vous conjure de m’amener un grand maître avec une grande barbe qui en sait plus que l’Homme intégré !

 

L’Homme va réaliser un jour que la fusion, ça fait partie de la paternité de l’Homme, ça fait partie du lien entre la conscience cosmique de l’Homme, l’âme de l’Homme et l’ego de l’Homme, et ça fait partie du nouveau plan d’évolution de la planète. La fusion c’est la réalisation ultime de l’Homme par rapport à sa source qui a été brisée, fracturée, lorsque l’Homme a vécu la conscience de la race adamique. La fusion c’est le retour de l’Homme à son universalité !

 

Donc, il n’est pas réaliste, ce n’est pas réel de pouvoir s’imaginer que des morts qui sont des Hommes désincarnés, qui ont la mémoire de leur incarnation, à quelque niveau qu’elle soit, que ces êtres-là soient plus avancés en science cosmique de l’Esprit que l’Homme en conscience de fusion ! Ça n’a pas d’allure ! Les morts sont libres d'un corps matériel, mais ils sont dans la mémoire de leur personnalité. 

 

Tu rencontres un p’tit gars qui meurt aujourd’hui parce qu’il a été frappé par un “truck” (camion), quand il arrive de l’autre bord, c’est un p’tit gars qui vient d’être frappé par un “truck”, ce n’est pas un “grand maître” parce qu’il est dans le monde de la mort. Ça fait que le gars qui était un grand maître ici, puis qui a aussi vécu la spiritualité ou l’astralisation de sa conscience astrale, de sa conscience spirituelle sur la Terre, quand il arrive de l’autre bord, il arrive de l’autre bord effectivement sur des plans supérieurs. Il est en charge de l’évolution des religions, puis de l’esprit des religions !

 

Il est encore prisonnier de ses propres illusions de quand il était ici dans la matière, prisonnier d’autres plans, d’autres forces, qui faisaient aussi le même jeu de toujours empoisonner l’Esprit humain avec toutes sortes de notions qui ne sont pas vérifiées par l’Homme, tant qu’il n’a pas une conscience intégrée, c’est-à-dire une conscience qui est capable de briser la forme astrale de la pensée pour rentrer dans une forme créative d’énergie qui peut utiliser la forme de la pensée pour véhiculer cette énergie-là, mais dont lui, en tant qu’être pensant, n’est plus victime parce qu’il ne pense plus. 

 

Le problème de l’Homme, c’est qu’il pense, ça fait partie de l’involution, ça fait partie du constat universel de son expérience planétaire. Mais l’Homme, un jour, au cours de l’évolution, ne pensera plus de façon réfléchie comme aujourd’hui, pensez-vous que les Hommes ont toujours pensé ? Les Atlantes ne pensaient pas, les Atlantes vivaient beaucoup plus au niveau de leur corps astral que nous autres aujourd’hui. Ensuite, les Hindous, Européens, sont venus, puis l’évolution des races, puis des sous-races qu’on connaît aujourd’hui.

 

Donc le phénomène de la pensée et du développement de l’ego, ça fait partie de l’évolution de l’Humanité, mon cher, donc les races qui sont venues avant les Atlantes, c’était encore la même chose, ils étaient beaucoup plus éthérisés que les Atlantes. Donc il y a eu l’évolution de la troisième race-racine, de la quatrième race-racine, de la cinquième race-racine, dont nous on est les fils aujourd’hui. Viendra la sixième race-racine où, l’Homme, finalement, commencera à vivre sa pensée sur un plan télépathique avec les circuits universels.

 

Puis rendu au niveau de la septième race-racine, l’Homme pourra vivre en dehors de son enveloppe matérielle, puis éthériser sa forme, puis vivre dans un espace-temps qui est totalement en dehors de nos notions d’expérientiel d’aujourd’hui. Et l’Homme vivra par rapport ou en relation avec des Intelligences, puis des gouvernements, puis des mondes qui sont existants aujourd’hui, mais en dehors de notre dimension spatiotemporelle. 

 

Mais pour ça, il faut que l’Homme passe du plan psychologique où il a développé l’ego, pour rentrer dans le plan psychique et la connexion entre le plan universel et l’ego, dépasser le plan psychique qui est un plan effectivement astral, contrôlé par l’astral, à travers toutes les idéologies possibles imaginables que l’on retrouve dans les religions, la spiritualité, l’occulte, l’ésotérisme, et toutes les formes d’hermétisme. Puis en arriver, finalement, à vivre le face-à-face avec sa réalité, c’est-à-dire en arriver à une conscience tellement perfectionnée, que la moindre forme-pensée est capable d’être mise sous le regard de son œil microscopique.

 

L’Homme est capable… Un Homme conscient qui est dans une conscience intégrée est capable de regarder n’importe quelle idée, n’importe quelle idéologie et la fracturer, la prendre pour ce qu’elle est utile pour la majorité ou la masse de l’Humanité en involution, la mettre de côté complètement pour lui-même. 

 

Donc il y a un équilibre entre le côté psychologique et psychique de son être. Il sait que telle forme-pensée est nécessaire pour l’Humanité, il sait que les religions sont nécessaires pour l’Homme, il sait qu’au stage où nous en sommes aujourd’hui, les religions, la Chrétienté, la religion Juive, la religion Bouddhiste “whatever it is”, même si ce n’est pas une religion, toutes ces idéologies spirituelles là sont nécessaires pour l’Humanité parce que l’Homme est trop loin de son centre.

 

Il sait que certaines idéologies politiques sont nécessaires pour l’évolution politique de l’Humanité, puis ça fait partie du combat politique terrestre, matériel, planétaire de l’Homme en évolution, mais il sait que lui, en tant qu’individu, vivant ou connaissant une conscience cristallisée, vivant une conscience au-delà de la polarité du psychologique et du psychisme, est totalement intégré. 

 

Il n’est plus affecté par la notion de valeur qu’on met sur une forme, tu lui parles de Dieu, il va le regarder, le concept de Dieu par rapport à lui-même, si tu ne peux pas toi, en tant qu’individu, parce que tu fais encore partie d’une conscience majoritaire, si tu n’es pas prêt psychiquement à avoir accès à des notions qui expliquent le phénomène qu’on appelle Dieu, mais sur des plans universels plus élevés, à ce moment-là il n’en parlera pas. 

 

Penses-tu que je vais aller voir ma bonne mère, puis je vais commencer à lui parler de la conscience des Alephs, elle va dire : “qu’est-ce que c’est que ça, est-ce que c’est des lapins”... Comprends-tu ? Alors, le problème avec l’évolution de la conscience humaine qu’on vit aujourd’hui, puis qu’on vivra dans les générations à venir, c’est que l’Homme va définitivement passer d’une conscience purement psychologique, cartésienne, à une conscience beaucoup plus fluide, psychique.

 

Mais cette conscience psychique là sera simplement une période de transition entre la conscience psychologique et la conscience mentale supérieure, donc l’Homme doit reconnaître et s’inviter à reconnaître... Puis ça, ça fait partie de son expérience, ça dépend de l’orgueil qu’il peut avoir dans le mental, ça dépend de sa formation, ça dépend de la déformation de son ego.

 

L’Homme a avantage à savoir, surtout par des personnes comme moi-même qui ont vécu ces expériences-là, puis qui ne sont pas fascinées par l’occulte, qui ne sont pas fascinées par l’ésotérisme, puis toute cette patente-là, ou l’invisible astral, l’Homme a avantage à savoir puis à reconnaître que son ouverture ou l’ouverture de ses centres vers le psychisme, après son endormitoire de longue date dans le psychologique, c’est simplement le début de son investigation des plans invisibles. 

 

Quand l’Homme sera prêt à aller en astral, il s’apercevra que l’astral, il n’y a rien là, l’Homme passera à une autre étape, il passera dans sa conscience éthérique, puis c’est au niveau de sa conscience éthérique que l’Homme aura réellement une conscience universelle, que l’Homme saura réellement finalement ce qui se passe au niveau de la création : c’est quoi la création, pourquoi est-ce qu’on est ici, qu’est-ce que qu’on fait ici, à quelle place on s’en va, qui c’est qui nous a créés, a-t-on été créés par quelqu’un, ou on a été simplement la manifestation “supratemporelle d’une force mentale qui coexiste avec la consubstantialité de l’espace atomique qui est régie dans le fond même de l’espace galactique, par les grands Esprits de la certitude, qui sont les Gardiens de l’île du paradis ?... 

 

Autrement dit l’Homme en arrivera finalement à pouvoir scientifiser l’invisible, l’Homme en arrivera à pouvoir scientifiser l’organisation des gouvernements qui constituent toute la grande opération galactique universelle des mondes qui sont derrière tout l’appointement psychologique de la vertu de nos pensées, qu’aujourd’hui, sur le plan matériel, on prend au sérieux, parce qu’on est des êtres qui pensent !

 

Puis on est des êtres rationnels, puis on est des êtres qui, finalement, après des siècles, sont arrivés à développer, à commencer à lever le voile sur une petite science matérielle qui est de l’enfantillage, comparée avec ce que d’autres Intelligences, dans d’autres coins du cosmos sont capables de faire, quand ils passent d’un espace-temps à un autre ici, puis qu’ils se matérialisent devant l’Homme. Ça fait qu’il y a bien des choses à apprendre, on a bien des choses à apprendre, puis on a bien des choses à apprendre, en attendant, on doit s’occuper de notre steak, travailler, puis mettre du “gaz” dans notre “char” ! (rires du public).

 

 

DM : Merci, Bernard. (Applaudissements).  

 

 

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