mercredi 21 juin 2023

DM 014 Les superstitions

DM : Nous abordons maintenant la deuxième partie, avec le thème de : “La superstition”. Bernard, dans l'évolution de tout être humain, on rencontre éventuellement une sorte de fascination pour des phénomènes comme la magie, le vaudou, les formes d’ensorcellement, d’envoûtement, d'une façon simple dans notre société moderne, ça se reflète dans le vendredi 13, “renverser du sel sur la table”, et les gens accordent des symboles... Et même certaines personnes vont prendre des décisions sur ces types d’influences là. J’aimerais commencer d’une façon très crue en prenant quelque chose qui frappe. Est-ce que la magie, dans le sens du vaudou ou des formes d'’ensorcellement quelconque, existe vraiment sur la planète ?

 

 

BdM : Oui, oui, effectivement. Autrement dit, la relation psychique entre le plan astral et le plan mental de l’Homme existe sur la planète, on ne peut pas discompter la relation entre l’invisible astral et l’invisible matériel, tellement que je dirais qu’un Homme ne peut pas commencer à explorer le réel, sans passer par les illusions du surréel.

 

 

DM : Ce que les gens appellent le surnaturel ?

 

 

BdM : Ce que les gens appellent le surnaturel, parce que le surnaturel représente l'interface de la composition logique des évènements sur le plan matériel. Le surnaturel représente la loi astrale sur la Terre, le surnaturel représente sous des myriades de facettes la domination du surnaturel sur la Terre, ce que vous appelez les superstitions, ainsi de suite. 

 

Ce sont des formes extrêmement primitives de connaissances qui jouent beaucoup avec l’émotion, avec l’émotif, qui jouent beaucoup avec la crainte, mais qui demeurent des régions du surréel, qui sous-tendent l'expérience de l'âme dans le corps matériel. Et un Homme qui passe de l’involution à l’évolution, c'est-à-dire un Homme qui passe de l'expérience de l’âme à l'expérience de l’Esprit, ou qui passe de l’ignorance au savoir, va être acheminé dans ce processus-là, à…

 

 

DM : Investiguer ?

 

 

BdM : Non pas investiguer, mais à subir la pénétration de ces formes de connaissances là, qui sont basées sur le surréel, mais qui doivent être comprises afin de ne pas tomber dans la trappe hermétique ou ésotérique, ou occulte ou magique, de ces fonctions astrales sur la Terre.

 

 

DM : Est-ce que vous dites qu’un individu, dans un processus d'évolution de conscience, sera inévitablement pris au piège, pris à voir des expériences de surnaturel ?

 

 

BdM : Ça dépend de son expérience d’âme, ça dépend de sa sensibilité astrale, ça dépend jusqu’à quel point son corps astral est débalancé..

 

 

DM : Les phénomènes arrivent quand on a un débalancement ?

 

 

BdM : Oui. Quand le corps astral est moindrement, légèrement débalancé, ces phénomènes-là se produisent, parce que le corps astral c’est un corps subtil, donc c’est un corps d’énergie, et il enregistre tout ce qui fait partie du surnaturel, sur le plan du subconscient, quand il est bien ordonné. Quand il est désordonné, il enregistre ces mêmes phénomènes, mais au niveau de ce que nous pourrions appeler l’expérience astrale. 

 

Pour que l’Homme soit en contact avec le surnaturel, il faut que son corps astral soit débalancé, que ce soit pour une raison karmique ou que ce soit pour une raison de travail, ou que ce soit pour une raison de service à l’Humanité, il faut que le corps astral soit débalancé, parce que c’est justement le débalancement du corps astral qui permet aux forces ou aux entités dans ces plans-là, de communiquer, de se mettre en synthonicité avec lui. 

 

Donc si vous regardez les gens qui sont moindrement médiumniques, qui sont moindrement en relation, si vous voulez, avec les plans de ce que vous appelez le surnaturel, ces gens-là ont tous des personnalités qui ne sont pas facilement adaptables au monde dur et colossal, et dense, de la matière. Ce sont des gens qui sont plutôt éthérés, ce sont des gens délicats, souvent ce sont des gens qui sont délicats de santé, donc il y a une relation là.

 

 

DM : Donc si on tient compte du fait qu’encore là dans le cinéma, il y a de plus en plus d’expressions de ces phénomènes de symbologies magiques, de symbologies qui deviennent des créations dans la démonologie, des choses du genre, toutes les expressions de diable, ces choses-là, vous dites que le débalancement permet à ces choses-là d’arriver.

 

Si on tient compte que notre planète est de plus en plus débalancée, en tout cas la psychologie humaine est de plus en plus débalancée, est-ce qu’on peut s’attendre dans les années futures, à ce qu’il y ait des manifestations concrètes de ces énergies, de ces forces dites invisibles, tenant compte du fait que le déséquilibre pour la masse des gens, à cause de la drogue et de toutes ces choses-là, peuvent débalancer l’individu ?

 

 

BdM : Ce que nous allons rencontrer au cours des années à venir, c’est une plus grande “propensité” de l’Humanité à subir le choc astral. Donc nous allons voir beaucoup de maladies mentales, nous allons voir beaucoup de personnes marcher sur la rue et se parler, nous allons voir beaucoup de personnes s’intéresser à ce qui est occulte. Nous allons voir beaucoup de personnes prendre conscience de certaines choses dites “anormales” dans leur vie, et ne pas nécessairement pouvoir les comprendre, donc très possiblement en souffrir. 

 

Nous sommes rendus à un point aujourd’hui, à la fin du vingtième siècle, où la psychologie, où la psychiatrie, surtout la psychologie, doit s’interroger, même je dirais, la philosophie doit s’interroger sur les questions qui ont rapport avec l’affaiblissement des facultés humaines, parce que ce n’est jamais l’Esprit de l’Homme qui est en danger, c’est l’âme. L'Esprit c’est inviolable, mais l’âme elle, elle est très très violable, elle est très assujettie à ce que je pourrais appeler la terreur astrale, à l’ambiguïté astrale, à la pénétration astrale, à la mystification astrale. 

 

Et les drogues aidant, les films de toutes sortes aidant, les musiques modernes aidant, toutes ces forces agissent sur la psyché de la masse mondiale, et vont créer, au cours des générations qui viennent, une “propensité” individuelle à la dislocation du corps astral, ou du moins le débalancement de son axe. Et si la psychologie n’est pas apte à évoluer dans le sens d’entreprendre une étude réellement volontaire dans cette situation-là, à ce moment-là on sera réduit à donner à l’Homme ou aux gens des produits pharmaceutiques, pour aider ou pour réduire la conséquence de ces actions éthérées. 

 

Alors que l’Homme pourrait réellement reprendre “ses esprits, s’il était réellement pris en charge par des psychologues connaissant ces lois-là, et c’est évident que si nous prenons la masse mondiale au large, vous avez des groupes, vous avez des couches sociales, vous avez des milieux qui peuvent s’intéresser à des idées qui font partie de cette nouvelle science dont je parle, mais dans le monde en général, les gens ne vont pas aller vers ça. 

 

Donc ils vont vers les psychologues, et les psychologues ont intérêt ou auront intérêt à réellement regarder de plus près le phénomène humain à ce niveau-là, parce que l’évolution d’une civilisation, les cycles d’une civilisation, et les forces qui sont derrière, tout l’agencement d’une civilisation, c’est absolument extraordinaire, c’est totalement occulte ! Ce que nous percevons sur le plan matériel de la vie, c’est une infime partie de tout ce qui se trame derrière ! Il y a un livre, il y a quelques années, qui avait été écrit par un Américain, qui a fait beaucoup de bruit, je crois que le livre, le titre c’était : “La mort clinique” ou quelque chose comme ça, “La mort clinique” ?

 

 

DM : Peut-être un film ?

 

 

BdM : Peut-être un film… Ils ont statiquement reconnu que beaucoup de personnes, après des accidents, vivaient des expériences qui étaient extrêmement communes les unes par rapport aux autres, autant dans l’Orient que dans l’Occident, et il y a des gens qui s’intéressent à ce phénomène-là. Mais on ne s’intéresse pas suffisamment occultement à ces domaines-là, on s’intéresse à ces domaines-là d’une façon psychologique, d’une façon philosophique, c’est un intérêt qui est plutôt captivant, au lieu d’un intérêt qui est réellement pénétrant.

 

 

DM : Scientifique ?

 

 

BdM : Scientifique dans un autre sens, ça ne peut pas être scientifique dans le sens ancien, d’ailleurs la science de l’avenir sera scientifique dans un sens beaucoup plus différent qu’aujourd’hui, mais seulement à partir du moment où l’Homme, le scientifique lui-même, aura la capacité de vivre, non pas de la connaissance acquise, mais de la connaissance créée.

 

Si nous vivons de la connaissance acquise, nous allons retomber dans les mémoires de l’Humanité, nous allons réinventer le mensonge et le réappliquer d’une autre façon. Par contre, si nous vivons ou nous manifestons une mémoire créatrice, si nous établissons nous-mêmes les règles du jeu en ne craignant pas les opinions de ceux qui légifèrent au niveau de l’autorité de la connaissance, à ce moment-là nous irons très loin dans le domaine du naturel et du surnaturel, parce que les deux se rejoignent.

 

Il y a des Hommes aujourd’hui, des scientifiques, des chercheurs, qui s’en vont dans cette direction, mais ils sont encore trop spirituels pour réellement pouvoir comprendre le lien entre la faisabilité de leur science et l’inadaptibilité temporelle de leur science. Je connais beaucoup de scientifiques, ce sont de grandes âmes, ce sont de beaux Esprits, mais ce ne sont pas de grands Esprits… Je voudrais réellement concentrer sur ce mot-là !

 

Quelle est la différence entre un bel Esprit et un grand Esprit ? Un bel Esprit c’est un Esprit qui est capable de facilement intuiter son âme. Un bel Esprit c’est un Esprit qui a la capacité d’aller suffisamment profondément dans l’âme pour faire surgir de sa conscience astrale des connaissances intuitives, mais qui font encore partie de l’expérience de l’âme, de l’ego. Donc à ce moment-là on reconnaît... Et dans mon expérience, j’ai rencontré beaucoup de personnes qui ont de beaux Esprits et qui, constamment, pendant des années et des années, font de la recherche, et pendant des années et des années, souffrent à travers leurs recherches. Pourquoi ? Parce que ça fait partie de l’expérience de l’âme.

 

L’Homme doit avoir un grand Esprit. Qu’est-ce que c’est un grand Esprit ? Un grand Esprit c’est un Esprit qui, d’abord, reconnaît les lois du temps en ce qui concerne le dévoilement de la science à l’Humanité. Un Homme qui n’est pas capable de reconnaître les lois du temps, en ce qui concerne le dévoilement de la science de l’Humanité, est automatiquement lié à une expérience karmique, et il va souffrir jusqu’à ce qu’un jour, il comprenne que ces lois de temps là sont inviolables.

 

L’Humanité ne peut pas passer au stage de la science cosmique sur la Terre, tant qu’elle n’aura pas terminé le stage final de la science ahrimanienne sur la Terre, ce sont des cycles. Et la science ahrimanienne sur la Terre est rendue à un point tellement avancé que, pour réellement faire avancer la science universelle ou la science créative, ou la science éthérique, ou la science du mental pur, il faut que les Hommes qui ont un grand Esprit donnent la chance à des Hommes qui ont de beaux Esprits, de reconnaître leurs illusions !

 

 

DM : Comment ?

 

 

BdM : En retardant l’application de leur science, c’est-à-dire en ne créant pas pour eux trop d’exposition frontale à la mise en marché dans le monde de cette science-là. Et ça, ça demande un grand Esprit. 

 

Si les Hommes qui ont de grands Esprits rencontrent des Hommes qui ont de beaux Esprits, et qu’ils sont capables au cours de leurs rencontres, de leurs pourparlers, de leur faire comprendre et réaliser les lois du temps, en les intégrant dans une démarche progressive, intelligente, non assise sur le besoin égoïque de prouver quoi que ce soit, à ce moment-là ces gens-là pourront développer des liens très intenses, pourront faire avancer leurs démarches, pourront apprendre des choses.

 

Ils pourront reconnaître finalement, de la part de ces Hommes qui ont un grand Esprit, que la science universelle, créative, issue d’un mental éthérique, ne peut pas s’appliquer sur notre planète avant que le voile du temps soit déchiré. Et ce voile de temps là ne sera pas déchiré avant - dans le temps le plus court – avant 1998. Donc il ne peut pas rien se passer sur la Terre dans ce sens-là avant 1998. Et 1998, c’est le début seulement de ce mouvement profond de la conscience humaine vers la prise de conscience “éthérico-mentale” du mémoriel universel cosmique de l’Homme. C’est à partir de ce temps-là que l’Homme - et quand je dis l’Homme, je ne dis pas beaucoup d’Hommes - je dis que des Hommes auront la capacité finalement de convertir d’une façon étrange la matière mentale du psychisme collectif de l’Humanité en une matière totalement créative, individualisée, et n’appartenant plus à l’Humanité que nous connaissons.

 

 

DM : Mais du même coup, vous signez le fait qu’il y a des gens qui savent déjà la science de l’avenir, qu’ils ont accès à une science que l’on qualifie, dans la masse, de surnaturelle. Vous dites : il y a déjà des gens qui ont accès à de l’information qui fait partie de l’avenir ?

 

 

BdM : Il y a des Hommes qui ont accès à de l’information qui fait partie de la science de l’avenir, mais ils ont l’illusion qu’ils peuvent appliquer aujourd’hui cette science de l’avenir, et cette illusion fait partie de l’expérience de l’âme.

 

 

DM : Mais pourquoi on leur a donné cette information ?

 

 

BdM : Parce que ça fait partie de l’expérience de l’âme, ça fait partie de l’expérience qu’ils doivent vivre, pour en arriver finalement à reconnaître que le passage de la conscience matérielle à la conscience éthérique, le passage du mémoriel de l’Humanité au mémoriel cosmique ne peut pas se faire en fonction des désirs, des besoins de l’ego. Ça fait partie des lois cosmiques de l’évolution.

 

Ça fait partie du contact entre l’Homme et d’autres civilisations, ça fait partie du contact entre l’Homme et sa conscience éthérique, ça fait partie de la subtilisation de son corps mental à un autre niveau. Ça fait partie de la pénétration de l’Esprit dans la matière, ça fait partie de l’arrêt complet sur l’individu de la programmation karmique de l’âme, ça fait partie de la réduction finalement de la connaissance humaine à rien, pour la prise de conscience du savoir humain à l’infinité. Donc ça fait partie des lois de l’évolution.

 

 

DM : Ce que vous dites… C’est qu’un individu qui est conscient doit savoir des choses pendant des années avant de pouvoir les appliquer concrètement, et que ça, ça fait partie de son initiation ?

 

 

BdM : Oui.

 

 

DM : Donc un individu conscient, c’est un “mal-né”, il n’est pas né dans son temps, il est né avant son temps ?

 

 

BdM : Non, il est né dans son temps, mais il a beaucoup de temps pour comprendre ce qu’il doit vivre. Ça prend un certain temps pour comprendre ce que l’on doit vivre à ce niveau-là, donc c’est ça l’initiation, c’est ça la transmutation des corps subtils. Sinon, si l’Homme aujourd’hui était donné le moindre aspect d’une science véritable, il ne serait pas capable de composer avec elle parce qu’il serait régi par les lois ahrimaniennes.

 

Il serait régi d’abord par les lois de la civilisation, il serait régi par les lois du “trafiquage” d’idées, il serait régi par les lois de la conséquence, il n’aurait même pas eu le temps de créer un noyau suffisamment conscient pour supporter le choc que créerait cette science dans un milieu aussi mal organisé que nous avons sur notre planète. C’est pour ça que tous les inventeurs, tous les gens qui ont intuité de grandes choses ont souffert de leur expérience, pourquoi ? Parce qu’ils vivaient l’expérience de l’âme.

 

Et un Homme conscient ne peut pas sombrer dans cette illusion, un Homme conscient des lois occultes du mental, un Homme conscient des lois occultes qui s’appliquent à la régence des tribunaux, qui s’occupent à la régence des gouvernements invisibles sur la Terre ou dans le cosmos, ne peut pas vivre une expérience comme ça. Ce serait en dessous de lui-même, ce serait en dessous de sa participation créative à cette réorganisation hiérarchique de l’énergie créative.

 

Il faut que l’Homme en arrive finalement à réellement comprendre comment ça se meut une planète, comment ça se meut une race, une civilisation, comment ça se développe une vie mentale créatrice, et comment ça se termine, finalement, une conscience involutive qui fait partie de l’expérience de l’âme, donc qui fait partie de l’expérience collective de l’Humanité. Sinon, ça donne quoi d’être conscient ?!

 

Un Homme conscient n’est pas intéressé à souffrir, un Homme conscient n’est pas intéressé à vivre constamment des obstacles, un Homme conscient est intéressé simplement à la paix. Donc s’il est scientifique et qu’il doit travailler dans un domaine qui lui permet de travailler avec d’autres individus ou d’autres niveaux, à la concrétisation sur une planète d’une science réellement créatrice, il ne peut pas indéfiniment souffrir, ça irait contre sa nature.

 

Donc l’Homme conscient est très conscient des lois du temps, c’est pour ça que même s’il était approché par différents partis, à œuvrer ou à travailler dans le domaine de la science, par exemple, il le ferait indirectement, à travers d’autres individus, pendant une longue période de temps, pour les amener finalement à réaliser et à comprendre que le temps c’est la clé à la transmutation de la matière, comme le temps c’est la clé à l’application des grandes sciences, comme le temps c’est la clé à la réalisation du rêve cosmique de l’Homme, c’est-à-dire l’abolition totale de la science matérielle telle que nous la connaissons aujourd’hui, science ahrimanienne, telle que nous la connaissons aujourd’hui.

 

Si nous prenons, par exemple, le phénomène nucléaire, si nous étudions d’un point de vue purement mental la nature de l’atome, nous voyons que l’atome n’a rien à voir avec la particularité que lui donne la science d’aujourd’hui. La raison pour laquelle la science d’aujourd’hui donne à l’atome sa qualité particulière, c’est parce que la science est obligée d’observer l’atome à travers des instruments d’optique ou des instruments magnétiques qui sont régis par les lois de la lumière spatiale que nous connaissons au niveau de notre corps astral. Donc notre corps astral est devenu pour nous l’instrument à travers lequel nous utilisons différentes formes de techniques ou différentes techniques qui sont elles-mêmes à la mesure de la perception astrale de notre énergie. 

 

Si l’Homme utilisait un autre véhicule comme le véhicule éthérique pour regarder l’atome, l’Homme ne verrait pas l’atome comme il est, et il réaliserait que le véhicule éthérique a la capacité de changer le taux vibratoire de l’atome, donc d’éliminer dans la recherche sur l’atome ou dans l’utilisation de l’atome, les projets de fusion ou de fission. Donc à ce moment-là, la radioactivité serait éliminée de la planète et les dangers qui coïncident avec cette activité serait éliminés. 

 

Il faut savoir quand même qu’est-ce que c’est de la radioactivité, on ne peut pas simplement constater en laboratoire qu’est-ce que c’est ! Parce qu’à partir du moment où on le constate en laboratoire, à ce moment-là on en est déjà temporellement victime, à court ou à longue échelle. À partir du moment ou Curie a reconnu la radioactivité, le danger conséquentiel de la radioactivité a été vécu pendant des générations et jusqu’à Tchernobylainsi de suite. 

 

La radioactivité, c’est une nature qui fait partie des forces élémentales, qui constitue l’aspect animal de l’atome. Donc l’atome dans sa qualité vibratoire, naturelle, astrale, représente des couches d’énergie, dont les forces élémentales se servent pour créer sur notre planète ou dans les mondes, les couches inférieures et nécessaires de l’énergie, afin de supporter les très hautes tensions magnétiques qui existent dans le cosmos et qui sont responsables pour la création des courants telluriques, autant sur le plan mental, sur le plan astral, que sur le plan éthérique.

 

Donc la fonction de l’atome dans le cosmos, ce n’est pas de servir de source d’énergie, mais c’est d’absorber le rayonnement magnétique des forces supérieures qui font partie de l’organisation mentale, astrale, éthérique, du cosmos dans la matière. Donc l’atome dans sa fonction universelle est équivalente, même au niveau de l’organisation totale et globale, et universelle des planètes, est équivalente à une immense enveloppe qui absorbe des rayons cosmiques, non pas de l’ordre solaire, mais d’un autre ordre. 

 

Si nous regardions le cosmos à partir du plan éthérique, nous ne verrions pas les planètes comme étant des sphères, et des soleils comme étant des centres, dont ou autour desquels les sphères se promènent. Nous verrions le cosmos comme une immense planche qui n’a aucune dimension, qui n’a aucune dimension en verticalité, en épaisseur, en largeur ou en longueur.

 

 

DM : Ce qui me fascine, c’est que je vous écoute, puis je sais que c’est ça, mais je ne serais pas capable de vivre avec tout ce savoir-là dans mon quotidien, comment ça se fait qu’un être peut…

 

 

BdM : Mais même moi je ne vis pas avec ça, parce que quand je parle de ces choses-là, aussitôt que je les ai parlées, je ne m’en rappelle plus. C’est pour ça que je peux parler de ces choses-là. Si je me rappelais de ces choses-là et que je pensais à ces choses-là, je serais un très bon candidat pour “Hippolyte de la Fontaine” (Institut Universitaire en santé mentale – Montréal). Donc comme je ne pense pas à ces choses-là, je les canalise, à ce moment-là elles ne me servent pas, elles servent à la science, elles servent à l’Homme à différents niveaux, mais moi elles ne me servent pas parce que je ne suis pas intéressé à la connaissance, qu’est-ce que vous voulez que je fasse de la connaissance ! 

 

La connaissance c’est une fonction psychique de l’ego qui sert à donner au moi une prise de conscience d’êtreté, comme je vous ai dit dans l’autre section de la conférence. Alors que dans une fusion, l’êtreté n’est pas nécessaire pour l’Homme, parce que la réflexion n’est pas sujette à lui donner quoi que ce soit, puisqu’elle n’existe plus dans la fusion, la réflexion. Et si elle n’existe plus, la réflexion dans la fusion, à quoi sert la connaissance qui, en elle-même, n’est que la manifestation réflective de la lumière qui passe à travers la lentille transparente de l’ego ?! C’est ça que l’Homme doit comprendre. 

 

Et c’est la même chose, la différence entre le corps astral et le corps éthérique, la différence entre la mémoire et la non-mémoire, la différence entre la conscience et l’inconscience, la différence entre la connaissance et le savoir, la différence entre la fusion et son absence, c’est la différence entre l’infinité de la matière et la finitude de la matière. C’est la différence entre l’infinité du cosmos et la finitude du cosmos qui, astronomiquement pour nous, est observé à travers nos télescopes ou nos sciences astronomiques. 

 

Il est évident que l’univers doit être beaucoup plus grand que ce qu’il représente, puisque l’univers, dans sa totalité, ne peut pas être le produit d’une composante tridimensionnel, pourquoi ? Parce que la tridimensionnalité ne coexiste qu’avec la particularité du corps astral. Sur le plan du corps éthérique, la tridimensionnalité n’existe pas, et sur le plan du corps mental, la tridimensionnalité n’existe pas parce que le plan mental c’est la demeure inconnue de l’Homme, de l’Esprit. C’est sur le plan mental que vit, que coexiste, que se meut, que se déplace l’Esprit.

 

Le plan mental c’est un univers en soi, donc il est inutile pour nous de chercher trois dimensions dans le plan mental. La seule faculté tridimensionnelle que possède l’âme, c’est la faculté de permettre au corps astral de répondre dans le matériel à des impressions qui, dans la totalité, permet au subconscient de répondre d’une façon connectée à son propre plan qui est le plan de l’âme, qui est le plan de la mort, qui est le plan qu’on appelle le plan astral. Donc l’Homme a seulement un plan, l’Homme a seulement un véhicule qui lui donne accès à la tridimensionnalité, et ce véhicule-là c’est le corps astral. Ses autres véhicules, le plan mental et le plan éthérique, n’ont aucune dimensionnalité. Et à partir du moment où l’Homme va passer d’une expérience à une autre, à ce moment-là il n’aura plus besoin de la conscience de l’êtreté, parce que sur le plan éthérique, il n’en a pas besoin, et sur le plan mental non plus. 

 

Le mental est à l’éther ce que l’émotion est à l’astral. Donc pourquoi il y a des gens qui demandent : “mais pourquoi les âmes sont venues dans la matière, les âmes auraient pu aller ailleurs, pourquoi les âmes sont venues dans la matière”... Je vous le demande !  (Coupure enregistrement)… (Reprise en cours) (…) Où tu veux faire de l'expérience, où tu...

 

 

DM : Pour se donner une densité !

 

 

BdM : Pour se donner une densité. À travers quoi ? À travers l’exercice du corps astral, et le corps astral dans son exercice, autrement dit dans sa vitalité, correspond parfaitement à la conscience des cellules du corps matériel. Donc le corps astral dans sa nature vibrante, vibre à la tridimensionnalité de la matière, il donne la tridimensionnalité à la matière. C’est le corps astral qui donne la tridimensionnalité à la matière. La matière n’est pas tridimensionnelle par elle-même, elle devient tridimensionnelle à travers l’activité magnétique du corps astral. Si on pousse plus loin cette conversation, qui frise le néantisme…

 

 

DM : Mais on touche le surnaturel ?

 

 

BdM : On touche le surnaturel et on touche le naturel, et on comprend le naturel, et on se désengage du naturel. À partir du moment où on commence à se désengager du naturel, à ce moment-là on commence à comprendre le surnaturel, et là finalement, on le dépasse, parce qu’il faut le dépasser, le surnaturel !  Parce que le surnaturel, c’est la seule dimension psychique de l’ego qui permet à l’âme d’inverser la réalité et de donner à l’Homme l’impression que la tridimensionnalité est inévitablement reliée et connectée à son êtreté. C’est une illusion ! 

 

Le concept de l’êtreté qui a été physicalement touché par l’esprit humain pensif, c’est un concept qui est purement une projection de l’ego, mais à travers quoi l’ego projette-t-il sa réalité ? Il la projette à travers la tridimensionnalité du corps astral, donc c’est un corps vicieux. Donc il faut quelque part dans l’évolution de l’Homme, que son mental épuise la mémoire, qu’il entre dans une autre dimension de sa réalité où le mémoriel n’est pas connecté à la mémoire de l’âme qui est astrale, mais à la mémoire cosmique universelle, intégrale et totale de l’Esprit qui est son véhicule éthérique. À ce moment-là, l’Homme se libère finalement du besoin de l’êtreté et s’il applique sa science, son savoir, dans un monde où la particularité de la conscience est inévitablement reliée à l’incapacité de traiter avec le temps, il ne souffre plus. 

 

 

DM : J’aimerais faire une bonne rétrospective, mais je ne sais même pas comment le nommer… Vous parlez, sous ce débit… Il n’y a pas de mémoire sur la planète qui pourrait… Ce n’est pas préparé, vous ne l’avez pas mémorisé, il n’y a pas de mémoire sur la planète qui pourrait enregistrer ce type d’informations et le livrer avec autant de certitude. Donc il est évident que ce matériel ne vient pas de l’âme, en tout cas c’est mon constat personnel. Si ce matériel vient d’un autre plan, est-ce qu’on pourrait dire que la science dont vous n’aurez pas de mémoire dans vingt minutes, cette science vient d’une dimension qui n’appartient pas à votre êtreté ?

 

 

BdM : Cette science vient d’une dimension qui n’a rien à voir avec mon êtreté, parce que mon êtreté est absolument inutile à la conversion de cette énergie à la réalité. Si mon êtreté était franchement présente dans ce mouvement d’énergie, je serais obligé d’en prendre conscience au niveau du corps astral, donc je serais obligé d’en mémoriser un aspect, pour avoir au moins le plaisir de le dire !

 

 

DM : Et c’est là qu’il y aurait souffrance ?

 

 

BdM : C’est là qu’il y aurait souffrance parce que je ne serais pas capable en tant qu’ego de traiter avec une infinité ou un mouvement vers l’infini, sans pouvoir, sur le plan astral de ma conscience égoïque, le saisir, le goûter, le mettre en voix, le cataloguer ou y mettre une étiquette comme étant quoi que ce soit.

 

 

DM : Donc le scientiste aujourd’hui souffre de sa recherche, parce qu’il mémorise sa recherche ?

 

 

BdM : Le scientifique souffre de sa recherche parce qu’il mémorise sa recherche et parce qu’il veut donner à sa recherche une valeur. Donc en voulant donner à sa recherche une valeur, il ne travaille pas avec le temps, et c'est pour ça que la science fait des erreurs très graves en ce qui concerne les lois de la conséquence, malgré les meilleures volontés des beaux Esprits sur la Terre, ils font des erreurs.

 

Alors qu’un Homme qui travaillerait dans une science parallèle, ou un Homme qui travaillerait avec une science qui serait issue du cerveau éthérique au lieu du cerveau matériel, autrement dit au lieu du cerveau astral, de la conscience astrale,  cet Homme ne serait pas intéressé à mettre dans le monde ou à amener dans le monde une science pour laquelle l’Humanité, dans un temps, n’est pas prête, parce qu'il serait conscient des lois de la conséquence. 

 

Lorsque les Hommes vont commencer un jour à travailler avec les forces magnétiques de la planète ou les forces magnétiques du vide absolu, ils seront très très conscients des conséquences à long terme, sur les bases de deux, trois, quatre, cinq, dix, quinze siècles à venir. Sinon c'est la destruction à long terme !

 

Si nous regardons les archives cosmiques, si nous regardons ce qui s’est fait dans le passé entre les grandes nations, les grandes nations d'intelligence qui existent dans le Superunivers de Novela, on s’aperçoit que les forces qui ont travaillé avec des rayons de grande puissance, ont été responsables pour des conséquences qui, sur notre planète, au début de l'évolution de notre race, ont créé dans l’âme le miroir luciférien de l’énergie originale. Sinon les âmes seraient venues sur la Terre, les corps auraient été libres, les âmes… Il n’y aurait jamais eu d’Humanité telle que nous la concevons aujourd’hui, il y aurait eu d’autres sortes d’Humanités, mais des Humanités totalement éthériques. 

 

Donc il y a eu dans le cosmos des erreurs de grande proportion, parce que des Intelligences, des êtres, des civilisations, ont travaillé avec des forces tellement puissantes que les conséquences de ces actions ont réverbéré dans le temps, et ont forcé éventuellement d’autres nations inférieures à établir des connexions avec des principes morphologiques, biologiques, suffisamment avancés pour corriger cet “imbalance-là” (déséquilibre).

 

Et ça, ça a créé les premières formes humaines que nous connaissons, donc les races principales de la Terre, et ces races-là qui ont été au début créées pour des raisons de correction, seront un jour obligées d’être récupérées par ceux qui en ont généré le phénomène humain. Autrement dit les races humaines, que ce soit les chinois, que ce soit les rouges, que ce soit les noirs, que ce soit les blancs, les races humaines un jour devront être récupérées par les civilisations qui ont été responsables de créer sur la Terre, en contact avec elles, les conditions éthériques nécessaires pour l’évolution rapide de certains types comme le Néandertal !

 

Parce qu’une race humaine ne peut pas être indéfiniment laissée à la mécanicité, à la programmation, aux lois de conséquences inertes de leur matière, il faut que quelqu’un, dans le temps, vienne les récupérer, et c’est ce qui se produira au cours des siècles à venir. Mais il y aura des Hommes sur la planète qui ne seront pas récupérés par ces nations, par ces races, par ces civilisations, mais qui seront récupérés par d’autres niveaux qui n’étaient pas responsables originalement de l’accident qui a établi la conséquence de toute cette programmation, dont aujourd’hui nous sommes les enfants.

 

Et pour que l’Homme en arrive éventuellement à reconnecter avec ces civilisations, ces natures, ces très grands Esprits, le terme “Esprit” est faux, d’ailleurs le terme “Esprit” c’est un faux terme... Parce qu’aussitôt que nous employons le terme “Esprit” dans notre vocabulaire, nous entretenons psychologiquement un constat d’invisibilité, et ça c’est une illusion ! Le constat d’invisibilité fait partie de la limite de nos corps subtils, donc nous avons été obligés d’inventer le concept de l’Esprit, parce que nous ne sommes pas capables sur le plan éthérique de constater la présence d’autres nations, d’autres civilisations dans le cosmos, qui évoluent dans différents temps et sur différentes longueurs d’ondes. Donc le terme Esprit est très très fautif, il est très dangereux aussi parce qu’il a tendance à spiritualiser notre conscience et à faire de nous des niaiseux. 

 

Donc nous serons obligés un jour de reprendre en main ce concept, de le faire éclater, et l’Homme ne pourra le faire éclater que dans la mesure où il aura un Esprit suffisamment solide pour supporter sa fusion, pour supporter ce qu’il sait, pour supporter le rapport étroit entre son cerveau éthérique et ces niveaux d’intelligence de civiisations qui, éventuellement, retravailleront avec lui, pour l’exclusion totale de la menace de ce que nous appelons aujourd’hui le mal ahrimanien sur notre planète.

 

Parce que la Terre est une… La Terre c’est un peu une école, mais aussi, c’est plus qu’une école, c’est une prison à l’extérieur de la voie lactée. Et elle a été placée très, très, très loin, autrement dit la civilisation a été placée très loin à l’extérieur de la voie lactée, pour qu’il n’y ait pas d’interférences, trop d’interférences entre les civilisations qui voyagent sur des longueurs d’ondes suffisamment proches de la matière et l’Homme, parce qu’il n’y aurait pas eu d’évolution possible. Et l’Homme, dans son ignorance fatale, aurait fait de ces civilisateurs des “dieux”, ce qui encore aurait créé une autre mythologie, et une mythologie encore plus difficile à défaire que celle qui résulte de la simple spiritualité mystique qui a été apportée à l’Humanité par les anciens initiés, ainsi de suite.

 

 

DM : Vous affirmez que l'individu sur notre planète n’est ni plus ni moins qu’une créature, évidemment créée par un créateur ?

 

 

BdM : Il faut faire attention, il faut réellement regarder ce que je dis et ne pas interpréter ce que je dis !

 

 

DM : Mais vous parlez d’un laboratoire, de prison ?

 

 

BdM :  D’abord, je n'ai pas parlé de laboratoire, j’ai parlé de prison ! Quand je dis que l’Homme, les races fondamentales sont issues du contact “éthérico-matériel”, je parle de transmutation, je parle d’accélération des corps subtils d’un type humain qu’on peut appeler le NéandertalCe type humain, accéléré au niveau de ses corps subtils, a donné, a créé, a permis que l’âme se joigne à la matière. Parce que pour que l’âme se joigne à la matière, il faut que le magnétisme du corps matériel soit suffisamment élevé en vibration pour qu’elle puisse le reconnaître, pour qu’elle puisse l’utiliser comme “target” (cible). Parce que l’âme passe d’une dimension à une autre, donc elle a besoin de magnétisme suffisamment développé pour qu’elle se serve de ce corps-là comme “target”, comment vous appelez “target”... Comme cible ! 

 

Donc la fonction procréatrice de ces civilisations, c’était d’élever le taux vibratoire des corps subtils très animaliers du Néandertal pour que l’âme puisse le reconnaître en tant que lumière. Parce que lorsque vous changez le taux vibratoire des corps subtils, la lumière change, l’âme le reconnaît et le corps devient une cible, il y a pénétration, il y a vitalisation, il y a développement des centres psychiques, donc il y a développement de l’intelligence, de l’émotion, ainsi de suite, de la vitalité. Et éventuellement, il y a emprisonnement de l’âme à cause des passions qui naissent, de l’incohérence née de la tridimensionnalité de l’êtreté, qui est coupée de sa source, qui est coupée de la fraternité universelle, donc c’était normal.

 

Mais va venir, au cours de l’évolution des temps, où l’Homme, je veux dire l’Humanité, où l’Humanité sera mise face à face avec ses pères. Alors que d’autres individus, d’autres Hommes qui font aujourd’hui partie de l’Humanité ne seront pas mis à face avec ces civilisations, ils seront simplement fusionnés à d’autres, et à ce moment-là ces êtres-là créeront une civilisation parallèle à celle de la Terre, et nous aurons sur notre planète, ce que j’appelle une Régence planétaire, c’est-à-dire des êtres humains parfaitement conscientisés, c’est-à-dire capables d’utiliser leur véhicule éthérique, totalement libres du corps astral, c’est-à-dire totalement libres du lien karmique avec l’âme. Et ces êtres humains là seront éternellement, autrement dit sans fin, liés à ces civilisations qui, aujourd’hui, ou qu’aujourd’hui, ou auxquelles aujourd’hui, on donne le nom “d’Esprits” !

 

 

DM : Alors que pour les autres, on donne le nom d’extraterrestres, j’imagine ?

 

 

BdM : Alors que pour les autres, on donne le nom d’extraterrestres, c’est juste. 

 

 

DM : On est dans la soirée des grandes révélations !

 

 

BdM : Mais ce n’est pas de la révélation, c’est simplement de l’étude, je ne suis pas intéressé à faire des révélations, mais c’est intéressant de faire de l’étude, il faut étudier, mais pour étudier, pour que j’étudie avec l’Homme, il faut que l’Homme étudie avec moi.

 

 

DM : Le processus ?

 

 

BdM : il faut qu’il aille des deux côtés, parce que moi je ne suis pas intéressé à étudier tout seul, je suis intéressé à étudier avec vous si vous étudiez avec moi. Mais si vous n’étudiez pas avec moi, parce que vous n’êtes pas suffisamment libre dans le mental, pour mettre de côté votre mémoire, moi je ne pourrais pas étudier avec vous.

 

 

DM : Mais en étudiant ce type d’informations, est-ce que l’ego peut le récupérer dans une action quelconque ou si c’est simplement un changement qui se passe dans nos perceptions ?

 

 

BdM : L’ego va le récupérer sur le plan vibratoire, c’est évident que si vous passeriez une semaine avec moi dans une conversation solitaire, par exemple dans une chambre, votre taux vibratoire changerait. Mais avec le temps, vos corps subtils s’ajusteraient à ce changement-là. Donc ça vous amènerait à un autre taux vibratoire, ainsi de suite, jusqu’à ce qu’un jour, vous seriez suffisamment capable d’étudier par vous-même, pour que moi je ne sois plus obligé d’étudier avec vous, donc à ce moment-là vous étudieriez avec un autre, ainsi de suite, ainsi de suite.

 

 

DM : Donc ce qui apparaît en soi un exercice pour certains, en tout cas égoïquement, ce qui peut être apparemment un exercice intellectuel, c’est qu’en réalité, c’est un transfert vibratoire à travers une conversation ?

 

 

BdM : C’est un transfert vibratoire à travers une conversation, oui, bon... OK... Pour le mettre dans un autre contexte ça, on ne peut pas le discuter philosophiquement, on pourrait le constater demain. Le savoir transforme, transmute la connaissance et l’ego. Le savoir n’élève pas l’ego, il le transmute, il le transforme, la connaissance va élever l’ego.

 

 

DM : À cause de l’impression ?

 

 

BdM : À cause de l’impression, donc l’ego qui entre dans la recherche de la connaissance va vivre beaucoup d’impressions, donc ça, ça élève l’ego. Et c’est pour ça que la connaissance pendant l’involution fut nécessaire et elle a donné nos civilisations. Mais l’Homme va passer de la connaissance au savoir, donc en passant de la connaissance au savoir, l’Homme va être obligé, dans le phénomène de l’étude, de perdre graduellement de sa mémoire égoïque.

 

Donc les Hommes qui demain étudieront avec des Hommes qui savent, perdront de la mémoire égoïque, donc perdront de l’astralité dans le mental, donc perdront l’attachement à la forme. En perdant l’attachement à la forme, ils rentreront dans le cosmique, ils entreront dans les archives, et là ils créeront de nouvelles formes, c’est-à-dire qu’ils feront descendre sur le plan matériel, sur la Terre, des sciences, qui sont absolument en dehors des domaines imaginaires de l’Homme astral d’aujourd’hui. 

 

Mais pour ça, il faut sortir de la mémoire, donc il faut étudier le matériel à partir du surnaturel, et il faut étudier le cosmique à l’intérieur du surnaturel et à l’intérieur du matériel. Donc il faut être absolument libre, autrement dit quand je dis absolument libre, je veux dire assez libre absolument. Que vous soyez assez libres absolument, long comme ça, ou que vous soyez assez libres absolument long comme ça, mais il faut être absolument libre. Si l’Homme n’est pas libre, il ne peut pas étudier ça parce que sa conscience égoïque va constamment bloquer le passage de l’énergie vers le mental !

 

 

DM : C’est les conditions de la liberté dont vous parlez qui m’intéressent !

 

 

BdM : C’est ça !

 

 

DM : Qu’est-ce que c’est les conditions ? Quand vous parlez de liberté, vous parlez de liberté matérielle, financière, de liberté émotionnelle, c’est quoi la liberté dont l’individu doit disposer pour se lancer dans le surnaturel de ce type de dialogue, de ce type d’échange qui peut emmener à l’élévation vibratoire ? Je pense que tout le monde ici voudrait vivre l’expérience du surnaturel, de pouvoir parler librement sans mémoire ou quoi que ce soit, mais il semblerait y avoir des conditions, les conditions de liberté dont vous parlez ?

 

 

BdM : Les conditions sont toujours reliées au doute de l’ego.

 

 

DM : C’est exclusivement une question d’état d’âme finalement ?

 

 

BdM : C’est une question d’état d’âme, c’est une question de tridimensionnalité psychique imposée sur la conscience des cellules, perçue par l’égo. Regardez le rêve, un rêve, le rêve, rêver c’est une insulte à la conscience humaine ! Parce que dans le rêve, le dialogue est suspendu en général, ou il est très diminué, et il est remplacé par une fornication d’images.

 

Je ne dis pas que le rêve n’est pas très utile, au contraire, mais je dis que rêver c’est une insulte à la conscience de l’Homme, et rêver c’est garder l’Homme dans la tridimensionnalité astrale de l’âme, alors qu’il est en dehors de son corps matériel et en dehors de sa tridimensionnalité matérielle. Autrement dit quand on rêve, on part de la tridimensionnalité matérielle à la tridimensionnalité astrale, autrement dit à partir du moment où on est tridimensionnellement psychique ou tridimensionnellement conscient dans la matière, on est ignorant.

 

Donc qu’on soit dans la matière, conscient, on est ignorant à cause d’une tridimensionnalité qui nous impose la conscience astrale à travers la conscience des cellules, et qu’on soit dans le rêve, qu’on soit dans l’astral, on est encore ignorant parce que dans le monde de la mort, ou dans les sous-plans de l’astral qui constituent la proximité avec le monde de la mort, il n’y a pas de lumière, donc il n’y a pas contact avec les circuits universels.

 

Les âmes qui sont dans le plan de la mort ou les Hommes qui sont morts, ou les individus, ou les entités qui sont mortes, et avec lesquelles on peut communiquer par télépathie, sont absolument stupides. Et celles qui sont intelligentes sont simplement stupidement intelligentes ! Donc que nous parlions avec n’importe quel niveau, que ce soit le bas astral ou le haut astral, que ce soit des maîtres spirituels ou que ce soit des “gnomes” dans les bas plans de l’astral, il y a toujours la même configuration, le mensonge !

 

Pourquoi le mensonge ? Parce que le mensonge, c’est la seule nature du monde de la mort qui permet à ces entités tridimensionnelles astrales de s’imposer à travers le plan mental inconscient de l’Homme, et de maintenir sur la Terre la dévotion de l’Humanité à la superstition dans la connaissance, qu’on appelle aujourd’hui le savoir intellectuel.

 

 

DM : C’est pour ça que les gens sont si fascinés par les résultats qu’ils ont ?

 

 

BdM : C’est pour ça que les gens sont si fascinés par les résultats qu’ils ont, c’est pour ça que l’Homme est si fasciné par la science matérielle, et l’Homme a raison. Parce que la science matérielle telle que nous la connaissons, quand même, nous invite à une certaine abondance, nous invite à une meilleure communication, nous invite à une certaine prise de rapport avec la matière, ainsi de suite. Nous vivons tridimensionnellement mieux, mais nous vivons psychiquement pire ! 

 

 

DM : Je serais tenté de vous poser la question, qu’est-ce que vous faites du cas Copperfield ?

 

 

BdM : Je ne vous parlerai pas de ça !

 

 

DM : Non, mais les gens… On ne parlera peut-être pas du personnage, mais de l’intérêt que les gens ont dans notre société contemporaine à aller “flirter” avec la télépathie, à aller “flirter” avec la dématérialisation ou aller “flirter” avec l’au-delà de la mort, dans les films qu’on rencontre, toutes ces choses-là ?

 

 

BdM : C’est parce que tout ce qui est au-delà de la tridimensionnalité ou des lois de la tridimensionnalité, dont la gravité est la plus pesante, la plus évidente, sont des restrictions !

 

 

DM : Donc l’individu recherche sa liberté en voulant comprendre ces points ?

 

 

BdM : L’individu recherche la liberté en essayant de comprendre et en espérant qu’un jour, ça lui arrivera, ainsi de suite, ainsi de suite, c’est normal, ça a toujours existé d’ailleurs ! 

 

 

DM : Son intérêt, est-ce que pour l’individu, c’est simplement une curiosité ou c’est simplement… Est-ce que c’est la certitude qu’il a accès à ça dans un autre temps ?

 

 

BdM : C’est l’intuition certaine que dans un temps quelconque, l’Humanité aura accès à ça. Pour que l’individu ait la certitude que lui, aura accès à ça, il faut qu’il ait suffisamment de conscience pour savoir ou réaliser qu’il fait partie des immortels. Pour savoir et réaliser, savoir et réaliser, qu’on fait partie des immortels, il faut le savoir et le réaliser, ce n’est pas quelque chose qu’on peut… Ce n'est pas un titre qu’on se donne ! 

 

Ce n’est pas une capacité qu’on voit, c’est un rôle qui fait partie de la fusion, c’est une conséquence de la fusion, ça fait partie du lien entre l’éther et le mental, ça fait partie de l’abolition du pouvoir astral sur l’ego, ça fait partie de la dématérialisation complète de la mémoire humaine dans l’ego, ça fait partie du passage de la personnalité à la personne, ça fait partie de la mort consciente de l’Homme, ça fait partie de l’abolition de l’êtreté.

 

Ça fait partie de beaucoup de choses que l’Homme par lui-même ne peut pas faire, qui font partie de son statut évolutif, qui font partie de l’évolution de sa civilisation, qui font partie des grands mystères de la culture qui viendront se manifester dans les années vingt-et-un, au vingt-et-unième siècle, ainsi de suite. Des choses qui ne seront jamais parlées en public par ceux qui savent, parce qu’ils ne pourront pas en parler.

 

Un Homme qui sait quoi que ce soit ne parle pas. Plus un Homme sait, moins il parle, il peut parler beaucoup, mais il ne va pas parler de certaines choses parce qu’il y a certaines choses qui ne doivent pas être dites. Pourquoi ? Parce que l’Homme doit d’abord vivre sa petite vie tous les jours et aller travailler chez Eaton ! 

 

 

DM : Parce que la question qui venait après, c’est : est-ce que l’individu qui s’intéresse à ces phénomènes entend déjà le processus de passer dans cette sorte de conscience spontanée ?

 

 

BdM : Ce qui va se produire, c’est que... Ce qui se produit d’ailleurs dans le monde, c’est que les individus qui viennent en contact avec tout ce phénomène, tout cette parade-là, les amène à une certaine conscientisation. Il y a des gens… Moi je connais des gens qui sont venus dans mes séminaires parce qu’il y a beaucoup, beaucoup d’années, ils étaient intéressés dans le phénomène OVNI, bon ! 

 

Aujourd’hui, après des années, ils ne sont plus intéressés en soi au phénomène OVNI, parce qu’être intéressé au phénomène OVNI, c’est une sorte de maladie qui dure un certain temps, qui fait partie du besoin de l’ego de perpétuer psychologiquement son désir vers une sorte d’immortalité, c’est une sorte d’espoir. Donc c’est normal, et ça amène les gens à ça. Il y a des gens qui ont fait du yoga, ça les a amené là. Donc tous ces “spaghettis” de connaissance, toutes ces expériences particulières que nous retrouvons aux Indes, au Tibet ou à Montréal, font partie de l’acheminement de l’ego à travers le mouvement subtil vibratoire de l’âme, mais toujours sous la gestion occultée et inconnue, et incomprise et non réalisée de l’Esprit.

 

Donc si ces âmes ont un certain statut vibratoire, éventuellement la fusion se fera, et ces individus-là dépasseront tous ces spaghettis de connaissances et finalement entreront dans leur science interne, dans cette science monolithique, centrique qui n’a pas de début, qui n’a pas de fin, qui n’appartient pas à l’ego, qui n’a pas d’êtreté en soi, qui est une mémoire cosmique révélée ou révélatrice, mais qui n’est pas une mémoire astrale, planétaire, servant à donner à l’ego le moindre statut personnel au niveau de la personnalité.

 

 

DM : Est-ce que l’individu qui a accès à cette sorte d’intuition qui le pousse à des recherches, on va parler encore du mot surnaturel, mais finalement de ce qu’on a parlé, est-ce que cet individu pourrait avoir l’impression d’une mission sur la planète ?

 

 

BdM : Oui, c’est ça le danger, parce que si on va trop loin dans ces choses, éventuellement on décroche, et quand on décroche trop, on n’est plus intéressé à travailler chez General Motors ! Donc on est intéressé à faire des petites sectes, des petits groupes, puis on devient missionnaire, on devient gourou, on devient un maître, puis on se donne un titre. Et ça, ça fait partie de l’expérience du groupe. Il y a des gens dans ce groupe qui vont bénéficier, mais soi-même éventuellement on sera obligé de dépasser cette illusion. 

 

Le problème avec l’étude du surnaturel, c’est que ça donne à celui qui en est très imprégné, l’impression messianique. Et l’impression messianique sera utilisée par l’astral pour fomenter sur la Terre de la confusion, pour fomenter de la division, pour fomenter différents groupes afin que l’Homme ne naisse pas ! La plus grande fonction sur la planète, de l’astral, c’est la zizanie. Et il n’y a pas de meilleure façon de créer la zizanie dans une race ou dans une civilisation que de créer plusieurs groupes, plusieurs groupuscules, plusieurs religions, plusieurs sectes. 

 

Et si nous regardons la situation mondiale, aujourd’hui, il y a des milliers et des milliers de sectes dans le monde et il y en aura de plus en plus, pourquoi ? Parce que les Hommes sont à la recherche du surnaturel, c’est normal, ça fait partie de cette grande intuition, mais ils n’ont pas compris que le savoir naît de la fusion, que la fusion fait partie du lien entre l’Esprit et l’âme qui, une fois pour toutes, a été libérée du périsprit, c’est-à-dire de la mémoire, donc de l’adoption parentale de quelque forme de connaissance que ce soit, venant de quelque autorité que ce soit.

 

 

DM : Dernière question, est-ce que les scientifiques sont à l’abri de ce messianisme ?

 

 

BdM : Oui, parce que les scientifiques se sont donnés comme tâche de faire correspondre leur science ou leur connaissance à la tridimensionalité logique de la matière. Alors que les messies, les gourous, ce que j’appelle les “maso-psychiques” se servent de ces connaissances, non pas pour objectiver la tridimensionnalité de la matière, mais pour objectiver la tridimensionnalité de leur conscience astrale, et ça, ça devient facilement de l’envoûtement.

 

 

DM : Merci, Bernard de Montréal. (Applaudissements).

 

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