DM : Bernard, dans la deuxième partie, le sujet c’est : “Domination et servitude”. Évidemment la domination politique, la domination militaire, ça, tout le monde la connaît, mais la domination occulte, la domination sur la pensée humaine, les gens sont moins, disons, informés, ou disons, ont moins accès à cette perception ou à cette subtilité de la domination. Comment un individu peut se faire dominer par l’invisible, par l’occulte ? Quelles sont les forces qui veulent dominer l’Homme dans son mental ? Qu’est-ce qui rend l’être servile psychiquement à certaines forces et qui a finalement créé l’involution ? Est-ce qu’il y a moyen d’identifier ces forces ? Est-ce qu’il y a moyen de les percevoir, même ?
BdM : Ça, c’est une question merveilleuse, parce que le problème de l’Homme il se situe là. Vous savez, quand on parle de l’évolution de l’Homme, on parle de l’élimination de la domination. Mais vous ne pouvez pas comprendre la domination si vous ne comprenez pas l’influence. Et vous ne pouvez pas comprendre l’influence si vous ne réalisez pas que, fondamentalement, l’être humain est un Homme ou un être, ou une conscience, qui ne sait pas. Et quand je dis qu’il ne sait pas, ce n’est pas un blâme ! Quand je dis qu’il ne sait pas, je veux dire qu’il n’a pas la capacité, il n’a pas les moyens de s’avertir lui-même.
DM : De s’avertir lui-même ?
BdM : Ouais, ouais. S’avertir soi-même ça veut dire... D’abord ça nécessite un certain taux vibratoire dans le mental, ça nécessite aussi d’avoir un peu, au moins un peu souffert d’être dominé. Et puisque vous me demandez la question sur le plan occulte, il faut que l’Homme ait quelque peu souffert d’avoir été dominé occultement. Et ce qui fait que nous sommes dominés, c’est que nous avons, parce que nous sommes des êtres spirituels, nous sommes des êtres avancés, nous sommes des êtres en quête de la réalité, nous avons besoin constamment de nous rapprocher de nous-mêmes, mais en passant par l’invisible.
Un être, par exemple, ou une personne qui est médiumnique, ou une personne qui peut communiquer avec les plans, sans s’en rendre compte, s’assujettit à un plan ou à un autre. Éventuellement, si elle devient très consciente, si elle connaît les lois occultes de ces plans, qu’elle ne peut connaître qu’à travers sa propre souffrance, autrement dit sa propre désinformation, éventuellement elle pourra communiquer avec les plans, mais elle ne sera plus assujettie ou dominable, ou influençable par les plans.
Et j’ai toujours dit que la plus grande faille de l’Humanité involutive est due au fait que l’Homme a été enseigné pendant des millénaires à croire. Et pendant l’involution, croire c’était nécessaire parce que l’Homme n’avait pas de référent universel. Mais alors que l’Homme passe de l’involution à l’évolution, il ne peut plus croire. Non pas dans le sens de nier, mais il doit perdre la faculté de croire, et pour perdre la faculté de croire, il faut que le taux mental soit changé.
À ce moment-là, la faculté de croire nous ne l’avons plus, parce que nous n’avons plus le besoin d’être dans le vrai ou de ne pas être dans le faux. Et ceci demande une transmutation de l’être. Donc qu’est-ce qui permet à l’être de vivre une transmutation, qu’est-ce qui va lui donner cette transmutation ? C’est le choc de l’âme ! Le choc de l’âme étant transposé dans son expérience, comme étant le résultat de la mise en vibration de son Esprit, à travers sa pensée, qui lui fait agir d’une certaine façon.
Et avec le temps, l’Homme va s’apercevoir que la mise en chantier de sa vie mentale par rapport à l’action, ne coïncide pas nécessairement avec son bien-être, et qu'il y a dans son expérience des aspects positifs, il y a des aspects négatifs. Mais quand on fait le compte sur le plan occulte, on s’aperçoit que les aspects sont plus dans le négatif que dans le positif, parce que l’Homme, occultement parlant, est assiégé par des forces dont il ne connaît pas les lois. Le problème de l’Homme sur la Terre, c’est qu’il ne connaît pas les lois de l’invisible, et même s’il se projette en astral et qu’il va dans ces mondes-là, il ne connaît pas les lois !
Comment voulez-vous connaître les lois du monde de la mort si vous parlez avec des morts ! Pour connaître les lois de la mort, il faut parler avec des êtres qui sont en dehors de la mort, qui peuvent objectivement vous expliquer qu’est-ce que c’est la mort, quelles sont les conséquences de la mort sur la pensée humaine, quel est le rôle de la mort sur la pensée humaine. Et ceci c’est long, et c’est ce qui fait partie de l’initiation solaire.
DM : Bernard, ce qui est le plus près qu’un être psychologique peut percevoir de la manipulation occulte, est-ce que c’est les idéologies ?
BdM : Pas nécessairement. Les idéologies sont simplement un thème très très développé et très organisé de la pensée créative astrale. Une idéologie c’est toujours une forme de pensée qui a tendance à dominer les Hommes, à englober les Hommes, à mettre les Hommes sous une couverture, pour des raisons d’expérience collective. C’est ça une idéologie. Un Homme ne peut pas vivre une idéologie, seul. Ça ne se vit pas, une idéologie, seul. Donc une idéologie, c’est toujours collectif. Si l’Homme n’a pas d’individualité, à ce moment-là il se fait prendre dans la couverture de l’idéologie. Et ça, ça fait partie de l’expérience de la race, ça fait partie de l’expérience de la Terre, ça fait partie du karma de la planète.
Le conflit que nous avons vécu pendant des années avec la Russie a mis l’Humanité sur les dents. Donc une idéologie c’est très très pervers, parce que non seulement c’est une forme de connaissance basée sur des perceptions astrales, mais parce que ça englobe l’individu. C’est pour ça que les idéologies ont été utiles pendant l’involution pour structurer socialement les Humanités, les consciences en évolution, mais pendant l’évolution, durant l’évolution, lorsque l’Homme va s’investir de son droit à l’individualisation totale et intégrale de l’intelligence, les idéologies seront éparpillées autour de lui. Il y en aura, mais lui en tant qu’individu ne sera plus influençable.
DM : Mais l’aspect occulte qu’un être psychologique peut le mieux percevoir, le mieux saisir, qui est sujet à le dominer, c’est quoi ? C’est la croyance, vous parliez tout à l'heure de la... C’est la foi, quand il vit une foi ? Quel est l’aspect le plus subtil qu’un être psychologique peut aller chercher, qui l’influence et puis qui le rend servile ?
BdM : C’est la croyance.
DM : C’est la croyance !
BdM : La croyance c’est le mécanisme universel qui homogénise la conscience, qui individualise, qui brise, qui empêche, qui restreint l’individualisation de l’être et qui fait participer l’Homme à l’expérience de la mort à travers l’expérience vitale sur le plan matériel. Les morts vivent à travers l’Homme sur la Terre. Donc la croyance qui a été instituée, qui a été glorifiée, et qui a été même apportée au niveau du sacré sur la Terre pendant l’involution, c’est le talon d’Achille de l’Homme !
Ce qui rend difficile la conquête de cette attitude mentale, c’est qu’il y a des Hommes dans le monde qui, s’ils n’avaient pas la croyance, ils seraient totalement perdus, ils seraient totalement sans support moral, ils seraient totalement sans idéalisme, ainsi de suite. Donc il y a dans la croyance un danger universel, mais un avantage planétaire. Donc l’avantage planétaire il est totalement court-circuité lorsque l’Homme rentre dans une conscience universelle, parce qu’il n’est plus nécessaire. Par contre, l’avantage planétaire lorsque l’Homme est dans une conscience planétaire, dans une conscience expérimentale, cet avantage il est là.
Il y a un avantage, par exemple, à un chrétien, de croire, dans les “credos” de l’Église. Il y a un avantage pour un mahométan de croire dans les “credos” de sa religion. Le juif, c’est la même chose. il y a des avantages d’ordre personnel, d’ordre moral, d’ordre éthique, d’ordre social, ainsi de suite. Mais lorsque l’Homme passe de l’involution à l’évolution, ces avantages qui sont d’ordre collectif, ne sont plus des avantages, ils deviennent froidement et évidemment des désavantages, et c’est à ce moment-là que l’Homme vit, ce que l’on peut appeler la rencontre avec lui-même.
Vous savez, vivre la rencontre avec soi-même ce n'est pas une question de mysticisme. C’est une prise de conscience mentale supérieure qui permet à l’Homme de finalement reconnaître que le monde de la pensée subjective qui fait partie de l’involution, est totalement renversé, que le JE est remplacé par un TU, et que le TU est remplacé par un JE, et que la formation psychologique de l’ego est amenée à un autre niveau, faisant de l’Homme non plus simplement un être dimensionnel, mais un être multidimensionnel qui, dans le partage de cette conscience universelle, doit être suffisamment conscient du besoin de ne pas croire.
Non pas simplement sur le plan humain, sur le plan des idéologies comme vous dites, mais sur le plan occulte, parce que ce qui se passe dans le monde de l’Homme est beaucoup moins dangereux que ce qui se passe dans le monde invisible des âmes ou de l’occulte, ou même de l’Esprit, parce qu'on a beau dire, on parle de l’Esprit, on parle de l’ajusteur de pensée, on parle de la lumière universelle, mais je peux vous assurer qu’un Homme qui vient en contact avec cette énergie, qui vit une fusion avec cette énergie, il est, malgré lui-même, pendant X nombre d’années, il est possédé par cette énergie !
Donc que l’Homme soit en contact avec le monde astral de l’âme, ou que l’Homme soit en contact avec les circuits universels de la lumière, le contact quand il se fait, il est tellement puissant que l’Homme vit une possession ! Par contre, la différence, c’est que ça fait partie des lois de la mort, de l’astral, de dominer l’Homme. Alors que ça fait partie des lois de la lumière et du mental, de le libérer !
Donc la raison pour laquelle l’Homme se sent possédé au début, c’est parce qu’il n’a pas les moyens de se défendre contre la puissance créatrice de cette intelligence. Avec le temps, les années, l’initiation, ainsi de suite, l’Homme devient plus intelligent, et éventuellement la relation verticale qui existait entre lui et les forces occultes de sa conscience s’égalise. Donc au début il vivait une verticalité, une grande spiritualité, et probablement un très grand niveau de croyance ! Mais ces forces, éventuellement, l'amènent à ne pas croire, ne pas croire, ne pas croire, ne pas croire.
Et éventuellement, quand les forces de la lumière ont détruit en lui le moindre besoin psychologique au niveau de l’ego de croire, même en elles, à ce moment-là l’Homme entre dans un savoir qui est permanent, et il n’est plus assujetti à la domination de la force de la lumière. Donc si l’Homme doit se protéger contre la lumière en ne croyant pas la lumière, parce que même la lumière ne lui expliquera, il ne peut pas s’attendre à un même service à partir du plan astral.
Le plan astral voudra toujours que l’Homme le croie, alors que le plan de la lumière l’amènera éventuellement à renoncer, à voir, à réaliser qu’il est important pour lui de ne pas croire ! Et ce n’est pas facile pour l’Homme de ne pas croire, surtout quand il est en contact avec les plans supérieurs, parce que les plans supérieurs représentent déjà pour lui une souvenance d’intelligence. Quand vous êtes en contact avec votre source, vous avez une souvenance d’intelligence. Qu’est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que vous avez une perception à un certain niveau, de l’être. Mais la perception à un certain niveau de l’être n’est pas suffisante, elle doit devenir absolue !
Donc cette perception qui devient suffisamment avancée, donc absolue une fois l’initiation terminée, est, ou résulte du fait que l’Homme a finalement compris que, non seulement, doit-il être libre de la croyance dans les plans astraux, mais il doit être aussi, libre de la croyance dans les plans du mental supérieur. Donc c’est pour vous démontrer jusqu’à quel point la science de l’Homme, la science de l’Esprit, ou appelez ça ce que vous voudrez, sera fondée sur l’abolition de la croyance, dans le psychisme égoïque de l’Homme en évolution.
DM : À vous écouter, on voit que la croyance n’est pas strictement une question de pensée là. On voit…
BdM : La croyance c’est toujours une question de pensée !
DM : Même quand c’est au niveau de la lumière là ?
BdM : Oui, parce que même si l’Homme est en contact avec la lumière, il a de la communication, et la communication c’est une forme de pensée qui est moins réfléchie. L’Homme ne vit pas la communication avec la lumière comme les initiés peuvent le vivre ! Il vit quand même de la pensée. Donc le phénomène de la pensée, ce n’est pas là le problème, une fois que l’Homme sait d’où elle vient. Mais il sera testé dans la croyance.
Donnez-moi un Homme qui ne pense pas et qui ne peut pas croire ! Donnez-moi un Homme qui ne peut pas croire, parce qu’il ne pense pas ! Il ne peut pas être influencé, ni sur le plan matériel, ni sur le plan astral, ni sur le plan éthérique. Il est totalement libre, il est en fusion, il est individualisé, il fait partie de la nouvelle vague de l’Esprit incorporé à l’âme pour l’évolution d’une Humanité quelconque.
DM : Donc la croyance, c’est comme, ni plus ni moins le pont, entre les forces occultes et l’ego, pour être possédé, pour vivre une forme quelconque de possession. Mais c’est difficile d’imaginer qu’on puisse être possédé par la lumière, même si, entre guillemets, les intentions sont de libérer l’Homme. Parce que posséder, c’est difficile d’imaginer quand on est possédé, qu’on est libéré, ou qu’on va l’être du moins…
BdM : Bon. Je le parle pour ceci, pour vous faire comprendre. Je m’empêche de réduire la parole. Je vous dis : quand un Homme est en contact avec une lumière astrale, ou quand un Homme est en contact avec une lumière mentale, il est en contact avec une énergie dont il ne connaît pas les lois. Évidemment, s’il est en contact avec une lumière mentale, bon, à ce moment-là ça fait partie de l’évolution, donc éventuellement, cette intelligence l’amènera lui-même à être intelligent, parce que cette lumière ne fait pas partie de l’involution, ne fait pas partie du monde de la mort. Elle fait partie de l’évolution, de la fusion, de l’identité.
Mais lorsque l’Homme est en contact avec le plan astral, là il est dans une situation qui peut être très néfaste pour lui, sur le plan de l’évolution. Donc je dis que l’Homme à cause son ignorance, à cause de sa spiritualité, donc à cause de son besoin de croire même la lumière, qu’il retarde son évolution et que la lumière l’amènera éventuellement à cesser ce jeu stupide humain. Quand il est en contact avec les forces astrales spirituelles, il n’a pas ce privilège d’être protégé contre elles.
DM : Est-ce que croire, ça exige…
BdM : Vous ne pouvez pas... Excusez, si je vous coupe la parole, vous ne pouvez pas… D’ailleurs, l’Homme comprendra une chose. Qu’il ne peut pas devenir intelligent dans le sens systémique du terme, par philosophie. Il va devenir intelligent par choc. Donc il sera mis en situation, et c’est évident qu’un Homme qui a un contact avec le plan mental, quel que soit ce niveau de contact, bon, il vit une proximité, il vit une voyance, e à travers la voyance, ils sauront très bien… Cette force saura très bien amener l’Homme à croire, en lui donnant la preuve d’une certaine voyance, et ensuite la défera cette preuve, pour l’amener à réaliser qu’il ne doit pas croire ! Et ceci, ça peut durer des années.
La sécurité… Si on me demandait, quelle est la séparation, la division entre l’Homme de l’involution et l’Homme de l’évolution ? C’est que l’Homme de l’involution, demain, ne pourra plus croire ! Parce que n’oubliez pas que nous parlons de l’Homme qui, demain, aura accès consciemment à d’autres plans. Et si l’Homme croit et qu’il est en contact avec d’autres plans, d’autres niveaux de l’intemporel, comment voulez-vous qu’il ait la sagesse de déterminer sa relation avec ces êtres, ces Intelligences, et ne pas être magnétisé dans le mental, ce qui est le plus grand danger de toutes les Intelligences en évolution, de toutes les consciences en évolution !
Sur le plan humain, que nous soyons magnétisés sur le plan psychologique, ce n’est pas tellement grave. Parce que dans un sens les religions ont beaucoup aidé l’Homme, la chrétienté a été très grande, elle a eu ses côtés difficiles, mais dans son ensemble, dans sa vibration, sa haute vibration astrale, elle a servi beaucoup l’Humanité. Heureusement que nous avons eu les religions pendant que nous étions des êtres encore très loin de notre identité. Mais lorsque l’Homme entre en contact avec l’intemporel ou les plans occultes de la conscience qui sont très vastes, à ce moment-là il ne peut plus se permettre de croire comme il a cru aux idéologies temporelles ou aux idéologies spirituelles.
DM : Bon, croyance et point de repère il y a une corrélation. Magnétisme et croyance, j’essaye d’imaginer un exemple, du genre une rencontre du troisième type, une rencontre avec un phénomène OVNI... Comment on peut croire ?
BdM : Bon. Vous faites une rencontre avec un phénomène OVNI. Le phénomène OVNI peut se faire à différents niveaux. Il peut se faire sur le plan physique, il peut se faire sur le plan astral, il peut se faire sur le plan éthérique. Bon. Le type qui est dans son champ de coton, il n’est pas conscient lui, que le phénomène OVNI se fait sur le plan éthérique, astral ou physique. Pour lui, ça se fait sur le plan physique. Donc vous avez cette machine-là, qui est là, qui peut très facilement vous sortir de votre corps matériel, vous amener en astral sur son plan, vous manipuler, vous donner la conscience de ce qui se passe, ensuite vous enlever la conscience lorsqu’ils vous retournent dans le corps matériel.
Donc vous avez une perte de temps, et à ce moment-là, comment voulez-vous que l’Homme, l’individu qui entre en contact astral dans cette machine, qui rencontre ces êtres-là, ait la capacité mentale de traiter avec eux sur une vibration universelle. C’est impossible ! Parce qu’il a été conditionné pendant l’involution à la croyance, donc il n’a pas développé de centre mental suffisamment puissant pour pouvoir être en opposition créative avec ces Intelligences. Donc il vit une expérience, comme beaucoup d’expériences, comme les gens nous content, nous racontent.
Donc avec l’évolution, et tout ce qui va se passer dans l’expérience globale de l’Humanité, et surtout sur le plan individuel de l’Homme, il faut que les gens… Moi je connais des gens, qui disent : “ah, monsieur Bernard, moi j’ai vécu telle expérience, j’étais là, j’étais là”... Et les gens vivent réellement des expériences paranormales intéressantes, et ces expériences les mettent en vibration, mais les mettent en vibration d’évolution spirituelle ! Et à ce moment-là, ces gens-là ne sont pas capables de se sortir de ce magnétisme, et la croyance aidant, la communication aidant, comment voulez-vous que l’ego puisse se protéger contre des plans ou des Intelligences qui viennent d’ailleurs, et dont ils ne connaissent même pas le “pedigree”, dont ils n’ont même pas accès à la mémoire !
Vous rencontrez quelqu’un qui vient d’ailleurs, il faut que vous le connaissiez. Si nous sommes capables de connaître des Hommes, nous devrions être capables de connaître des êtres qui sont étrangers à la nature humaine ! Et c’est encore plus important que nous puissions le faire, parce que le danger est encore beaucoup plus vaste, ce n’est plus un problème d’idéologie là, c’est un problème de magnétisation, ainsi de suite. D
onc vous avez des “raveen” (spectacles d'hypnose) qui vivent à Montréal, des gens qui s’en vont sur une plateforme et qui se font hypnotisés comme ça. Ça tombe comme des lapins ! C’est absolument… Alors si un “raveen” peut vous faire tomber comme des lapins, imaginez-vous ce qu’un type qui vient d’une autre galaxie peut vous faire faire, hein !
Donc il faudra que l’Homme ait une très grande conscience, et qu’il réalise que la croyance a été nécessaire pour protéger l’Homme contre un savoir qui est trop vaste, pendant ces années ou ces siècles où il devait développer un corps mental ! Mais maintenant que l’Homme est suffisamment développé sur le plan du mental inférieur, qu’il est capable de traiter avec des notions très abstraites, il n’a plus besoin de croire. Il doit passer d’une science purement rationaliste sur le plan matériel, à une science réellement cosmique, universelle, sur le plan mental supérieur. Et à ce moment-là il sera libre, il n’y aura plus de danger pour lui.
DM : On prend la personne qui croyait, et qui se fait magnétiser par une rencontre comme on dit du troisième type, mais on prend une personne qui ne croit pas, qu’est-ce qui se passe ?
BdM : La personne qui ne le croit pas... D'abord, ça ne fait pas partie de son expérience, et dans un sens elle est mieux.
DM : Vous dites, cette rencontre là qu’elle vivrait, ça ne fait pas partie de son expérience ?
BdM : La personne qui ne croit pas, la personne qui a vécu cette expérience-là, elle n’a pas la vibration pour la croire, donc elle n’est pas magnétisée par l’expérience de l’autre. Ça fait partie de ses limites, ça fait partie de ses frontières, mais au moins cette personne-là va pouvoir retourner au travail le lendemain matin et travailler chez Eaton, et fonctionner. Tandis que l’autre va perdre complètement la boule. Donc qu’est-ce que vous préférez ? Vous préférez un Homme qui vit ces expériences-là et qui, parce qu’il n’est pas équipé pour les comprendre, perd la boule, à une autre personne plus simple, mortelle, qui travaille chez Eaton, et qui revient le soir s’occuper de ses enfants ? Je préfère celui qui revient le soir et qui s’occupe de ses enfants.
DM : Bon, bon. Je suis d’accord aussi évidemment. Mais la personne qui ne croit pas, qu’est-ce qui se passe pour qu’elle ne soit pas magnétisée ? Comment se fait-il...
BdM : La personne qui ne croit pas, elle ne croit pas, parce que c’est vous qui avez eu l’expérience…
DM : Ah ! Non, non. Je parle d’une personne qui ne croit pas, mais qui a vécu l’expérience, qui vivrait l’expérience ?
BdM : Une personne qui ne croit pas dans le sens que je parle ? Une personne qui ne pourrait pas croire ? Une personne comme moi ?
DM : Vous êtes le meilleur exemple ! Qu’est-ce qui se passerait si…
BdM : Ah ! Qui ne croit pas ! Une personne qui ne peut pas croire, une personne qui est totalement individualisée, qui ne peut pas réfléchir l’expérience par le biais de la mémoire de la race, lorsqu’il vient en contact avec des étrangers, selon son statut universel, c’est selon son statut universel ! Je ne peux pas vous dire ce qu’il fait, mais selon son statut universel, c’est là que ça se décide. Vous comprenez ? Il n’y a pas d’Hommes qui ne croient pas, il n’y a pas beaucoup d’Hommes sur la Terre qui ne croient pas !
DM : Pas dans le sens que...
BdM : Dans le sens que je le dis.
DM : Oui oui, parce que ce n’est pas magnétisable.
BdM : Voilà. Un Homme qui n’est pas magnétisable dans le mental et qui vient en contact avec d’autres, avec des étrangers sur d’autres plans, à ce moment-là selon son statut universel, il agit.
DM : Il agit !
BdM : Voilà ! Selon son statut universel. Je ne veux pas rentrer là-dedans, mais je vous dis, selon son statut universel, il agit !
DM : Ça m’amène à une question, c’est de la curiosité je sais, mais est-ce que ça se pourrait que des êtres, des étrangers, comme vous dites si bien, puissent vouloir éviter de rencontrer une personne qui ne croit pas ?
BdM : Dépendant d’où ils viennent !
DM : Dépendant d’où ils viennent !
BdM : Si ce sont des êtres qui sont en terme de croisière dans le cosmos, si ce sont des êtres qui ont des problèmes au niveau de leur civilisation, et qui considèrent l’Humanité comme un avantage, à ce moment-là ces êtres-là éviteront ces êtres-là. Par contre, si ce sont des Hommes qui viennent des systèmes très avancés et qui partagent sur le plan de l’évolution les mêmes données, ils viendront en contact avec ces Hommes-là. D’ailleurs, c’est ce qui se produit, c’est ce qui se produira.
DM : OK. Là, j’ai une double question. Est-ce que ne pas croire, puis ne pas être impressionné, c’est la même chose ?
BdM : Quand on ne croit pas dans le sens que je le parle, un sens très très particulier, on n’est pas impressionné par RIEN ! Et quand je dis rien, je veux dire RIEN ! Ni les Hommes, ni les forces, ni les plans. RIEN !
DM : On n’est pas fascinable, rien ?
BdM : Non. Vous savez pourquoi ? Parce qu’à ce moment-là, l’Homme est dans sa fusion. Et quand l’Homme est dans une fusion, à ce niveau-là il est protégé par la fusion. Il devient lui-même son propre soleil. Donc une lune, une planète, n’influe pas, ne magnétise pas le soleil... Le soleil ! L’Homme en potentiel est un soleil. Donc vous avez un soleil, un soleil, un soleil ! Chaque soleil éclaire selon sa vibration, fait son travail selon sa vibration. Un soleil ne se magnétise pas ! Donc l’Homme conscient qui ne peut pas croire n’est pas magnétisable.
Et c’est pour ça qu’à ce moment-là, ça devient intéressant, parce qu'au lieu d’avoir des civilisations basées sur la collectivité de la conscience involutive, en fonction de la mémoire de l’âme et la progression des races, à n’importe quel niveau, vous avez des individus totalement décollectivés du mental supérieur de la race et qui ont la capacité intégrale de se rajeunir en Esprit.
Pour pouvoir se rajeunir en Esprit, ils ont la capacité de recomposer la conscience de l’atome, réévaluer le progrès magnétique de la conscience atomique, et de créer de nouveaux mondes, de nouveaux Éthers, de nouveaux temps, de nouveaux plans, et finalement instruire les races inférieures systémiques, que vous appelez les “extraterrestres”, et les amener ces êtres-là, éventuellement, à pouvoir s’ils le veulent, dans certaines conditions, bénéficier du contrat cosmique qui existe sur la Terre, dans la numérologie 666 de l’involution ; transférer cette vibration, la ramener au palier originel qui fut celui où l’Homme a été créé dans la forme par les “mentals” de l’Esprit, et donner un nouveau souffle d’évolution à ces “extraterrestres”, pour qu’ils deviennent demain des êtres aussi scients que l’Homme, conscients dans les Lois de l’Amour, pour la progression systémique de nouvelles voies, dont l’Esprit, demain, en fusion, sera le maître.
DM : Chaque Homme doit être le maître de…
BdM : Chaque Homme sera le maître. Chaque Homme sera un maître. Je peux vous dire que probablement, dans soixante-quinze millions d’années, il n’y aura plus dans le système local, de civilisations collectives. Parce que la civilisation collective, elle est nécessaire simplement dans le sens que l’Esprit n’a pas la capacité d’être supporté temporairement par une âme qui est affligée par les besoins d’incorporation, que vous appelez l’incarnation dans la matière.
Mais une fois que l’âme et l’Esprit se sont reconnus, non pas simplement en fonction d’un besoin, mais en fonction d’une “propensité” identique à chacun, pour le besoin de chacun, et pour l’évolution de chacun, à ce moment-là il n’y a plus de différence entre l’Esprit et l’âme. Et quand il n’y a plus de différence entre l’Esprit et l’âme, la mémoire de l’âme n’est plus nécessaire pour l’ego.
Donc à ce moment-là l’ego devient transparent et se retire de son activité collective, c’est-à-dire qu’il se retire de son besoin d’être civilisé, et il entre dans un autre temps où la seigneurie de l’espace devient l’invité à la table des “Melchisedeks”, et à ce moment-là il est capable en tant qu’être, de demeurer totalement seul dans une cosmicité, mais dont il crée, partage, les espaces temporels avec d’autres êtres, d’autres êtres solaires comme lui, qui ont une vibration identique.
Donc au lieu d’avoir des civilisations d’êtres qui ne sont pas nées de l’Esprit, nous aurons des civilisations de seigneurs nées de l’Esprit, et ça, c’est l’évolution des futurs systèmes. C’est pour ça que dans l’évolution de la conscience, dans l’évolution de la science, dans l’évolution de l’Esprit, la fusion avec l’âme est essentielle, les réseaux universels le savent... (coupure enregistrement)... (Reprise en cours) (…) En évolution, que ce soit sur le plan astral ou que ce soit sur d’autres planètes, le reconnaissent, ils n’ont pas de choix, parce que ceci déjà est parlé sur la Terre.
Une fois qu’une planète est mise en résonance avec des notions qui ne font pas partie du partage de la mémoire de la race, à quelque niveau que ce soit, tous les êtres scients, toutes les consciences sont obligées de se mettre à l’écoute.
Donc dans le système local aujourd’hui, dans la galaxie aujourd’hui, dans la voie lactée aujourd’hui, la Terre devient un immense système parabolique qui émet, et qui émet, et qui émet, et ceci est émis par vibration à travers la conscience de l’Homme. Donc tous les systèmes d’écoute dans le cosmos sont obligés de se mettre en écoute ! Et un jour, si jamais nous faisons des conférences sur ce plan, et que nous expliquons jusqu’à quel point des civilisations étrangères ont la capacité de se mettre en écoute, même dans un éther totalement raréfié et invisible de nos yeux, qu’ils peuvent rendre visible selon ce qu’ils veulent ou ne veulent pas faire, nous verrons qu’il y a beaucoup plus de présences dans un petit grain d’espace matériel sur notre planète, que nous pouvons nous imaginer.
Ce qu'on ne peut pas reprocher à l’Homme, parce que l’Homme, ça fait partie de son involution, mais ce que nous devons reprocher à l’Esprit de l’Homme, donc à l’Esprit de la Terre, donc à l’Esprit de la civilisation, c’est son incapacité de raffiner ou de mettre en vibration ce qu’il sait ! Si l’Homme savait ce qu’il sait, sans le penser, la civilisation changerait très rapidement. Si l’Homme savait ce qu’il sait, mais penserait, à ce moment-là il deviendrait totalement fou, parce qu’il ne serait pas capable de contenir une immensité, une infinité, dans un système de perception qui miroite une réalité qui n’a pas de dimension.
C’est pour ça que, quand je regarde le phénomène de la pensée humaine, ainsi de suite, qui est nécessaire et qui fait partie de l’involution, et qui sépare l’Homme de l’animal, et qui a amené Descartes à dire : “Je pense, donc je suis”, demain dans un autre temps, l’Homme ne pourra pas dire : “Je pense, donc je suis”.
DM : Il affirmera quoi ?
BdM : Il dira simplement...
DM : Je vibre, donc je sais !
BdM : Je vibre, donc je sais.
DM : Bernard, quand vous parliez de statut universel, on dirait que chaque individu est marqué pour savoir certaines choses ou savoir dans un certain registre. Et vous parliez, disons, d’êtres qui vivaient une initiation solaire et puis qui étaient... Quand on parle de soleil, on parle généralement de planètes qui orbitent autour d’un soleil. C’est difficile pour moi d’imaginer que plusieurs soleils puissent cohabiter dans, je dirais, la même dimension. Est-ce que c’est possible, de la façon dont vous parlez, que plusieurs soleils puissent cohabiter, que des gens peuvent savoir des choses différentes, mais peuvent cohabiter. C’est possible ça ?
BdM : Oui, si nous parlons de l’Homme en évolution, si nous parlons des immortels, OUI. Oui, parce qu'à ce moment-là, la science de ces Hommes ou la science de ces êtres-là, sera totalement fondée sur leur capacité de manipuler l’énergie, elle ne sera pas basée sur une faculté réflective. Ces êtres-là ne sont plus dans la connaissance, ils seront simplement des scientistes d’énergie. Donc une fois que l'Homme est scientifique de l’énergie, il peut travailler avec l’énergie comme il veut, et effectivement, certains êtres seront plus habiles que d’autres, mais ils seront toujours dans cette même vibration.
C’est très facile de partager un domaine universel quand nous n’avons plus besoin de concevoir pour soi-même des limites psychologiques ou des appétits territoriaux. Ça, ça fait partie de la nature animale, ça fait partie de l’insécurité de l’ego. C’est pour ça que la connaissance dans le fond, la connaissance sur la Terre, sur une planète expérimentale telle que la nôtre, la connaissance n’est pas enviable, parce qu'elle permet de créer des systèmes, disons, subalternes, donc elle permet de créer des systèmes mécaniques. Mais elle ne permet pas à l’Homme d’exploiter des systèmes psychiques, où l’énergie qui est très vaste et qui est près de lui, dans son ambiance, qui est sous sa main, lui permettrait de faire des choses absolument différentes.
C’est pour ça que, par exemple, lorsque vous avez des expériences particulières, des accidents où un vaisseau spatial s’écrase, par exemple, aux États-Unis, et que vous regardez le matériel dont sont faites ces machines, c’est absolument aberrant. Pourquoi ? Parce que déjà leur science est tellement avancée que la constitution psychologique de leur connaissance, prévaut de beaucoup sur la constitution psychologique de notre connaissance.
Donc imaginez vous ce que la constitution psychique du savoir peut prévaloir sur la condition psychologique d’une connaissance, même avancée ! Mais tout ceci est basé sur le fait que nous réfléchissons. C’est le phénomène de la réflexion chez l’Homme qui fait que son évolution, son ascension de conscience est très longue. Et c’est pour ça que dans le temps où nous vivons, c’est très important pour l’Homme, d’ailleurs ça le sera, qu’il soit de n’importe quelle race, de n’importe quelle nation, l’Homme sera amené par vibration, à ne pas pouvoir croire.
DM : Puis l’élimination de la croyance, c’est l’élimination de la réflexion ?
BdM : L’élimination de la croyance, ça diminue la réflexion, ça empêche l’Homme d’avoir besoin d’avoir accès à sa mémoire de race pour valider ce qu’il pressent. Parce que l’Homme est encore un être qui va pressentir, il y a des Hommes qui pressentent très bien les choses, mais pressentir une chose et la comprendre, c’est une autre chose ! Donc pour valider ce qu’il pressent, ce qu’il intuite, c’est comme l’intuition, on parle de l’intuition : “ah, moi j’ai beaucoup d’intuition” Papapa… L’intuition c’est totalement insuffisant pour un être, parce que l’intuition c’est simplement un flash, c’est une perception très très temporaire d’un égrégore astral utilisé pour le bénéfice de l’ego en évolution.
Mais sur le plan psychique, sur le plan cosmique, sur le plan systémique, l’Homme ne peut plus se permettre d’être intuitif. Il doit avoir une science sûre, certaine de son rapport avec les forces, pour qu’il puisse utiliser de façon sûre et certaine, les énergies incroyables qui sont à la disposition de sa conscience éthérique, sinon il détruit.
DM : La réflexion, est-ce qu'elle a la fonction de créer un pare-choc, est-ce qu’il y a une partie de la réflexion qui est, entre guillemets, positive ?
BdM : Il y a une partie de la réflexion qui est utile, dans ce sens qu’elle empêche l'Homme d’aller trop rapidement, elle crée des mécanismes de défense, de protection, l’Homme doit être protégé, l’Homme doit être protégé contre le mensonge cosmique. D’ailleurs, le mensonge cosmique existe parce que l’Homme doit être justement protégé. Mais par contre, le problème c’est que l’Homme, lorsqu’il passe d’une conscience matérielle à une conscience spirituelle et qu’il s’avance, et qu’il se présente à poitrine ouverte face à l’occulte, à ce moment-là il oublie le mensonge cosmique, il n’est pas conscient d’ailleurs du mensonge cosmique, et c’est là qu’il se fait prendre, et il est là le danger, pourquoi ? Parce qu’il croit !
DM : Don, il réfléchit encore ?
BdM : Donc la croyance l’amène à se sécuriser. Qu’est-ce que ça fait de la croyance ? Ça vous permet de vous sécuriser. Mais cette sécurité n’est pas réelle. Elle n’est pas réelle !
DM : Bon. Vous écoutez une personne qui est très magnétique, qui est très réelle, qui dégage un climat de certitude, c’est immanent, et vous avez à ne pas croire. Comment on peut établir une relation avec un individu qui a un grand magnétisme, qui a une grande certitude et qui est très opérationnel, qui est très créatif ? Comment on peut ne pas être fasciné ou ne pas être magnétisé devant toute sa réalité matérielle, sociale ?
BdM : Il ne faut pas croire ! Vous ne pouvez pas croire ! D’ailleurs, un Homme comme ça ne vous amènera pas à croire. C’est terrible ce qu’un Homme… Vous savez, on parle de parole, il y a des Hommes… Hitler a eu la parole, même si elle était très astrale. Bon, il y a des Hommes dans le monde qui ont la parole ! Il y a des Hommes qui sont capables de fasciner, qui sont capables de faire des “summer songs”, qui sont capables de faire toutes sortes de choses avec la parole. L’Homme ne peut pas croire ! L’Homme ne peut pas se permettre de croire.
DM : Mais il y a quand même quelque chose, on parlait tout à l’heure de…
BdM : Même si l’Homme est magnétique, même si l’Homme... Qu’il soit n’importe quoi, l’Homme ne peut pas croire, il peut dire : “c’est intéressant là, c’est intéressant ce que vous dites, ah je vais regarder ça”... Et puis c’est tout ! On ne peut pas croire. Et je vous le dis, ça fait partie, c’est la clé de voûte de l’instruction ça, “pas croire”.
DM : Un bon avertissement !
BdM : La clé de voûte ! Je ne bougerai jamais sur ce plan-là. Sinon vous allez finir quelque part, selon votre expérience, vous allez finir avec des Hommes qui vont vous magnétiser, qui vont vous englober, ils vont vous amener dans une religion ou dans une secte, ils vont vous emmener dans une enveloppe, et la seule protection de l’Homme, c’est de ne pas croire, ça ne veut pas dire nier, mais pas croire.
DM : Ça ne veut pas dire ne pas être impressionné ?
BdM : Être impressionné ça fait partie de l’enfantillage humain, c’est normal, bon, ça c’est pardonnable, mais “pas croire” ! Avec le temps, on ne croit pas. Nous, quand on parle, on parle !
DM : Oui. Mais moi je vous constate.
BdM : Bon, OK. On constate, oui, ça c’est bien, on constate, on constate. Le type il est consistant, consistant, pendant vingt ans, OK. On constate, il n’y a pas de problème. Parce que quand vous constatez, vous prenez une mesure de l’inégalité possible des probabilités d’expression. Donc il n’y a pas de problème. Constater c’est constater, il n’y a pas de problème. Je n'ai pas de problème avec ça. Mais si vous croyez avec moi, vous êtes fait, parce que je peux toujours vous créer quelque chose qui va vous…
DM : Tout ça, c’est parce que pour moi, ça m’apparaît facile : constater.
BdM : Vous n’avez pas de problème avec moi sur ce plan-là.
DM : Non, mais j’aurais un problème avec un troisième type là !
BdM : Avec quoi ?
DM : Un OVNI là, tu sais, je sais pas…
BdM : Ooooh…
DM : Il me semble que ce serait différent. Il me semble qu’avoir une apparition de quelque chose là…
BdM : C’est là que vous êtes mieux de commencer avec moi, puis ensuite vous traiterez avec les OVNIs (rires du public).
DM : Ouais, mais Bernard, il y a un saut à faire là. C’est parce que quand vous parlez de “pas croire”, on voit que ce n'est vraiment pas au niveau de la pensée puis des idées… Il y a, je ne sais pas, il y a comme un département qui est au niveau d’un magnétisme, puis un magnétisme ce n'est pas nécessairement un langage, ce n'est pas nécessairement une apparence...
BdM : Pas croire, c’est pour vous protéger contre la polarité de… Contre la dualité du vrai et du faux.
DM : C’est strictement ça ?
BdM : Ah oui ! Bon je vais vous donner un exemple. Si l’Homme vient en contact avec un autre plan, quel que soit... Et qu’il est en contact télépathique, il faut que vous ayez votre référent !
DM : Oui.
BdM : Donc on vous dit quelque chose, on vous fait voir quelque chose. Imaginez-vous que vous entrez dans un de ces engins, et qu’on vous fait voir Jésus de Nazareth. Ce n'est pas parce qu’on vous fait voir Jésus de Nazareth que ça, c’est Jésus de Nazareth ! On va vous faire voir selon les archétypes de votre Humanité, selon les mémoires de la race, pour faire connexion. Donc si vous n’êtes pas capable de voir… Si l’Homme n’est pas capable de voir en arrière, s’il croit que c’est Jésus de Nazareth, c’est fini, vous sortez, vous allez faire une religion ! Donc quand tu rentres dans ces plans, tu vois Jésus de Nazareth, il faut que tu contestes la forme. Il faut la contester la forme !
DM: Mais c’est seulement qu’une forme, ce n'est pas une vibration nécessairement.
BdM : C’est une forme, mais il faut la contester la forme, mais ça se conteste au niveau de l’Esprit, la forme. Et même si l’Homme est réellement en vibration, ça ne se produira même pas, la forme.
DM : Est-ce que ça veut dire que si une personne a un contact intérieur qui le positionne, qui le met en vibration, et que pour lui, je peux dire, son seul référent…
BdM : Chaque torchon trouve sa guenille, chaque image, chaque forme trouve son idiot (rires du public).
DM : Ça fait qu’on est toujours magnétisable pour une raison ?
BdM : Vous êtes toujours magnétisables pour une raison ou une autre. Chaque torchon trouve sa guenille. Chaque forme occulte trouve son idiot.
DM : Ça nous amène à dire que, tant qu’on n'a pas brûlé toutes les mémoires qui...
BdM : Ou un certain niveau de mémoire.
DM : Ou un niveau de mémoire, on est…
BdM : Tant que vous n’êtes pas suffisamment conscients que le contact avec les plans sont susceptibles de faire partie de l’invitation à une expérience occulte, négative, retardataire !
DM : Votre Esprit sait quand vous faire rencontrer les impressions ou les formes ?
BdM : Toujours !
DM : Bon. Est-ce que chaque grosse impression qui se produit dans notre vie, c’est un test ?
BdM : Moi si j’étais pour vous tenir simplement la conversation, si une petite machine venait dans ma cour chez nous, et qu'on m’amenait dans ce salon-là, et puis qu’il y avait Jésus de Nazareth là, j’irais à l’intérieur et je dirais : “qu’est-ce que c’est ça, ça marche ou ça ne marche pas”... Et on me dirait : “ça ne marche pas”, et puis c’est fini. C'est fait ! Parce qu'il n’y a plus d’espace là, entre moi puis moi... Moi puis moi ! Tandis que chez l’Homme, il y a beaucoup d’espace entre moi puis moi. Puis cet espace-là, c’est de la croyance, de la mémoire... “Oooh Jésus de Nazareth” ! (rires du public). Tu es fait à l'os !
DM : Donc c’est la mémoire finalement, accumulée au cours d’une vie ou des vies…
BdM : Qu’est-ce que c’est le support de la mémoire ? La croyance. La perpétuation de la mémoire c’est la croyance. Ça fait que si Jésus de Nazareth veut me rencontrer dans une soucoupe volante, il est préparé dans ses bottines, parce que je vais le faire sauter, c'est évident !
DM : OK. L’atmosphère, Bernard, de cette mémoire-là, qui nous habite, est-ce qu’on pourrait parler de vibration négative ?
BdM : Quoi ?
DM : La mémoire, quand les gens vivent de certaines mémoires, mémoires karmiques, mémoires de leur vie immédiate, est-ce qu’on pourrait parler que dans cette mémoire-là il passe des vibrations négatives ? Est-ce qu’on peut parler de vibrations positives ou de vibrations négatives ?
BdM : Vibrations négatives, vibrations positives.
DM : Bon, est-ce que…
BdM : Tout est polarisé.
DM : Tout est polarisé, mais percevoir une vibration... Parce qu'être magnétisé… Vous parliez tout à l’heure de chanteur rock, de musique rock, les gens sont magnétisés, ils sont magnétisés par une vibration qu’on pourrait considérer comme négative à ce moment-là ? C’est la musique qui est négative ou si c’est la perception que l’individu s’en fait ?
BdM : C’est la perte d’identité que ça cause.
DM : Mais est-ce que c’est l’individu qui fait que c’est négatif ?
BdM : C’est toujours l’individu, je ne blâme jamais le monde. C’est toujours l’individu dans son inconscience.
DM : Donc c’est le récepteur qui formule la négativité ou la positivité ?
BdM : S’il y avait cent-cinquante-mille Bernard de Montréal qui iraient au forum quand il y a un rockeur, il n’y aurait plus de rock (rires du public).
DM : Autrement dit, c’est l’individu dans la façon dont il reçoit la…
BdM : Tout le temps. Donc l’individu est influencé, donc automatiquement il perd conscience, il perd l’identité.
DM : Bon le climat… L’état vibratoire de développer l’identité, on parle de vibration, donc on parle d’une dynamique magnétique, comment l’individu en arrive à sentir que son magnétisme est de plus en plus, je dirais, solide ou consistant ?
BdM : Quand il commence à sentir qu’il n’a plus besoin de l’extérieur pour le supporter. Quand il est capable de supporter ce qu’il sait, même si c’est un petit peu.
DM : Mais là, vous ne parlez pas d’indépendance là, il y a des gens qui sont...
BdM : Je parle de support. Ce n'est pas facile de supporter ce que tu sais, tout seul. Tu ne peux pas aller voir ta belle-mère puis en parler, tu ne peux pas aller voir le curé puis en parler, tu ne peux pas aller voir le prof puis en parler. Supporter seul ce que l’Homme sait ! D’ailleurs, l’Homme conscient sera obligé de supporter. C’est ça qui fera de l’Homme conscient, un être conscient. C’est qu’il pourra supporter seul ce qu’il sait. À ce moment-là, oublie-ça la croyance. Ça ne veut pas dire que tu ne respectes pas ceux qui croient, ça ne veut pas dire que tu ne respectes pas les croyances de l’Humanité. Pour toi, ça s’arrête là !
DM : Supporter, dans ce que vous parlez, il semblerait y avoir beaucoup de solitude ?
BdM : Il y a une solitude mais c’est simplement une solitude... Oui il y a une solitude, une solitude parce que tu supportes... Ce que tu supportes en tant qu’individu, ben, tu le supportes à un niveau où toi seul, tu es là. On a chacun notre niveau. Ça fait qu'on est tout seul dans notre niveau. Un petit verre plein c’est aussi plein qu’un grand verre plein ! Tu ne peux pas dire : “bon, ben l’autre, c’est un grand verre, et moi je suis un petit verre”. Toi tu es plein. Un petit verre plein, c’est aussi plein qu’un grand verre plein.
Chaque Homme supporte sa solitude. Peut-être que pour vous, votre solitude pour moi c’est un jeu d’enfant. Mais pour vous c’est aussi important que la mienne par rapport à moi-même. Mais le principe de supporter ce que l'on sait, c’est fondamental à tous les Hommes conscients, nécessaire pour le mental. Ça fait partie de l’évolution, ça fait partie de l’identité, et c’est là le tour de force. Tu ne peux pas… L’Homme ne peut pas indéfiniment, je parle de l’Homme conscient, de l’être en évolution, l’Homme ne pourra pas indéfiniment recourir à l’incompétence psychique de sa race. C’est pour ça que dans l’évolution future, l’Homme sera mis en vibration à partir des plans supérieurs, et non pas mis en attitude spirituelle à partir de son ego, comme il a fait pendant l’ involution.
Quand l’Homme sera mis en vibration à partir de sa source, qu’il veuille, qu’il ne veuille pas, il s’en va là. Puis éventuellement, il va les connaître les règles du jeu. Aujourd’hui elles sont expliquées. On commence à expliquer la psychologie supramentale, ça commence à se définir. Mais quand on dit “pas croire”, que l’Homme ne pourra pas croire, ça ce n'est pas une attitude, il n'aura même plus les mécanismes. Ça, ça fait partie de la conscience mentale demain.
DM : Donc une personne qui ne croit pas, est-ce qu’elle a une facilité de supporter ce qu’elle sait ?
BdM : Une personne qui est rendue à ne pas pouvoir croire est bien plus apte à pouvoir supporter ce qu’elle sait, qu’une personne qui croit, parce que quand tu crois quelque chose, tu partages ton identité avec celle d’une collectivité. Tandis que quand tu n'es pas capable de croire, tu es obligé de vivre ce que tu sais tout seul. Ça fait qu'en proportion de l’incapacité de l’Homme de croire, il va se mettre en vibration psychique.
Donc il va passer d’un plan psychologique de conscience à un plan psychique de conscience, donc il va être informé de beaucoup de choses qui vont faire partie de sa conscience, de sa vibration, il va être obligé de le supporter seul. Ça fait que dans la mesure où il pourra “pas croire”, il va perdre cette faculté involutive là, il va rentrer dans une capacité de savoir.
Tu ne peux croire puis savoir en même temps. Moi, je n'ai aucun intérêt à croire ce que je sais, puis je n'ai aucun intérêt à connaître ce que je sais. Ça fait que ce que ce que je sais, moi ça ne m’intéresse pas. Tout ce qui m’intéresse… Tout ce qui m’intéresse… C’est quoi qui m’intéresse ? (rires du public). Tout ce qui m’intéresse, c’est de parler quand c’est le temps. Parler quand c’est le temps, ça c’est le fun. Mais c’est tout ce qui m’intéresse, sans ça c’est une perte d’énergie terrible.
DM : Une personne, disons, qui est capable de supporter sa solitude, quel intérêt a-t-elle dans le phénomène d’une conversation ou dans un échange, finalement, de participer à une dynamique de communication quelconque ?
BdM : L'intérêt va se placer selon son émotivité. Quand vous êtes à la table là, puis qu’il y a trois, quatre gars, puis il y a des filles, puis que tout le monde s’amuse, puis toi, ça ne sort pas, tu n'as rien à dire ; eux autres, ils ont des affaires à dire, ça “joke”, ça a du fun, puis ça ne sort pas, tu es mal dans tes bottines, tu n'es pas capable de supporter le fait que ça ne sort pas, hein ! Supporte le fait que ça ne sort pas, après ça, ça va sortir !
DM : Ça, cet état de conscience-là qui peut se produire assez fréquemment chez les gens, disons, qui sont en développement, cet état-là est-ce que ça l’isole au point de ne pas vouloir participer à une collectivité ?
BdM : Ça peut, oui. Mais regarde-le du point de vue d’un principe. Il ne parle pas. Ça ne sort pas. Si tu disais au type : “bon, ben, ça ne sort pas, tu n'as rien à dire, éventuellement dans quatre ans, tu auras quelque chose à dire, attends que tu aies quelque chose à dire”... Là, ce n'est pas ça qu'il fait, il se fait du “sang de cochon”, il va voir des psychologues, il fait des études, il prie, “whatever” ! Ça ne sort pas !
DM : Bon, s’il supporte au niveau de son information, s’il supporte qu’on lui dit que c’est dans quatre ans qu’il va parler, il n’a pas de problème d’identité, là il y a…
BdM : Oui. Parce qu’à ce moment-là il va transmuter cette insécurité-là, ça va devenir une force.
DM: OK. Donc c’est un peu comme ça le processus, finalement, de développement ?
BdM : Oui. Sans ça, il va parler à tort et à travers, ça va sortir tout “croche” (tordu).
DM: L’autre question qui vient, pour constater cette communication intérieure là, et supporter ce que vous dites là, est-ce qu’il faut affirmer les choses avec une certitude ? Dans ce sens que, est-ce que c’est l’individu qui perçoit ce qu’il affirme, qui va définir ce qu’il a à supporter ? Dans ce que vous parlez, dans ce que vous projetez vers les autres, est-ce que c’est la mesure de ce que vous avez à supporter ? Vous avez parlé de l’aspect, disons, passif de l’individu, qui ne peut pas vivre quelque chose, qui doit supporter ça, mais est-ce qu’il y a aussi lorsque l’être affirme quelque chose à supporter ?
BdM : Même chose à supporter. Que tu parles ou que tu ne parles pas, il faut que tu portes quelque chose. Quand tu ne parles pas, tu portes le fait que tu ne parles pas, puis quand tu parles il faut que tu portes ce que tu dis.
DM : Bon, est-ce que ça … Parce qu’il y a des gens qui psychologiquement…
BdM : Dans les deux cas, ce n'est pas facile.
DM : Il me semble qu’il y en a un qui est plus difficile que l'autre ?
BdM : Pas nécessairement. Il y a des gens qui me disent des fois : “je me mets toujours les pieds, - les femmes sont bonnes pour ça, - je me mets toujours les pieds dans les bottines, je vais toujours dire quelque chose, je parle toujours... J’aurais dû attendre deux minutes avant de dire ça, on dirait que ça sort, il y a toujours quelque chose... Je ne contrôle pas ce que je dis, ça me fâche assez”... Là, elle en est consciente ! Avec le temps ça s’ajuste, ça s’ajuste, ça s’ajuste, ça s'ajuste. Mais il y a bien des gens qui souffrent. Ça sort tout “croche” : “comment ça se fait, quand je dis quelque chose, ça sort croche, pourquoi ça ne sort pas de même, ça sort croche”. L'autre, ça ne parle pas. Ça fait que c’est une souffrance pour l’être !
DM : Moi, ça m’amène à l'autre question. Est-ce qu’on est dominé par les éléments qu’on ne contient pas ?
BdM : Vous êtes dominés par les forces dont vous ne savez pas jusqu’à quel point elles ont un contrôle sur vous. Ça, ça devient des éléments qu’on ne contient pas.
DM : Donc la perte de contenance qu’on a, à trop parler, ou à ne pas assez parler ou à vivre une tension quand on parle…
BdM : C’est toujours relié à des égrégores astraux qui vous retiennent ou qui vous font faire des conneries.
DM : Est-ce que c’est un bon moyen de les identifier à ce moment-là ?
BdM : Oui.
DM : Quand on vit une perte de contenance, on peut se dire : bon, ben là, je me suis fait astraliser ?
BdM : Oui, on le voit. Éventuellement on le voit. Mais il faut le savoir, il faut que ce soit expliqué ! Si tu es assis à table, puis que tu ne peux parler, tout le monde s’amuse... Papapa... Puis toi, tu te dis, parce que tu te dis encore, parce que tu penses que c’est toi qui pense, là tu te dis : “je suis sans-dessein”... Ils sont intelligents les autres, puis la lumière, elle ne parle pas de même, tu ne peux pas t’imaginer ton double dire : “je suis sans-dessein”, ça prend un mort pour parler de même, c'est des malades, c'est des caves ! (rires du public). “Je suis sans-dessein” !
Mais il ne va pas dire... S'il te parlait tout à l'heure, puis il te disait : “tu es sans-dessein”, là tu pourrais dire : “bon, ben, Bernard de Montréal, il a déjà parlé de même, du TU puis du JE”. Ça ne marche pas de même, c'est : “je suis sans-dessein”. Nous autres, on est en train de révéler le pot aux roses là. C’est qu’il y a une déformation dans le JE puis le TU là ! Puis éventuellement, ils vont être obligés d’utiliser le TU.
DM : Toutes nos conversation sont manipulées ?
BdM : Je dirais que l’Homme vit 85 à 90 % de ses conversations, manipulées.
DM : Donc là, il est totalement dominé !
BdM : Ben, c’est ça l’involution !
DM : Mais 85 %, on a 15 % qui...
BdM : On a 15 % de “smart plug” (branchement intelligent), (rires du public). Autrement dit là, on a un petit peu, de temps en temps, le feeling qu’on sait.
DM : Le moteur est noyé, mais il est encore bon.
BdM : Le moteur est noyé, mais il est encore bon, oui. Vous me posez des questions tout de suite là, moi je retourne avant 69, j’étais comme normal, hein, (rires du public), je comprends, je le comprends par réflexion un petit peu quand je retourne en arrière, qu’est-ce que c’est “pas être conscient”. Tu vas à l’Université, tu ne connais pas ton avenir. Tu rencontres une fille, tu ne sais pas si elle va te “crisser” là. Tu ne sais pas. Tu es toujours dans les statistiques, puis dans les probabilités, puis dans les possibilités. C’est effrayant !
DM : Oui, c'est vrai !
BdM : Tu rencontres une belle fille, tu es tout “croche”, tu ne sais pas si ça va marcher, si ça ne va pas marcher, si ça ne marche pas, ben, c'est la faute de Freud, t'sé, (rires du public), il y a toutes sortes d'affaires, tu lis trop de livres... Puis une femme, ça a une façon de te faire mettre... t'sé, ça tape l'ego masculin : “voyons... tu ne bandes pas”... T'sé, les femmes quand ça.... “T'es un impotent”... Là, je suis grossier, je fais exprès là, pour montrer jusqu’à quel point l’Homme de l’involution, il est réellement “nowhere”. C’est effrayant !
Puis là, on adule la pensée. Moi je suis assez content de ne pas penser là... Mais c’est effrayant. Ma femme, elle me demande des fois, elle dit : “souffrirais-tu des grandes souffrances”... J'ai dit : “pour revenir au même niveau, oui”. Mais moi si je demandais à ma femme : “souffrirais-tu des grandes souffrances”... Elle dirait : “non”.
Sais-tu qu’est-ce que c’est la différence ? Pourquoi est-ce que moi je suis capable de dire oui, puis elle, elle est capable de dire non ? Parce que ma certitude est tellement grande, qu’il vient un point où elle est cosmique cette certitude-là, elle est universelle. Ce n’est plus de l’âme qui parle. Tandis qu'elle, sa certitude elle est grande, mais elle n’est pas aussi grande. Ça fait qu'elle, elle serait contente de redevenir normale, comme le monde est normal, il y en a du monde (des gens) qui font leur petite vie, puis tout là !
Je ne reviendrais pas, je ne voudrais pas revenir, à moins de revenir au même point où je suis là... Là ! Parce que là, je l’ai la mesure, je l’ai la mesure de la pensée, je sais qu'est-ce c’est de la pensée, ça n'a jamais été expliqué la pensée humaine sur la Terre. Là, je suis capable de l’expliquer, je suis capable d’expliquer n’importe quoi, “anyway”. Ça fait que le fait que je suis capable d’expliquer n’importe quoi au niveau du psychisme humain. Bon, ben, ça, ça me donne la mesure de ce que l’Homme a besoin de savoir. Puis l’Homme a besoin de savoir ça, parce que tant qu’il ne sait pas ça, il meurt, il retourne à l’astral… FIN
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